Congo : le gouvernement annonce l’état d’urgence humanitaire

Cette décision fait suite aux inondations causées les fortes pluies qui se sont abattues depuis plus d’un mois.

 

Plus de 320 000 personnes, dont 17 morts et six disparus, c’est le bilan des inondations qui ont affectées plus de 360 villages et 36 quartiers. Celles-ci ont été causées par les fortes pluies qui se sont abattues depuis un mois en République du Congo.

Face à cette situation, le gouvernement a annoncé l’état d’urgence et entend débloquer d’un fonds d’urgence estimé à 2milliards 410 millions de francs CFA pour apporter l’aide aux sinistrés et venir à bout des dégâts causés par ces inondations dans plusieurs départements.

Congo-coronavirus : prorogation de l’état d’urgence à compter de ce 22 novembre

La Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie le vendredi 19 novembre par visioconférence.

 

Nouvelle prorogation de l’état d’urgence en République du Congo de vingt jours à compter du 22 novembre 2021. C’est une décision prise au cours d’une rencontre de la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Cette réunion s’est tenue vendredi 19 novembre 2021 par visioconférence.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie le vendredi 19 novembre par visioconférence sous l’autorité du Président Denis Sassou N’Guesso. Les mesures suivantes ont été décidées.

En dehors de l’état d’urgence, d’autres mesures ont été décidées. Notamment, les poursuites des campagnes de sensibilisation et de prévention ; de vaccination ; de dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.

Poursuivre l’organisation des conditions d’un dépistage systématique des voyageurs venant de l’étranger aux points d’entrée de notre pays. Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Réaliser régulièrement des tests rapides antigéniques nasopharyngés dans tous les départements du pays pour le dépistage de routine de la Covid-19. Maintenir l’interdiction de l’utilisation des tests rapides antigéniques salivaires dans les points d’entrée et de sortie du territoire.

Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la Corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan Atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.

Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ et à l’entrée du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix ans.

Organiser la mise en quatorzaine, à leurs frais, à Brazzaville et à Pointe-Noire, des personnes en provenance de pays à forte circulation des variants.

Obliger, sous peine de forte amende, les transporteurs en commun (autocars, taxis, trains, bateaux, hélicoptères et avions) et privés (voiture, bateaux et avions privés) à respecter la distanciation physique et à exiger de tout passager à bord le port conforme du masque de protection individuelle.

Exiger des gérants des bars, restaurants et autres lieux de rassemblement de privilégier l’accueil des clients ou du public en extérieur et à aérer les espaces d’intérieur lorsqu’ils reçoivent de la clientèle ou du public.

Faire respecter les gestes barrières pendant le déroulement de tout événement familial, notamment les veillées funèbres, levées de corps et obsèques, situations particulièrement propices à la contamination à la Covid-19. Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.

Autoriser la reprise des entrainements et des compétitions de sports collectifs, tout en invitant les autorités compétentes, notamment les fédérations sportives, à s’assurer que le nombre de personnes autorisées à y assister soit de 50 personnes au maximum.

Rendre obligatoire le test RT-PCR pour tous les passagers en provenance de l’étranger.

Coronavirus : l’état d’urgence prorogé de 20 jours

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo à compter du 5 mars pour une durée de 20 jours.

Le coronavirus continue de faire parler de lui. Le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat présenté à cet effet montre que la situation épidémiologique de la Covid-19 au Congo fait apparaître une réelle décrue de la pandémie au mois de février 2021.

Le nombre de malades et celui des décès enregistrés dans le pays sont en baisse. Le taux de positivité fléchit légèrement et passe à 6% à la même période.  D’après le rapport de la task- force près la Coordination nationale de gestion de la pandémie, on ne comptait en date du 26 février que 66 malades hospitalisés dont 50 à Brazzaville. Un mois plus tôt, soit le 28 janvier, ils étaient 151 dans les différentes structures sanitaires du pays.

D’après le ministère de la Santé, le Congo a recensé au total 9179 cas positifs à la Covid-19, sur un peu plus de 100.000 personnes testées depuis le 14 mars 2020, soit un taux de positivité national de 8,8%.

Au 22 février 2021, 7514 personnes étaient déclarées guéries et 1178 cas actifs étaient comptabilisés ; 131 décès sont à déplorer depuis le 14 mars 2020, soit un taux de létalité de 1,45%.

Notons que la vaccination des populations qui devrait commencer autour du 15 mars prochain.

