Congo : les députés inaugurent leurs nouvelles installations

La structure a été entièrement financée par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards de Francs CFA.

 

C’est dans son nouvel hémicycle que l’Assemblée nationale a tenu sa plénière jeudi 03 février 2022. Cette structure est située à quelques encablures de la Place de la République.

Inauguré mercredi 3 Mars 2021 par le président Denis Sassou Nguesso en présence des représentants du gouvernement chinois, cette structure a été entièrement financée par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards de Francs CFA.

Le bâtiment de deux blocs de trois niveaux chacun, s’inscrit dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Il comprend un bloc pour le Sénat et un autre pour l’Assemblée nationale, ainsi qu’une grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible. La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives.

L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places dont l’implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui comprend trois cents places. Cinq cent quarante places de stationnement sont disponibles pour l’ensemble de l’espace d’une surface bâtie de 24 408 mètres carrés dont 23 997 en superstructures et 411 mètres carrés en infrastructures.

Le boc de l’Assemblée nationale comprend outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes, une salle de presse, deux salles VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires, une salle de soins de santé, une bibliothèque et archives et des toilettes.

Le bloc du Sénat compte outre les bureaux, sept salles de réunions de cinquante personnes chacune, une salle de presse et deux salons VIP, des salles techniques, deux salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soins de santé.

Congo : le nouveau siège du parlement sera livré au premier trimestre 2021

Initialement prévue en juillet 2020, les travaux de construction ont été retardés à cause de la pandémie du coronavirus.

L’année prochaine, au premier trimestre, le parlement aura son nouveau siège. Les travaux de cet ouvrage devaient être terminés en juillet dernier mais à cause de la pandémie du coronavirus, ceux-ci ont été retardés. C’est du moins ce qu’a fait savoir le ministère en charge des Grands travaux.

Le bâtiment de deux blocs de trois niveaux chacun est entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 34,4 milliards FCFA, s’inscrivant dans le cadre de la coopération sino-congolaise. Les travaux sont réalisés par l’entreprise chinoise Jiangsu Provincial construction group corporation limited. Comprenant un bloc pour le Sénat et un autre pour l’Assemblée nationale, s’ajoute la grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible.

La communication entre les deux blocs est assurée par des coursives. L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places dont l’implantation est diamétralement opposée à celui du Sénat qui comprend trois cents places. Il est prévu, à l’entrée de chaque institution, des places de stationnement couvertes par les membres des bureaux. Cinq cent quarante places de stationnement sont disponibles pour l’ensemble de l’espace d’une surface bâtie de 24 408 mètres carrés dont 23 997 en superstructures et 411 mètres carrés en infrastructures.

Le boc de l’Assemblée nationale comprend sept salles de réunions de cinquante personnes ; une salle de presse ; deux salles VIP ; des salles techniques ; deux salles de commissions permanentes et auxiliaires ; une salle de soins de santé ; une bibliothèque et archives et des toilettes. Le bloc du Sénat, quant à lui, compte sept salles de réunions de cinquante personnes chacune ; une salle de presse et deux salons VIP ; des salles techniques ; deux salles de commissions permanentes et auxiliaires et une salle de soins de santé.

L’ensemble du bâtiment dispose des commodités suivantes : trois ascenseurs par bloc ; un système vidéo surveillance ; un système de sécurité incendie et extinction ; un système de réception satellite et radiodiffusion ; un système de câblage synthétique (fibre optique et autres réseaux) ; un système de sonorisation et écran géant ; un système d’alimentation, de traitement et d’évacuation des eaux.

Congo/Chine : vers la reprise des projets de la coopération

L’ambassadeur de Chine en République du Congo, Ma Fulin, a annoncé, le 26 septembre à Brazzaville, la relance en vue de certains projets de la coopération sino-congolaise.

L’exécution de ces projets aurait connu un ralentissement à cause de la crise qui a affecté l’économie nationale. La construction des Tours jumelles et du Centre commercial de Mpila, à Brazzaville, la réalisation de la télévision numérique et de la troisième phase de la couverture nationale en télécommunications, sont entre autres les projets de la coopération sino-congolaise.

« On a connu un certain blocage à cause de la conjoncture économique. On a réglé le problème de la dette, la prochaine étape consiste à faire des études sur les anciens projets », a indiqué Ma Fulin.

Rappelons que le Congo a signé en avril dernier, un accord de restructuration de sa dette avec la Chine, évaluée à plus de 1300 milliards francs CFA.  L’ambassadeur de Chine a réitéré le soutien de son pays au Congo dans le cadre du programme de coopération économique qu’il a conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international.

Pékin préoccupé par la situation économique du Congo

C’est une affirmation de l’ambassadeur chinois au Congo, Ma Fulin au sortir d’un déjeuner de presse qu’il a organisé mercredi 27 février à Brazzaville.

Au cours de ce déjeuner, le diplomate a faisait le point sur la relation sino-congolaise cinquante-cinq ans après leur établissement en 1964. Ma Fulin, a annoncé la détermination de son gouvernement de voir le Congo conclure l’accord avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un programme économique et financier.

« Une lettre du gouvernement et une autre d’Exim-bank, principal créancier de la dette congolaise auprès de la Chine, envoyée aux autorités congolaises, confirme la volonté chinoise pour annuler ou rééchelonner la dette. A ce jour, les négociations dans ce sens sont déjà bouclées », a déclaré Ma Fulin.

L’ambassadeur a précisé que l’Etat chinois intervient actuellement auprès d’Exim-bank afin de voir, d’ici à trois mois, que les deux parties parviennent à la signature d’accord devant marquer la fin des négociations.

