Coronavirus : le Congo enregistre 23.967 cas infectés

Le gouvernement congolais a annoncé lundi la réouverture de ses frontières terrestres et fluviales, fermées en 2020 pour contrer la pandémie de coronavirus.

 

Les autorités viennent de prendre une série d’assouplissements des mesures sanitaires à l’issue d’une réunion de la coordination nationale de gestion de la COVID-19, notamment la réouverture des frontières terrestres et fluviales et la levée du couvre-feu.

Le couvre-feu, fixé de 23H00 à 05H00 du matin à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales villes du Congo, égaiement épicentres de l’épidémie, a donc été levé, selon le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla.

Le gouvernement a également levé la mesure de fermeture des boîtes de nuit et autres espaces clos et de loisirs. Mais les tenanciers et gérants de ces établissements devront exiger de leurs clients, la présentation de la preuve de leur vaccination.

De même, les activités sportives et de masse vont reprendre, dans le respect des gestes barrières. Les tests obligatoires effectués jusque-là à l’entrée sur le territoire congolais ont été supprimés.

Toutefois, le gouvernement a appelé toujours à l’intensification de la vaccination de la population et au port du masque dans les lieux fermés et pour des événements avec une forte population.

Le Congo a enregistré à ce jour un total de 23.967 cas, dont 378 décès, depuis le début de l’épidémie en mars 2020.

Congo : levée du couvre-feu et réouverture des frontières

Les autorités congolaises ont décidé, ce lundi 28 février 2022, de la levée du couvre-feu ainsi que de la réouverture des frontières et des boites de nuit.

 

La République du Congo vient de lever le couvre-feu et réouvert les frontière et les boîtes de nuit notamment à Brazzaville, mesures en vigueur depuis fin mars 2020. Cette information a été donnée dans un communiqué de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 qui s’est réunie pour la 34e fois dans la capitale congolaise.  La levée de ces mesures a été annoncée avec effet immédiat.

Les annonces du gouvernement ont surpris les Brazzavillois qui exultent. Lundi, en fin de journée, les stations de bus proches du centre-ville étaient moins bondées qu’à l’accoutumée. Les usagers de transports en commun ne semblaient pas se précipiter pour rentrer.

Les chauffeurs de bus et de taxis, les tenanciers des bars, restaurants et de boîtes de nuit que nous avons rencontrés ont, pour certains, exprimé le désir de travailler jusqu’aux premières heures de la matinée. Ils estiment que leur chiffre d’affaires pourrait vite rebondir car leur travail se fera désormais sans interruption.

Des couples qui préparent leur mariage à l’état-civil, le week-end prochain, ont promis de réimprimer leurs cartes d’invitation. Au départ, ils avaient fixé l’heure du dîner de 18 heures à 22 heures.

Les voyageurs qui entrent au Congo par l’aéroport pensent qu’ils pourraient maintenant faire de petites économies. Ils ne seront plus dans l’obligation de payer 40 000 FCFA (60 euros) pour les tests Covid, désormais supprimés.

Les familles qui ont des proches sur les deux rives du fleuve Congo se disent également soulagées. Dorénavant, tous vont effectuer la traversée sans présenter une autorisation spéciale car les frontières fluviales et terrestres du Congo sont désormais rouvertes.

Congo-Coronavirus : la population reconfinée du 25 décembre au 1er janvier

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %.

Les quelque cinq millions d’habitants du Congo-Brazzaville vont être reconfinés pour le 25 décembre et le 1er janvier face à un rebond relatif du Covid-19, ont annoncé mardi les autorités. Les 24 et 31 décembre « les bars et restaurants seront ouverts jusqu’à 19h », a ajouté le ministre de la Communication Thierry Moungalla, rendant compte sur les médias publics des décisions de la Coordination nationale de la gestion du coronavirus.

