Congo : levée des mesures contre le Covid-19

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.

 

Les autorités congolaises ont mis fin aux mesures liés au coronavirus. Une décision prise à la suite d’un constat.  En effet, la majorité des sites dédiés à la prise en charge ne reçoivent plus de cas Covid-19. Le pays n’enregistre plus de décès liés au virus depuis plus de cinq mois.

« La pandémie poursuit sa régression au niveau national », c’est le constat qui a été fait par la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 au cours de sa 36ème réunion tenue au Palais du Peuple, sous l’autorité du Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, ce vendredi 14 octobre 2022.

Cette décision intervient plus de deux ans après l’entrée en vigueur de cette mesure d’exception. Elle s’explique du fait de l’amélioration de la situation sanitaire relative à la COVID-19 en République du Congo.

En deux ans, près de 400 personnes sont mortes du Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo-constitution d’octobre 2015 : la révision de l’article 242 approuvée par le parlement

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, les 30 et 31 décembre derniers, à l’occasion d’une session extraordinaire, la procédure de révision de la Constitution du 25 octobre 2015.

 

Le Parlement vient d’approuver la révision de la constitution du 25 octobre 2015. La révision entérinée concerne l’article 242 et porte essentiellement sur le rallongement de la durée de l’état d’urgence sanitaire, qui devrait passer de vingt à quatre-vingt-dix jours.

Depuis la découverte du premier cas de coronavirus au Congo, en mars 2020, l’état d’urgence sanitaire, dont la durée constitutionnelle est de vingt jours, est déjà prorogé à trente fois. Un exercice que le gouvernement estime harassant, pénible et coûteux, qu’il a tenu à rallonger ses délais de mise en œuvre en vue de l’adapter avec la réalité du moment. A cet effet, une procédure avait été lancée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, conformément aux prérogatives que lui confère la Constitution du 25 octobre 2015.

« La Constitution dispose elle-même que sa révision ne peut provenir que du président de la république ou d’un membre du Parlement, qu’il soit sénateur ou député. Et lorsque le président de la République prend l’initiative, il peut soumettre directement son projet de révision au peuple par le biais d’un référendum ou le soumettre aux deux chambres du Parlement qui procéderont par un vote interne et démocratique à une majorité renforcée », a précisé le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Pour le garde des sceaux, l’objectif est de donner aux institutions de la République la stabilité possible, gage d’une paix durable dans le pays.

« Pour le cas d’espèce, il y a une loi organique qui fixe la procédure de révision de la Constitution qui est, elle-même, faite pour être adaptée aux évolutions pour résoudre certaines priorités qui ont été observées. Voilà pourquoi celle-ci précise comment et à travers quel procédé doit-on réviser la Constitution pour donner à nos institutions dureté et stabilité », a-t-il renchéri.

Le texte de loi ayant été approuvé, le moment venu, la durée de l’état d’urgence sanitaire devrait passer à quatre-vingt-dix jours, soit un délai maximum de trois mois.

Congo : l’état d’urgence sanitaire prorogé pour la 22e fois

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin.

 

La république du Congo vient pour la 22ème fois de reconduire l’état d’urgence sanitaire. Pour le ministre de la santé  et de la population, Gilbert Mokoki, cette reconduction des mesures de protection contre le coronavirus se justifie par un relâchement de la population et le déni des Congolais à adhérer à la vaccination contre cette pandémie.

Les deux chambres du parlement ont voté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour vingt prochains jours à compter du 14 juin. Une décision motivée par le rapport de la coordination nationale de gestion de la pandémie de la Covid-19.

« Le nombre de cas confirmés au 7 juin 2021 s’élève à 12.121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%, en deçà de celui de l’Afrique centrale qui est de 1,5% », rapporte le rapport de la commission affaires juridiques de l’Assemblée nationale.

Pour le ministre de la Santé, la solution pour mieux protéger la population passe impérativement par la vaccination massive de la population.

Congo-état d’urgence : les députés veulent des données scientifiques

Les députés ont pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, le 25 mai dernier.

