France : entretien entre Gérard Larcher et Pierre Ngolo à Paris

La rencontre entre le président du Sénat français et son homologue de la République du Congo, a eu lieu à mi-journée du mercredi 13 décembre 2023.

 

Pierre Ngolo, en visite officielle en France dans le cadre de la diplomatie et la coopération des institutions parlementaires des deux pays. Le président congolais du Sénat s’est entretenu avec son homologue français mercredi 13 décembre.

Durant près d’une heure d’entretien entre les deux personnalités a aboutit à la signature d’un protocole de coopération parlementaire qui contribuera à enrichir les liens entre les deux assemblées dans les prochaines années, sur le volet de la décentralisation et des relations de l’État avec les collectivités locales, la partie congolaise en ayant formulé de réelles attentes.

En marge de cette rencontre, le président du Sénat du Congo et sa délégation, accompagnés de Guillaume Chevrollier, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale, Stéphane Demilly, président délégué pour le Congo au sein de ce groupe et de l’ambassadeur Rodolphe Adada ont assisté, l’après-midi, à la séance publique.

France : Henri lopes inhumé le 14 novembre prochain

Décédé le 2 novembre dernier à Suresnes, les obsèques de l’ancien ambassadeur du Congo en France ont commencé ce jeudi.

 

Henri Lopes entame son dernier voyage mardi 14 novembre prochain. Ces obsèques qui débutent ce jeudi, vont se poursuivre jusqu’au 14 novembre jour de l’inhumation. Des veillées seront organisées aux salons Hoche, 9 avenue Hoche, Paris huitième à partir de 19h, dès ce jeudi jusqu’au samedi 11 novembre 2023.

Pour les funérailles mardi 14 novembre à 14 h 30, une messe d’action de grâce en l’honneur de l’illustre disparu est prévue à l’Église Saint-François-Xavier au 12, place du Président Mithouard, Paris septième. Celle-ci sera suivie de l’inhumation au cimetière de Montparnasse.

Le Premier ministre, Chef de gouvernement, Anatole Collinet Makosso effectuera le déplacement en France et assistera à ses obsèques.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit les lettres de créance de deux ambassadrices

Claire Bodonyi et Li Yan ont présenté mercredi 27 septembre, à Brazzaville, leurs lettres de créances au président Denis Sassou N’Guesso.

 

Les ambassadrices de France, Claire Bodonyi et de la République populaire de Chine Li Yan ont été reçu en audience par le chef de l’Etat, mercredi 27 septembre 2023.

Au terme de l’audience avec le président de la République, la diplomate française, Claire Bodonyi, a exprimé sa satisfaction sur le livre d’or. Li Yan qui s’est dite « disposée à travailler de concert avec les autorités congolaises pour faire progresser les relations sino-congolaises ».

Notons que la République du Congo et les deux pays entretiennent d’excellentes relations dans plusieurs domaines. Claire Bodonyi et Li Yan remplacent respectivement, François Barateau et Ma Fulin.

France : Anatole Collinet Makosso au lancement du Fespam

Le premier ministre est arrivé à Paris jeudi 25 mai 2023, où il assistera au lancement du Fespam et aura une série d’entretiens.

 

Anatole Collinet Makosso est arrivé, jeudi matin du 25 mai, à Paris où il a été accueilli par trois membres de son gouvernement, l’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco, Henri Ossebi, et les membres du corps diplomatique.

Déjà sur place, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, qui procède aux derniers ajustements du lancement du Fespam à l’Unesco.

Est également présents, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement et son homologue Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Congo-France : vers la création l’Institut de hautes études maritimes et fluviales

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles.

 

Le projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales est en étude. Le directeur de la coopération, sécurité et défense du ministère des Affaires étrangères de France, le général de corps d’armée Régis Colcombet, et le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, se sont entretenus, le 18 février à Brazzaville, sur un certain nombre d’aspects liés au projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales.

« Nous ne pouvons pas parler de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales si les capacités ne sont pas renforcées », a fait savoir Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, lors de l’échange avec Régis Colcombet sur la coopération bilatérale entre les deux parties. Le Congo, a-t-il poursuivi, est membre de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre dont le siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais dans la région Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale-Communauté économique des États de l’Afrique centrale, il n’existe pas d’école de hautes études maritimes et fluviales. Ce qui a poussé les hautes autorités à initier ce projet qui, à terme, sera régional.

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles. Il associera les ministères de la Défense nationale et celui en charge de l’Enseignement supérieur pour répondre aux exigences du système licence-master-doctorat. Ce projet, adopté en Conseil des ministres, est au Parlement pour examen, a précisé le secrétaire permanent de l’action et de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. En outre, il a souhaité un accompagnement dudit projet, à l’instar de l’Institut supérieur maritime international (ISMI) basé à Abidjan.

Par ailleurs, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a suggéré que cet institut soit plus large et s’étende aux questions environnementales. Il a fait part au général Colcombet de son récent entretien avec l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau. Sur la francophonie maritime, le secrétaire permanent a émis le souhait de créer un réseau des sepcims, une opportunité pour ces secrétaires permanents de s’appuyer à l’image des réseaux des chefs d’état-major qui existent.

Congo : des étudiants inscrits en France n’ont toujours pas de passeports

Ces étudiants congolais vont manquer la rentrée scolaire en France ce 1er septembre 2022, parce qu’ils n’ont pas pu obtenir de passeport à temps.

