Congo : les députés lèvent l’immunité parlementaire de Aimé Hydevert Mouagni

Cette décision permettra à la justice de poursuivre son instruction sur l’affaire contre le député de la première circonscription électorale de Moungali.

 

Levée de l’immunité parlementaire du député Aimé Hydevert Mouagni. Le président de la Commission affaires juridiques et administratives, de la décentralisation et du contrôle de l’exécution des lois, Benoît Bâti a indiqué le 3 avril à Brazzaville que la décision permettra à leur collègue de préparer sa défense.

« L’assemblée nationale ne peut pas constituer un blocage de la justice dans la poursuite de la procédure contre le député Aimé Hydevert Mouagni. Cela permettra aussi à notre collègue d’avoir la possibilité de construire sa défense. Nous ne sommes pas dans la phase d’une condamnation mais dans la procédure, car notre collègue est encore présumé innocent », a dit Benoît Bâti lors de la plénière de l’assemblée nationale qui a levé l’immunité parlementaire de Aimé Hydevert Mouagni.

104 députés sur un total de 107, ont acté la levée de l’immunité de Aimé Hydevert Mouagni, , deux se sont abstenus et un a voté contre.

Pour le ministre de la justice, Ange Aimé Wilfrid Bininga la levée de l’immunité parlementaire permet à la Haute cour de justice de juger le député Mouagni comme un citoyen ordinaire.

« La levée de l’immunité ne veux pas dire qu’il n’est plus député. Il pourra toujours revenir parmi nous », a précisé Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale,

Pour Claudine Munari cette levée n’était pas nécessaire. « J’ai écouté les audios et je n’ai pas entendu des propos susceptibles de permettre la levée son immunité. Nous nous plaignons tous des difficultés que nous rencontrons dans ce pays. Ce sont des problèmes que nous connaissons tous. C’est une personne qui parlait avec une de ses connaissances »

L’Assemblée nationale a été saisie par le procureur général près la haute cour de justice pour solliciter l’autorisation d’exercer des poursuites à l’encontre du député Aimé Hydevert Mouagni.

Rappelons qu’il est reproché à Aimé Hydevert Mouagni d’avoir tenu des propos pouvant constituer des infractions d’atteinte à la sécurité nationale par la divulgation des renseignements devant être tenus secrets, de détention illégale d’armes de guerre et de diffusion de fausses nouvelles contenant des imputations diffamatoires.

Congo : le Conseil Consultatif de la Jeunesse adopte son règlement intérieur

L’Assemblée générale du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) s’est achevée lundi 04 mars 2024, au Centre international de conférences de Kintélé.

 

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a pris part le 04 mars à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du CCJ. La rencontre se tenait sous le thème : « Jeunesse congolaise et insertion socio-économique dans la perspective du développement durable ». Les membres de cette institution ont adopté le règlement intérieur, répertorié les défis urgents de la jeunesse et de proposé les pistes de solutions.

C’était aussi l’occasion pour ces jeunes d’exprimer leurs doléances au chef de l’Etat.

« Conscient qu’une année ne suffit pas pour régler les attentes légitimes des jeunes, nous, jeunesse du Congo, nous vous prions de décréter deux années supplémentaires dédiées à la jeunesse pour commencer à percevoir de manière plus palpable les retombées de votre si grande vision », a indiqué Prince Michrist Kaba Mboko, secrétaire exécutif du CCJ.

Un mémorandum a été remis au président Denis Sassou N’Guesso. Celui-ci contenait les conclusions des travaux de l’assemblée générale qui se sont déroulés au Palais des Congrès de Brazzaville du 28 février au 02 mars 2024.

Le Congo et l’Algérie consolident leur coopération bilatérale

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a eu une séance de travail mardi 13 février, avec un groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo.

 

Une délégation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo est en séjour à Brazzaville. Elle a eu une séance de travail mardi 13 février, avec le président de l’Assemblée national, Isodore Mvouba. Les échanges ont porté sur la consolidation de la coopération bilatérale à travers la diplomatie parlementaire.

Conduite par le président du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo, Beghdad Ben Amara, qui a indiqué qu’« Il est important, en tant que groupe parlementaire d’amitié, que nous puissions contribuer à créer les conditions appropriées pour soutenir et stabiliser la coopération dans les domaines économique, culturel, législatif et diplomatique afin d’aider les générations futures à travers des relations fortes et constructives. Nous devons renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays à travers la diplomatie parlementaire »

Notons que la mission de Brazzaville fait suite aux échanges virtuels que les deux parties ont eus en décembre dernier. Le Congo et l’Algérie entretiennent une relation d’amitié depuis plus de 60 ans.

Congo : reprise annoncée des travaux de la route Kindamba-Ngamandzambala

Longue de 49,400km, les travaux de cette voie qui avaient été lancés le 7 juillet 2022, sont en arrêt.

 

Lors de la restitution des conclusions de la 4e session ordinaire de l’Assemblée nationale, il est ressorti qu’une ligne budgétaire a été inscrite pour les travaux de réhabilitation de la route Kindamba-Ngamandzambala. Lancés le 7 juillet 2022, les travaux de réhabilitation de ladite voie, longue de 49,400km, sont en arrêt. Dans la loi de finances exercice 2024, le financement de la route en latérite Ngamandzambala-Kindamba a été arrêté à hauteur de 850 000 000 de F CFA.

Le député de la circonscription électorale unique de Kindamba, dans le département du Pool, Isidore Mvouba, a effectuer une tournée parlementaire dans cette partie du pays. Le président de la chambre brasse a assuré la population que « Cette préoccupation de la route Kindamba-Ngamandzambala est également la mienne. Elle me chagrine beaucoup parce que les travaux sont arrêtés. Aujourd’hui, le ministère chargé de l’Aménagement du territoire a trouvé un autre opérateur, les travaux vont commencer et cela va se faire. Nous attendons l’arrivée de la petite saison sèche. Je ne vous ai pas laissé tomber ».

