France : tête à tête entre Pierre Ngolo et Gérard Larcher

 Les deux présidents des Sénats de France et du Congo, se sont entretenus pour renforcer les relations qui existent entre leurs deux pays.

Pierre Ngolo et Gérard Larcher ont échangé jeudi 13 juin, au Palais du Luxembourg à Paris. Il s’est agi pour les deux hommes de parler de la coopération de la France et du Congo. L’objectif étant de renforcer les relations entre le Congo et la France ainsi que la coopération entre les Chambres parlementaires qu’ils dirigent.

Cette rencontre a eu lieu en marge des entretiens des présidents de Sénats d’Europe et des présidents de Sénats africains. Cet entretien s’inscrit dans la poursuite des étapes de la discussion destinée à signer un accord-cadre tel que les deux parties institutionnelles s’étaient engagées, le 27 septembre de l’année dernière, à Paris. Un engagement mutuel pris à l’époque en présence des sénateurs français Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées, et Christophe-André Frassa, du groupe d’amitié avec le Congo Brazzaville, de Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo, et de son homologue du Congo en France, Rodolphe Adada.

Parmi ces préoccupations du Congo, on note la demande du Congo pour que la France s’engage dans les négociations auprès du Fonds monétaire international présidé par Christine Lagarde pour aboutir à la signature d’un accord qui soit à la fois acceptable et qui permette de tracer un avenir supportable pour les citoyens et la gouvernance.

L’économie n’a pas été le seul point abordé par les deux présidents. Ils ont également parlé des sujets parlementaires. Les négociations entamées l’année dernière sont en phase d’aboutir par un protocole d’accord, avec une probable signature à Brazzaville, à en croire l’invitation faite par Pierre Ngolo à Gérard Larcher.

« Invitation acceptée car nous n’oublions pas que Brazzaville a accueilli, à une certaine époque, l’honneur de la France à un moment difficile…Et que, les amis sont comme les étoiles, c’est pendant la nuit qu’on peut les compter. Nous avons pu compter sur le Congo à ce moment-là. Cela ne s’oublie pas », a déclaré le président du Sénat français.

Oyo : Denis Christel Sassou N’Guesso rencontre ses mandants

C’est sa première descente au bord de l’Alima en tant que député siégeant, celui-ci n’avait jamais siégé pour des raisons d’incompatibilité avec ses précédentes fonctions.

Le député de la circonscription d’Oyo 1, dans le département de la Cuvette (nord), Denis Christel Sassou N’Guesso a rencontré sa base, lundi dernier, pour lui rendre compte des travaux de la cinquième session ordinaire de l’Assemblée nationale.

Denis Christel Sassou N’Guesso, membre de la commission Affaires étrangères et des Congolais de l’étranger à l’Assemblée nationale, a édifié ses électeurs sur les affaires examinées et adoptées par la chambre basse du parlement, entre autres, les projets de loi portant création du port autonome d’Oyo et la zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo.

Les préoccupations des mandants ont porté sur la rareté de l’eau potable, l’école, l’emploi, les coupures de l’électricité et le coût élevé des factures, l’insécurité.

Réagissant aux doléances de sa base, le député d’Oyo 1 a rassuré de la reprise des travaux de remplacement des pano-solaires défectueux, pour mieux éclairer les quartiers reculés. Ce sera le cas pour d’autres questions sociales comme l’équipement des centres de santé communautaires, la réfection des forages et des écoles.

Il a également rassuré ses mandants que les questions relevant du gouvernement seront transmises à l’Assemblée nationale qui, à son tour, les acheminera à l’équipe gouvernementale afin que des solutions soient trouvées.

Festival Tazama : la 5ème édition a démarré à Brazzaville

 Le rendez-vous socio-culturel de rencontres, de discussions, de découvertes et de partages, s’est ouvert le 11 mai à l’Institut français du Congo, par le film « Bienvenue au Gondwana » de Mamane.

Cette année, le festival Tazama  se tient sur le thème « En bien, riez à présent ! ». Il traduit désormais, à travers le temps, la volonté de montrer au monde la richesse et la diversité du cinéma africain, d’associer les talents d’aujourd’hui et de demain pour une communion avec le public. Il a toujours recherché, par sa programmation, à soulever des problématiques de femmes ou des sujets portés par elles. La manifestation attire une fois de plus l’attention sur des parcours, ceux de femmes réalisatrices, actrices, comédiennes, chanteuses, monteuses, régisseuses, décoratrices, maquilleuses, costumières, etc.

Le thème de cette année signifie simplement qu’il est possible de transmettre efficacement des valeurs par le rire. « Ainsi, cette édition de Tazama invite à apprendre, tout en riant avec des femmes extraordinairement drôles et des réalisations qui ont su, avec humour, soulevé les questions sur l’engagement politique, la parité, l’émancipation ou l’adoption », a déclaré en substance Claudia Yoka, directrice du festival Tazama.