 

Les services d’immigration congolais n’ont pas pu délivrer des passeports à plusieurs étudiants qui ont obtenu leur pré-inscription en France. Pour cause, le manque de carton qui permet la fabrication de ce document officiel.

Plusieurs dizaines de ces étudiants manqueront la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu ce 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises. Quelques jours avant la date de la rentrée académique, ils étaient nombreux à la place de la Préfecture de Brazzaville qui abrite les services d’immigration.

« Ma rentrée, c’est le 1er septembre. Les écoles publiques n’autorisent pas des dérogations. On m’a demandé de me présenter le 12 septembre au plus tard. Or, je n’ai pas encore pris mon rendez-vous à l’ambassade de France. C’est un problème compliqué pour moi », se plaint une étudiante. « C’est fini pour nous. Personnellement ma rentrée, c’est le 5 septembre. Il est fort probable que je manque le voyage à cause du passeport, alors que je me suis fait enrôler et j’ai payé de l’argent à la caisse. Ce n’est pas normal », un étudiant désemparé.

Les services de l’immigration évoquent la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

« Nous étions là hier et nous avons vu quelqu’un sortir avec un passeport ordinaire qu’on venait de lui délivrer », dénonce un autre étudiant sous couvert.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo.

Congo/France : vers un renforcement de partenariat militaire

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, s’est entretenu, le 27 avril à Brazzaville, avec le général de brigade François Xavier Mabin, commandant des éléments français basés au Gabon.

 

La République du Congo et la France entendent renforcer leur coopération militaire. Le sujet était au centre d’un échange entre Richard Mondjo et François Xavier Mabin. Au cours de cette rencontre, il ressort que plus d’une trentaine d’options de coopération conjointe seront menées cette année entre les deux pays.

« Ces actions sont permanentes. Actuellement, il y a trois actions de formation qui sont en cours : une au profit du groupement para commando, une aussi de l’académie militaire Marien-Ngouabi, sous forme d’un détachement d’instruction opérationnelle de montage d’exercice, puis une autre au profit du 32e groupement », a précisé le général François Xavier Mabin.

Parlant des axes de coopération entre les éléments français au Gabon et les Forces armées congolaises, François Xavier Mabin a rappelé qu’un plan avait été finalisé en 2021. Il prévoit trois axes forts, le premier sur la formation des formateurs, notamment des cadres, des officiers qui s’appuie sur l’académie militaire Marien-Ngouabi; le deuxième établi dans la durée avec un certain nombre d’unités militaires avec lesquelles ils apprendront à bien se connaitre, à travailler ensemble, à échanger, conduire les exercices communs qui, selon lui, seront extrêmement enrichissants pour les éléments français au Gabon; enfin, le troisième axe fort, c’est le volet sécurité maritime et fluviale.

Royal Air Maroc renforce son offre entre la France et l’Afrique

La compagnie marocaine qui dessert 29 destinations africaines met en place des vols à tarifs préférentiels au départ de la France et à destination de l’Afrique.

  • Mise en place d’une grille tarifaire incitative pour les vols reliant la France aux destinations africaines
  • Le thème de l’Afrique au cœur de l’expérience d’accueil offert aux passagers

La compagnie marocaine qui dessert 29 destinations africaines met en place des vols à tarifs préférentiels au départ de la France et à destination de l’Afrique.

Dans un contexte de reprise soutenue de l’activité aérienne, Royal Air Maroc met en place des vols à tarifs préférentiels au départ de la France et à destination de l’Afrique, avec des billets aller-retour démarrant au prix de 370 euros. La compagnie marocaine dessert 29 destinations africaines au départ de 8 villes françaises.

Si en 2019, plus de 20 millions de passagers ont voyagé en avion entre la France et l’Afrique, les deux années suivantes marquées par une pandémie sans précédent, ont empêché des millions d’Africains du Monde de retrouver leurs proches.

Alors que les indicateurs sanitaires poursuivent leur amélioration globale et qu’un retour à la normale se profile à l’horizon, Royal Air Maroc remet en service de nouvelles lignes, de nouveaux horaires, à des tarifs avantageux, et opérés dans le strict respect des mesures sanitaires, afin de permettre au plus grand nombre de voyager aisément entre l’Europe et l’Afrique.

Royal Air Maroc offre par ailleurs à ses passagers une expérience unique qui fait ressentir l’Afrique dès l’instant où l’on monte à bord de l’avion. Les repas à bord sont composés en puisant dans le meilleur des cultures africaines. Une grande partie du personnel navigant déployé sur les routes africaines est originaire de ces régions et se fera un plaisir de partager avec les voyageurs sa connaissance du continent. Les voyageurs bilingues auront également le plaisir d’entendre leur langue maternelle dans les annonces faites en cabine, par exemple sur les vols vers le Sénégal, où les annonces sont faites en Français et en Wolof.

Pour rappel, Royal Air Maroc est la compagnie africaine la mieux implantée sur le continent européen, avec 37 métropoles européennes desservies, et de multiples possibilités d’interconnexion dans le monde. Au départ de Paris, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Lyon, Toulouse, Marseille ou Strasbourg, il est possible de rejoindre, en quelques heures seulement, 29 destinations africaines.

