France : entretien entre Gérard Larcher et Pierre Ngolo à Paris

La rencontre entre le président du Sénat français et son homologue de la République du Congo, a eu lieu à mi-journée du mercredi 13 décembre 2023.

 

Pierre Ngolo, en visite officielle en France dans le cadre de la diplomatie et la coopération des institutions parlementaires des deux pays. Le président congolais du Sénat s’est entretenu avec son homologue français mercredi 13 décembre.

Durant près d’une heure d’entretien entre les deux personnalités a aboutit à la signature d’un protocole de coopération parlementaire qui contribuera à enrichir les liens entre les deux assemblées dans les prochaines années, sur le volet de la décentralisation et des relations de l’État avec les collectivités locales, la partie congolaise en ayant formulé de réelles attentes.

En marge de cette rencontre, le président du Sénat du Congo et sa délégation, accompagnés de Guillaume Chevrollier, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale, Stéphane Demilly, président délégué pour le Congo au sein de ce groupe et de l’ambassadeur Rodolphe Adada ont assisté, l’après-midi, à la séance publique.

Vers une possible libération de Jean-Marie Michel Mokoko ?

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a expliqué qu’il avait demandé au président congolais des « actes » envers cet opposant.

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso était reçu mardi 3 septembre à l’Élysée pour un déjeuner de travail avec le président Macron. S’il a été question d’environnement et d’économie, une petite phrase de Jean-Yves Le Drian n’est pas passé inaperçue.

Le ministre français des Affaires étrangères a expliqué qu’il avait demandé mardi matin au président congolais des « actes » envers l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko et d’autres personnes emprisonnées… et le ministre français de préciser : « je le lui ai dit avec fermeté ! »

Ces propos de Jean-Yves Le Drian ont été accueillis avec incrédulité par la délégation congolaise. Seule personnalité à accepter de réagir à cette déclaration, Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères : « Ces propos ne m’émeuvent pas outre mesure et je prends acte de ce qui est dit. Mais je connais bien Jean-Yves Le Drian et je peux vous témoigner de l’amitié qu’il a pour le président Sassou. Ce sont des amis donc ils peuvent tout se dire avec le président Sassou. »

Une libération rapide de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, emprisonné depuis trois ans, est-elle selon lui envisageable ? « Je n’en sais rien, ce sont des questions complexes, je ne voudrais pas faire quelque injonction que ce soit, encore moins à la justice de mon pays que je respecte. »

Ce sujet a-t-il été abordé entre Emmanuel Macron et Denis Sassou-Nguesso lors de leur déjeuner de travail ? Impossible à dire car rien n’a filtré sur ce point.

Ce que l’on sait, c’est que les deux hommes ont évoqué l’accord signé entre le Congo Brazzaville et le Fonds monétaire international. La France avait conditionné une aide financière à la signature d’un tel accord. Résultat, selon Jean-Claude Gakosso, « le président Macron s’est engagé à débloquer déjà le tiers de cette aide qui est de 88 milliards de francs CFA. »

Mais ce sont surtout les questions climatiques et environnementales qui ont été au centre des discussions. Le président congolais s’est ainsi engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières. Et ce en échange d’une aide financière. À ce sujet, une idée a émergé lors de cet entretien en tête-à-tête : celle d’organiser une des prochaines éditions du One Planet Summit, peut-être celle de 2020, à Brazzaville.

Entretien entre Denis Sassou Nguesso et Yves Le Drian

Le chef de l’Etat congolais a eu une rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères.

Ce mardi 03 septembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et le ministre français des Affaires étrangères, Yves Le Drian se sont entretenus pendant une heure.

La teneur de leurs discussions n’a pas filtré. Il est tout de même dire que le Congo est un acteur important de la région.

La voix du président congolais est très écoutée au bord de la Seine sur plusieurs dossiers. Et la France donne aujourd’hui le sentiment de vouloir apaiser les tensions avec Brazzaville.

Les questions d’œcuménisme et de paix au centre de l’entretien entre l’ACERAC et Denis Sassou-Nguesso

Conduite par l’archevêque de Bangui, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC.

Le Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu le 2 février dernier à Brazzaville avec une délégation de l’Association de la Conférence Episcopale de la Région de l’Afrique Centrale (ACERAC) sur les questions d’œcuménisme et de paix dans la sous-région.

Conduite par l’archevêque de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, cette délégation est venue présenter au Chef de l’Etat congolais, le nouveau président du comité permanent de l’ACERAC, l’évêque de Malabo (Guinée Equatoriale). Ce prélat a été récemment consacré à Yaoundé au Cameroun, lors d’une réunion placée sous le thème «Dialogue interreligieux et œcuménisme».

S’exprimant à cette occasion, le cardinal Dieudonné Nzapalainga a noté que la religion est une solution de paix entre les peuples. «Nous devons ouvrir les portes du dialogue à l’intérieur de nos communautés chrétiennes avec d’autres religions pour nous connaitre, nous estimer, nous respecter, et surtout cheminer ensemble vers la cohésion, l’acceptation des uns et des autres», a-t-il souhaité.

Par ailleurs, l’ACERAC a tenu à remercier le Chef de l’Etat congolais pour son acte de générosité posé à l’endroit de l’église catholique, pour la construction de son siège de Brazzaville, ainsi que pour la construction du musée-galerie érigé dans l’enceinte de la basilique Sainte Anne de Brazzaville, à Poto-Poto, dans le 3ème arrondissement de la capitale congolaise.

La délégation de l’ACERAC était accompagnée, entre autres, de l’évêque d’Owando, Mgr Victor Abagna-Mossa. Le cardinal Dieudonné Nzapalainga avait célébré une messe d’action de grâce à la basilique Sainte Anne de Poto Poto, le 15 octobre 2017, en présence du Président de la République et d’autres autorités congolaises, rappelle-t-on.

Congo/Afrique du Sud: les parlements des deux pays entendent renforcer leurs liens de coopération

C’est l’essentiel à retenir de l’entretien qu’il y a eu entre l’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo et  le président du Sénat congolais.

L’ambassadeur de la République Sud-Africaine au Congo, M. Richard Baloyi, a réitéré le 02 février à Brazzaville, la volonté de son pays de pouvoir travailler en étroite collaboration avec le Congo.  

Il a traduit cette volonté à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le président du Sénat congolais, M. Pierre Ngolo, au cours duquel M. Baloyi a indiqué qu’«il est venu renouveler en tant qu’ambassade, la volonté de pouvoir travailler avec le Sénat et de renforcer en ce début d’année 2018, les relations qui existent entre les deux pays».

Cette rencontre a permis à l’ambassadeur de l’Afrique du Sud de pouvoir réaffirmer le rôle du législateur et encourager le contact entre les deux Parlements, à savoir ceux du Congo et de l’Afrique du sud. Elle a également permis de faire de telle sorte que le Sénat congolais puisse travailler avec le conseil provincial de l’Afrique du sud, a-t-il ajouté.

La République d’Afrique du Sud étant avancé sur le secteur aérien, va regarder au niveau du Parlement quelles sont les règles qui ont été adoptées pour pouvoir partager l’expérience afin de promouvoir  la diplomatie économique entre les deux pays. «Là où l’Afrique du sud est fort,  le Congo doit tirer profit et là où le Congo est fort l’Afrique du Sud doit aussi en bénéficier», a-t-il fait comprendre.