Congo : des groupes de malfrats présentés à la presse

Ces deux groupes présumés bandits sont accusés d’actes criminels au quartier Loussala Sapin KM14, et de la mort du gérant de la boulangerie Africain.

 

La police de Kouilou et de Pointe-Noire a présenté deux groupes de malfrats mardi 31 janvier 2023, à la presse. Ces présumés malfaiteurs sont accusés de divers actes criminels au quartier Loussala Sapin KM14, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, et de la mort du gérant de la boulangerie Africain, située dans le cinquième arrondissement, Ngoyo.

« Composé d’une douzaine des jeunes Congolais, à savoir Effrakassa, Gazel, Moundélé, Blaise, général Adoua, Dediélé, Chakoul (en fuite), Duval et autres, le groupe dit américain Relax est soupçonné d’être responsable de divers  actes criminels. Il a violé à la fois une femme mariée et sa fille mineure devant son époux ligoté, a effectué un vol à mains armées dans cette habitation du quartier Loussala Sapin, dans le troisième arrondissement Tié-Tié. En s’appuyant sur leurs propres aveux, cet acte est motivé par une jalousie manifestée par un de ce groupe à l’égard de son voisin. C’est Effrakassa, l’un des cerveaux penseurs de cette attaque, qui a organisé les autres membres du groupe en vue de faire une irruption nocturne dans l’habitation de son voisin », a précisé le colonel de police Edgard Brice Sosthène Malanda, commandant territorial de la police judiciaire du Kouilou et de Pointe-Noire.

En plus du premier groupe, la police a aussi présenté un autre groupe des présumés malfaiteurs responsables de la mort du gérant de la boulangerie Africain.

Selon le colonel de police Edgard Brice Sosthene Malanda, l’interpellation de ces présumés malfrats a été rendue possible grâce à un échange d’informations entre les commandements territoriaux des forces de police des départements du Kouilou/Pointe-Noire avec celui du département du Niari.

« Dans la nuit du 1er au 2 décembre dernier, ces individus armés d’armes blanches se sont permis de se transformer en employés au sein de cette boulangerie. Ils ont su ligoter leur patron et emporter avec eux la somme de 4 millions de F CFA qui se trouvait dans le coffre-fort de la boulangerie », a expliqué

Il a indiqué qu’après avoir commis leur forfait, certains de ces malfrats avaient précipitamment quitté Pointe-Noire pour les villes de Mossendjo et Dolisie, dans le département du Niari. « Dans la nuit du 1er au 2 décembre dernier, ces individus armés d’armes blanches se sont permis de se transformer en employés au sein de cette boulangerie. Ils ont su ligoter leur patron et emporter avec eux la somme de 4 millions de F CFA qui se trouvait dans le coffre-fort de la boulangerie », a-t-il expliqué le colonel de police Edgard Brice Sosthene Malanda.

La presse congolaise sombre

Plusieurs médias ont fermé à cause du manque « délibéré » de subvention de la part du gouvernement.

Les médias au Congo, (privée et publique) traversent des moments difficiles. Cette crise, est marquée par la fermeture des journaux et chaînes de télévision. A en croire à l’association des éditeurs de presse du Congo (AEPC), la situation s’explique par le manque « délibéré » de subvention de la part des autorités.  Pour cette association, le gouvernement congolais veut étouffer cette presse porteuse de la liberté d’expression. L’AEPC veut montrer que l’environnement dans lequel évolue cette presse est « totalement malsain ».

Alors que libéralisée an 1991, au sortir de la conférence nationale qui a ouvert le pays au multipartisme. Sans oublié la loi instituant sa subvention, la presse au Congo peine à vivre.

« Le paysage audiovisuel et de la presse écrite au Congo est en train de réduire son champ. Beaucoup d’organes sont en train de disparaître. Beaucoup de chaînes de radio et de télévision ferment parce que tout simplement on a un environnement économique qui ne permet pas aux journaux et aux stations tant de radio que de télévision de mieux travailler. Cet environnement est totalement malsain », décrit Jean-Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC).

Les éditeurs de presse demandent au gouvernement de sauver cette presse en danger de mort.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

A la Une des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.

«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

L’économie à la Une de la presse congolaise

Les journaux congolais parus mercredi traitent essentiellement de l’économie, avec notamment le rééchelonnement de la dette du Congo vis à vis de la Chine, ses négociations avec le FMI et l’inauguration de la BEAC d’Oyo, au nord du pays.