Royal Air Maroc partenaire de l’alliance oneworld

Grâce à la qualité de ses prestations et la fiabilité de sa flotte, Royal Air Maroc est, depuis 2020, membre de l’alliance oneworld, un réseau mondial qui regroupe 13 compagnies aériennes. Tous ses membres s’engagent à fournir des services premium à leur clientèle et tout un éventail de privilèges, comme le cumul et l’échange de miles dans le cadre d’un programme de fidélité. Aux côtés de partenaires iconiques comme American Airlines, British Airways et Cathay Pacific, Royal Air Maroc ouvre à oneworld les portes de l’Afrique et permet à ses passagers de profiter de tarifs préférentiels et de synergies intéressantes entre les compagnies, implantées dans plus de 1 000 aéroports dans le monde.

46 destinations en Afrique

 

Abidjan Dakhla Nador
Accra Douala Niamey
Agadir N’Djamena
Alger Fés Nouakchott
Al Hoceima Freetown Ouagadougou
Bamako Guelmim Ouarzazate
Bangui Kinshasa Oujda
Banjul Laâyoune Pointe-Noire
Beni-Mellal Lagos Praia
Bissau Le Caire Rabat
Bouarfa Libreville  
Brazzaville Lomé Tanger
Casablanca Luanda Tétouan
Conakry Malabo Tunis
Cotonou Marrakech Yaoundé
Dakar Monrovia Zagora

 

        

Accord : le FMI va faire un crédit d’environ 455 millions de dollars au Congo

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations.

 

A Brazzaville le 25 janvier 2022, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a eu un entretien avec l’ambassadeur de France au Congo le 25 janvier. Il s’est agi de parler de la signature du 21 janvier Washington à, aux Etats-Unis, de l’accord de trente-six mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant d’environ 455 millions de dollars américains entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.

« Nous avons aidé, autant que possible, notre partenaire congolais à satisfaire aux exigences du Fonds monétaire international et nous en sommes ravis. Maintenant que l’accord est conclu, la France avait promis un appui budgétaire qui va venir. Une mission va arriver à Brazzaville dans quelques semaines pour finaliser cet appui budgétaire comme c’était convenu. Donc avec d’autres partenaires nous allons soutenir le Congo pour mettre en œuvre efficacement cet accord », a promis le diplomate français en poste à Brazzaville.

Selon lui, l’aboutissement de ce dossier est le résultat d’un travail conjoint mené depuis plusieurs mois. « C’est un processus d’efforts partagé que nous avons célébré ce matin pour nous en réjouir. Il faut également dire que ce n’est que le début du processus de réformes qui est une étape absolument impérative, obligée. Maintenant que la confiance est restaurée, le travail peut commencer sur les bonnes bases et nous avons rassuré le Premier ministre que nous resterons au côté du Congo pour l’aider à mettre en œuvre tout ce qui a été prévu à Washington », a conclu François Barateau.

Congo : Guy Parfait Kolélas inhumé en France dix mois après sa mort

L’ancien opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas a été inhumé ce vendredi 21 janvier au Bourget, dans la région parisienne.

 

C’était une inhumation sous fond de division familiale qui s’est déroulé le 21 janvier dernier. Ces divisions familiales ont perduré jusqu’au bout sur les raisons et la date de son décès.

Enterrer Guy-Brice Parfait Kolélas, c’était le souhait de sa veuve et de cinq de ses frères. En revanche, une autre partie de la famille de l’opposant congolais continuait de s’y opposer, 10 mois après sa mort. En particulier ses 3 enfants et 7 autres de ses frères et sœurs, qui avaient poursuivi les procédures judiciaires jusqu’au bout pour retarder l’enterrement.

Ce clan de la famille demandait de nouvelles investigations sur les raisons et la date du décès de Guy-Brice Parfait Kolélas. « Dans cette histoire, affirme Lydie, une des sœurs qui s’opposait à l’inhumation, il s’agit d’un crime d’Etat. Ils sont en train de tout faire pour qu’on ne puisse pas trouver la vérité ».

Selon elle, il n’est pas mort d’une « insuffisance cardio-respiratoire » due à une « pneumopathie sévère », ainsi qu’une contamination au Covid, comme l’a conclu l’autopsie réalisée en France.

Et il n’est pas mort le 22 mars, mais le 21 mars, jour-même du scrutin présidentiel où son frère affrontait Denis Sassou-Nguesso dans les urnes, avant d’être évacué dans la nuit de Brazzaville à Paris. La coïncidence des deux événements aurait pu invalider l’élection présidentielle au Congo.

L’ancien opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas est mort en mars 2021, alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville.

Congo : nouvel accord de suspension de la dette

La République du Congo vient de bénéficier d’un troisième accord bilatéral de suspension du service de la sa dette à l’égard de la France.

 

Le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, ont signé le 29 novembre à Brazzaville, un nouvel accord. Celui-ci concerne la suspension du service de la dette du Congo à l’égard de la France.

S’inscrivant dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) décidée par le G20 en 2020.  Les ressources libérées par ce troisième accord seront octroyées en priorité au financement des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire et social de la pandémie de covid-19 et contribuer à la relance de l’économie nationale.

« Avec la signature, le 24 août dernier, d’un amendement au protocole d’accord du 9 juin 2020, le Club de Paris a reconnu que la République du Congo était éligible à bénéficier de l’extension finale de l’Initiative. L’accord que nous signons aujourd’hui permet au Congo de bénéficier de la mise en œuvre effective de cet amendement », a indiqué François Barateau.

« En cette période difficile, cette initiative démontre, une fois de plus, l’entière solidarité de la France à l’égard du Congo et de sa population. Elle traduit l’excellence des relations diplomatiques et d’amitié qui lient la France et le Congo », s’est réjoui le diplomate français.