 

Réunie en 12e session extraordinaire le 25 mai sous la direction de son 1er vice-président, Léon Alfred Opimbat, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement de prendre des dispositions nécessaires pour lui faire parvenir les données de la coordination nationale quelques jours avant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

Les députés viennent pour la 21e fois d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Le projet de loi a été approuvé quelques heures seulement après son adoption en conseil des ministres. Une démarche qui ne permet pas à la représentation nationale d’engager de véritables débats. C’est ainsi que la commission des lois et affaires juridiques a émis le vœu de recevoir du comité des experts toutes les informations nécessaires avant d’accorder l’autorisation.

« Au niveau de la commission, nous aurions aussi à nous préoccuper de ces résultats en convoquant le ministre de la Santé à cet effet. Nous ne serons pas amenés à traiter à chaque fois la prorogation parce que cela tient à la contrainte de ne pas créer un vide juridique. Il est souhaitable que le gouvernement statue sur la prorogation un ou deux jours à l’avance pour donner la possibilité au parlement de faire son travail d’investigation, de recherche pour éclairer la lanterne des représentants du peuple… », a souhaité le président de la commission des lois et affaires administratives, Fernand Sabaye.

Les députés ont également recommandé au gouvernement de leur accorder une dérogation afin de permettre à certains élus restés à la maison depuis près de quinze mois de regagner l’hémicycle. Le but est d’améliorer la qualité de la participation des députés aux séances plénières. « Les députés ont été vaccinés, il y a possibilité d’organiser une distanciation plus efficace et de ce point de vue, leur participation effective renforcerait la légitimité de nos délibérations. La mesure exceptionnelle actuelle ne remet pas en cause cette légitimité, mais nous prive quand même des apports importants des représentants du peuple qui vivent la réalité dans leurs circonscriptions », a plaidé Fernand Sabaye.

Les députés ont, par ailleurs, déploré le manque de communication de la part du gouvernement et le non-respect des mesures barrières édictées par les autorités. Concernant la vaccination, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale pense qu’il y a encore un grand travail de sensibilisation à faire. Pour le Congo, il faut environ trois millions de personnes vaccinées alors que le pays est encore à moins de 100 mille vaccinés, soit 3%. « A ce jour, le Congo enregistre un taux de couverture vaccinale contre la pandémie à coronavirus de l’ordre de 3%. Le gouvernement doit créer toutes les conditions pour améliorer ce taux et espérer avoir une immunité collective dans les délais raisonnables », a invité Léon Alfred Opimbat.

 

Congo-coronavirus : l’état d’urgence sanitaire prorogé de 20 jours

C’est une décision émane du Conseil des ministres qui s’est tenu mardi 04 mai, présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

 

Le gouvernement congolais vient une fois de plus de prorogé l’état d’urgence sanitaire de 20 jours. Cette énième prorogation entre en vigueur à partir de ce mercredi 05 mai 2021. C’est une décision qui émane du Conseil des ministres, qui s’est tenu le 04 mai dernier par visioconférence.

Rappelons que comme pour les précédentes prorogations, après avis du comité d’experts et au terme de l’évaluation des mesures prises par le gouvernement, le gouvernement a jugé nécessaire de reconduire une fois de plus l’essentiel des mesures édictées dans le cadre de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Face à la progression de la pandémie, le gouvernement congolais a rappelé que le recours au mécanisme constitutionnel relatif à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire a été mis en œuvre à dix-neuf reprises.

Congo-Coronavirus : en trois semaines les cas actifs sont passés de 809 à 1087

Pour les autorités, ce rebond de la maladie depuis le mois de novembre dernier, est la conséquence de l’inobservation des mesures barrière.

Au Congo, les cas actifs de coronavirus sont passés de 809 à 1087 cas actifs. En trois semaines, la maladie a gagné du terrain. C’est du moins ce qui en ressort du point fait au Parlement par le ministre de la Justice, Ange Aimé Wilfrid Bininga, jeudi 17 décembre, lors de la prorogation, pour la treizième fois, de l’état d’urgence sanitaire.

« Le virus est encore actif dans notre pays. Nous attirons l’attention de la population sur l’usage des mesures barrières, parce que nous sommes en train de perdre du terrain dans la bataille contre le coronavirus. Le rebond que nous constatons, depuis le mois de novembre, est la conséquence de l’inobservation de ces mesures » a déclaré le garde des sceaux.