Congo : la session de février en préparation au Parlement

Douze affaires inscrites à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire de la chambre haute du Parlement.

 

La conférence des présidents des deux chambres du Parlement s’est réunie, ce jeudi 25 janvier, à Brazzaville.  Douze affaires ont été retenues pour le Sénat et onze autres pour l’Assemblée nationale.

Il s’agit, entre autres, de deux projets de lois portant création des établissements publics dont le Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Il y a aussi trois projets de lois autorisant la ratification des accords de convention, notamment les accords économiques avec le Rwanda ; l’exonération du visa pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service avec la Côte d’Ivoire.

Les députés vont également examiner les projets de lois portant application des régimes de partage de grumes ; approbation de l’avenant à la convention de partage de production du permis marine 11. A ces lois, on ajoute le projet de loi modifiant et complétant l’article 6 de la loi n°4-2019 portant déclaration du patrimoine des cadres nommés ou élus.

Congo : 11 revendications adoptées par le collectif des syndicats de Brazzaville

C’était en faveur de l’Assemblée nationale du collectif des travailleurs de la mairie de Brazzaville, qui s’est tenue jeudi 04 mai 2023.

 

Le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a adopté le 4 mai à l’unanimité avec les agents municipaux le cahier de charge contenant 11 revendications. Ces revendications sont liées aux différents problèmes qui minent les travailleurs actifs et les retraités de cette entité publique.

Dans le lot des revendications contenues dans le cahier de charge approuvé, on note le paiement des deux mois d‘arriérés de salaire de 2017 promis par le gouvernement assorti d’un calendrier d’apurement ; la régularité des salaires ; l’apurement du paiement restant de la différence de salaire ; le respect sans condition du moratoire conclu avec la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) ; le paiement intégral des mandats des agents municipaux et le remboursement des retenus opérés au profit de l’Association de gestion et de comptabilité (AGC).

Outre ces doléances, le collectif des syndicats de la mairie de Brazzaville a épinglé le paiement des frais des obsèques des agents municipaux ; l’attribution des subventions des sièges aux syndicats ; le traitement des dossiers arbitrairement rejetés par la direction départementale du contrôle budgétaire dans le cadre de la décision de la commission paritaire 2021 ; le virement dans le compte de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des retenus opérés par la mairie et le changement de tout le staff de la recette municipale.

Après l’approbation du cahier de revendications par les travailleurs de la mairie de Brazzaville, ce document sera transmis à l’autorité municipale, afin de trouver des solutions aux problèmes socioprofessionnels des agents municipaux.

Congo-Assemblée nationale : la commission Affaires étrangères renforce ses capacités

Une députée française d’origine congolaise, membre de la commission affaires étrangères, Nadège Abomangoli, a eu un échange mardi 07 mars, avec la commission sœur de la chambre basse du Parlement.

 

Les discussions entre la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger et la députée française ont porté sur l’échange d’expériences et le renforcement des capacités entre les membres des deux commissions.

« Nous avions parlé des projets communs entre nos deux assemblées, notamment l’amélioration des capacités entre les deux commissions, parce que chacun à apprendre auprès de l’autre des capacités techniques afin de nous permettre de nous améliorer », a indiqué Nadège Abomangoli, qui estime que pour apporter la solution à un problème le point de vue de chacun compte.

« Nous faisons tous partie d’une commission importante dans un moment confronté à présent à de nombreux problèmes. Il m’était donc nécessaire de rencontrer mes collègues congolais, question d’avoir leur point de vue sur un certain nombre d’évènements que le monde connaît actuellement », a-t-elle renchéri.

Pour le président de la commission Affaires étrangères, coopération et des congolais de l’étranger, Pierre Obambi, la rencontre avec la députée franco-congolaise a été une occasion pour les deux parties de se rappeler des liens d’amitié entre la France et le Congo.

Congo : les députes enquêtent sur la gestion des entreprises publiques

L’Assemblée nationale a initié une mission d’enquête visant le CHU ainsi que quatre missions d’information ouvertes à l’encontre de deux ministères et de la STPU.

 

A Brazzaville, l’Assemblée nationale a tenu, le 14 février, une réunion extraordinaire du comité de coordination. Celle-ci avait pour objectif de réfléchir sur la gestion de quelques établissements et entreprises à capitaux publics.

A cet effet, une mission d’enquête a été initiée et ladite mission visait le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU) ainsi que quatre missions d’information ouvertes à l’encontre de deux ministères et de la Société de transport public urbain (STPU).

La réunion du Comité de coordination a regroupé le bureau de la chambre basse, les présidents des commissions permanentes et les responsables des groupes parlementaires. A l’occasion, les participants ont diligenter une enquête parlementaire à la direction du CHU-B, dont la gestion financière et managériale se pose toujours. Il s’agissait notamment, pour les parlementaires, d’avoir l’essentiel d’informations sur la gestion financière de la structure.

Par la même occasion, le comité de coordination a initié trois missions d’information visant le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation, celui du Plan et de l’Intégration régionale ainsi que le ministère du Commerce.

Toutes ces enquêtes sont prêtes à être lancées. Une séance plénière sera organisée sous peu pour entériner sa mise en œuvre immédiate.

Congo-Assemblée nationale : la 2e session de février en préparation

Le comité de coordination de l’Assemblée nationale s’est réuni le 23 janvier à Brazzaville prélude à la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le 1er février.

 

Les députés préparent la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le 1er février 2023. Ils se sont réunis mardi 23 janvier 2023 à Brazzaville. Il s’est agi d’examiner le projet d’ordre du jour de la conférence des présidents.

Réunis autour de leur président, Isidore Mvouba, les membres du bureau, les présidents des trois groupes parlementaires et ceux des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale ont arrêté un projet d’ordre du jour de quinze affaires à proposer à la conférence des présidents qui se tient ce 25 janvier en présence du Premier ministre.

