Coopération économique : Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo en mission officielle en Autriche

Les ministres Jean-Marc Thystère-Tchicaya, en charge des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, et Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière, effectuent une mission de travail à Vienne, en Autriche, du 22 au 26 juin 2025.

 

C’est sur invitation de la société ASC Impact, que les Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo se sont rendus en Autriche. Cette visite de travail des deux membres du gouvernement congolais s’inscrit dans le cadre de décision de la République du Congo à diversifier son économie, notamment à travers des initiatives hors pétroles.

Les échanges entre les deux ministres et les réprésentant de la société ASC Impact, était axés sur un projet à développer au sein de la Zone économique spéciale (ZES) d’Oyo-Ollombo. Porté par ASC Impact, représentée localement par la société congolaise Aforest-Congo, ledit programme qui se veut intégrateur comprend plusieurs volets : reboisement, afforestation, gestion forestière durable, transformation industrielle du bois, développement d’agro-industries (dont une usine de pâte à papier) ainsi que la génération de crédits carbone forestiers.

À terme, ce projet pourrait mobiliser plus de 100 millions d’euros pour les activités de reboisement, avec des investissements supplémentaires, estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, destinés à l’industrialisation de la filière et à la création d’emplois.

La délégation congolaise, accompagnée de l’ambassadrice du Congo en Allemagne, Édith Itoua, participe jusqu’au 26 juin prochain, à une série de rencontres de haut niveau avec des personnalités politiques autrichiennes, notamment le Dr Heinz Fischer, ancien président de la République et co-président du Centre Ban Ki-moon ; Élisabeth Köstinger, ancienne ministre autrichienne de l’Agriculture et députée européenne ; ainsi que Beate Meinl-Reisinger, ministre des Affaires étrangères.

La visite va permettre la signature officielle de plusieurs protocoles d’accord entre les ministres congolais et la société ASC Impact, représentée par Karl Ernst Kirchmayer. Ces accords portent notamment sur la création, l’aménagement et l’opérationnalisation de l’emprise de la ZES d’Oyo-Ollombo, ainsi que sur le développement de plantations forestières et agroforestières sur des terres concédées par l’État congolais.

Un symposium ouvert sur d’opérationnalisation des ZES ouvert à Douala

Des experts et représentants de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), de l’Union africaine (UA), de la Banque africaine de développement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et du Programme de développement des Nations unies sont réunis dans la capitale économique du Cameroun.

 

Le symposium permettre de mettre sur pied une politique efficace capable d’accélérer l’opérationnalisation des ZES en Afrique centrale, car elle constitue un instrument clé d’industrialisation inclusive, durable et de diversification économique.

Il est attendu de cette rencontre la co-création d’un groupe de travail inter-agence et d’une plateforme de coopération régionale pour accélérer l’opérationnalisation des stratégies d’industrialisation et la mise en œuvre des approches chaînes de valeur à fort potentiel.

Ledit symposium devrait permettre le lancement des travaux d’élaboration d’un programme conjoint visant à accompagner les Etats de la sous-région dans le développement et la mise en œuvre des ZES de nouvelle génération. C’est du moins ce qu’a précisé le responsable de la CEA

Ouvert le lundi 21 janvier, le un symposium de Douala s’achève mercredi 23 janvier 2025.

Parc industriel de Maloukou : projet de construction de 200 logements sociaux sur le site

Le projet vise à doter la Zone économique spéciale (ZES) de Maloukou d’une cité ouvrière une fois qu’elle sera opérationnelle.

 

Deux cent (200) logements sociaux, une route, l’installation des générateurs électriques et le déploiement de panneaux solaires, constituent la première phase d’un projet dédié à la ZES de Maloukou. Une délégation gouvernementale composée des ministres chargés de la Promotion du partenariat public-privé, des Zones économiques spéciales, de la Construction et de l’Energie, a visité, le site mardi 19 novembre. Ladite délégation était en compagnie d’un groupe d’investisseurs des Émirats arabes unis et aussi du directeur de cabinet du ministre d’État chargé des Affaires foncières.

Pour le ministre chargé de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, le projet vise à réduire les déplacements quotidiens des travailleurs, et à améliorer leurs conditions de vie. « Le parc industriel de Maloukou est amené à fonctionner de façon optimale. Et pour cela, le personnel devrait être logé dans l’enceinte de ce parc. C’est dans ce cadre que nous voulons lancer ce projet pour permettre aux ouvriers qui vont travailler à terme dans cette ZES de pouvoir disposer de ces logements », a-t-il expliqué.

Congo : le ministère des ZES va valider son plan d’action stratégique

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels.

 

Le ministère des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique a ouvert, le 10 mai, à Kintélé dans le Pool, un séminaire atelier pour valider son plan d’action stratégique.