A l’unanimité avec amendements, le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, l’état d’urgence sanitaire, pour la douzième fois. Celui-ci s’étend sur une période de 20 jours supplémentaire, depuis le 17 décembre 2020.

Pour ce qui est du couvre-feu, celui-ci reste cependant en vigueur de 23 heures à 5 heures du matin, de lundi à vendredi et de 20 heures à 5 heures, les samedis, dimanches ainsi que les jours fériés.

Congo : la modification du couvre-feu inquiète les restaurateurs

Les autorités congolaises ont prolongées pour la douzième fois l’état d’urgence sanitaire à cause de la nouvelle montée de contamination du coronavirus.

En République du Congo, le couvre-feu a été ramène à 20 heures au lieu de 23 heures notamment le week-end et les jours fériés. A côté de cette mesure, s’ajoute le port obligatoire du masque dès l’âge de six ans à Brazzaville et Pointe-Noire, où a été constatée une recrudescence des cas de coronavirus.

Il faut dure cette mesure qui change l’heure du couvre-feu inquiète les restaurateurs qui craignent la baisse de leurs recettes, tout comme les employeurs qui voient leurs salaires menacés. Le son de cloches est le même du côté des boîtes de nuits qui pensaient faire des chiffres pendant ces fêtes de fin d’année.

Congo : neuvième prorogation de l’état d’urgence sanitaire

L’Assemblée nationale a adopté pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi visant à prolonger de 20 jours supplémentaires, l’état d’urgence sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale. C’était ce samedi 26 septembre, lors de la session extraordinaire de la Chambre basse du parlement.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

D’autres mesures ont été prises vendredi 25 septembre, au cours de la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Ladite rencontre qui s’est tenue par visioconférence a débouché sur l’allègement de certaines restrictions. Notamment l’interdire de tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement. Le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières. Le  maintien de la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse. La limite à la stricte intimité de la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.

On peut aussi parler du fait de faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

La République du Congo compte 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès.

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Congo : énième prolongation de l’état d’urgence sanitaire

Le Sénat vient d’approuver la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours à compter du 30 juillet. C’est de l’une des décisions de la plénière du mardi 28 juillet à Brazzaville.

Le Congo va une fois prolonger l’état d’urgence sanitaire. Les sénateurs ont approuvé cette décision lors de la session plénière du mardi 28 juillet 2020. C’est pour la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prorogé en République du Congo.

Il faut dire que c’est la 6ème fois que l’état d’urgence sanitaire est prolongé en République du Congo. Cette mesure n’est donc pas un hasard. Selon le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives (CAJA) du Sénat, depuis le 6 juillet 2020, le nombre de personnes déclarées contaminées après tests a plus que doublé en passant de 1550 à 3117.

Selon ledit rapport, à l’exception du département du Kouilou, le coronavirus ne circule presque pas à l’intérieur du pays. La maladie semble s’installer à Brazzaville et Pointe-Noire où elle se développe trop plus vite.

La coordination nationale de riposte à la pandémie a saisie l’occasion pour déplorer un relâchement général des gestes barrières par la population. Notons tout de même que ce relâchement a commencé à s’observer à la suite du déconfinemnt progressif.

L’ambition de la coordination nationale est de porter dans un délai raisonnable, de 1800 tests PCR par jour à plus de 3900. Au mois de juin, 6548 tests ont été réalisés sur l’ensemble du pays contre 3709 au mois de mai et 1407 au mois d’avril.

Congo : le gouvernement proroge l’état d’urgence sanitaire

Cette nouvelle prorogation entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain, après adoption du projet de loi par le parlement.

Brazzaville, lundi 06 juillet, le gouvernement congolais adopte un projet de loi portant prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national. La nouvelle a été annoncée par Thierry Moungalla,  le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

Il est important de préciser que cette nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain. Il faudrait d’abord que du projet de loi soit adopté par le parlement.

Au cours de cette période de 20 jours, le couvre-feu de 22 h à 5h sera également reconduit sur l’ensemble du territoire national.

Même si d’état d’urgence est prorogé, les autres mesures de lutte contre le coronavirus seront reconduites, notamment la fermeture des frontières sauf pour le transport des marchandises ; le port obligatoire du masque ; l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.