Officiellement, au 19 décembre, le Congo comptait un total de 6.571 cas depuis le 14 mars, pour un taux de mortalité de 1,54 %. Il y a actuellement 887 cas actifs, selon le ministère de la Santé. Un confinement général avait été décidé, du 31 mars au 18 mai, à l’apparition des premiers cas en provenance de France. Les deux principales villes du Congo, Brazzaville et Pointe-Noire, vivent sous couvre-feu (23h-5h en semaine) depuis fin mars. Le couvre-feu a été levé dans les autres villes du pays en octobre.

Les frontières, à l’exception des frontières aériennes, demeurent fermées. De l’autre côté du fleuve Congo, Kinshasa et l’ensemble de la République démocratique du Congo vivent sous le régime du couvre-feu depuis vendredi dernier (21h-05h). Dans la capitale de plus de 10 millions d’habitants, le couvre-feu entraîne des embouteillages encore plus denses que d’habitude.

L’ONG de défense des droits de l’Homme, la Voix des sans voix (VSV), a demandé aux autorités de repousser l’heure du couvre-feu de 21h à 23h00 face à la crainte de « contaminations massives » dans des transports en commun bondés et une hausse du prix des transports.

En Afrique centrale, la situation au Congo-Brazzaville contraste nettement avec celle au Gabon, considéré par l’OMS comme l’un des pays les plus exemplaires en matière de riposte face au Covid-19. A ce jour, le pays ne compte plus que 73 cas actifs au Covid-19 selon le dernier pointage effectué lundi par les autorités sanitaires (lire notre article).

Congo-Coronavirus : en trois semaines les cas actifs sont passés de 809 à 1087

Pour les autorités, ce rebond de la maladie depuis le mois de novembre dernier, est la conséquence de l’inobservation des mesures barrière.

Au Congo, les cas actifs de coronavirus sont passés de 809 à 1087 cas actifs. En trois semaines, la maladie a gagné du terrain. C’est du moins ce qui en ressort du point fait au Parlement par le ministre de la Justice, Ange Aimé Wilfrid Bininga, jeudi 17 décembre, lors de la prorogation, pour la treizième fois, de l’état d’urgence sanitaire.

« Le virus est encore actif dans notre pays. Nous attirons l’attention de la population sur l’usage des mesures barrières, parce que nous sommes en train de perdre du terrain dans la bataille contre le coronavirus. Le rebond que nous constatons, depuis le mois de novembre, est la conséquence de l’inobservation de ces mesures » a déclaré le garde des sceaux.

A l’unanimité avec amendements, le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, l’état d’urgence sanitaire, pour la douzième fois. Celui-ci s’étend sur une période de 20 jours supplémentaire, depuis le 17 décembre 2020.

Pour ce qui est du couvre-feu, celui-ci reste cependant en vigueur de 23 heures à 5 heures du matin, de lundi à vendredi et de 20 heures à 5 heures, les samedis, dimanches ainsi que les jours fériés.

Congo : la modification du couvre-feu inquiète les restaurateurs

Les autorités congolaises ont prolongées pour la douzième fois l’état d’urgence sanitaire à cause de la nouvelle montée de contamination du coronavirus.

En République du Congo, le couvre-feu a été ramène à 20 heures au lieu de 23 heures notamment le week-end et les jours fériés. A côté de cette mesure, s’ajoute le port obligatoire du masque dès l’âge de six ans à Brazzaville et Pointe-Noire, où a été constatée une recrudescence des cas de coronavirus.

Il faut dure cette mesure qui change l’heure du couvre-feu inquiète les restaurateurs qui craignent la baisse de leurs recettes, tout comme les employeurs qui voient leurs salaires menacés. Le son de cloches est le même du côté des boîtes de nuits qui pensaient faire des chiffres pendant ces fêtes de fin d’année.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : levée du couvre-feu dans dix départements

Cette mesure a été suspendue dans dix départements et allégée dans les deux principales villes de le République du Congo.