Initialement prévue entre le 1er mai et le 31 décembre 2020, la suspension du service de la dette du Congo à l’égard de la France a été prolongée la première fois au 30 juin 2021 et la deuxième fois au 31 décembre de cette même année.

Lancée le 15 avril 2020 par les Etats membres du G20 et coordonnée par le Club de Paris pour faire face à la crise du covid-19, l’ISSD est un outil de solidarité qui vient en aide aux pays en situation de vulnérabilité face aux impacts de la crise mondiale, ainsi qu’à ses conséquences économiques.

Le soutien apporté par la France à la République du Congo via l’ISSD a permis à ce pays de réorganiser sa dette à hauteur de 38,2 milliards de F CFA, soit 58,3 millions d’euros.

Outre la France, les membres du Club qui participent à la réorganisation de cette dette sont les gouvernements de Belgique, du Brésil et de la Fédération de Russie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour dans son pays

Le président congolais est revenu dans son pays ce dimanche 14 novembre 2021 après un séjour de travail à Paris en France.

 

Le chef de l’Etat du Congo, Denis Sassou N’Guesso est de retour à Brazzaville après voir a séjourné à France.  Il a pris part au forum de Paris sur la paix et à la conférence internationale pour la Libye.

Cette rencontre avait pour objectif de d’apporter un soutien international à la Libye pour la poursuite de la transition politique engagée. Il s’est aussi agi de trouver des solutions pour la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence visait également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires.

Ce forum a permis de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Il a également permis de réaffirmer l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

Congo : la 1ere édition du forum de recrutement des compétences en France

Cette initiative vise à permettre aux spécialistes de l’agence congolaise pour l’emploi, de disposer de candidats cibles dans des domaines de compétences spécifiés.

 

Ouvert le 9 novembre au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux en France, ce forum, le tout premier organisé en la matière, vise à permettre aux spécialistes de l’agence congolaise pour l’emploi, de disposer de candidats cibles dans des domaines de compétences spécifiés, en fonction des besoins exprimés.

Rive gauche de la Seine, à Issy-les-Moulineaux, à quelques encablures de Paris, Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante, et ses homologues Jacqueline Lydia Mikolo des Petites et moyennes entreprises et Edith Delphine Emmanuel, de l’Enseignement supérieur, ainsi que Rodolphe Adada, ambassadeur du Congo en France, ont ouvert mardi, la première édition du Forum de recrutement des compétences au sein de la diaspora congolaise en Europe.

Cette initiative, jamais réalisée en direction de la diaspora qui dispose en son sein des compétences qualifiées dans divers domaines, permet d’avoir à disposition des ressources humaines compétitives, une réelle valeur ajoutée, qui sied à l’impulsion qu’entend donner au Congo, le président Denis Sassou N’Guesso, à travers la marche vers le développement.

Des compétences que le ministre Hugues Ngouélondélé a reconnu à leur juste valeur. « Notre diaspora d’Europe, faut-il le rappeler, constitue un vivier indéniable de talents de haute qualité, dont le Congo et les entreprises installées dans notre pays ont grand besoin », a t-il déclaré.

À l’endroit de cette diaspora, souvent reservée sur sa volonté de retour au pays, Hugues Ngouélondélé s’est voulu rassurant. « Quelles que soient les motivations qui justifient votre présence en Europe, le temps est venu de porter un regard nouveau sur la terre de nos ancêtres. Comme le proclame notre devise « Unité-Travail-Progrès », qu’il me soit permis de vous rappeler que la mère-patrie a besoin de vous ; elle tend la main, saisissez-la ! ».

De nombreux pays, notamment d’Afrique de l’ouest qui ont misé sur leur diaspora, ont connu un réel progrès en matière de développement économique, grâce à l’apport de cette main d’oeuvre qualifiée et rodée à l’économie de marché.

Congo : Anatole Collinet Makosso attendu en France

Le Premier ministre effectuera du 24 au 27 août sa toute première mission à l’étranger depuis sa nomination le 12 mai dernier.

 

Selon le programme de cette visite officielle diffusé par l’ambassade du Congo en France, Collinet Makosso sera à la tête d’une délégation de six ministres, parmi lesquels ceux de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicéphore Antoine Thomas Fylla de Saint-Eudes.

Au cours de son séjour, le Premier ministre prendra part aux universités d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), l’occasion d’après certaines sources de relancer la coopération entre les hommes d’affaires français et la République du Congo, en quête d’investisseurs étrangers pour diversifier son économie fortement dépendante du pétrole.

Il devrait également s’entretenir tour à tour avec son homologue français Jean Castex ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement français.

Au plan économique, la France appuie la demande du Congo adressée en mai 2020 auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une aide d’urgence face à la COVID-19.

Congo : saisie du jet privé de Sassou N’Guesso en France

La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 3 juin 2021, la saisie d’un avion appartenant au président Denis Sassou-Nguesso.

 

La justice française a saisi un jet privé du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. La saisit de cet avion s’inscrit dans le cadre d’une affaire liant le Congo à la Commissimpex, qui réclame un peu plus d’un milliard d’euros à l’Etat congolais. Le jet privé, un Falcon 7X, avait été immobilisé en juin dernier à la demande de l’entreprise de l’homme d’affaires libanais, Mohsen Hojeij

L’aéronef estampillé « République du Congo » avait été arraisonné alors qu’il venait d’atterrir à l’aéroport de Bordeaux. Une saisie, dont la justice française vient de confirmer la légalité. Les avocats de l’Etat congolais avaient pourtant multiplié les procédures pour tenter de reconnaître qu’il s’agit d’un atout diplomatique et donc protégé comme tel au nom de la Convention de Vienne. Dans leur plaidoirie, ils ont indiqué que l’engin est un appareil d’Etat et, en tant que tel, ne saurait être saisi.