Selon le président du groupe parlementaire du Parti congolais du travail (PCT) et alliés à l’Assemblée nationale, Accel Arnaud Ndinga Makanda, le comité de coordination a pour rôle de préparer la conférence des présidents. « Nous avons adopté quinze affaires et les projets des comptes rendus des réunions passées. Des affaires qui aident le gouvernement à faire face à ses prérogatives. Le rôle de l’Assemblée nationale est de voter les lois, il y a une série de lois visant le développement du pays dans tous les domaines que nous allons débattre et adopter », a-t-il rappelé, soulignant la nécessité de la chambre basse du Parlement de communiquer davantage.

Le président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Alain Pascal Leyinda, a, de son côté, rappelé que l’ouverture de cette réunion à la presse est une preuve du bon fonctionnement des institutions de la République. « A chaque fois qu’il y a une session, il y a une procédure qui est mise en place. De toutes les affaires à examiner lors de la prochaine session, il n’y a pas de proposition de loi, mais rassurez-vous que nous puissions en avoir en cours de session », a-t-il indiqué.

 

Congo : le député Thierry Moungalla se retire de l’Assemblée nationale

Le député élu de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, Thierry Moungalla, s’est retiré de l’Assemblée Nationale ce vendredi 14 octobre 2022.

 

Thierry Moungalla annonce la suspension de son mandat de député à l’hémicycle, pour pouvoir exercer ses fonctions de ministre. Il évoque l’« incompatibilité » entre sa fonction de député et sa nomination dans le nouveau gouvernement.

Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, cède son siège de député à son suppléant, Albert Pouomouo.

« J’ai reçu l’Honorable Albert Pouomouo, désormais député de Sibiti, par l’incompatibilité entre la fonction de Ministre et celle de député qui me frappe », a-t-il déclaré.

Selon l’article 105 de la loi fondamentale congolaise : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat électif, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi privé ou public, civil ou militaire ou de toute autre activité professionnelle. ».

Congo : les députés lèvent l’immunité parlementaire Ghyslain Millet Galibali

A l’Assemblée nationale dimanche 10 avril 2022, 100% de députés ont voté pour la levée de l’immunité parlement du député de Lékana.

 

Les députés ont voté à 100% pour la levée de l’immunité parlementaire de Ghyslain Millet Galibali. Le député de Lékana s’était fait recruter au Fonds routier avec un faux diplôme qu’il prétendait avoir obtenu en France.

Le procureur de la République avait écrit au président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire du député afin de pouvoir engager une action judiciaire. Ce qui s’est fait dimanche 10 avril 2022.

Congo : les députés valident le traité d’extradition avec la Chine

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre le Congo et la Chine.

 

Les députés ont approuvé le 04 avril 2022,  à l’unanimité le projet de loi autorisant la ratification du traité d’extradition entre la République du Congo et la République populaire de Chine. Ce projet de loi adopté s’inscrit dans le cadre de la répression de la criminalité, la promotion d’échange d’informations relatives à la rechercher des personnes poursuivies pour crimes ou pour exécuter les peines pénales prononcées contre celles-ci.

« Chaque partie s’engage à livrer à l’autre, conformément aux dispositions du présent traité, et à la demande de la partie requérante, les personnes trouvées sur son territoire et recherchées par l’autre partie dans le but de mener des poursuites pénales contre elles, ou d’exécuter les peines prononcées », a fait savoir Aimée Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones.

Pour le ministre de la justice, la substance essentielle de ce traité est l’engagement mutuel pris par les deux parties à mettre à la disposition de la justice, les auteurs des crimes en application des dispositions de l’article 2 du traité qui fixe les infractions donnant lieu à l’extradition, ainsi que les conditions et modalités de mise en œuvre de la demande d’extradition définies par le texte en vigueur.

Ce traité, entre le Congo et la Chine, a été signé à Beijing le 5 juillet 2016.

Congo : les députés inaugurent leurs nouvelles installations

La structure a été entièrement financée par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards de Francs CFA.

 

C’est dans son nouvel hémicycle que l’Assemblée nationale a tenu sa plénière jeudi 03 février 2022. Cette structure est située à quelques encablures de la Place de la République.

Inauguré mercredi 3 Mars 2021 par le président Denis Sassou Nguesso en présence des représentants du gouvernement chinois, cette structure a été entièrement financée par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards de Francs CFA.

Le bâtiment de deux blocs de trois niveaux chacun, s’inscrit dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Il comprend un bloc pour le Sénat et un autre pour l’Assemblée nationale, ainsi qu’une grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible. La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives.

L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places dont l’implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui comprend trois cents places. Cinq cent quarante places de stationnement sont disponibles pour l’ensemble de l’espace d’une surface bâtie de 24 408 mètres carrés dont 23 997 en superstructures et 411 mètres carrés en infrastructures.

Le boc de l’Assemblée nationale comprend outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes, une salle de presse, deux salles VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires, une salle de soins de santé, une bibliothèque et archives et des toilettes.

Le bloc du Sénat compte outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes chacune, une salle de presse et deux salons VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soins de santé.

Congo : les députés valident la mise en valeur de la réserve de Léfini

Cette réserve foncière de l’Etat située au lieu-dit Léfini, dans le département des Plateaux, va générer mille emplois directs.

 

La réserve de Léfini dans le département des Plateaux en République du Congo sera mise en valeur. Le projet de loi a été voté le 22 novembre 2021 à l’Assemblée nationale. Il portait approbation de la convention de partenariat entre le Congo et les sociétés Total nature based solution (TNBS), Congo Forest compagny (CFC) et Forest Neutral Congo (FNC).

La réserve foncière de Léfini est située sur la plaine Nganouo, à environ 27 km du district de Ngo. Le projet de sa mise en valeur permettra au Congo d’accroître ses performances en matière de gestion durable des puits de carbone générés par ses forêts et tourbières.

Selon le Congo et les sociétés TNBS, CFC et FNC qui ont signé la convention de partenariat, le 12 mars dernier, il s’agit d’un projet innovant et de grande envergure, répondant aux enjeux actuels de lutte contre les effets néfastes climatiques, caractérisés par des incendies, des inondations un peu partout dans le monde.