« Congo-Chine : le parlement se penche sur l’accord de rééchelonnement de la dette », titre Les dépêches de Brazzaville, soulignant que le parlement congolais a entamé, hier à Brazzaville, sa session extraordinaire en vue d’approuver l’accord de restructuration de la dette conclu le 20 avril dernier à Beijing en Chine

Sur ce sujet, La Semaine africaine note que la coalition « publiez ce que vous payez » a qualifié cet accord d’« opaque » et demande d’y voir clair.

Sur les négociations avec le FMI, le Patriote renseigne que le programme économique entre le Congo et le FMI est imminent grâce à l’accord sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine qui venait d’être signé.

La patronne du FMI, Christine Lagarde, son conseiller au département Afrique et le président de la Banque africaine de développement (BAD) ont salué pour leur part cet accord, avant de souligner les efforts fournis par le Congo dans le cadre du désendettement du pays et de la bonne gouvernance.

Le Patriote fait également écho à l’inauguration par le président de la République de l’agence de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) d’Oyo, localité située à près de 400 km au nord du Congo dans le département de la cuvette.

La BEAC renforce ainsi sa présence à l’intérieur du pays avec cette inauguration, selon le journal.

Joseph Okania publie un essai critique sur la presse congolaise des deux

L’ouvrage,  publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable réquisitoire contre les journalistes dont l’auteur estime qu’ils exercent leur profession dans l’amateurisme.

Le livre compte cent soixante-deux pages et s’organise autour de deux parties essentielles : « L’amateurisme des journalistes congolais ou l’excellence bafouée » et « Penser la presse ». Joseph Okania étale les maux qui minent, selon lui, la presse des deux Congo, notamment la médiocrité, l’amateurisme, l’ignorance, la mendicité, le manque de formation… L’auteur appuie son argumentaire en ces termes : « J’écris donc pour invalider cette criante défaillance car jamais auteur de textes supposé connaisseur donc expert n’a été autant déraisonnable dans ses rendus comme le sont, ces derniers temps, certains journalistes congolais des deux rives ». (Page 22).

Dans le même ordre d’idées, il se demande « … si ces journalistes en paille relisaient leurs textes avant et après la publication définitive », ajoutant : « non seulement je les ai plaints, mais surtout, j’ai été dérangé dans mon for intérieur. Car jamais, l’auteur d’un texte se sachant être publié dans un canard fût-il de la place de sa ville, tout au moins lu par autrui, n’a fait montre d’autant de négligences dans la livraison de son produit fini ! C’est même à croire qu’ils n’auraient pas de secrétaires de rédaction… » (P. 24)

Par ailleurs, Joseph Okania dénonce fermement les journalistes qui sont «  à la solde des gens du pouvoir dans la course effrénée qu’ils se livrent au per diem remis en fin de reportage » appelé la camorra. Se disant homme averti, il mentionne également dans son ouvrage les fautes d’orthographe et lexicales commises par les journalistes.

Néanmoins, il reconnaît l’émergence d’une certaine élite qui s’illustre dans la corporation. « Médiocres à tous égards et piètres tous azimuts mises à part quelques exceptions… » Toutefois, poursuit-il dans ses pages, « une nette évolution a été perçue vers fin 2017 où certains journalistes de mes deux Congos ont commencé à exceller, comme avertis de la parution de ce livre, ma bombe H alors en préparation ! »

L’auteur pose la question : « Quelle presse demain ? » si l’on retient les repères essentiels. Car, estime Joseph Okania, les médias congolais doivent être tenus de mains de maître et animés par des hommes et des femmes de grande qualité, spécialistes aguerris de la profession, performants, en vue de perpétuer la culture…

Un arroseur arrosé

Mais dans cet essai où l’on relève des phrases qui vont à l’encontre de la syntaxe, Joseph Okania doit revoir ses sources d’information. En ce sens, il ignore fâcheusement les noms de certains journalistes. En effet, il n’existe  nulle part dans la presse congolaise des noms comme Pandi Ibombo, Richard Ondzoungou, Obargui de la presse présidentielle, sinon Sandi Ibombo, ancien directeur général par intérim de Radio Congo, paix à son âme ; Ghislin Giscard Ondzongo, débarqué de la Radio Congo pour l’Agence congolaise de l’iinformation par l’ancien ministre, Bienvenu Okiemy, et Alain Bienvenu Obargui qui évolue à la presse présidentielle.

Pire encore, l’écrivain parle des « présidentielles » de 2016, ne sachant pas qu’il s’agit plutôt de la « présidentielle » de 2016, car les postulants briguent un seul fauteuil. Aussi, il a une impéritie totale et accrue des rôles d’une institution de la République du Congo qui régule les médias et une association indépendante des journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) qui soutient les journalistes.  Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) n’a jamais été l’équivalent de l’Union nationale de la presse du Congo. Au contraire, le CSLC du Congo Brazzaville est comparable au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC, auparavant appelé la Haute autorité des médias. C’est ce qu’Asie Dominique de Marseille, promoteur du journal « Le Choc », appelle « le mélange intrépide des torchons et des serviettes ».