Des arguments rejetés par la cour d’appel. Dans sa décision finale, la justice française a indiqué que la Convention de Vienne ne concerne que les biens liés à la représentation diplomatique d’un Etat, en l’occurrence l’ambassade du Congo à Paris. Le tribunal a, en outre, condamné l’Etat congolais à verser à Commissimpex, 50 000 euros d’indemnités. Notons que le Congo annonce qu’il fera appel de cette décision devant la Cour de cassation.

RCA : une marche contre la Minusca et la France annoncée pour ce jour à Bangui

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre les mercenaires russes.

 

Le collectif des jeunes du mouvement des cœurs unis, partis au pouvoir et proche de la Russie, entend organiser ce jeudi 6 mai une marche de protestation contre la Minusca et la France. Selon la mission des Nations unies en République centrafricaine, la journée du jeudi est classée rouge sur le plan sécuritaire à Bangui.

Selon les organisateurs, la marche du jeudi vise avant tout à dénoncer les accusations portées par la Minusca contre « les forces de défense et de sécurité nationale, des mercenaires russes à travers des allégations d’exécution extrajudiciaire, tortures, violences sexuelles, traitements cruels, inhumains et dégradants, arrestation et détention arbitraires, menace à l’intégrité physique, menace de mort, etc. ».

D’après un proche du chef de l’État, la démarche de la Minusca est claire. C’est un complot orchestré par des puissances invisibles contre la République centrafricaine.

« Nous savons que la Minusca joue le jeu de certaines puissance comme la France, les États-Unis pour déstabiliser le pays. Ils ne veulent pas qu’on touche aux rebelles », ajoute-t-il.

Pour la France, les organisateurs font allusion au reportage publié le 3 mai par la radio France internationale (RFI) intitulée : « en Centrafrique, des victimes des exactions russes brisent la loi du silence ». Pour eux, c’est encore un complot de la France contre la RCA.  D’après eux, toutes les victimes évoquées dans le reportage de RFI sont imaginaires et n’existent pas réellement.

Selon nos informations, lors de la marche de ce jeudi, des éléments de la garde présidentielle, habillée en civils seront déployés parmi les manifestants. L’objectif, attaqué les véhicules des nations unies qui seront de passage dans la capitale.

Rappelons que les exactions des mercenaires russes et syriens contre les civils en Centrafrique sont largement tolérées et couvertes par le gouvernement centrafricain. Selon plusieurs observateurs, l’enquête que la justice centrafricaine entend mener sur les allégations de ces crimes est juste une poudre à l’œil. Rien ne sera fait en ce sens.

Congo : la France accorde un prêt de plus d’1,3 milliard FCFA pour soutenir les PME

Les entreprises congolaises attendent que les conditions d’accès aux prêts soient fixées et que ces prêts soient accordés à celles qui le méritent.

 

Le gouvernement français et la Société Générale viennent de conclure un accord en vue d’accorder des prêts jusqu’à 2 millions d’euros (plus de 1,3 milliard de francs CFA) aux petites et moyennes entreprises. De l’oxygène pour ces sociétés qui traversent des moments difficiles. Ces prêts intègrent la garantie Choose Africa Résilience.

Patron d’une entreprise spécialisée dans le BTP, Didace Bobassou, vient de refaire la peinture du siège de sa compagnie. La beauté de l’immeuble cache toutefois la mauvaise santé de cette entreprise touchée par la crise sanitaire due au coronavirus.

Les PME congolaises ont besoin d’aide. C’est dans le seul but de les soutenir, que le gouvernement français et la banque Société Générale viennent de conclure un accord à Brazzaville. Il leur sera accordé des prêts de plus de 1,3 milliards de francs CFA, soit 2 millions d’euros.

Franck Riester est ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité. « L’idée c’est d’aider les entreprises qui, de manière générale, avant la crise, étaient dans une bonne santé économique. Il s’agit de les aider avec des prêts et des financements spécifiques garantis par l’Agence française de développement (AFD) à travers sa filiale la Coparco. Donc, c’est un geste de soutien à l’économie congolaise. La France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans cette crise sanitaire que nous traversons tous » se félicite Franck Riester.

Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Congo : la France apporte son soutien aux PME

Un accord de financement a été signé la République du Congo et la France le 16 avril 2021, à la Case de Gaulle à Brazzaville.

 

En marge de la prestation de serment du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, suite à sa réélection, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, a procédé, entre autres, à « la Case de Gaulle », au lancement officiel au Congo de la garantie « Choose Africa Resilience » accordée par le Groupe Proparco/Agence française de développement (AFD) à la Société générale-Congo afin de soutenir le financement des Petites et moyennes entreprises (PME) et TPE congolaises affectées par la crise économique.

Cette garantie « Choose Africa Resilience » couvrira l’octroi de prêts au Congo pour un montant de 1,6 milliard de FCFA (2,5M Euros). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement pris à Ouagadougou au Burkina Faso en 2017, par le président de la République française, Emmanuel Macron, afin d’accompagner la « révolution » de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Lancé en novembre 2020 en réponse à la crise, ce volet de résilience d’un milliard d’euros porte à 3,5 milliards d’euros l’initiative Choose Africa de soutien aux start-up, TPE et PME en Afrique.