Congo : le parlement vote un nouvel Etat d’urgence

Les sénateurs et députés ont voté le 4 janvier, en plénière, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo pour la quatorzième fois.

C’est la quatorzième fois que l’Etat d’urgence est décrété depuis l’entrée de la pandémie de coronavirus en République du Congo. Les membres du parlement ont autorisé en session plénière le 4 janvier de cette énième prorogation. Le gouvernement qui a transmis l’affaire au Parlement pour adoption, justifie cette autre prorogation par le fait que le pays observe actuellement une tendance à la recrudescence de la pandémie de Coronavirus.

C’est au terme de l’évaluation des mesures prises, que le gouvernement trouvé nécessaire de reconduire l’essentiel des gestes barrières, avec un nouveau cadre légal, étant donné que celui actuellement en vigueur arrive à terme le 5 janvier.

Outre cette décision de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale devra se prononcer sur le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité. Approuvé récemment en conseil des ministres. Ce projet de loi vise toute entité publique ou privée concernée par la protection ou la sauvegarde des informations sensibles en matière de défense et de sécurité, ainsi que toute personne dépositaire ou gardienne, à quelque titre que ce soit, de telles informations.

Congo : plus de 180 000 personnes ont les pieds dans l’eau en fin d’année

Ce sont les habitants des zones situées le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, qui sont victimes d’inondations causées par les fortes pluies.

Plus de 180 000 habitants du centre et du nord-Congo passent leurs fêtes de fin d’année les pieds dans l’eau. Ces habitants, situés le long du fleuve Congo et de son affluent, l’Oubangui, sont victimes d’inondations causées par les pluies qui s’abattent sans cesse depuis le mois d’octobre dans le pays. Le gouvernement, qui a décrété l’état d’urgence humanitaire, s’apprête à déployer une assistance et invite les partenaires à le suivre.

De Makotimpko à Liranga, en passant par Mossaka ou Loukoklela, les humanitaires ont pu réaliser la cartographie des zones inondées au Congo-Brazzaville en utilisant souvent l’hélicoptère. Ce sont des zones difficiles d’accès. Les plantations, envahies par les eaux, ont connu une récolte prématurée ou ont été simplement perdues.

C’est en pirogue que de nombreux élèves sont partis de chez eux pour se rendre dans leurs écoles, afin de passer les compositions du premier trimestre. La situation est préoccupante selon Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’action humanitaire.

« À la date d’hier (dimanche 27 décembre), nous étions déjà à 180 000 persones affectées par les inondations. Nous avons déjà dépassé le seuil que nous avions atteint en 2019, quand nous parlions de 170 000 sinistrés », a-t-elle illustré.

Le gouvernement va déployer une assistance humanitaire au courant de la semaine. « Nous devons leur apporter une assistance d’urgence qui est constituée de vivres et non-vivres. Les non-vivres, ce sont en général des médicaments essentiels », a expliqué Mme Dinga Dzondo.

La quantité des produits à apporter aux sinistrés n’a pas été précisée, mais le gouvernement est convaincu qu’elle ne pourra pas couvrir tous les besoins.

Congo-inondations : état d’urgence humanitaire décrété dans le Nord

Les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les plateaux en proie aux inondations sont en état d’urgence depuis mardi 03 novembre 2020.

L’état d’urgence a été décrété dans la partie Nord de la République du Congo. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pèche, Henri Djombo a adressé le 2 novembre, au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, une correspondance déclarant l’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux en proie à des inondations.

Dans cette correspondance adressée au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, le gouvernement explique que la saison pluvieuse est à l’origine de graves inondations qui ne sont pas sans conséquences. «Tous les indicateurs montrent que le seuil de 170 000 personnes affectées par les inondations en 2019 sera largement dépassé », indique cette correspondance.

Notons que 66 000 personnes sont affectées par ces inondations et 81 villages du département de la Likouala sont totalement ou partiellement inondés. On signale déjà des décès par noyade, des destructions des maisons, les effondrements des infrastructures publiques (écoles, centres de santé intégrés…).

Autres dégâts, la perte des moyens de subsistance (Plantations, bétails, volailles, réserves alimentaires), la pollution des sources d’approvisionnement en eau potable et la recrudescence des maladies d’origine hydriques.

Le 29 octobre dernier, lors de la tenue à Brazzaville, par visioconférence, de la réunion de coordination humanitaire, gouvernement, partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile, la communauté humanitaire attendait du gouvernement congolais la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et humanitaire, afin de multiplier les stratégies pour secourir les populations devenues aujourd’hui vulnérables.