Loin de maîtriser la nomenclature des médias congolais, Joseph Okania, se réclamant d’être Kouyou, incite à l’ethnocentrisme lorsqu’il écrit : «  Autant je m’étonne de savoir que Télé-Congo n’ait de national que son appellation quand je lis à l’écran son générique fourmillant de ces nombreux noms spécialement nordistes à part Louviboudoulou qui, à mon entendement, serait loin d’être d’Oyo, d’Abala, d’Ewo et d’Ollombo… » P.147. Et de poursuivre : « …la chaîne mère qui s’est illustrée par la mbochisation de ses équipes en recueillent toute la cohorte journaleuse mbochie venue notamment de MNTV la chaîne  mourante de Maurice Nguesso… », P. 153.

Craignant le lynchage et pleurnichant d’être poursuivi pour outrage à autrui, Joseph Okania conclut son ouvrage en ces termes : « Aussi j’espère ne pas être  poursuivi un jour pour atteinte au journalisme que l’on m’accuserait de vilipender, de violenter, voire d’assassiner, pour le fait d’avoir dit ici, cette vérité pourtant connue de tous… ».

Notons que Joseph Okania est un écrivain congolais et évangéliste né en 1953, au village Okouma, à Owando, département de la Cuvette. Outre « Etat des lieux de la presse aux Congos », il a déjà publié « Les amours  emprisonnées de l’homme de Dieu ».

Environnement, lutte anti-corruption et politique au menu de la presse congolaise

Les journaux parus ce lundi au Congo-Brazzaville s’intéressent au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du continent sur l’environnement qui s’ouvre au Niger, à la retenue des salaires de 4525 agents de l’Etat dans le cadre du contrôle des agents de la fonction publique et à la tentative de certains opposants de se réconcilier avec le pouvoir.

Sous le titre « Des chefs d’Etat et de gouvernement africains se réunissent ce lundi à Niamey », le quotidien « Les dépêches de Brazzaville » écrit : « La capitale nigérienne abrite, ce 25 février, un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du continent consacré à la lutte contre le réchauffement climatique. Le Congo est représenté à cette rencontre, au plus haut niveau, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. »

« Au cours de ces assises, ajoute le quotidien national, les dirigeants africains vont approuver un plan d’investissement climatique pour la période 2018-2030 qui s’inscrit dans le droit fil des engagements de l’accord de Paris ».

Le Patriote, lui, met le cap sur la lutte contre la anti-corruption et renseigne que « 4525 agents de l’Etat qui ne se sont pas présentés au recensement (de 2016) verront leurs salaires consignés au mode de règlement(MDR) spécial de contrôle dès la paye du mois de février ».

Selon le journal, « cette mesure entre dans le cadre d’assainissement de l’administration publique préconisée par le gouvernement à l’issue du recensement physique des agents civils de l’Etat de 2016. »

Parlant de politique, Manager horizon raille certains des «opposants » d’hier, devenus aujourd’hui « des doux agneaux qui quémandent au pouvoir» des postes.

Cela explique pourquoi «cette opposition peine à trouver un second souffle pour reprendre l’initiative de la restauration de la démocratie dans le pays», affirme ce journal là où La semaine africaine note que le leader du parti de l’opposition, « La convergence citoyenne, Sangu», dirigé par Bonaventure Mbaya réclame toujours un dialogue national inclusif.

Economie et politique, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement du manque à gagner du gouvernement dans le secteur du bois et de l’interdiction de sortie du territoire congolais pour l’opposant Paulin Makaya. « Fraude fiscale dans le secteur du bois : près de 12, 6 milliards FCFA ont été détournés », titre Manager Horizon. Dans les colonnes de ce journal, Florent Tsiba, le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, déclare qu’ « une mission de lutte contre la fraude fiscale réalisée par l’Inspection générale d’Etat a constaté, courant 2016-2017, une évasion fiscale de plus de 12 milliards FCFA mais le gouvernement n’a pu recouvrir que 2 milliards FCFA ».

Pour M. Tsiba dont les propos sont relayés par Epanza Makita, en « ces temps de crise économique, le moindre centime à sa valeur et il faut le débusquer là où il se trouve ». De son côté, le journal Sel-Piment s’est réjoui de l’identification des sociétés ayant commis des fraudes fiscales et informe qu’ « elles ont accepté de réparer le préjudice subi par l’Eta congolais ».