Jusqu’au 13 mai, les experts venus de plusieurs ministères vont faire l’état des lieux du ministère des ZES et de la Diversification économique. Il sera question pour eux d’identifier les vrais obstacles qui entravent au bon fonctionnement des Zones économiques spéciales (ZES).

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à national de développement 2022-2026. Il permettra au ministère des ZES et de la Diversification économique de bien élaborer des actions publiques et de bien planifier ses dépenses dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

L’objectif de la réforme est de chercher à concilier le cadre juridique congolais aux six directives adoptées dans le cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Pékin préoccupé par la situation économique du Congo

C’est une affirmation de l’ambassadeur chinois au Congo, Ma Fulin au sortir d’un déjeuner de presse qu’il a organisé mercredi 27 février à Brazzaville.

Au cours de ce déjeuner, le diplomate a faisait le point sur la relation sino-congolaise cinquante-cinq ans après leur établissement en 1964. Ma Fulin, a annoncé la détermination de son gouvernement de voir le Congo conclure l’accord avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un programme économique et financier.

« Une lettre du gouvernement et une autre d’Exim-bank, principal créancier de la dette congolaise auprès de la Chine, envoyée aux autorités congolaises, confirme la volonté chinoise pour annuler ou rééchelonner la dette. A ce jour, les négociations dans ce sens sont déjà bouclées », a déclaré Ma Fulin.

L’ambassadeur a précisé que l’Etat chinois intervient actuellement auprès d’Exim-bank afin de voir, d’ici à trois mois, que les deux parties parviennent à la signature d’accord devant marquer la fin des négociations.

Par ailleurs, dans le cadre du partenariat stratégique global conclu entre la Chine et l’Afrique, en général, et avec le Congo, en particulier, le diplomate chinois a rappelé que le souhait de son pays est de corriger les faiblesses de la coopération sino-congolaise, en faisant de sorte que l’assistance s’adapte aux besoins et réalités congolaises.

« Il faut dans l’avenir corriger les insuffisances de notre coopération qui doit aller dans le sens des huit initiatives majeures lancées par le président Xi Jinping, lors du dernier sommet de la coopération sino-africaine », a-t-il souhaité,

Interrogé sur le projet de construction de la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire, un des plus en vue de la coopération sino-congolaise, dans le cadre de la diversification économique du Congo, l’ambassadeur de Chine a estimé qu’il a atteint un niveau d’avancement considérable.

En effet, après des études de faisabilité approfondies sur l’investissement et celles des infrastructures, deux des cinq processus d’ordre légal de sa réalisation, il reste à la partie congolaise d’amorcer l’expropriation afin que les choses avancent.

« Le travail avance et d’ici à l’année prochaine, certaines industries pourront voir le jour. Sauf que c’est un projet complexe qui intègre plusieurs aspects qui nécessitent un important investissement », a précisé Ma Fulin, annonçant l’arrivée, cette année, d’une équipe chinoise qui sera basée au Congo pour une bonne suivie des travaux de construction de ces ZES.

Zone économique de Pointe-Noire : le Congo et la Chine examinent le plan conceptuel

Les deux parties se sont retrouvées le 29 janvier, à Brazzaville, pour peaufiner la dernière version du document.

La délégation congolaise a été conduite par le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES), Gilbert Mokoki, et celle de la Chine par le président du conseil d’administration de la société China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) et vice-président du Fonds de développement Chine-Afrique, Zhou Chao.

« Trois rapports ont été faits dans le cadre des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire. Aujourd’hui, nous recevons une forte délégation pour faire le point des études », a lancé le ministre Mokoki.

Il a informé la partie chinoise de l’adoption par les deux chambres du parlement de la loi portant création de la ZES de Pointe-Noire, de l’examen en cours au niveau du gouvernement du projet des statuts de l’agence de planification des ZES, ainsi que du renouvellement de la commission chargée des expropriations.

« Nous renouvelons notre engagement de réaliser ce projet dans le cadre du partenariat stratégique entre le Congo et la Chine », a déclaré Gilbert Mokoki.

Réagissant sur les expropriations, le chef de la délégation chinoise a souligné qu’il serait difficile, sans celles concernant la première phase de 8,1km, pour développer le projet. Zhou Chao a signifié que la société COIDIC prenait à bras le corps la seconde phase des études de la ZES de Pointe-Noire, annonçant la sélection des sociétés chargées de réaliser les études techniques et économiques de ce projet.

Pendant son séjour à Pointe-Noire, le président du conseil d’administration de COIDIC a lancé les études du quai multifonctions et de la voie d’accès à la ZES, d’une longueur de 15km.

Le Congo et la Chine seront amenés à créer une société qui assurera le fonctionnement et la gestion de la ZES de Pointe-Noire. Actuellement, les documents relatifs à la mise sur pied de ladite société sont en cours d’élaboration.

Rappelons qu’en 2016, un accord a été conclu à Beijing, en Chine, entre les deux parties pour la réalisation des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire par la société COIDIC.