Congo-Coronavirus : énième prorogation de l’Etat d’urgence

La République du Congo a une nouvelle fois prorogé de 20 jours l’Etat d’urgence sanitaire, à compter du mardi 08 septembre 2020.

La décision a été prise vendredi lors de la réunion de la coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus, que présidait le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso. Cette réunion s’est tenue vendredi 04 septembre, à Brazzaville. C’est de cette rencontre la décision de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire a été décidée. Une information affirmée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Lezin Moungalla, et celle-ci entre en vigueur à partir du 08 septembre 2020.

Il faut aussi dire que le couvre-feu est prorogé à Brazzaville, la capitale, Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au Sud, de 20 heures à 5 heures du matin. Pour le reste du pays, le couvre-feu est maintenu de 22 heures à 5 heures.

De cette réunion on retient aussi que les rassemblements dans les lieux privés et publics de plus de 50 personnes sont interdits et aussi que le port du masque reste obligatoire.

Par ailleurs, la coordination exige la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif, de moins de 72 heures par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de 11 ans.

Le Congo compte 4856 cas positifs dont 3882 guéris et 82 décès, selon la ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo-covid-19 : Sassou Nguesso proroge l’Etat d’urgence

Le président congolais a décidé de proroger jusqu’à la fin du mois, l’état d’urgence sanitaire lié au Coronavirus, malgré une détérioration croissante de la situation économique du pays.

Les Congolais devront encore vivre dans le confinement jusqu’au 31 mai prochain suite à une décision du Président de la République Dénis Sassou Nguesso prorogeant jusqu’à cette date, l’état d’urgence déclaré depuis le 30 mars 2020.

Une décision diversement appréciée, mais qui pour les autorités congolaises, participe de la riposte contre le Covid-19 dont l’évolution de la maladie au-delà de Brazzaville, la capitale suscite l’inquiétude.

Malgré des manifestations de contestation de la population contre le confinement décidé par les autorités, ces dernières ont maintenu le cap, alors que de nombreux Congolais dont plus de 50% vivent de l’informel, se plaignent des difficultés économiques, indépendamment des mesures d’accompagnement annoncées par le Gouvernement.

Déjà avant cette crise sanitaire qui impacte sérieusement sur l’outil de production, la situation économique du Congo n’était pas si reluisante. Le pays croule sur une énorme dette et a du mal à négocier avec succès, les programmes économiques avec les bailleurs de fonds, à l’instar des échecs accumulés de Brazzaville pour accéder à la Facilité élargie de crédit (FEC) auprès du Fonds monétaire international (FMI).

Par ailleurs, la dépréciation des cours du pétrole sur le marché mondial est une catastrophe pour le Congo dont le pétrole constitue plus de 80% de revenus du pays. Une actualité qui a fait dire à certains observateurs que « le Congo est faillite », suscitant une vive réaction des autorités congolaises qui ont qualifié ces informations « d’allégations mensongères ».

Déclaré le 30 mars et prorogé le 20 avril, l’état d’urgence sanitaire va courir jusqu’au 31 mai, à compter du 11 mai 2020 alors que les sources officielles dénombrent à ce jour 333 cas positifs au coronavirus dont 53 guéris et 11 décès.

Coronavirus : le Congo en « état d’urgence sanitaire »

Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a annoncé samedi le confinement des habitants de son pays, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire ».

La république du Congo, depuis ce matin est en « état d’urgence sanitaire ». Une décision prise par le président Denis Sassou Nguesso, samedi 28 mars 2020, pour faire face à la pandémie de coronavirus. Le Congo enregistre en ce jour 19 cas de covid-19 confirmés. Denis Sassou N’Guesso a aussi décrété le confinement total des congolais et un couvre-feu nocturne. Toutes ces mesures ont pour objectif de faire face aux risques de propagation du coronavirus.

Mesures valables 30 jours à compter de ce mardi 31 mars dans ce pays producteur de pétrole d’environ cinq millions d’habitants.

Il faut dire le confinement concerne l’ensemble de la population « à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ». Le président n’a pas précisé si les activités pétrolières dans la capitale économique Pointe Noire entraient ou non dans cette catégorie.

Le couvre-feu est prévu de 20h00 à 05h00. Le président a aussi annoncé « la mobilisation sans faille des forces de défense et de sécurité » pour faire respecter ses décisions.