Le gouvernement congolais vient de lever le couvre-feu dans dix départements du Pays. A Brazzaville et à Pointe-Noire, ladite mesure  a été modifiée. Elle va désormais de de 23h à 05h du matin et entre en vigueur à partir de ce lundi 28 septembre 2020. Les brazzavillois et les ponténégrins n’ont pas attendu le début de la nouvelle mesure pour se réjouir.

Un soulagement pour les commerçants qui se plaignaient de la « mort »  de leurs activités. Plusieurs d’entre eux comme des restaurateurs étaient obligés de fermer leurs commerces vers 15h. C’est terminé la course à la recherche des transports en commun pour pouvoir regagner le domicile.

Il faut dire cette mesure fait suite à cet appel lancé ces dernières semaines, par la société civile et certains activistes, demandant au gouvernement de supprimer le couvre-feu. Une mesure qui empêchait certains entrepreneurs à mener leurs activités commerciales dans la soirée. Certaines entreprises au Congo travaillent que dans la nuit, à cause du couvre-feu les activités étaient en arrêt.

Instauré depuis six mois, de 20h à 5h du matin,  le couvre-feu est l’une des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus au Congo. Le pays compte actuellement 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès. Avec la nouvelle mesure, les jeunes sont appelés à plus de responsabilité.

Notons que, samedi, 26 septembre, le parlement a entériné de nouvelles mesures et adopté pour la neuvième fois consécutive l’Etat d’urgence sanitaire en République du Congo.

Congo : les populations demandent la levée du couvre-feu dans les deux grandes villes

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire estiment que cette mesure les empêche d’exercer leurs activités quotidiennes.

Vingt (20h) heures à 5 heures du matin, c’est l’intervalle des heures auxquelles les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont le droit de se retrouver dehors. Ce couvre-feu a été instauré dans les deux grandes villes congolaises depuis six mois dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Pour les congolais de ces parties du pays, ça commence à être long et à des conséquences dans leur quotidien. Ils demandent la levée de cette mesure.

L’activiste Charlin Kinouani arbore un tee-shirt qui dénonce la pratique du couvre-feu dès 20h. « Là j’ai lancé une action citoyenne qui s’appelle « image expressive ». Elle vise principalement la levée du couvre-feu », affirme-t-il, insistant que le couvre-feu constituait « un poison pour les libertés individuelles et collectives ».

Pour l’universitaire et acteur politique Vivien Manangou, le couvre-feu n’a plus sa raison d’être. « Vous voyez déjà que lorsque vous allez dans les rues, les populations n’en peuvent plus. Donc aujourd’hui, le couvre-feu à 20 heures à Brazzaville et à Pointe-Noire ne se justifie plus ni sur le plan économique, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan social », dénonce-t-il.

Le Congo est sous état d’urgence sanitaire, renforcé par un couvre-feu depuis le mois d’avril. A Brazzaville et à Pointe-Noire, le couvre-feu commence dès 20h, donnant l’aspect de villes fantômes.

Des ONG locales dénoncent l’atteinte des libertés fondamentales. Le défenseur des droits de l’Homme Joe Washington Ebina affirme que le couvre-feu asphyxie les populations.

« Les marchés de Fond Tié-Tié à Pointe-Noire, de Dragages, de Ta Nkeoua, de Ta Ngoma à Brazzaville, qui font vivre beaucoup de familles. Mais cette activité est bloquée. Le couvre-feu n’est plus adapté par rapport à la situation », déplore Ebina qui souligne également « la panique » qui s’en suit dès qu’il est 19h, car chacun voudrait très rapidement rentrer chez soi.

La semaine prochaine, la coordination nationale de gestion de la pandémie à Covid-19 devrait se réunir, et une réponse pourrait certainement être apportée ces nombreuses plaintes.

Congo : des ONG demandent la levée du couvre-feu

Ils se sont retrouvés, les responsables des ONG ont déployé une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « Couvre-feu pourquoi ».

