Congo : les Diables rouges face aux Bafana-Bafana

Dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, la Congo sera face à l’Afrique du Sud ce vendredi 11 octobre à Port-Elizabeth.

 

La délégation congolaise a quitté Brazzaville jeudi 10 octobre, dans la matinée pour Johannesburg en Afrique du Sud. Les Diables rouges vont affronter les Bafana-Bafana dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Il s’agit du match aller de la double confrontation entre les deux pays.

Le Congo est en Afrique du Sud avec un handicap. Son effectif est décimé par plusieurs blessures. Ils sont 4 à déclarer forfait et seront absents de la liste. Les Diables Rouges qui comptent 3 points en deux sorties, doivent impérativement remporter cette rencontre pour caresser le rêve marocain.

La rencontre Diables rouges contre les Bafana-Bafana est prévue à 17h.

Congo : la liste des 24 Diables Rouges qui vont affronter l’Afrique du Sud

Le sélectionneur national de l’équipe seniors de football, Isaac Ngata a publié les noms des joueurs qui prendront part aux matchs du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana.

 

Ils sont attendus à Brazzaville pour un rassemblement qui débutera dimanche 6 Octobre prochain. Le sélectionneur national des Diables Rouges seniors, Isaac Ngata a dévoilé la liste des 24 présélectionnés. Ces joueurs prendront part aux rencontres du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

Voici la liste des 24 joueurs présélectionnés :

Gardiens de but :

Christoffer Mafoumbi, Owen Matimbou, Chelcy Bonazebi ;

Défenseurs :

Yohan Andzouana, Bryan Passi, Romaric Etou, Morgan Poaty, Berlohd Mbemba, Christ Makosso, Lois Fauriel ;

Milieux du terrain :

Fred Dembi, Chandrel Massanga, Antoine Makoumbou, Merveil Ndockyt, Raière Otanga, Gaius Makouta, Nolan Mbemba ;

Attaquants :

Christopher Ibayi, Mons Bassouamina, Prestige Mboungou, Elie

Denis Sassou Nguesso à l’investiture de Cyril Ramaphosa

Le président de la République du Congo est arrivé mardi 18 juin à Pretoria, en Afrique du Sud.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso prend part ce mercredi 19 juin, à la cérémonie d’investiture de son homologue Cyril Ramaphosa. Le chef de l’Etat congolais est arrivé dans la capitale d’Afrique du Sud mardi 18 juin. Réélu pour cinq ans, le président Sud-africain entame son second mandat.

Cyril Ramaphosa prêtera serment au siège du gouvernement sud-africain, devant le président de la Cour constitutionnelle, les membres du Parlement et les rois traditionnels des différentes ethnies du pays. Notons que la cérémonie d’investiture sera ponctuée par 21 coups de canon et un survol de l’armée de l’air, symbolisant l’importance et la solennité de l’événement.

La présence de Denis Sassou Nguesso et d’autres dirigeants africains à cette cérémonie témoigne de la solidarité et du soutien mutuel entre les nations africaines.

Le Congo et l’Afrique du Sud parlent d’avenir

Les deux pays envisagent de renforcer leur coopération bilatérale. Le sujet a été abordé vendredi 1er décembre 2023, à Brazzaville.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur d’Afrique du Sud au Congo, Johnny Sexwale ont eu un entretien vendredi 1er décembre 2023. Au centre de cet entretien, le souhait d’un renforcement de coopération bilatérale entre leur pays.

 « Nous avons discuté de plusieurs secteurs variés en insistant sur la coopération économique et la diplomatie parlementaire. Nous aurons, dans l’avenir, beaucoup d’échanges pour une coopération soutenue entre nos deux parlements », a expliqué le diplomate sud-africain à la presse.

L’échange entre Isidore Mvouba et Johnny Sexwale a également porté sur les relations entre le Parti congolais du travail (PCT) et le Congrès national africain (ANC), deux partis au pouvoir en République du Congo et en Afrique du Sud.