En politique, Epanza makita indique que « l’étau se resserre autour de Paulin Makaya empêché de sortir du territoire national pour la deuxième fois ». Cela pousse ce quotidien à se demander si « Paulin Makaya est-il Congolais ou Britannique ? »

L’opposant vient de recouvrer la liberté après avoir purgé une peine de 3 ans à la maison d’arrêt de Brazzaville. Epanza Makita informe que « le vendredi 12 octobre 2018, les services d’immigration du Congo ont interdit le président du parti politique Uni pour le Congo(UPC), Paulin Makaya de quitter le Congo avec un passeport britannique, exigeant de lui un passeport congolais ».

Pour Sel-Piment, « Paulin Makaya (a été) de nouveau recalé à l’aéroport de Maya-maya de Brazzaville », ajoutant que le leader politique « voulait se rendre à Londres pour voir sa famille ».

Coopération, justice et migration au menu de la presse congolaise

Le partenariat technique entre le Congo et le Japon, une Ong des droits de l’homme qui dénonce le scandale judiciaire au Congo et le début la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo font ce jeudi la une des journaux.

« Coopération : le Congo et le Japon envisagent un partenariat dans le domaine technique » titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui précise que « L’annonce de ce partenariat a été faite par le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba. »

Abordant le volet judiciaire, La Griffe relaie le cri du cœur du président l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loemba Moké, au sujet trois personnes encore détenues de la maison d’arrêt de Brazzaville, malgré la relaxe prononcée par le juge d’instruction et le parquet après avoir constaté un vide dans leur dossier.

Le président de l’ADHUC cité par La Griffe parle de « scandale judiciaire » là où La semaine Africaine dénonce le défaut de subvention des maisons d’arrêts dans le département de la Bouenza, au sud de Brazzaville.

Les maisons d’arrêt de ce département « ressemblent à des mouroirs », estime le journal, ajoutant que « les prévenus et les condamnés dorment à même le sol et vivent dans des conditions dégradantes. »

Sur un tout autre plan, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce le début de la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo. « Un échantillon de neuf anciens réfugiés (sur les huit mille) s’est vu attribuer hier des passeports et titres de séjours en vue de faciliter leur intégration locale, conformément aux dispositions de la loi congolaise en matière d’entrée et de sortie des étrangers », renseigne le journal.

Congo : l’opposition réclame au gouvernement des mesures d’austérité

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle », se sont exprimés samedi 07 juillet, lors d’une conférence de presse dans un hôtel de la place.

Des partis de l’opposition congolaise qui ont signé récemment un mémorandum en vue de leur réorganisation, ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle » était samedi face à la presse dans un hôtel de la place. Parmi eux figurait Paul-Marie Mpouelé qui a relevé que les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement liées notamment à la réduction du train de vie de l’Etat n’ont pas toujours produit des effets escomptés.

Il en est de même de la lutte contre la corruption, selon lui. « Le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir a décrié des voleurs, mais il n’a jamais présenté de voleurs. Nous suggérons une fois de plus au président de la République de demander à son gouvernement, à ceux qu’il connaît et que l’opinion publique a déjà désignés comme voleurs de rapatrier les fonds. Ça nous éviterait de nous engager dans des mesures difficiles avec le Fonds monétaire international (FMI) », a-t-il décrié.

Pour l’opposant Mpouélé, le Congo et le Gabon vivent une situation économique similaire, mais ce dernier pays a fait, selon lui, plus d’efforts pour sortir de l’ornière. « Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas », a-t-il souligné.

Les mesures d’austérité sont à la mode dans la sous-région, mais il n’est pas question de faire du copier-coller, a réagi un officiel.

Nécrologie, finances et foot en vedette dans la presse congolaise

Le décès de l’ancien président du sénat, André Obami Itou, co-fondateur du Parti Congolais du travail (PCT) au pouvoir, l’appui financier de sept millions de dollars de la Banque mondiale pour la recherche dans le secteur agricole au Congo et la démission du sélectionneur des Diables rouges sont, ce mardi, au menu de la presse congolaise.

«Disparition : André Obami Itou a tiré sa révérence», écrit le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville qui précise que « L’ancien président du Sénat (2007-2017), André Obali Itou est décédé le 23 avril à Brazzaville, à l’âge de 78 ans, des suite d’une maladie».

« Diplomate, administrateur et homme politique (co-fondateur du parti au pouvoir le PCT vers la fin des années 60), l’homme a réalisé un parcours professionnel élogieux au sein de la nation congolaise qui lui a valu plusieurs distinctions dont la dignité de Grand officier dans l’ordre du mérite congolais », relève ce quotidien.