Cette démonstration de solidarité témoigne tout l’engagement de long terme de la France à soutenir la marche vers le développement de la République du Congo et la diversification de son économie. « Nous avons avec le président de la République de France pris la décision il y a maintenant plusieurs années de mettre un dispositif d’accompagnement des PME africaines, parce que nous sommes convaincus que les PME sont au cœur du tissu économique essentiel aux économies en général et aux économies africaines en particulier. Ces PME avec cette crise sanitaire sont particulièrement impactées par les conséquences de la crise. Donc, nous devons particulièrement les aider. C’est la société générale ici au Congo pour le compte de l’AFD et Proparco pour le compte de l’État français qui accompagnent ces PME avec des prêts garantis par Proparco. Nous avons pris la décision à travers cette signature d’augmenter le volume de garantie pour permettre à la société générale de prêter de l’argent aux PME congolaises qui en ont besoin », a déclaré le ministre Franck Riester à la presse, à l’issue de la cérémonie.

Pour Franck Riester, c’est un soutien fort pour le tissu des PME africaines congolaises qui ont besoin suite à la crise sanitaire du soutien financier des partenaires comme la France. « C’est un geste de soutien à l’économie congolaise, comme nous soutenons l’État congolais à travers la signature que j’ai réalisée peu avant, qui vise à permettre de prolonger la décision qu’a prise l’État français dans le cadre du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette en 2020 jusqu’à fin juin 2021. Donc la France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans la crise sanitaire que nous traversons tous. »

Cette cérémonie s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre du Commerce, Alphonse Claude Nsilou ; de la ministre des PME, Yvonne Adelaïde Moungany ; du ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé.

Après la signature, le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, a rencontré également les conseillers du Commerce extérieur de la France et l’ensemble des chefs d’entreprise français établis au Congo, afin d’évoquer avec eux, le climat des affaires et les perspectives du développement des relations économiques et commerciales entre la France et le Congo.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Congo : Guy Brice Parfait Kolelas sera provisoirement inhumé en France

La dépouille du candidat à la présidentielle du 21 mars sera inhumée en France en attendant d’être rapatriée plus tard quand les restrictions sanitaires seront plus assouplies.

 

Guy Brice Parfait Kolelas sera provisoirement enterré sur le sol français, en attendant de rapatrier le corps au Congo, quand les restrictions sanitaires seront plus assouplies.

La dépouille de Guy Brice Parfait Kolelas attendra en terre de France, avant de rejoindre la République du Congo, dans ce caveau familial de N’souélé, à quelques encablures de Brazzaville, dans le district de Goma Tsé-tsé.

C’est une décision qui a été prise par sa famille et par le bureau de l’assemblée nationale qui a du reste mis en place une commission chargée des obsèques du député de Kinkala2. C’est pour permettre aux militants de l’UDH-YUKI, de rendre hommage à Guy Brice Parfait Kolelas à la dimension de son rang.

Un hommage qui est impossible en cette période où il faut respecter les mesures de restrictions dans l’objectif de limiter la propagation du coronavirus.

Congo : vers une évacuation de Parfait Kolélas

Sa famille espérait qu’il pourrait décoller de Brazzaville en fin de matinée ; le départ est finalement prévu à 18h, le temps pour l’équipage de se reposer.

 

Le président sortant Denis Sassou-Nguesso a voté après 11h30. Il s’est exprimé sur l’état de santé de son principal adversaire Guy-Brice Parfait Kolélas, hospitalisé après avoir été testé positif au Covid-19 vendredi.

Selon son entourage, Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, était ce dimanche matin toujours sous assistance respiratoire mais conscient et dans un « état stable ».

L’avion médicalisé spécialement affrété pour son évacuation vers la France est arrivé à Brazzaville dans la nuit. L’opposant – qui possède la nationalité française – doit être soigné à Paris. Sa famille espérait qu’il pourrait décoller de Brazzaville en fin de matinée ; le départ est finalement prévu à 18h, le temps pour l’équipage de se reposer.

Initialement hospitalisé dans une clinique privée, où il a été diagnostiqué positif au Covid-19, l’opposant a été transféré depuis vers l’unité Covid du CHU de Brazzaville, où se trouvent les équipements qui doivent permettre de la préparer à son évacuation.

L’opposant était apparu de plus en plus affaibli au cours de cette campagne présidentielle. Son entourage a d’abord évoqué une grippe puis un paludisme. Mais l’inquiétude a monté lors de son meeting d’Owando qu’il a dû animer sur une chaise.

Son état s’est encore dégradé vendredi. Il a dû renoncer à son meeting de clôture pour être hospitalisé. Dans un message vidéo enregistré depuis son lit d’hôpital et diffusé samedi soir, il apparaît épuisé, assisté d’un respirateur et affirme « lutter contre la mort », tout en appelant les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Congo/France : les deux pays renforcent leur coopération en matière de climat

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre entre le ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau.

Le 28 janvier 2021, à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau, ont eu une séance de travail. Celle-ci a permis aux deux délégations de faire le point sur une série de documents et ont réfléchi sur ce qu’ils feront dans les prochaines années.

« Nous sommes convenus avec la ministre de faire un point de notre coopération très riche en matière de climat, de protection d’environnement de la biodiversité. Nous sommes guidés par une série de documents bilatéraux, une feuille de route a été signée en mars 2019 par mon prédécesseur. Toute une série de documents tracent notre feuille de route pour le partenariat renforcé en matière de climat et d’environnement. Aujourd’hui, le besoin se fait sentir de voir ce qu’on a fait et ce qu’on peut faire dans les prochaines années. », a signifié l’ambassadeur de France.