« L’ANC et le PCT ont pu travailler ensemble durant la longue période de lutte de libération des peuples africains, notamment contre l’apartheid. Nous avons souligné que ces deux partis doivent poursuivre leur coopération sans oublier d’autres formations politiques qui ont également participé à la lutte de la libération. Pour nous, tous les partis politiques doivent s’unir, travailler ensemble pour avoir une vision commune », a conclu l’ambassadeur Sud-africain au Congo.

L’Afrique du Sud accueille le Sommet des femmes de Forbes Africa

L’évènement réunira des femmes influentes du continent africain.Le compte à rebours a commencé pour le 8e Sommet de Forbes Africa Woman Leading Women (sigle anglais) qui se tiendra le 8 mars 2023 à Pretoria, en Afrique du Sud, en marge de la Journée internationale de la femme.

Selon ses organisateurs, des sujets percutants seront abordés autour du thème de cette année qui porte sur « Women 3.0 : Les icônes et les idées qui façonnent l’Afrique ».

Organisé en collaboration avec The Macallan et soutenu par Coca-Cola, le sommet 2023 se concentrera sur des sujets allant de la richesse au Web 3.0 et de l’exploitation minière aux fintech, en passant par l’agritech et la résilience climatique.

« La 8e édition du Forbes Woman Africa Leading Women est déjà en passe de devenir l’un de nos événements les plus dynamiques, car nous accueillons sur scène un illustre plateau d’orateurs », a commenté Renuka Methil, directrice de la rédaction de Forbes Africa.

Elle a ajouté : « Compte tenu des défis socio-économiques résultant de la pandémie (de Covid-19), nous avons beaucoup de choses à gérer. Ce sommet est l’espace idéal pour trouver de l’inspiration et des conseils auprès de celles qui non seulement naviguent sur ces défis, mais forgent de nouvelles voies pour notre future génération de femmes leaders ».

Parmi les orateurs du sommet, figurent Nolitha Fakude, présidente du conseil d’administration d’Anglo American en Afrique du Sud.

Une autre personne engagée dans l’autonomisation des femmes est l’Ougandaise Nataliey Bitature, cheffe du personnel et membre du conseil d’administration de Simba, qui est un groupe d’entreprises d’Afrique de l’Est couvrant divers secteurs, notamment les télécommunications, l’éducation, l’énergie et l’immobilier.

Mme Nataliey est également la fondatrice de Musana Carts, une entreprise sociale qui construit des chariots de vente de nourriture dans les rues, alimentés à l’énergie solaire et HER une plateforme de mentorat en ligne avec plus de 4000 jeunes femmes africaines. Elle a été reconnue par Forbes 30 Under 30, la Banque mondiale, la Fondation Bill & Melinda Gates et le Forum économique mondial comme cheffe d’entreprise et innovatrice.

La fondatrice et directrice générale de Mobihealth International, Dr Funmi Adewara, a également rejoint le programme des orateurs. Cette femme est passionnée par l’évolution de l’offre de soins de santé aux communautés mal desservies.

Afrique : 69 projets d’infrastructures à mener à terme d’ici 2030

Pour un investissement de 160 milliards de dollars, les cinq régions du continent bénéficieront de projets s’inscrivant dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).Ouvert hier jeudi, le Sommet africain sur le financement des infrastructures a pris fin ce vendredi au Sénégal. Autour de l’hôte de la rencontre, le président Macky Sall, des chefs d’État du continent, mais aussi les partenaires techniques et financiers ont réfléchi sur les mécanismes pour une exécution efficace de l’ensemble des projets.

Parmi ceux-ci, il y a « le projet de point de présence de Fibre optique sous-marine transfrontalière, ainsi que le projet de centre régional intelligent et de centre de données, qui fournira une connectivité TIC à 285 millions de personnes, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, en Tanzanie et en Ouganda », indique un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad) reçu à APA.

L’institution financière cite également « le projet énergétique de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) impliquant la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Il porte notamment sur la gestion rationnelle des ressources communes des fleuves Gambie, Kayanga-Géba et Koliba-Corubal, dont les bassins ont un potentiel de production d’électricité ».

Enfin, la Bad évoque « le projet hydroélectrique de Baynes qui profitera à l’Angola, au Botswana, à la République démocratique du Congo, à l’Eswatini, au Lesotho, au Malawi, au Mozambique, à la Namibie, à l’Afrique du Sud, à la Tanzanie, à la Zambie et au Zimbabwe ».