«Décès d’André Obami Itou, co-fondateur du Parti Congolais du Travail, ancien sénateur et président du Sénat, il est mort à Brazzaville à l’âge de 78 ans», relève le bihebdomadaire La Semaine africaine’ dans une brève.

Le quotidien Les dépêches de Brazzaville aborde le volet coopération et écrit : « le groupe de la Banque mondiale va financer la recherche agricole au Congo à hauteur de sept (7) millions de dollars américains, ce dans le cadre du projet régional de transformation agricole en Afrique de l’est et du centre ».

La contestation de la démission la démission du sélectionneur des Diables rouges séniors, Sébastien Migné par le ministère des Sports congolais intéresse aussi la presse.

« Quelques semaines après la démission de Sébastien Migné de la tête de l’équipe nationale de football, les Diables rouges, le 29 mars

dernier, le ministère des Sports congolais avait invalidé cette démission en soulignant que ’’le contrat ne peut être résilié que dans les cas suivants : l’accord des deux parties, la faute lourde imputable à l’une des parties et cas de force majeure’’. Ce n’est pas le cas Sébastien Migné », écrivent Les dépêches de Brazzaville.

Selon d’autres journaux comme la semaine africaine et Sel-Piment, le ministère congolais des sports ‘’juge le sélectionneur des Diables rouges coupable’’.

«Un mois après la démission surprise de Sébastien Migné, le ministère des Sports congolais qui perçoit la résiliation de ce contrat accuse le sélectionneur des Diables rouges d’avoir violé certaines dispositions du code du travail», soulignent ces journaux.

Environnement, société et justice en vedette dans la presse congolaise

Les bonnes perspectives pour le parc Tokou-Pikounda au nord-Congo, la colère des commerçants contre les autorités du ministère du commerce, les interrogations sur les prisonniers qui pourront être jugés lors de la session criminelle ouverte le 29 mars dernier et le rapatriement par le HCR de la première vague des réfugiés centrafricains sont les principaux sujets traités ce vendredi par la presse congolaise.

« Aires protégées : de bonnes perspectives pour le parc Tokou-Pikounda », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville. « Situé à cheval des départements de la Cuvette et de la Sangha, le parc sera désormais cogéré par le Congo et l’Ong internationale WWF, au terme d’un accord conclu par les deux partis (…) le texte prévoit de lutter contre le braconnage, le commerce illicite des espèces de la flore et de la faune sauvage ainsi que l’assurance de la gestion durable des concessions forestières et la promotion de la certification FSC ».

Pour sa part, le bihebdomadaire La Semaine Africaine s’intéresse à la colère des commerçants contre l’administration en charge de la collecte des taxes et écrit à ce propos que « les syndicats des commerçants sont en colère contre la direction départementale de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes à qui ils demandent le respect de la réglementation de recouvrement des taxes».

L’hebdomadaire La griffe revient, lui, sur la session criminelle, ouverte le 29 mars dernier, et, sous ce titre interrogatif : « Session criminelle du parquet de Brazzaville : qui ne sera pas jugé ? », il affirme sur la base de sources concordantes que « certains ne verront pas leurs dossiers traités avant le 20 avril 2018, en citant spécifiquement le cas des prisonniers comme Jean marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa et autres Jacques Banagandzala qui croupissent à la maison d’arrêt de Brazzaville. »

Sur un tout autre plan, Les dépêches de Brazzaville révèlent qu’« une première vague des réfugiés centrafricains au total 32, a quitté Brazzaville le 5 avril par l’aéroport Maya-maya».  Et l’unique quotidien du pays d’ajouter : « Selon le haut commissariat des nations unies(HCR), qui assure la logistique, près de 800 candidatures sont actuellement enregistrées et trois autres convois sont envisagés pour les 12,19 et le 23 avril. »

Agriculture, VIH/Sida, Fmi et justice en vedette dans les quotidiens congolais

La presse quotidienne congolaise parvenue mercredi 04 avril traite de divers sujets, dont l’agriculture, le VIH/Sida, le Fmi et la justice.

« Le Fonds de soutien à l’agriculture sous perfusion », titre l’hebdomadaire Le Patriote.

Le journal souligne que « crée en 2005, le fonds de soutien à l’agriculture(FSA) dont l’objectif assigné par l’Etat est d’assurer le financement des activités de production agricole, pastorale, halieutique, de commercialisation, de conservation et de transformation, traverse actuellement une très mauvaise passe ».

Le quotidien Les dépêches de Brazzaville traite de la santé et révèle que  « le Congo baisse la garde dans la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant ».