Pour la réussite de ce projet qui sera mis en œuvre par sa filiale CFC, TNBS investira 250 millions d’euros, soit 150 milliards FCFA. Il est aussi prévu un régime fiscal et douanier dérogatoire.

D’une durée de trente-cinq ans à compter de sa date signature, l’objectif général du projet est de mettre en place et de valoriser des plantations forestières et agroforestières ; séquestrer et valoriser le carbone des arbres plantés. S’agissant des activités liées à la mise en place et à la valorisation des plantations forestières et agroforestières, la société TNBS, filiale du groupe Total, prétend, avec le concours de sa filiale congolaise (CFC), investir dans ce projet visant la création d’un puits de carbone sur 40 000 hectares. Ainsi, il sera mis en place des plantations agroforestières (2 000 hectares), pour la production de manioc et de bois énergie à base d’Acacia auriculiformes ; des plantations forestières (38 000 hectares) à base d’Acacia mangium.

Ces 4000 hectares de plantations pourront être associés à la mise en place de deux usines de transformation du bois dont une usine de déroulage et de fabrication de contreplaqués ; et une autre de sciage de grumes avec une chaîne complétée par un atelier de fabrication de bois d’ingénierie.

Congo-Exploitation minière : les députés approuvent deux projets loi dans le Kouilou

Les deux projets de loi portent approbation de la convention d’exploitation de deux gisements minéraliers de potasse et de phosphate.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa séance plénière lundi 08 novembre 2021. Au cours de celle-ci, deux projets de loi ont été approuvés. Il s’agit de l’approbation de la convention d’exploitation de deux gisements minéraliers de potasse et de phosphate dans le département du Kouilou.

Le premier projet de loi a été adopté à l’unanimité par les députés. Il porte sur l’approbation de la convention d’exploitation conjointe d’un gisement de potasse au village Mboukoumassi, dans le département du Kouilou, entre le gouvernement congolais et une société chinoise dénommée Luyuan. Au total, 192 millions F CFA sont en jeu pour sa mise en œuvre effective, dont l’Etat congolais contribuera à hauteur de 110 millions F CFA. La société adjudicatrice devrait, pour sa part, apporter la somme de 82 millions au fonds minier destinée au renforcement des capacités techniques des personnels de la société.

La convention paraphée vise à former les agents qui y évolueront, spécifie les droits et obligations des deux parties dans la réalisation des opérations minières et détermine les engagements de ladite société, dans l’exécution de son programme d’activités.

Le second projet de loi, quant à lui, a concerné l’approbation de la convention d’exploitation conjointe d’un gisement de phosphate dans le district de Hinda, département du Kouilou, entre le Congo et les sociétés Cominco S.A et Cominco Ressources LTD. Une fois mis en œuvre, ces projets pourront générer des centaines d’emplois aux jeunes Congolais.

Interrogé par les sénateurs sur la « maltraitance » que les Chinois infligeraient aux travailleurs congolais dans les chantiers, le ministre d’Etat, des Industries minières et de la Géologie, Pierre OBA, qui a soutenu le projet de loi, a fait savoir que le gouvernement va enquêter afin que ces derniers soient rappelés à l’ordre.

Congo : vers la règlementation du droit de grève

C’est ce qui ressort du discours du Premier ministre Anatole Collinet Makosso devant l’Assemblée nationale.

 

Le gouvernement va soumettre un projet de loi au parlement afin d’éviter que les grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation n’empêchent d’assurer la continuité du secteur public, a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso le 21 juin à Brazzaville, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant l’assemblée nationale.

« La grève est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Cependant, le gouvernement réprouve les grèves qui ne respectent pas l’obligation d’assurer la continuité du service public surtout dans le domaine de la santé. L’exercice du droit de grève n’est pas tolérable lorsqu’il porte atteinte aux droits à la santé, à la vie, à l’éducation des citoyens », a-t-il déclaré.

Il y a quelques jours encore, l’atmosphère dans la capitale était rythmée par les concerts de casseroles : revendication d’intégration, réclamation d’arriérés de pensions, de salaires… Le calme est revenu mais les revendications sociales demeurent. Les agents du Centre hospitalier de Brazzaville qui étaient en grève l’ont suspendue le temps de prendre langue avec le ministre de la Santé et de la Population.

A Dolisie, l’hôpital général est en grève. Par ailleurs, les enseignants volontaires, finalistes des écoles professionnelles d’enseignement font valoir de temps en temps le droit de grève à cause des arriérés impayés.

Selon le Premier ministre, un projet de loi règlementant l’exercice du droit de grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation sera soumis au parlement dans les prochains jours. Il faut attendre pour en découvrir les contours et la teneur.

Pour plusieurs syndicats, la seule manière pour le gouvernement de réguler les grèves est d’honorer ses engagements. Du pain sur la planche, pour l’exécutif qui fait face aux effets des crises financière, économique et sanitaire que connait le pays.

Congo : la dette publique s’élève à 98% du PIB

C’est ce qui ressort du discours de politique du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, présenté devant l’Assemblée nationale.

 

Anatole Collinet Makosso était face aux députés lundi 21 juin 2021. Le Premier ministre du Congo entré en fonction le 12 mai dernier a présenté son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale à Brazzaville. Un discours qui détaille les 12 grandes batailles que compte mener son gouvernement. D’abord, la santé, avec la crise sanitaire liée au coronavirus toujours en cours, le redressement des finances publiques et une meilleure gestion de la dette, et enfin, un effort sur la lutte contre la corruption. Un des objectifs du gouvernement est de montrer au FMI qu’il fait des efforts de gestion pour enfin débloquer les prêts toujours gelés par l’institution financière.