Depuis le 31 mars, le Congo est en état d’urgence sanitaire, et depuis, la ville de Brazzaville, avec son million et demi d’habitants, vit sous couvre-feu de 20h à 5h du matin. Ce week-end, une plateforme d’ONG de défense des droits et de la démocratie a demandé aux autorités de reconsidérer, d’assouplir ou de lever simplement ce couvre-feu.

Au siège de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) où ils se sont retrouvés, les responsables des ONG ont déployé une grande banderole sur laquelle on pouvait lire « Couvre-feu pourquoi ». Ce couvre-feu est simplement contre-productif pour l’activiste Joe Washington Ebina.

« Il y a des activités qui sèment et qui marchent en principe (seulement) la nuit. C’est le cas des restaurants, des bars et des hôtels. Toutes ces activités créent aujourd’hui un climat de chômage. Nous demandons aujourd’hui que le couvre-feu soit allégé pour que les populations puissent répartir dans leurs activités. Ou il faut l’abolir. Le couvre-feu aujourd’hui n’est plus une solution (dans la lutte contre le Coronavirus) parce que les gens sont traumatisés ; ils sont dans la panique ».

A Brazzaville, chaque soir à l’approche de l’heure du couvre-feu, les stations de bus sont bondées. Les automobilistes sectionnent les itinéraires. D’autres qui rentrent dans la précipitation sont exposés aux accidents. Cette situation doit être corrigée dans l’immédiat, selon Trésor Nzila de l’OCDH. « Ca fait six mois que nous vivons cette situation et il est urgent de mettre fin à ce couvre-feu », suggère-t-il.

Depuis le 14 mars le Congo a enregistré près de 5 000 cas positifs du Covid-19. « Si on n’avait pas pris des mesure, dont le couvre-feu, les chiffres auraient peut-être explosé », analyse un responsable du Comité de riposte.

Congo-Coronavirus : énième prorogation de l’Etat d’urgence

La République du Congo a une nouvelle fois prorogé de 20 jours l’Etat d’urgence sanitaire, à compter du mardi 08 septembre 2020.

La décision a été prise vendredi lors de la réunion de la coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus, que présidait le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso. Cette réunion s’est tenue vendredi 04 septembre, à Brazzaville. C’est de cette rencontre la décision de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire a été décidée. Une information affirmée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Lezin Moungalla, et celle-ci entre en vigueur à partir du 08 septembre 2020.

Il faut aussi dire que le couvre-feu est prorogé à Brazzaville, la capitale, Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au Sud, de 20 heures à 5 heures du matin. Pour le reste du pays, le couvre-feu est maintenu de 22 heures à 5 heures.

De cette réunion on retient aussi que les rassemblements dans les lieux privés et publics de plus de 50 personnes sont interdits et aussi que le port du masque reste obligatoire.

Par ailleurs, la coordination exige la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif, de moins de 72 heures par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de 11 ans.

Le Congo compte 4856 cas positifs dont 3882 guéris et 82 décès, selon la ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo : début du couvre à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis lundi 27 juillet, le couvre-feu est déclaré dans les deux plus grandes villes de la république du Congo. Il faut aussi noter que ces capitales sont l’épicentre du coronavirus.

Le 27 juillet dans un tweet, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a précisé que le couvre-feu débutait ce même soir à partir de 20 heures, particulièrement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Les autres départements du pays devraient entrer plus tard en couvre-feu. Il s’agit pour le gouvernement de corriger certaines mesures de déconfinement progressif. Notons qu’au Congo, la propagation du coronavirus n’est toujours pas maîtrisée.

Le couvre-feu a été ramené de 20 heures à 5 heures du matin. Ce changement fait partie d’une batterie de mesures annoncées le week-end dernier par le gouvernement qui réagit ainsi face à la propagation du coronavirus. Les Brazzavillois et les Ponténegrins habituées à rentrer à 22 heures devraient le faire désormais deux heures plus tôt.

