Congo-Pointe-Noire : le patronat demande l’opérationnalisation du scanner du port autonome

Une délégation du Congrès des chefs d’entreprises s’est entretenue, le 28 août, à Brazzaville avec le secrétaire permanent du Comité national de concertation, Guy Gervais Bouanga.

 

Il s’est agit pour ces chefs d’entreprises de faire un plaidoyer sur l’opérationnalisation full scanning du Port autonome de Pointe-Noire. Il avait été installé après une convention signée entre le ministère de l’Economie et des Finances et une société privée. Le projet vise à contrôler systématiquement tous les conteneurs en provenance de l’étranger mais également leur contenu afin de permettre aux services de collectes des recettes publiques de taxer à juste titre.

Le Comité national de concertation a promis soumettre le problème à qui de droit afin qu’une solution idoine soit vite trouvée.

Congo : trois entreprises vont générer environ 931 emplois directs

La Commission nationale des investissements (CNI) accorde des titres d’agréments à ces trois entreprises pour un investissement de plus  de 129 milliards F CFA.

 

Les travaux de la première session 2022 de la Commission nationale des investissements (CNI) se sont tenus mardi 29 mars à Brazzaville. Sur les quatre dossiers examinés, a accordé des agréments définitifs à deux entreprises et un titre provisoire à une seule société, en attendant qu’elle complète les quelques pièces qui restent pour un investissement global de de 129 136 822 milliards F CFA. Une candidature a été renvoyée à sa prochaine session qui se tiendra dans trois mois

Les entreprises accréditées projettent d’investir dans divers secteurs d’activités en vue d’impulser l’économie nationale durement frappée par les crises financière et sanitaire. Les secteurs préconisés sont, entre autres, l’agropastoral, l’industrie minière et forestière ainsi que celui des bâtiments et travaux publics. Ce sont donc 931 emplois directs qui seront générés.

Il faut préciser que les sociétés retenues devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, comme cela est prévu dans la charte des investissements. Les privilèges liés à ces allègements portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, d’après la même charte des investissements, ces sociétés adjudicatrices ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et doivent l’immatriculer à la sécurité sociale. Ladite charte précise que ces entreprises sont, par ailleurs, tenues de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir le dynamisme économique.

Les travaux de la première session 2022 de la CNI ont été présidés par le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka.

Les chefs d’entreprises congolais en prospection à Paris

C’était dans le cadre  de la mission du club Congo-France-numérique, qu’une délégation de congolais a séjourné en France du 18 au 21 juin 2019.

Pour la première mission économique du club Congo-France-numérique, a favorisé des rencontres à caractères économique dans la capitale française. Les Congolais sont venus prospecter auprès de leurs homologues français les affaires et les opportunités à saisir.

L’objectif était de faire connaître les différentes opportunités dans l’écosystème digital, de mettre en lumière les atouts des entreprises congolaises et favoriser les échanges entre les professionnels du numérique par la création de clusters d’entreprises. C’est du moins ce qu’a expliqué Luc Missidimbazi, conseiller aux postes, télécommunications et numérique du Premier ministre.

Parmi les rendez-vous rendus publics, ceux de Bercy, au ministère de l’Economie, et du lab innovation, de la banque de France à Paris. Les entretiens ont permis de déterminer des axes d’actions et de partenariats pour 2020. Une priorité s’est dégagée pour l’innovation, la formation et les services.

Au terme de la mission, « nous avons facilité les projets d’investissements des entreprises et acteurs congolais en France, ainsi que des entreprises françaises », a indiqué Luc Missimbazi, chef de la délégation congolaise. Il a estimé avoir rempli le premier acte par le biais du club Congo-France numérique à la quête de la promotion et la création d’un écosystème dynamique et structuré.