Il a notamment reconnu l’ampleur des difficultés financières du pays. « Nos difficultés financières, aggravées par la crise sanitaire, ont alourdi notre dette et réduit nos capacités à en assurer le service. Il nous faut tout mettre en œuvre pour rendre la dette publique soutenable. Elle s’élève actuellement à 98% du PIB. Notre objectif est de la ramener à en dessous de la norme communautaire de la Cémac, fixée à 70% du PIB. »

Il prévient déjà les Congolais qu’il faudra de la patience et de la résilience. Et pour Clément Miérassa, président de la fédération de l’opposition congolaise si ce discours va dans le bon sens, il faut encore le concrétiser.

« Il ne s’agit pas de faire des déclarations d’intention. Il s’agit de prouver qu’ils reviennent à l’orthodoxie financière et qu’on s’occupe sérieusement de ceux qui ont détourné l’argent dans ce pays. Parce qu’ils sont extrêmement nombreux et ils ne sont nullement inquiétés. Le Congo est dans le top 10 des pays les plus corrompus. Depuis 2009 on fait des discours et rien n’avance. Donc nous, nous sommes très sceptiques. »

De son côté, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla assure que le gouvernement saura prouver aux partenaires internationaux, dont le FMI, toute sa volonté d’améliorer la gestion des finances et de la dette d’ici quelques semaines.

Congo-Assemblée nationale : vers un système rotatif des participations aux plénières

L’idée a pris corps lors de la dernière session extraordinaire consacrée à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

 

Le bureau de l’Assemblée nationale entend instaurer un système de rotation dans le but de permettre à tous les députés de participer aux plénières.

Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 en mars 2020 au Congo, les plénières se tiennent en mode restreint, conformément aux mesures barrières édictées par les autorités. Cette situation ne permet pas au bureau de la chambre basse du Parlement de distinguer les absents aux excusés. « Il y a des excusés, mais les excuses ne doivent pas devenir une règle. Je pense que c’est une question importante qu’il faudrait peut-être de manière globale examiner au niveau de l’Assemblée nationale. Nous avons même réfléchi au niveau de la commission pour dire qu’il y a déjà un an que nous avons adopté le principe de la plénière réduite. Nous pensons qu’avec la formule de rotation les autres députés vont également participer à l’action du Parlement », a lancé le président de la commission des lois et des affaires administratives, Fernand Sabaye.

Pour le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, Jean Jaurès Ondelé, la question des absentéismes devrait être traitée de manière générale. Outre la Covid-19, il y a, a-t-il rappelé, des députés qui ne participent pas aux plénières depuis le début de la quatorzième législature, mais touchent les émoluments consistants. « Il est question de faire respecter notre propre règlement intérieur. En effet, il y a une disposition qui dit que : quiconque s’absente sans notification et justification le plus longtemps possible, il lui est désormais versé seulement le 1/3 de ses émoluments. Donc, il appartient à nous tous en commençant par le bureau de travailler à faire respecter notre propre règlement intérieur », a-t-il indiqué.

Prenant acte de ces observations, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a pris l’engagement de sévir. « Ce n’est pas la première fois qu’on en parle, désormais nous allons de façon vigoureuse appliquer le règlement intérieur. Les absences nous les constatons à chaque fois que nous sommes en plénière et nous devons à ce sujet prendre des décisions », a-t-il laissé entendre.

Notons que le débat sur l’absence de certains députés aux travaux de leur chambre ne date pas d’aujourd’hui. Déjà le 1er février 2020, le président de cette institution soulignait à l’ouverture de la huitième session ordinaire administrative la nécessité d’appliquer la réglementation en vigueur pour sanctionner les députés qui se distinguent par des absences répétées. « Je voudrais une fois de plus attirer l’attention des députés que bon nombre d’entre nous se distinguent par des absences répétées aux sessions, ainsi qu’aux réunions des commissions permanentes. Je prends à témoin le plénum des députés qu’il s’agit d’un dernier avertissement avant que des sanctions réglementaires ne soient prises à leur encontre », avertissait Isidore Mvouba.

Congo : la loi sur la préservation de la dignité des handicapés sur la table des députés

Ce projet de loi sur la préservation de la dignité des handicapés est compté parmi les quatorze affaires votées à la 11ème session ordinaire de l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa onzième session ordinaire du 1er février au 10 avril 2021. Quatorze affaires en cours parmi lesquelles la loi la loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Ladite loi vise à la promotion, la protection des droits et la préservation de la dignité des personnes vivant avec handicap en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains et de toutes leurs libertés fondamentales sur un pied d’égalité avec les personnes valides. Elle incite aussi les Etats de l’Union africaine à prendre les mesures appropriées et efficaces en faveur des personnes vivant avec handicap comme la mise en place des mesures législatives, administratives, constitutionnelles et budgétaires sur le handicap.

La loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique garantit, par ailleurs, l’accès au programme de protection sociale sur la base de l’égalité avec les autres ; la collecte, l’analyse, la conservation et la diffusion systématique des statistiques des données nationales relatives au handicap en vue de faciliter leur protection et la promotion de leurs droits.

Coronavirus : l’état d’urgence prorogé de 20 jours

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo à compter du 5 mars pour une durée de 20 jours.

Le coronavirus continue de faire parler de lui. Le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat présenté à cet effet montre que la situation épidémiologique de la Covid-19 au Congo fait apparaître une réelle décrue de la pandémie au mois de février 2021.

Le nombre de malades et celui des décès enregistrés dans le pays sont en baisse. Le taux de positivité fléchit légèrement et passe à 6% à la même période.  D’après le rapport de la task- force près la Coordination nationale de gestion de la pandémie, on ne comptait en date du 26 février que 66 malades hospitalisés dont 50 à Brazzaville. Un mois plus tôt, soit le 28 janvier, ils étaient 151 dans les différentes structures sanitaires du pays.

D’après le ministère de la Santé, le Congo a recensé au total 9179 cas positifs à la Covid-19, sur un peu plus de 100.000 personnes testées depuis le 14 mars 2020, soit un taux de positivité national de 8,8%.