Nos confrères soulignent que « l’un des premier pays africains à avoir lancé la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, le Congo se trouve actuellement parmi les derniers du continent ».

Parlant des négociations avec le Fmi, Les dépêches de Brazzaville  note que « ces discussions se focalisent sur la dette et la gouvernance avec la volonté manifeste du Fond monétaire international(FMI) de conclure les pourparlers à la fin de sa présente mission dont la durée est de deux semaines ».

Les quotidiens parlent également de l’ouverture le 29 mars dernier des audiences de la session criminelle de la Cour d’Appel de Brazzaville.

C’est le cas de l’hebdomadaire Sel-Piment qui précise que «cette session criminelle s’est ouverte sans les affaires Jean Marie Mokoko et André Okombi Salissa ».

« Par contre, les affaires Ntumi et Massengo Tiassé sont inscrites », ajoute Sel Piment.

De son côté, le Patriote affirme : « La première audience de la session criminelle de la Cour d’Appel de Brazzaville s’est ouverte sur une condamnation à 15 ans de travaux forcés de Ulrich Christian Emelion Mayassa, reconnu coupable de meurtre sur sa femme ».

Finances, sécurité et justice à la une de la presse congolaise

L’autonomisation du suivi des paiements des créances de l’Etat, le désarmement des ex-combattants ninjas-nsiloulou de Frédéric Bintsamou alias Ntumi et l’’Affaire Sarkozy’’, du nom de l’ancien président français dont la campagne pour l’élection de 2017 aurait été financée par le défunt guide libyen Mouammar Kadhafi sont les sujets en vedette, ce vendredi, dans la presse congolaise.

« Sociétés extractives : le Congo veut un meilleur suivi de ses créances », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, d’après qui « Un nouveau système de suivi des paiements des créances de l’Etat par les compagnies extractives vient d’être mis en place à la direction des ressources naturelles du ministère des finances et du budget ».

L’unique quotidien du pays d’ajouter : « le lancement officielle a eu lieu le 22 mars à Brazzaville ; cet outil informatique permettra également d’assurer le contrôle en temps réel des recettes pétrolières, de calculer les droits équités de l’Etat et des sociétés à partir de la production».

Sous le titre « Désarmement des ex-combattants Ninjas-nsiloulous :’’le temps du désordre est terminé’’ », le bihebdomadaire La semaine Africaine écrit : « le chef-lieu du département du pool, Kinkala, a servi de cadre le 20 mars 2018 au lancement des activités sur le terrain de la Commission ah doc mixte, paritaire issue de l’accord de cesser le feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017. A cet effet le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Séraphin Ondélé, a rassuré les populations de ce département en déclarant qu’un premier convoi des ex –combattants a été officiellement lancé et que ceux qui ont pris l’habitude de ‘’racketter’’ les population se tiennent loin ».

Sur cette la crise dans le pool, l’hebdomadaire La griffe se fait l’écho de la levée du mandat d’arrêt du leader des ex –combattants, Frédéric Bintsamou (Ntumi) et de son invite au gouvernement congolais à tenir ses engagements.

Ce même journal parle de Brazzaville qui abrite la 3ème réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières et souligne qu’à l’ouverture de la rencontre, organisée conjointement par le Congo-Brazzaville, la R.D Congo avec l’appui de l’ONU/environnement, les différents intervenants ont plaidé pour une gestion mutuelle des tourbières à travers le monde pour lutter contre les changements climatiques.

Sur un tout autre plan, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville parle de l’Affaire Sarkozy qui refait surface après cinq années d’enquête, et il écrit à ce propos : « Si le principal mis en cause parle de manipulation, ses soutiens en disent autant, l’avalanche de déclarations des témoins supposés qui parlent de preuves suffisantes, met les magistrats dans l’obligation de dire le droit ».

Foot, social et économie au menu de la presse congolaise

Les équipes de ‘’Cara’’ et ‘’La Mancha’’ qui se qualifient au tour de cadrage de la Coupe de la Confédération africaine de football, le plan de réponse humanitaire dans le pool et les finances publiques où le Congo vise à améliorer la comptabilité de l’Etat à travers un plan d’actions sont les principaux sujets abordés mardi par la presse congolaise.

« Coupe Africaine de la confédération :’’La Mancha’’ et ‘’Cara’’ se qualifient au tour de cadrage » : titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville avant de faire ce développement : « Les deux clubs congolais restés en lice en compétition continentale, ‘’La Mancha’ et ‘’Cara’’ont validé vendredi et dimanche leurs tickets pour le tour de cadrage. Battus respectivement par ‘’Al ahly Shandy’’(1-2) et ‘’Union sportive Ben Guerdane’(1-3) en match retour des seizièmes de finale de la Coupe Africaine de la Confédération, les deux représentants congolais se sont tirés d’affaire grâce à leurs victoires (3-0) acquises à domicile lors de la manche aller. »

Le bihebdomadaire La semaine Africaine sur le même sujet titre : « Coupe de Confédération :’’Cara’’ et ‘’La Mancha’’ tremblent mais ça passe… ».