Globalement, 160 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre 69 projets d’infrastructures d’ici 2030 à travers le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), une initiative conjointe de la Commission de l’Union Africaine (UA), de l’Agence de planification et de coordination du développement du Nouveau partenariat pour l’Afrique et de la Bad.

Le Plan d’actions prioritaires 2 du PIDA, visant à accroître la compétitivité et l’intégration économique de l’Afrique, avait été adopté par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA en 2021.

Afrique : vers la création d’un environnement propice aux véhicules électriques

Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa, sigle anglais) va accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour le continent noir (GMFA, sigle anglais).L’Afrique ne contribue que très peu au réchauffement climatique. Et le continent noir compte faire davantage pour préserver l’environnement en promouvant des moyens de transports plus écologiques. Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA) du Groupe de la Banque africaine de développement va ainsi accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour l’Afrique (GMFA).

La subvention SEFA soutiendra la création d’un environnement propice aux véhicules électriques (VE), la conception de modèles commerciaux et de lignes directrices pour les secteurs public et privé. Il permettra aussi le développement d’un pipeline bancable de projets de mobilité électrique, la coordination régionale et la connaissance.

GMFA fournit une assistance technique et des capitaux d’investissement pour accélérer et développer les investissements du secteur privé dans des solutions de transport durables dans sept pays : Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone et Afrique du Sud.

« Nous pensons que GMFA aura un impact considérable sur le marché africain en accélérant le passage à la mobilité verte, en réduisant plus de 2 175 000 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone d’émissions de gaz à effet de serre et en facilitant la création de 19 000 emplois à temps plein », », a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale du Bureau régional de développement et de prestation de services en Afrique de l’Est de la Bad.

« La demande future de solutions de mobilité et de possession de véhicules devrait augmenter avec l’urbanisation rapide, la croissance démographique et le développement économique. Nous sommes ravis de recevoir ce soutien de la Bad. Nous considérons cela comme un vote de confiance dans nos efforts pour passer aux solutions de mobilité électronique et faire avancer la transition du Rwanda vers une économie à faibles émissions de carbone », a soutenu Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

L’Afrique du Sud et les Etats-Unis se liguent contre la criminalité faunique

Plusieurs dizaines de milliards de dollars (US) sont générés chaque années par le trafic illégal d’espèces sauvages et de produits forestiers dans le monde.L’Afrique du Sud et les Etats-Unis ont convenu de créer un groupe de travail pour lutter la criminalité faunique en obstruant les sources de financement utilisées par les organisations impliquées dans ce genre de trafic, a déclaré jeudi Janet Yellen, Secrétaire d’Etat au Trésor en visite en Afrique du Sud.

« Pour protéger les espèces sauvages contre le braconnage et déstabiliser le commerce illicite qui y est associé, nous devons ‘traquer l’argent’ de la même manière que nous le faisons pour d’autres crimes graves », a plaidé Mme Yellen.

Elle a précisé que le travail du groupe de travail consisterait à identifier et à saisir les produits générés par le commerce illégal d’espèces sauvages, ainsi qu’à entraver le blanchiment d’argent et les transactions transfrontalières des organisations criminelles transnationales souvent impliquées dans la corruption et qui en bénéficient.

Entre autres activités, le groupe de travail devrait partager les « signaux d’alarme et indicateurs financiers » liés aux affaires de trafic d’espèces sauvages, en particulier celles impliquant les systèmes financiers des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud.

La South African Anti-Money Laundering Integrated Task Force, un partenariat public-privé, jouera un rôle clé à cet égard, en collaboration avec le Financial Crimes Enforcement Network du ministère américain des finances.

Le groupe de travail devrait également renforcer le partage d’informations entre les unités de renseignement financier d’Afrique du Sud et des Etats-Unis afin de mieux soutenir les services répressifs des deux pays.

Cela permettrait de renforcer les efforts des services répressifs pour utiliser les enquêtes financières afin de poursuivre et de récupérer les produits illicites des criminels de la faune sauvage, notamment les organisations criminelles transnationales qui alimentent et tirent profit de la corruption et du trafic, entre autres, de cornes de rhinocéros, de pangolins, d’ivoire et d’éléphant.