Au 22 février 2021, 7514 personnes étaient déclarées guéries et 1178 cas actifs étaient comptabilisés ; 131 décès sont à déplorer depuis le 14 mars 2020, soit un taux de létalité de 1,45%.

Notons que la vaccination des populations qui devrait commencer autour du 15 mars prochain.

Congo : le parlement approuve la loi sur la protection des informations sensibles

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, le 6 janvier, à l’unanimité avec amendements, le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale.

Le projet de loi portant protection des informations sensibles en matière de défense et de sécurité nationale comporte trente-cinq articles regroupés en six titres. En son premier titre, le texte fixe des dispositions générales et le champ d’application de la loi relative à protection ou la sauvegarde des informations sensibles.

Au deuxième titre, il classifie ces informations en trois catégories. Il s’agit des informations « très secrètes, secrètes et confidentielles’’. Les informations sont classées ‘’très secrètes’’, selon ce texte de loi, lorsque leur utilisation inappropriée peut porter ‘’très gravement’’ atteinte à la défense et à l’intégrité du territoire national. Elles sont qualifiées de ‘’secrètes’’, quand elles peuvent porter gravement atteinte à la défense nationale. Cependant, elles sont dites confidentielles lorsqu’elles nuisent aux intérêts de la nation.

Le cinquième titre de cette loi, par contre, est consacré aux infractions et sanctions. Conformément au texte de loi, sont considérés comme infractions, entre autres, le fait de soustraire frauduleusement, de détruire et de reproduire une infirmation classée; de publier, de livrer ou de divulguer une information classée à des personnes n’ayant pas besoin d’en connaître.

La loi adoptée précise, par ailleurs, que lorsque les informations classées « très secrètes et secrètes » sont trafiquées, elles peuvent faire l’objet des poursuites judiciaires. Défendant le texte de loi, le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, a soutenu que cette loi vise à protéger le pays contre la fuite des informations de défense jugées secrètes et préjudiciables.

Congo : neuvième prorogation de l’état d’urgence sanitaire

L’Assemblée nationale a adopté pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de 20 jours de l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi visant à prolonger de 20 jours supplémentaires, l’état d’urgence sanitaire a été adopté à l’Assemblée nationale. C’était ce samedi 26 septembre, lors de la session extraordinaire de la Chambre basse du parlement.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rappelé que cette prorogation qui intervient pour la neuvième fois, est une précaution nécessaire qui doit engager tous les citoyens à se positionner comme acteurs principaux du combat contre la pandémie.

D’autres mesures ont été prises vendredi 25 septembre, au cours de la 10ème réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Ladite rencontre qui s’est tenue par visioconférence a débouché sur l’allègement de certaines restrictions. Notamment l’interdire de tout rassemblement de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement. Le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle, faire observer partout et par tous les mesures barrières. Le  maintien de la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse. La limite à la stricte intimité de la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.

On peut aussi parler du fait de faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Exiger la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de onze (11) ans, interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou, interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation, faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour…

La République du Congo compte 5002 cas enregistrés de coronavirus et 89 décès.

Congo : les députés de l’opposition absents au vote de la nouvelle loi électorale

L’Assemblée nationale a adopté, le 12 août, en séance plénière, avec amendements, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi électorale n°9-2001 du 10 décembre 2001.

Les trois députés de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) n’ont pas pris part au vote de la nouvelle loi électorale qui était assorti d’une recommandation.

Initiée par le gouvernement, cette loi est conforme et inclut, entre autres, le vote par anticipation des agents de la force publique ainsi que l’établissement d’une liste spéciale. Selon le gouvernement, les militaires, policiers et gendarmes constituent une partie non négligeable du corps électoral et ont droit d’exercer leur droit de vote, dans les mêmes conditions que tous les autres électeurs.

Le but étant de leur permettre de se consacrer uniquement, le jour du vote général, aux opérations visant à assurer la sécurité des personnes et biens. « Pour assurer en mieux la sécurité des électeurs, des populations ainsi que de tout le processus électoral, la solution la plus idoine est de faire voter les agents de la force publique, dûment inscrits sur les listes électorales, quelques jours avant les autres électeurs inscrits », a justifié le gouvernement.

Ainsi, quelques alinéas ont été ajoutés à certains articles avec des amendements. Pour permettre une exploitation plus aisée de la loi électorale, la commission a recommandé au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation de soumettre à la représentation nationale, dès la prochaine session, une transcription de cette loi ainsi que ses modifications dans un texte unique pour adoption. Une suggestion prise en compte par le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Pascal Tsaty-Mabiala dénonce un affrontement politique

Après avoir pris part aux débats où ils ont été les principaux animateurs, les trois députés de l’opposition politique congolaise, représentée à cette plénière par Pascal Tsaty-Mabiala, Honoré Sayi et Alain Pascal Leyinda, ont boycotté le vote. Ils sont sortis malgré les assurances du ministre Mboulou qui a annoncé la tenue prochaine d’une concertation politique devant permettre d’évaluer le niveau d’exécution des recommandations de Ouesso de 2016.

Selon le chef de file de l’opposition congolaise, le peuple congolais attend la transparence et la fiabilité de la prochaine élection présidentielle et non le vote par anticipation des agents de la force publique. «S’il y a une concertation en vue, pourquoi ne pas attendre ce rendez-vous pour élaborer un seul texte accepté de tous ? Pour cette réforme, nous ne voyons pas l’opportunité. Le groupe de l’opposition ne participe pas à ce vote, nous attendons la concertation annoncée », a déclaré Pascal Tsaty-Mabiala avant de quitter la salle. Défendant le rapport de sa commission, le président de la commission des lois et affaires administratives, Fernand Sabaye, a, quant à lui, qualifié de simple ajustement technique qui vise l’efficacité de la loi en termes d’application.

