Congo : trois entreprises vont générer environ 931 emplois directs

La Commission nationale des investissements (CNI) accorde des titres d’agréments à ces trois entreprises pour un investissement de plus  de 129 milliards F CFA.

 

Les travaux de la première session 2022 de la Commission nationale des investissements (CNI) se sont tenus mardi 29 mars à Brazzaville. Sur les quatre dossiers examinés, a accordé des agréments définitifs à deux entreprises et un titre provisoire à une seule société, en attendant qu’elle complète les quelques pièces qui restent pour un investissement global de de 129 136 822 milliards F CFA. Une candidature a été renvoyée à sa prochaine session qui se tiendra dans trois mois

Les entreprises accréditées projettent d’investir dans divers secteurs d’activités en vue d’impulser l’économie nationale durement frappée par les crises financière et sanitaire. Les secteurs préconisés sont, entre autres, l’agropastoral, l’industrie minière et forestière ainsi que celui des bâtiments et travaux publics. Ce sont donc 931 emplois directs qui seront générés.

Il faut préciser que les sociétés retenues devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, comme cela est prévu dans la charte des investissements. Les privilèges liés à ces allègements portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, d’après la même charte des investissements, ces sociétés adjudicatrices ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et doivent l’immatriculer à la sécurité sociale. Ladite charte précise que ces entreprises sont, par ailleurs, tenues de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir le dynamisme économique.

Les travaux de la première session 2022 de la CNI ont été présidés par le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka.

Congo : les députés valident la mise en valeur de la réserve de Léfini

Cette réserve foncière de l’Etat située au lieu-dit Léfini, dans le département des Plateaux, va générer mille emplois directs.

 

La réserve de Léfini dans le département des Plateaux en République du Congo sera mise en valeur. Le projet de loi a été voté le 22 novembre 2021 à l’Assemblée nationale. Il portait approbation de la convention de partenariat entre le Congo et les sociétés Total nature based solution (TNBS), Congo Forest compagny (CFC) et Forest Neutral Congo (FNC).

La réserve foncière de Léfini est située sur la plaine Nganouo, à environ 27 km du district de Ngo. Le projet de sa mise en valeur permettra au Congo d’accroître ses performances en matière de gestion durable des puits de carbone générés par ses forêts et tourbières.

Selon le Congo et les sociétés TNBS, CFC et FNC qui ont signé la convention de partenariat, le 12 mars dernier, il s’agit d’un projet innovant et de grande envergure, répondant aux enjeux actuels de lutte contre les effets néfastes climatiques, caractérisés par des incendies, des inondations un peu partout dans le monde.

Pour la réussite de ce projet qui sera mis en œuvre par sa filiale CFC, TNBS investira 250 millions d’euros, soit 150 milliards FCFA. Il est aussi prévu un régime fiscal et douanier dérogatoire.

D’une durée de trente-cinq ans à compter de sa date signature, l’objectif général du projet est de mettre en place et de valoriser des plantations forestières et agroforestières ; séquestrer et valoriser le carbone des arbres plantés. S’agissant des activités liées à la mise en place et à la valorisation des plantations forestières et agroforestières, la société TNBS, filiale du groupe Total, prétend, avec le concours de sa filiale congolaise (CFC), investir dans ce projet visant la création d’un puits de carbone sur 40 000 hectares. Ainsi, il sera mis en place des plantations agroforestières (2 000 hectares), pour la production de manioc et de bois énergie à base d’Acacia auriculiformes ; des plantations forestières (38 000 hectares) à base d’Acacia mangium.

Ces 4000 hectares de plantations pourront être associés à la mise en place de deux usines de transformation du bois dont une usine de déroulage et de fabrication de contreplaqués ; et une autre de sciage de grumes avec une chaîne complétée par un atelier de fabrication de bois d’ingénierie.