En juin dernier, le gouvernement avait annoncé, dans son plan de déconfinement par paliers, l’ouverture des hôtels, des bars et des restaurants et le début du couvre-feu à 22 heures. Apparemment, ces activités ont permis à la population de prendre d’assaut des lieux de jouissance jusqu’à tard la nuit, se livrant aux boissons alcoolisées et à la danse.

La police a interpellé plusieurs fois dans les boîtes de nuit des jeunes gens dans un état d’ébriété, alors que ces lieux n’ont jamais été autorisés à rouvrir depuis leur fermeture en avril dernier. Des comportements inciviques et propices à la propagation de la Covid-19, selon plusieurs analystes.

Certains critiques estiment par ailleurs qu’il n’y avait aucun lien entre l’augmentation des cas positifs et le couvre-feu. Ils arguent que le virus ne circule pas que de nuit, il n’est donc pas justifié que le couvre-feu soit ramené à 20 heures.

Congo : le gouvernement proroge l’état d’urgence sanitaire

Cette nouvelle prorogation entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain, après adoption du projet de loi par le parlement.

Brazzaville, lundi 06 juillet, le gouvernement congolais adopte un projet de loi portant prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national. La nouvelle a été annoncée par Thierry Moungalla,  le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

Il est important de préciser que cette nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire entrera en vigueur à compter du 10 juillet prochain. Il faudrait d’abord que du projet de loi soit adopté par le parlement.

Au cours de cette période de 20 jours, le couvre-feu de 22 h à 5h sera également reconduit sur l’ensemble du territoire national.

Même si d’état d’urgence est prorogé, les autres mesures de lutte contre le coronavirus seront reconduites, notamment la fermeture des frontières sauf pour le transport des marchandises ; le port obligatoire du masque ; l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.

Congo : un homme de 42 ans meurt à l’heure du couvre-feu

Le drame a eu lieu à Djambala dans la nuit de samedi à dimanche, pendant le véhicule de patrouille de la police faisait sa ronde.

A Djambala, dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 42 ans a trouvé la mort. Une mort survenue à l’heure du couvre-feu. La république du Congo est sous couvre-feu depuis le 31 mars 2020, à cause de la pandémie du coronavirus.

La famille du défunt affirme qu’il est décédé à la suite d’une « bastonnade » de la police après son interpellation.

De leur côté, la police et la municipalité de Djambala indiquent que l’homme a sauté du véhicule de patrouille qui le conduisait au commissariat. C’est la suite de ce saut qu’il a trouvé la mort.

Congo: des magasins pillés à Brazzaville pendant le couvre-feu

Mais depuis quelques jours les commerçants sont surpris de constater que des magasins sont pillés la nuit.

Le Congo vit sous couvre-feu nocturne depuis le 31 mars. Une mesure associée au confinement et initiée pour barrer la route à la propagation du Covid-19.

Parmi les nombreuses mesures édictées par les autorités pour faire face au Coronavirus, le couvre-feu est scrupuleusement respecté. Chaque soir, dès 20 heures, Brazzaville ressemble à une cité abandonnée : les habitants sont terrés chez eux.

Seules les forces de défense et de sécurité veillent. Elles organisent des patrouilles pédestres et mobiles. Mais, depuis un moment, au réveil, quelques commerçants retrouvent leurs boutiques décadenassées, éventrées marchandises et recettes emportées.

Ces commerçants ont bien des soupçons. « Il y a bien des cas de vols. Au quartier Ngamakosso (dans le VIe arrondissement, NDLR) devant des boutiques qui ont été cambriolées, on a retrouvé les empreintes des rangers. Au moment où il y avait des policiers tout le monde était dans sa maison observant le couvre-feu. Alors ! Qui a volé ? », dénonce un boutiquier sous couvert d’anonymat.