Notons que l’article 110 alinéa 3 a été modifié dans le sens de restreindre le droit de contester les résultats électoraux qui ne peut être l’œuvre que du candidat lui-même à l’exclusion de la formation politique qui l’a présenté et ses représentants. Outre la nouvelle loi électorale, les députés ont accepté, au cours de cette plénière présidée par Isidore Mvouba, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la septième  fois consécutive et bien d’autres textes.

Parlement : dix-neuf affaires sur la table des députés

Les travaux de la neuvième session ordinaire de la chambre basse s’est ouvert mardi 02 juin et était présidé par son président, Isidore Mvouba.

Ce sont les dix-neuf affaires placées sur la table des députés. Parmi celles-ci, ont été retenues à l’ouverture des travaux, il y a celles relatives à l’apatridie, au droit d’asile, au statut de réfugié ainsi qu’aux droits civils et politiques.

Les élus du peuple examineront également le projet de loi autorisant la ratification du protocole à l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA) relatif au Parlement panafricain. Pour Isidore Mvouba, après la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique, il serait de bon aloi que les députés puissent focaliser toute leur attention sur l’Acte constitutif de l’UA.

«…le siège de ce Parlement est à Midrand en Afrique du Sud et les parlementaires congolais qui y siègent ont déjà prêté serment », a-t-il rappelé.

Au cours de cette session qui s’achèvera le 13 août prochain, les députés sont appelés à examiner des sujets liés aux nouvelles technologies. A l’ère du numérique, il revient aux élus du peuple de pencher, a-t-insisté, avec minutie sur la problématique de la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel.

« Aujourd’hui, comme vous le savez, les données personnelles circulent sur la toile, en grand volume et à une vitesse exponentielle, mettant ainsi leurs propriétaires sous un projecteur perpétuel capable d’attirer les Hackers. Cela veut dire que sécuriser le cyberespace devient une nécessité vitale. De ce fait, adapter le Congo au siècle du numérique, comme vous l’avez compris, est une nécessité impérieuse », a-t-il poursuivi, rappelant que les derniers déploiements de la visioconférence dans le pays devraient interpeller les députés.

L’Assemblée a également inscrit à l’ordre de sa session le projet de loi autorisant la ratification de la convention sur la sûreté nucléaire ; celui portant l’adhésion à la convention commune sur la gestion du combustible usé sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs. Il s’agira aussi d’approuver le projet de loi autorisant la ratification du protocole instituant la commission climat du Bassin du Congo ; le projet de loi portant institution du cadastre national foncier. Les autres affaires concernent le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de transport aérien entre le Congo et les Etats-Unis d’Amérique ; le projet de loi autorisant la ratification de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. « Je vais vous demander d’examiner avec perspicacité, comme vous savez le faire, les affaires touchant à la sûreté nucléaire, la gestion du combustible usé, des déchets radioactifs et de la couche d’ozone. En même temps, toutes les questions d’orientation de l’action sociale ainsi que de l’économie et de la coopération internationale mériteraient d’être traitées avec célérité », a exhorté Isidore Mvouba.

Abordant l’aspect Covid-19, le président de l’Assemblée nationale a rappelé que l’ouverture de cette session coïncide avec la reprise des classes pour les candidats aux différents examens d’Etat. « Dans ce cadre, l’opération de dépistage à grande échelle des enseignants, commencée à Brazzaville, devrait se poursuivre sans délai dans les autres villes des zones de circulation active du virus. A ce jour, aucun enseignant n’a été déclaré positif. C’est une bonne nouvelle. Notre pays vient d’éviter la menace d’une année blanche du fait de la pandémie Covid-19.  C’est une bonne fortune », s’est-il réjoui.

Congo : la neuvième session ordinaire du parlement s’ouvre le 02 juin

C’est ce qui en ressort de la conférence  des présidents des commissions du Sénat et de l’Assemblée nationale, qui s’est tenue ce mardi 26 mai 2020.

Les présidents des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat se sont retrouvés ce mardi à Brazzaville. Cette rencontre a porté sur les affaires inscrites à l’ordre du jour de la neuvième session ordinaire du Parlement qui s’ouvrira le 2 juin 2020.

Au niveau de la chambre haute, la neuvième session ordinaire a inscrit à son ordre du jour, vingt-quatre affaires dont deux nouvelles reçues du gouvernement. Il s’agit notamment du projet portant ratification d’un accord sur le transport aérien et une autre sur les questions de sécurité, de gardiennage.

Quant à l’Assemblée nationale, elle a retenu dix-neuf affaires dont dix-sept projets de lois non examinés à la précédente session, ainsi que les traditionnelles questions d’actualité et questions orales avec débat au gouvernement.

Notons que cette conférence des présidents, dirigée respectivement par Pierre Ngolo, président du Sénat, et Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, a aussi fixé certaines dispositions permettant le bon déroulement de la session.

Il s’agit, entre autres, de la répartition des affaires par commission permanente, le calendrier des travaux de la session, les dispositions à prendre en cette période de coronavirus.

Congo : le budget de l’Etat a été réajusté

Vendredi 01er mai, l’Assemblée nationale a adopté, avec amendements la loi de finances rectificative pour l’année 2020, avec plusieurs recommandations.

Le collectif budgétaire est arrêté en recettes à 1 082 903 000 milliards FCFA et en dépenses à la somme de 1 862 643 000 000 FCFA, avec un déficit budgétaire de 779 740 000 000 FCFA. Les charges en trésorerie sont chiffrées à 892, 643 milliards FCFA pour des ressources de 452 milliards, générant ainsi un déficit de financement de -440, 176 milliards FCFA. Le déficit global est estimé à -1 219 916 FCFA.

En effet, l’adoption de la loi de finances rectificative est assortie de plusieurs recommandations formulées par la commission Economie, Finances et Contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale. Il s’agit, entre autres, de renforcer la recherche de finances extérieures auprès des partenaires traditionnels ; recourir aux financements innovants (partenariat public-privé) en cette période de réduction de l’espace budgétaire ; faire appliquer dans toute leur rigueur à toutes les sociétés les lois relatives au secteur pétrolier.