Pour sa part, l’hebdomadaire Le Patriote parle des énergies renouvelables avec le don de la société Eni à l’Afrique et, sous le titre: « Un centre de recherche scientifique et technologique en chantier à Oyo », il écrit : « Le Congo, voit le bout de tunnel (en énergies renouvelables), avec la construction et l’équipement du centre d’excellence d’Oyo entièrement financés par la société Eni-Congo à hauteur e 30 millions de dollars. Les travaux qui ont été confiés à l’entreprise Zerock seront achevés en décembre 2019. »

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait un clin d’œil aux finances publiques et annonce que  « la direction générale de la comptabilité publique(DGCP) a initié une série d’ateliers destinés à réformer, à travers le plan d’actions stratégiques 2018-2022, la comptabilité de l’Etat (…) l’objectif est d’améliorer les finances publiques et de mieux centraliser les écritures comptables. »

Ce quotidien relaie aussi l’appel à contribution du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) à l’égard des médias pour que ces derniers s’approprient le projet de la tenue des états généraux de la presse congolaise prévue en juin 2018.

La semaine africaine se fait l’écho du plan de réponse humanitaire dans le pool et souligne que « pour une urgence et un relèvement de114.000 personnes en quête d’assistance dans le département du pool, 70,7 millions de dollars américains sont nécessaire, ont annoncé le gouvernement congolais et le système des Nations unies vendredi dernier à Brazzaville».

Justice et santé en vedette dans la presse congolaise

Les nouvelles charges contre l’opposant Paulin Makaya, la session criminelle qui s’ouvre le 29 mars prochain et la prolifération des faux médicaments sont les sujets en vedette dans la presse congolaise parue ce lundi.
«Justice : de nouvelle charges contre l’opposant Paulin Makaya »,titre le bihebdomadaire La Semaine africaine pour qui « le leader de l’UPC (Unis pour le Congo), Paulin Makaya, condamné en 2015 à 2 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 2,5 millions de FCFA, fait face à une nouvelle accusation, alors qu’il a purgé sa peine à la date du 2017».

Et La semaine africaine d’ajouter : « une ordonnance a été déposée au cabinet de Yvon –Eric Ibouanga (son avocat), le 9 mars dans laquelle le juge d’instruction a signifié que la charge de ‘’délit d’évasion’’ est retenue contre son client».

Restant dans chapitre judiciaire, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, sous le titre : « Justice :la session criminelle s’ouvre le 29 mars », écrit : « Jusqu’au mois de mai prochain, la Cour criminelle siégera à Brazzaville sur 127 affaires inscrites à la session, ainsi que l’a confirmé l’audience publique tenue vendredi au Palais de justice (…) pour l’occasion, dix jurés dont six titulaires et quatre suppléants ont été désignés pour épauler les juges de la Cour conformément aux textes en vigueur ».

« Les crimes de viol, meurtre, assassinat, détention illégale d’arme de guerre, atteinte et complicité d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat font partie des affaires sur lesquelles les juges vont plancher », ajoute le quotidien.

Sur un autre plan, l’hebdomadaire La Griffe aborde le volet santé et titre : « Santé publique : le phénomène des faux médicaments appelle une riposte adéquate ». Selon La Griffe,  « Une enquête réalisée en 2017 révèle que ces dernières décennies, la contrefaçon en matière de médicaments aurait fait entre 700 000 et 800 000 morts par an, principalement dans les pays en développement ». « A quand l’accès aux médicaments sûrs et de qualité ? », s’interroge l’hebdomadaire, d’après qui « un produit médical sur dix serait falsifié».