Mise en garde du Premier ministre

Les habitants des quartiers quant à eux pointent du doigt des jeunes désœuvrés qui évoluent dans l’informel et aujourd’hui sont bloqués à la maison à cause du confinement. « Il n’y a pas de boulot ici. Un jeune qui ne travaille pas, qu’est-ce qu’il peut faire à la fin. Il n’a rien à manger. Pour trouver l’argent c’est difficile. À la fin, il va aller piller ou voler même si ce n’est pas sa volonté ou dans ses habitudes. Il est obligé de le faire par rapport à l’état de la situation », déclare un habitant.

La question des boutiques éventrées nuitamment a été, la semaine écoulée, au menu d’une interpellation de l’exécutif par le Parlement. Le gouvernement a souhaité que des investigations soient menées pour faire la lumière. Le Premier ministre Clément Mouamba a prévenu que tout homme en uniforme qui se serait muté en cambrioleur serait radié des effectifs de la force publique si sa culpabilité était établie.

De son côté, le syndicat des commerçants du Congo a indiqué jeudi qu’il était en train de travailler à répertorier toutes les boutiques éventrées pour établir une liste. Une liste qui sera ensuite soumise à la task-force, cette structure chargée de la gestion de la riposte contre le Covid-19, pour une éventuelle réparation du préjudice.

Tchad : vers la mise en place d’un numéro vert

Ce numéro vert pour faciliter les transports d’urgence pendant la période de couvre-feu.

La cellule de veille et de sécurité sanitaire a évoqué mardi, au cours d’une réunion, la possible mise en place d’un nouveau numéro vert pour faciliter les transports d’urgence pendant la période de couvre-feu.

Selon la Présidence, « l’idée penche à la mise à disposition d’un numéro vert pour que des ambulanciers, voire les forces de défense et de sécurité soient constamment disponibles afin de transporter les patients touchés par d’autres maladies dans les institutions sanitaires aux heures du couvre-feu. »

Au cours de la réunion, le chef de l’Etat a demandé que des dispositions soient prises concernant les impératives de santé.

Cet éventuel numéro vert permettrait aux personnes qui font face à une urgence sanitaire de pouvoir être acheminées plus facilement vers une structure médicale.

Le couvre-feu est actuellement de 19 heures à 6 heures mais il va être réaménagé de 20 heures à 5 heures suite à une demande du chef de l’Etat. Il concerne N’Djamena, les provinces du logone Occidental, Logone Oriental, Mayo-Kebbi Ouest, Mayo-Kebbi Est, et les localités de mandélia, Logone-Gana et N’Djamena-Farah à Guitté.

Congo-Covid 19 : les mesures peu respectées

Des mesures de couvre-feu et de confinement entrées en vigueur dans la nuit du mardi 31 mars, sont peu suivies par les habitants de Brazzaville.

Le Congo enregistre 22 cas confirmés de Covid-19 dont deux guéris et deux décès. Face à ces chiffres, le gouvernement a pris certaines mesures pour faire face à cette pandémie notamment, le couvre-feu et de confinement. Mesures entrées en vigueur dans la nuit du mardi 31 mars mais, les habitants de Brazzaville semblaient ne pas être informés.

Dès le lever du jour, à la fin du couvre-feu, des Brazzavillois qui vivent au jour le jour ont pris d’assaut les principales artères marchant à la queue leu leu, ou main dans la main et parfois même en groupes.

Ils ont aussi été transportés vers d’autres points de la capitale par les bus de la municipalité qui n’ont visiblement pas tenu compte des règles de distanciation sociale. Dans les voies secondaires sur des terrains improvisés des jeunes enfants se livraient au football, tandis que leurs aînés faisaient du vélo ou du jogging.

Dans les points de vente des denrées de première nécessité, des ménagères ont pu faire leurs emplettes en toute quiétude. Les forces de défense et de sécurité déployées étaient présentes au niveau de certains carrefours.