L’exécutif devrait également accélérer les négociations avec les créanciers, notamment Trafigura et Glencore ; finaliser l’audit de la dette intérieure et adopter un échéancier de paiement ; doter les administrations des régies financières des moyens nécessaires pour atteindre les prévisions budgétaires. Les députés ont, enfin, harmoniser les missions des corps de contrôle (Cour des comptes et de discipline budgétaire, inspection générale d’Etat, inspection générale des finances, commissariat national des comptes, administrations fiscales et douanières) ; veiller au recouvrement du produit de la vente produit raffiné par Coraf à partir du but mis à sa disposition pour garantir le financement du Fonds national de solidarité. Il faut noter que ladite loi a été défendue par le ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, Ludovic Ngatsé.

Incident sur l’avion d’Air France : les députés demandent des sanctions

Le sujet a été abordé samedi 18 avril, à l’ouverture des travaux de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Le premier vice-président de la chambre basse du parlement, Léon Alfred Opimbat, a demandé le 18 avril, à l’ouverture des travaux de la troisième session extraordinaire, des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables de l’incident survenu sur un aéronef d’Air France à l’aéroport de Pointe-Noire.

« Je voudrais réaffirmer l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre la France et le Congo. L’incident du dimanche 12 avril sur un avion d’Air France à l’aéroport de Pointe-Noire est très regrettable », a-t-il lancé.

Pour rappel, un Airbus A330 de la compagnie Air France chargé de rapatrier des ressortissants français a été la cible de tirs de la part d’un agent de la gendarmerie nationale à Pointe-Noire. L’avion a subi des dommages. L’auteur est en détention, en attendant les résultats de l’enquête.

Parlement : 33 affaires seront au centre de la sixième session ordinaire administrative

Dix-sept pour la chambre haute et seize pour l’Assemblée nationale, c’est du moins ce qui a été retenu le 27 mai, au cours de leur différente conférence des présidents.

Les 6ème  sessions ordinaires du Sénat et de l’Assemblée nationale s’ouvrent le 03 juin prochain à Brazzaville.  Chacune des réunions s’est ouverte sous l’égide des présidents des institutions respectives, notamment Pierre Ngolo du Sénat et Isidore Mvouba de l’Assemblée nationale.

Seize affaires seront soumises à l’appréciation des députés notamment, le projet de loi autorisant la ratification du protocole d’accord portant acte constitutif de l’Union africaine ; le projet de loi portant lutte contre la cyber criminalité ainsi que le projet de loi relatif aux transactions électroniques.

Les élus du peuple devraient aussi plancher sur les projets de loi portant création des zones économiques spéciales de Brazzaville ; d’Oyo-Ollombo et de Ouesso ; le projet de loi portant création de l’autorité de régulation des zones économiques spéciales.

Hormis d’autres affaires qui pourraient arriver en cours de session, la chambre basse du parlement prévoit également deux sessions de questions orales au gouvernement avec débat ; quatre sessions de questions d’actualité ainsi qu’une session consacrée au débat sur l’orientation budgétaire qui devrait se tenir avant le premier juillet.

S’agissant de la chambre haute, les sénateurs vont débattre de dix-sept affaires, parmi lesquelles celles n’ayant pas pu être examinées lors de la cinquième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, de quatre affaires à caractère juridique ; quatre autres économiques, quatre liées au domaine de l’éducation ainsi que bien d’autres impliquant d’autres secteurs d’activités.

Assemblée nationale : Le projet de loi portant réforme du secteur public adopté

Adopté le 6 mars à Brazzaville, ce projet de loi est financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années.

Outre trois autres affaires portées à leur examen, les députés ont adopté à l’unanimité, le projet de loi portant réforme du secteur public, financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années, le 6 mars à Brazzaville.

Ce financement permettra au Congo de lutter efficacement contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Ainsi le gouvernement pourra mettre en chantier les différentes réformes sur la bonne gouvernance publique.

Ingrid Ebouka Babakas, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale a déclaré que les mécanismes rigoureux mis en place par la Banque mondiale garantissent toute transparence dans l’octroi et l’exécution des fonds.

À ce propos, la partie congolaise est instruite à faire des appels à candidature sur les audits qui pourront s’imposer en cas de détournement par exemple.

Outre cette affaire, les élus du peuple ont également adopté le projet relatif au don de la Banque Mondiale dénommé forêt et diversification économique.

Ce don de 15 milliards de francs CFA avait connu des dysfonctionnements en 2015 à cause de la contrepartie du Congo de 5 milliards non versée. Il est question d’un financement supplémentaire de la Banque Mondiale à hauteur de 3 milliards de francs CFA.

La troisième affaire adoptée est celle relatif au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap qui est une institution inscrite dans la Constitution du 25 octobre 2015 et dont le rôle visera à faire des propositions au gouvernement sur les problèmes rencontrés par cette catégorie de personnes vulnérables.

La dernière affaire adoptée a été le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle en Afrique centrale. Cet accord de coopération va réglementer et harmoniser les échanges entre les huit états de l’Afrique centrale en matière d’informations et de formations sur les questions liées à la criminalité et le banditisme inter-état.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi de financement du PADE II

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Le PADE II sera financé à hauteur de 6,5 millions de dollars américain, soit plus de 4 milliards FCFA, don de la Banque mondiale. L’Assemblée nationale a adopté, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de don entre le Congo et la Banque mondiale, le 6 mars à Brazzaville.

Proposé par la Commission Économie, finances et contrôle de l’exécution du budget, ce projet de loi, soutenu par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a été entériné à l’unanimité sans amendements.

Son adoption confirme le lancement au 1er avril prochain, de la deuxième phase du PADE, après la mise en œuvre réussie de la première composante qui prendra fin le 30 mars.

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Contrairement à la première phase, ses actions se focaliseront essentiellement sur la protection de la faune et des aires protégées, avec une composante impliquant la conservation de la biodiversité ainsi que le développement agricole et de l’écotourisme.