Education, CHAN 2018 et politique au menu de la presse congolaise

La perturbation des cours à l’Université Marien Ngouabi pour non-paiement des bourses, la victoire du Maroc au CHAN 2018 remporté par le Maroc, pays organisateur, et la politique, sont les sujets à la Une ce mardi au Congo.« Université Marien Ngouabi : les cours de nouveau perturbés pour non-paiement de bourse », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville. Ce journal fait remarquer qu »’annoncée pour le 5 février, la campagne d’inscription des nouveaux étudiants pour l’année    académique 2017-2018 a été perturbée par le Mouvement des élèves et étudiants du Congo qui conditionne la reprise
des cours au paiement d’au moins un trimestre de bourse sur une
dizaine de mois impayés. »

Le bi-hebdomadaire La Semaine Africaine met le cap sur la fin du championnat d’Afrique des Nations (CHAN) Maroc 2018 et titre : « CHAN-Maroc 2018 ; le Maroc vainqueur avec panache » ajoutant  que « les Marocains, peuple de football, ont enfin un titre à faire valoir à leur palmarès vierge depuis 1976, date du premier sacre marocain sur la scène internationale à Addis Abéba en Coupe d’Afrique des Nations. Dimanche 4 février, ils ont remporté la 5ème édition du CHAN à domicile. »

Sur le même sujet Les Dépêches de Brazzaville font un clin d’œil sur le centre de préformation, à régime externat, qui a ouvert ses portes le 3 février au complexe sportif de l’Unité à Kintélé.

Ce journal signale que près de deux trente-deux (32) jeunes âgés de 8 à 16 ans y sont en formation, répartis en deux vagues, grâce à un partenariat noué l’an dernier avec le club italien Atalanta Bergamasco Calicio », avant d’ajouter que ce centre de préformation est ouvert pour les jeunes rêvant d’une carrière professionnelle au football. »

L’hebdomadaire Sel-Piment se fait l’écho de la volonté de la ‘’Dynamique Po na Ekolo », un parti politique proche du pouvoir, de lutter contre les anti-valeurs à travers le devoir d’exemplarité vers un nouveau modèle social au Congo 2018-2020.»

La Semaine Africaine relaie ce message de la ‘’Dynamique Po na Ekolo » et fait savoir que ce parti veut amener l’ensemble des Congolais vers une nouvelle orientation : celle de la lutte contre les
anti-valeurs. »

Ce journal revient également sur la dissolution de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE= et la société Nationale d’électricité(SNE) par le gouvernement lors de son dernier conseil des
ministres du 2 février en soulignant que « trois sociétés anonymes naîtront des cendres des deux entreprises réputées pour leurs mauvaises performances. »

Coopération, pêche et foot au menu de la presse congolaise

La coopération entre Dubaï et Brazzaville, le projet de développement des ressources halieutiques du Congo pour près de 10 milliards FCFA et le CHAN de football qui se joue au Maroc font la une des quotidiens congolais parus ce vendredi.
« Coopération : Dubaï prêt à investir au Congo », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville, selon qui « L’Emirat de Dubaï compte coopérer avec le Congo dans les secteurs des infrastructures et de l’industrie gazière sur des projets bouclés, selon les conclusions du séjour du président congolais, Denis Sassou N’Guesso dans ce pays le 25 janvier. »

Le même quotidien rappelle que l’Agence pour la promotion des investissements(API) du Congo venait de s’est dotée mercredi dernier d’un « Guide électronique pour l’attractivité des investissements », en vue d’améliorer le climat des affaires dans le pays.

Dans ce même volet de développement, l’hebdomadaire Sel-Piment fait mention du projet de développement de la pêche et de l’aquaculture continentale (PDPAC) que le Congo envisage de mettre en œuvre pour une montant de près de dix milliards FCFA. A ce propos, il écrit :  « l’information a été donnée par le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, au cours du lancement dudit projet dont le but est d’améliorer les revenus des pêcheurs et des agriculteurs le 24 janvier dernier.»

Le bihebdomadaire La Semaine africaine relaie le cri du cœur d’un ancien ministre de la République sous le gouvernement Lilongo en 1992, Jean Luc Malékat, sur les recommandations de la Commission mixte paritaire pour le règlement de la crise du pool. Ce dernier se demande « pourquoi toute cette effusion de sang pour arriver à ça ». Pour lui « les responsabilités des uns et des autres devraient être établies et le nombre de morts devrait être répertorié afin de dédommager les familles. »

Par ailleurs, ce journal fait un gros plan à sa ‘’Une’’ sur le CHAN 2018 au Maroc et, sous le titre : « CAN 2018 : Place aux duels sans merci et sans calcul ! », il écrit : « l’on est fixé désormais sur le menu définitif des quarts de finale qui démarrent le 27 janvier après la fin de la phase de poules (…) Le Maroc, la Zambie, le Nigeria et le Congo peuvent nourrir quelques espoirs après avoir dominé leurs groupes respectifs ».

Concernant toujours le CHAN, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, sous le titre « L’heure de vérité pour les Diables rouges est arrivée », note que « premiers du groupe D avec sept points pour trois buts marqués contre zéro but encaissé, les Diables Rouges qui ont bouclé, sans faute, la phase de poules de 5ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan), comptent passer les quarts de finales (…) avec succès ».