Comme figures féminines, la cinquième édition connaît la participation des actrices et comédiennes de renom telles que Prudence Maïdou, Nastou Traoré, Georgette Paré, Aïsha Yamav ainsi que les stars des réseaux sociaux Yvidero, Tata Osca, Ruby et Eunice Zunon.

Marie Philomène Nga est, quant à elle, l’invitée d’honneur de cette rencontre du film des femmes africaines. Ayant joué dans plusieurs films et téléfilms à succès, parmi lesquels « Le crocodile du Botswanga » de Fabrice Eboué, « Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean Baptiste, « La très grande entreprise » de Pierre Jolivet, « Engrenages » ou encore « Merci papa, merci maman », Marie Philomène se dit très reconnaissante de l’honneur et l’hommage que lui rend le festival Tazama. « Le cinéma est l’une des vitrines de la culture. Par sa force, il impacte la société et se positionne comme un art privilégié à travers lequel nous pouvons nous raconter, nous inventer, nous éduquer, nous réinventer en vue d’écrire un nouveau récit de notre propre histoire », a-t-elle déclaré.

Un doux parfum de plaisanteries

Sanzy Viany et quelques membres de la chorale Living water ont ouvert les festivités par trois chants de gospel, puissants et sensationnels.  Le public a également eu l’immense plaisir de rire aux éclats lors de la première soirée grâce à l’humour peu attendu d’Yvidero, une comédienne, blogueuse et chroniqueuse ivoirienne. Avec son franc-parler, son air drôle et sa vivacité d’esprit, elle a soufflé un doux parfum de plaisanteries.

La soirée s’est achevée sur la projection du film « Bienvenue au Gondwana », en présence de son réalisateur, Mamane, et de quelques acteurs du film : Prudence Maïdou, Rasmané Ouédraogo et Nastou Traoré. Dignement salué par le public, « Bienvenue au Gondwana » est une fiction sortie en 2016, qui conte la triste réalité de la démocratie, la transparence électorale, les intérêts des pouvoirs politiques et la rage de la jeune génération face à cette emprise et cet abus du pouvoir dans le continent africain.

Tazama, c’est aussi des hommes d’une extrême bonté qui se joignent à la lutte contre le cancer en Afrique que poursuit le festival. Cette année, on en compte quatre, à savoir Mamane, Rasmané Ouédraogo, Serge Abessolo et Maxwell Cadevall, qui ont effectué le déplacement pour rehausser, de par leur présence et leurs œuvres, la cinquième édition.

Notons que la cérémonie d’ouverture du festival Tazama a été honorée par la présence du ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, de la marraine du festival, Claudia Ikia Sassou N’Guesso ainsi que de plusieurs autres personnalités congolaises et étrangères et des artistes de divers horizons. Les projections de films et séries se poursuivront jusqu’au 18 mai, à l’Institut français du Congo, à partir de 18 h. Celles-ci seront suivies chaque lendemain d’une conférence de presse avec la participation des réalisateurs et acteurs de films projetés la veille.

Coopération sino-congolaise : vers la production des fournitures sportives

Le sujet a été évoqué au cours d’une rencontre entre le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, et l’ambassadeur Ma Fulin, le 25 février à Brazzaville.

La coopération sino-congolaise s’étend sur plusieurs domaines, y compris celui du sport. La production des matériaux sportifs de première nécessité est le nouvel horizon de cette coopération. « Avant, nous avons travaillé étroitement avec la partie congolaise dans la construction des stades, des palais de sports et autres. Il faut que cette coopération s’élargisse et s’approfondisse », a précisé le diplomate chinois, Ma Fulin.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique a saisi l’occasion pour  partager  avec son interlocuteur les projets du gouvernement congolais portant sur la production des matériaux de sport. Par ailleurs,  l’ambassadeur de Chine a indiqué que le dossier sera étudié pour voir dans quelle mesure tous ces projets pourraient aboutir.

Les questions de coopération au centre de l’entretien entre Denis Sassou-N’guesso et L’Emir Juma al Maktoum

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir au terme de cet entretien.

Le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu récemment à Dubaï aux Emirats Arabes Unis avec l’émir de cette ville, M. Sheikh Ahmed bin  Dalmook  Juma al Maktoum, sur des questions liées à la coopération entre les deux pays, apprend-on de source présidentielle.

Dubaï va apporter au Congo des financements pour investir dans la construction des infrastructures, la transformation du gaz en énergie électrique, a promis l’émir Sheikh Ahmed bin Dalmook Juma al Maktoum, au terme de cet entretien. Les dossiers y relatifs sont déjà ficelés et la mise en œuvre des projets pourrait démarrer dans à peu près un an, a déclaré l’émir à sa sortie d’audience.

La ville de Dubaï des Émirats arabes unis est producteur du pétrole et deuxième grand marché de commerce international de détail, indique-t-on.

Avant d’arriver à Dubaï, le chef de l’Etat congolais a assisté, le 22 janvier dernier à Moronvia au Libéria, à l’investiture du nouveau Président de ce pays, M. Georges Weah, âgé de 51 ans. Il succède à Mme Ellen Johnson Sirleaf qui a dirigé le Liberia pendant 12 ans.