Congo : levée des mesures contre le Covid-19

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.

 

Les autorités congolaises ont mis fin aux mesures liés au coronavirus. Une décision prise à la suite d’un constat.  En effet, la majorité des sites dédiés à la prise en charge ne reçoivent plus de cas Covid-19. Le pays n’enregistre plus de décès liés au virus depuis plus de cinq mois.

« La pandémie poursuit sa régression au niveau national », c’est le constat qui a été fait par la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 au cours de sa 36ème réunion tenue au Palais du Peuple, sous l’autorité du Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, ce vendredi 14 octobre 2022.

Cette décision intervient plus de deux ans après l’entrée en vigueur de cette mesure d’exception. Elle s’explique du fait de l’amélioration de la situation sanitaire relative à la COVID-19 en République du Congo.

En deux ans, près de 400 personnes sont mortes du Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo-Covid 19 : les congolais feront trois mois sans payer l’eau et l’électricité

Cette mesure prise par le gouvernement vise à faciliter la vie des citoyens en cette période de crise sanitaire.

Le gouvernement congolais pour faire face à la pandémie de coronavirus, a pris certaines mesures. Notamment un confinement obligatoire des populations, un couvre-feu. Le premier ministre, Clément Mouamba a demandé à tous les commerçants installés sur toute l’étendue du territoire national de réduire de 50% les prix des produits de première nécessité (riz, pain, sel, café, sucre, savon, sardines, tomates…). Les compagnies de téléphonie mobile ne sont pas épargnées.

Clément Mouamba s’est concerté ensuite avec les responsables d’ E2C et la Congolaise des Eaux pour réfléchir à des mesures visant à faciliter la vie des citoyens malgré les mesures drastiques prises pour faire face au COVID-19. Pendant trois mois (avril, mai et juin), la fourniture d’eau et d’électricité sera gratuite pour les ménages.

Enfin, à cette gratuité de la fourniture en eau et électricité, l’exécutif a levé d’autres mesures pour aider les ménages à faire face à cette crise sanitaire, entre autres :

L’exonération pour une durée de six mois de tout impôt, droit, taxe et redevance sur l’importation et la vente des intrants et produits pharmaceutiques ainsi que sur les matériels et équipements médicaux et une enveloppe de 150 milliards de francs CFA consacrée à l’achat de vivres pour l’aide alimentaire d’urgence.

Le Congo enregistre 19 cas confirmés au covid-19.

Congo : l’opposition réclame au gouvernement des mesures d’austérité

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle », se sont exprimés samedi 07 juillet, lors d’une conférence de presse dans un hôtel de la place.

Des partis de l’opposition congolaise qui ont signé récemment un mémorandum en vue de leur réorganisation, ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle » était samedi face à la presse dans un hôtel de la place. Parmi eux figurait Paul-Marie Mpouelé qui a relevé que les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement liées notamment à la réduction du train de vie de l’Etat n’ont pas toujours produit des effets escomptés.

Il en est de même de la lutte contre la corruption, selon lui. « Le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir a décrié des voleurs, mais il n’a jamais présenté de voleurs. Nous suggérons une fois de plus au président de la République de demander à son gouvernement, à ceux qu’il connaît et que l’opinion publique a déjà désignés comme voleurs de rapatrier les fonds. Ça nous éviterait de nous engager dans des mesures difficiles avec le Fonds monétaire international (FMI) », a-t-il décrié.

Pour l’opposant Mpouélé, le Congo et le Gabon vivent une situation économique similaire, mais ce dernier pays a fait, selon lui, plus d’efforts pour sortir de l’ornière. « Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas », a-t-il souligné.

Les mesures d’austérité sont à la mode dans la sous-région, mais il n’est pas question de faire du copier-coller, a réagi un officiel.