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Pékin préoccupé par la situation économique du Congo

C’est une affirmation de l’ambassadeur chinois au Congo, Ma Fulin au sortir d’un déjeuner de presse qu’il a organisé mercredi…

C’est une affirmation de l’ambassadeur chinois au Congo, Ma Fulin au sortir d’un déjeuner de presse qu’il a organisé mercredi 27 février à Brazzaville.

Au cours de ce déjeuner, le diplomate a faisait le point sur la relation sino-congolaise cinquante-cinq ans après leur établissement en 1964. Ma Fulin, a annoncé la détermination de son gouvernement de voir le Congo conclure l’accord avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un programme économique et financier.

« Une lettre du gouvernement et une autre d’Exim-bank, principal créancier de la dette congolaise auprès de la Chine, envoyée aux autorités congolaises, confirme la volonté chinoise pour annuler ou rééchelonner la dette. A ce jour, les négociations dans ce sens sont déjà bouclées », a déclaré Ma Fulin.

L’ambassadeur a précisé que l’Etat chinois intervient actuellement auprès d’Exim-bank afin de voir, d’ici à trois mois, que les deux parties parviennent à la signature d’accord devant marquer la fin des négociations.

Par ailleurs, dans le cadre du partenariat stratégique global conclu entre la Chine et l’Afrique, en général, et avec le Congo, en particulier, le diplomate chinois a rappelé que le souhait de son pays est de corriger les faiblesses de la coopération sino-congolaise, en faisant de sorte que l’assistance s’adapte aux besoins et réalités congolaises.

« Il faut dans l’avenir corriger les insuffisances de notre coopération qui doit aller dans le sens des huit initiatives majeures lancées par le président Xi Jinping, lors du dernier sommet de la coopération sino-africaine », a-t-il souhaité,

Interrogé sur le projet de construction de la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire, un des plus en vue de la coopération sino-congolaise, dans le cadre de la diversification économique du Congo, l’ambassadeur de Chine a estimé qu’il a atteint un niveau d’avancement considérable.

En effet, après des études de faisabilité approfondies sur l’investissement et celles des infrastructures, deux des cinq processus d’ordre légal de sa réalisation, il reste à la partie congolaise d’amorcer l’expropriation afin que les choses avancent.

« Le travail avance et d’ici à l’année prochaine, certaines industries pourront voir le jour. Sauf que c’est un projet complexe qui intègre plusieurs aspects qui nécessitent un important investissement », a précisé Ma Fulin, annonçant l’arrivée, cette année, d’une équipe chinoise qui sera basée au Congo pour une bonne suivie des travaux de construction de ces ZES.

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