Les deux parties ont convenues de mettre en place un petit cadre de concertation à la fois souple et réactif au besoin pour faire avancer plus efficacement certains dossiers en vue de réagir vite à certaines demandes.

Le diplomate s’est dit satisfait de cette coopération qu’il juge d’excellente « Cette coopération est très riche, elle touche tous les aspects d’un pays », a indiqué l’ambassadeur tout en saluant le dynamisme de la ministre du Tourisme et de l’Environnement « Nous avons la chance d’avoir une partenaire qui répond très vite à nos questions et qui nous fait des propositions avec lesquelles on travaille très bien. », a-t-il dit.

Cette feuille de route que l’ancien ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery avait signée ouvre les nouvelles perspectives en matière d’approche et de gestion de la problématique climat. Les questions environnementales, notamment depuis la COP21 de Paris puis la COP22 de Marrakech, sont un enjeu mondial, un enjeu pour la planète, pour l’avenir de l’humanité.

Congo : la présidence perd son directeur de protocole

Le colonel Gilbert Ibobi, directeur du protocole du président de la République est décédé, le 27 janvier, en France, des suites de maladie.

La triste nouvelle est allée comme une traînée de poudre. Le colonel Gilbert Ibobi est mort. Celui qui était le Directeur du protocole de présidence de la République du Congo a succombé à sa maladie. C’était un fidèle serviteur de l’Etat à la fonction qu’il exerçait depuis plusieurs années, cet officier issu des rangs de la police fait partie de la promotion des jeunes congolais formés en Roumanie en 1985.

Il a bénéficié ensuite d’une formation de spécialité dans le domaine de la sécurité et a longtemps exercé à la direction générale de la Sécurité présidentielle. Nommé directeur du protocole présidentiel, Gilbert Ibobi est resté discret et entièrement dévoué à son travail. Il s’en est allé à l’âge de 58 ans.

Congo : la France va apporter une aide substantielle à la Cameps

L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a promis le 27 janvier à Brazzaville, renforcer le partenariat et apporter une aide substantielle à la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps).

Le diplomate français a été motivé par les prestations de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé ainsi que par la réception du plan stratégique 2020-2024 de la Cameps.

« Nous allons plaider la cause de la Cameps auprès de nos amis partenaires dont l’UE, car la santé est au milieu de tout espoir et développement durable. Je peux vous assurer que nous serons toujours partenaires, car la transparence à la Cameps est érigée en mode de gestion. En tout cas ce que j’ai vu confirme ce que j’ai entendu. La Cameps a un plan de développement ambitieux et réaliste », a indiqué François Barateau.

Malgré les avancées dans la gestion, le fonctionnement de la Cameps est encore confronté aux besoins matériels, au manque d’entrepôts dans les zones stratégiques du pays et la structure entrevoit aussi la mise en œuvre d’une couverture santé universelle.

Selon le docteur Max Maxime Makoumba-Nzambi, directeur général de la Cameps, cette structure projette de réhabiliter l’ensemble de ses entrepôts pour disposer des espaces de stockage complémentaires. « Une surface de stockage de 381m2 à Brazzaville et 500m2 à Pointe-Noire afin d’augmenter la capacité de stockage à 3000 m2 au niveau de la capitale », dit-il.

La ministre de la Santé et de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au développement a mis en relief le rôle clé que jouent et continuent de jouer les partenaires pour aider la Cameps à atteindre les objectifs.

« Nous avons eu le soutien important de l’ambassade de France dès le début de la Cameps. Nous avons travaillé pour ramener d’autres partenaires à se joindre aux activités de cette centrale. Les partenariats sont basés sur la confiance, le respect, l’expérience et les appuis techniques. La Cameps est très engagée à se mouvoir. Tous nos partenaires peuvent avoir accès à toutes les informations liées à la Cameps », a indiqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Signalons que la Cameps une structure rattachée au ministère de la Santé et de la Population. Celle-ci veut mettre suffisamment de produits à la disposition des formations sanitaires publiques et privées, pour mieux répondre aux attentes.

France : plus de 3000 passeports biométriques pour la diaspora congolaise

Une note d’information de la chancellerie congolaise à Paris confirme la mise à sa disposition de ces nouveaux documents importants.

Ce sont plus de 3000 Passeports biométriques qui sont arrivés au Consulat Général du Congo en France. C’est document seront distribués aux bénéficiaires. C’est du moins ce dit une note d’information de la chancellerie congolaise à Paris. La distribution de ces passeports se fera dans les locaux de l’Ambassade du Congo en France les mardi, jeudi et vendredi de 9h à 15h, précise la même source.

En 2018, au regard du nombre croissant de demandes à traiter, les autorités congolaises ont décidé d’envoyer une délégation venue de Brazzaville avec, dans son bagage, le système d’enrôlement susceptible de se faire délivrer les passeports biométriques qui répondent aux critères donnant une viabilité internationale absolue.

Il faut le noter, il ne sera plus question d’aller au Congo pour obtenir son passeport.

 

Congo : la France finance à hauteur de 5,247 milliards FCFA un projet éducatif

La France, le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé, le 9 décembre à Boko, au lancement du projet d’Appui au Réseau des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (ARCEFA).

A la cérémonie de lancement des activités, les trois parties ont été représentées, respectivement par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini.