Par ailleurs, dans le cadre du partenariat stratégique global conclu entre la Chine et l’Afrique, en général, et avec le Congo, en particulier, le diplomate chinois a rappelé que le souhait de son pays est de corriger les faiblesses de la coopération sino-congolaise, en faisant de sorte que l’assistance s’adapte aux besoins et réalités congolaises.

« Il faut dans l’avenir corriger les insuffisances de notre coopération qui doit aller dans le sens des huit initiatives majeures lancées par le président Xi Jinping, lors du dernier sommet de la coopération sino-africaine », a-t-il souhaité,

Interrogé sur le projet de construction de la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire, un des plus en vue de la coopération sino-congolaise, dans le cadre de la diversification économique du Congo, l’ambassadeur de Chine a estimé qu’il a atteint un niveau d’avancement considérable.

En effet, après des études de faisabilité approfondies sur l’investissement et celles des infrastructures, deux des cinq processus d’ordre légal de sa réalisation, il reste à la partie congolaise d’amorcer l’expropriation afin que les choses avancent.

« Le travail avance et d’ici à l’année prochaine, certaines industries pourront voir le jour. Sauf que c’est un projet complexe qui intègre plusieurs aspects qui nécessitent un important investissement », a précisé Ma Fulin, annonçant l’arrivée, cette année, d’une équipe chinoise qui sera basée au Congo pour une bonne suivie des travaux de construction de ces ZES.

Coopération sino-congolaise : vers la production des fournitures sportives

Le sujet a été évoqué au cours d’une rencontre entre le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, et l’ambassadeur Ma Fulin, le 25 février à Brazzaville.

La coopération sino-congolaise s’étend sur plusieurs domaines, y compris celui du sport. La production des matériaux sportifs de première nécessité est le nouvel horizon de cette coopération. « Avant, nous avons travaillé étroitement avec la partie congolaise dans la construction des stades, des palais de sports et autres. Il faut que cette coopération s’élargisse et s’approfondisse », a précisé le diplomate chinois, Ma Fulin.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique a saisi l’occasion pour  partager  avec son interlocuteur les projets du gouvernement congolais portant sur la production des matériaux de sport. Par ailleurs,  l’ambassadeur de Chine a indiqué que le dossier sera étudié pour voir dans quelle mesure tous ces projets pourraient aboutir.

Wang Yang attendu à Brazzaville ce lundi 11 juin

Le Président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), sera à Brazzaville dans le cadre de la coopération bilatérale qui existe entre les deux pays.

Wang Yang, est attendu ce lundi 11 juin à Brazzaville. Une visite qui entre en droite ligne de la coopération qui lie le Congo et la Chine. A cet effet, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Yang a accordé une interview à l’agence de presse Xinhua, où il revient sur les rapports entre son pays et le Congo. Pour lui, la coopération sino-congolaise contribue à la promotion du développement des deux pays et à la construction d’une communauté de destin.

Pour Rappel, en 2016, les chefs d’Etats chinois et congolais ont décidé de hisser leurs relations bilatérales au niveau de partenariat de coopération stratégique global. Le Congo est compté parmi les quatre pays pilotes de la coopération sino-africaine au niveau de la coopération industrielle.

Pour le diplomate chinois, le développement rapide de la coopération entre le Congo et la Chine repose d’abord sur une confiance politique mutuelle. Les deux auraient approfondi leur coopération dans divers domaines sur la base d’une amitié traditionnelle. Sur la scène internationale, les deux pays se comprennent et se soutiennent mutuellement sur des questions concernant leurs intérêts fondamentaux.

Ma Yang a signalé dans cette interview, que les économies chinoise et congolaise sont complémentaires, puisque les deux parties partageaient une vision et des besoins communs en matière de développement. Selon lui, ces dernières années, grâce à l’aide chinoise, de nombreux projets ont été mis en œuvre au Congo, dont l’Hôpital de l’amitié sino-congolaise, la route nationale 1, le complexe sportif de Kintélé, le Pont du 15 Août, etc.

Selon l’ambassadeur, les deux pays ont également approfondi leur coopération dans le secteur financier. Par exemple, une première banque commerciale en coentreprise a été créée par le Congo avec la Chine. Il s’agit de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA), qui est très favorablement accueillie par les Congolais.

En outre, le prochain sommet du Forum de coopération sino-africaine (FCSA) se tiendra à Beijing en septembre. Lors de ce sommet, les chefs d’Etats des deux pays se retrouveront pour définir de nouvelles orientations en faveur de la coopération bilatérale.

Enfin, Ma s’est dit convaincu que grâce au renforcement de la volonté de coopération des deux parties et à la mise en œuvre de projets de coopération, la Chine et le Congo parviendraient à accélérer et approfondir leur coopération, et que cela contribuerait davantage au développement de la coopération sino-africaine.

Xia Huang satisfait de la coopération sino-congolaise

Arrivé au terme de son mandat en République du Congo, le diplomate chinois a indiqué, le 8 février à Brazzaville, que les relations entre les deux pays vont se raffermir davantage au fil des années.

« Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage », a lancé Xia Huang, à l’issue d’une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Il estime que « les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples ».

S’agissant de son mandat au Congo, Xia Huang a fait savoir que « ce sont deux années fructueuses qui ont préparé un avenir plus solide pour la coopération entre nos deux pays ».    

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Notons que les études de faisabilité, d’investissement et de développement de cette plate-forme dédiée à l’exportation des produits, sont réalisées avec le concours de la Chine. Il s’agit en fait d’un projet s’inscrivant dans l’option de la diversification de l’économie congolaise qui demeure tributaire des ressources du secteur pétrolier.