« Alors qu’avec la crise économique et sanitaire actuelle les difficultés se sont amplifiées, une priorité majeure de l’action de la France est d’offrir à la jeunesse congolaise l’opportunité de se former et de s’insérer dans le monde du travail », a souligné l’ambassadeur de France.

D’un montant de 5,247 milliards FCFA, soit huit millions d’euros, le projet est financé dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et la République du Congo.

D’après un communiqué de l’ambassade de France, le projet s’inscrit dans le cadre des orientations prioritaires de la France au Congo, au bénéfice de la jeunesse congolaise. « Il concrétise un axe majeur de la feuille de route franco-congolaise éducation, enseignement, recherche, signée en septembre 2019, par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ».

Le programme a pour objectif de faire des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) existant, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, un réseau d’établissements de référence pour la formation des ouvriers qualifiés dans les secteurs porteurs de l’économie nationale, notamment les métiers agricoles, de services, de la maintenance industrielle, du BTP et de la mécanique automobile. Des outils pédagogiques et numériques modernes et adaptés y seront déployés.

Par ailleurs, un nouveau CEFA sur les métiers ruraux sera construit prochainement à Boko dans le département du Pool, important vivier agricole du pays, précise le texte. À ce sujet, l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement de la France aux côtés du Congo, de ses territoires et de ses populations rurales, pour promouvoir l’économie verte, les ressources naturelles et une trajectoire de développement durable davantage ancrée au niveau local ».

À cet effet, plusieurs autres programmes financés par la France sont en cours de démarrage ou de préparation, en particulier le Projet d’appui à la relance du secteur agricole, le Projet paysage forestier Nord-Congo ou bien encore le programme Utilisation durable des terres, en lien avec l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI).

Enfin, le programme ARCEFA, précise le texte, permettra « de renforcer le cadre institutionnel et partenarial de la formation professionnelle au Congo, en contribuant notamment à son financement pérenne et à la participation active du secteur privé et des professionnels ».

Le projet ARCEFA sera mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, avec l’appui de l’opérateur Expertise France.

« Une fois de plus, ce projet traduit toute la vitalité du partenariat de long terme entre la France et la République du Congo, au profit des populations », a assuré l’ambassade de France.

Congo : le professeur Ngoïe-Ngalla entame son dernier voyage vendredi

Il est décédé dans la nuit du 17 au 18 octobre 2020 à l’âge de 77 ans, à l’hôpital de Melun, dans le département de la Seine-et-Marne, en France.

Le corps du professeur Dominique Ngoïe-Ngalla sera mis en terre le 23 octobre 2020 en France. Six après, il sera rapatrié à Mandou en République du Congo. Cette information a été confirmée par les membres de la famille du défunt. Il y aura des veillées à Brazzaville à Diata et à Pointe-Noire avant le 23 octobre 2020.

Ngoïe-Ngalla, l’homme des lettres

Né en 1943 à Kimvembé dans la région de la Bouenza, Dominique Ngoïe Ngalla était titulaire d’une thèse de doctorat d’Etat des-lettres et enseignant à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, précisément à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Il a travaillé comme Attaché de recherche à l’Université Jules vernes d’Amiens.

Admis à la retraite, le Professeur Ngoïe Ngalla a continué à enseigner tout en continuant à encadrer des doctorants qui prenaient d’assaut son domicile jusqu’à son évacuation en France en plein déconfinement.

Le Professeur Ngoïe Ngalla n’hésitait pas à se mettre au service du plus jeune qui avait besoin de ses services tant intellectuels que sociaux. A l’annonce de son décès, les congolais ont dépoussiéré son poème qui est une de ses plus fortes empreintes poétiques.

L’homme des lettres, essayiste, historien, romancier et dramaturge a également publié des articles de réflexion dans des revues et surtout dans le bihebdomadaire La Semaine africaine paraissant à Brazzaville.

Avant son évacuation en France, le professeur a séjourné pendant quelques jours à l’hôpital militaire Pierre Mobengo à Brazzaville où il a été testé négatif au Corona virus et subi des transfusions sanguines avec plusieurs examens médicaux. Le diagnostic indiquait qu’il avait des problèmes de prostate. C’est de son domicile du plateau des 15 ans qu’il a pris l’avion qui l’a conduit en France.

Congo : Pascal Lissouba est décédé

L’ancien Chef de l’Etat congolais est mort ce matin du lundi 24 août 2020, à Perpignan, dans le Sud de la France à l’âge de 88 ans.

Pascal Lissouba est mort ce matin en France. Celui-ci a dirigé la république du Congo de 1992 à 1997 avant de perdre le pouvoir à la suite de la guerre civile. La famille de l’ancien président congolais a confirmé cette information à Jeuneafrique. Son épouse, Jocelyne, et son fils, le député Jérémie Lissouba, se trouvaient à ses côtés lorsqu’il a rendu son dernier souffle.

Il faut noter qu’il souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques. Ces dernières années, son état de santé s’est beaucoup dégradé. Cela faisait longtemps qu’il ne recevait plus et qu’il ne gérait plus les affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.

Démocratiquement élu en 1992, il avait perdu le pouvoir en octobre 1997 à la suite de la guerre civile congolaise, et s’était installé en France après un exil à Londres.

Pascal Lissouba est le deuxième ancien président congolais qui meurt cette année. Le 30 mars dernier, à l’âge de 81 ans, Jacques Joachim Yhombi-Opango, un autre ex-Chef d’Etat congolais est décédé. Lui qui avait été au pouvoir entre 1977 et 1979, est mort des suites du coronavirus à Neuilly-sur-Seine.