En Afrique, 20 000 à 25 000 éléphants sont tués annuellement, sur une population totale de 420 000 à 650 000 têtes, selon le média spécialisé mediaterre.org, précisant que 94 % du braconnage des rhinocéros se produit au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

La criminalité faunique génère plusieurs dizaines de milliards de dollars pour les organisations criminelles par an, selon l’Organisation des Nations Unies.

Af’Sud : l’opposition manifeste contre la crise énergétique « provoquée » par l’ANC

Le parti au pouvoir accuse l’opposition de propagande électorale.Le principal parti d’opposition sud-africain, l’Alliance démocratique (DA), a mobilisé mercredi des milliers de ses partisans lors d’une manifestation dans les rues de Johannesburg pour protester contre la « crise énergétique provoquée par le Congrès national africain » (ANC, au pouvoir).

L’opposition officielle a déploré le déploiement des cadres du parti au pouvoir, qu’elle accuse devant les tribunaux, d’être responsable des problèmes de la compagnie d’électricité publique Eskom.

Plusieurs rues du quartier central des affaires de Johannesburg ont été fermées alors que les manifestants se dirigeaient vers Luthuli House, le siège de l’ANC, pour exprimer leur inquiétude quant aux coupures de courant de ces derniers jours.

Pendant ce temps, la Ligue de la jeunesse de l’ANC a condamné la marche de la DA, la qualifiant d’inapproriée.

« Ils parlent en fait du gouvernement et pourtant ils indexent l’ANC en tant que parti », a déclaré Pule Mabe, porte-parole de l’ANC.

Le responsable a accusé la DA de préparer le terrain pour une « propagande électorale » en vue des prochaines échéances.

« L’ANC a déjà dit qu’il se tiendrait du côté du peuple et contribuerait à trouver des solutions durables à la crise énergétique. Nous avons invité aujourd’hui des experts de la société civile et de l’industrie à participer à notre dialogue sur l’énergie », a-t-il déclaré.

Le président Cyril Ramaphosa a rassuré les Sud-africains en affirmant que son gouvernement s’engageait à réduire la gravité des coupures sur les ménages et les entreprises, avec six centrales électriques identifiées au cours des prochains mois pour récupérer des capacités supplémentaires.

Exercices militaires ave la Russie et la Chine: l’Afrique du sud dénonce des critiques à géométrie variable

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a répondu aux critiques concernant les exercices militaires conjoints prévus par son pays avec la Russie et la Chine en février.Lundi, Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Affaires étrangères qui rencontrait son homologue russe, Serguei Lavrov à Pretoria, a dénoncé ce qu’elle a appelé les « deux poids, deux mesures » qui permettent aux pays occidentaux d’effectuer des exercices militaires avec d’autres pays, alors que des pays comme la Russie et la Chine ne sont pas autorisés à faire de même.

« Tous les pays effectuent des exercices militaires avec leurs amis dans le monde entier », a déclaré Mme Pandor.

L’Afrique du Sud fait l’objet de critiques depuis l’annonce de ces exercices prévus du 17 au 27 février dans la ville portuaire de Durban et à Richards Bay.

Mme Pandor a déclaré que toute critique de la participation de l’Afrique du Sud à ces exercices militaires constituait une « violation des pratiques internationales ». « Il s’agit simplement d’une série d’exercices naturels qui se déroulent entre pays », a-t-elle poursuivi.

Les exercices militaires visent à partager les compétences et les connaissances opérationnelles, selon l’armée sud africaine, la South African National Defence Force.

Cette visite de M. Lavrov intervient six mois apres sa tournée de juillet dernier et vise à renforcer les liens entre son pays et le continent qui ressent les contrecoups de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Malgré la pression exercée par les pays occidentaux pour condamner cette invasion, l’Afrique du Sud et de nombreux autres pays africains, ont choisi de rester neutres, préférant continuer à s’engager avec les deux pays.

Le ministre russe est également attendu en Angola, au Botswana et en Eswatini, selon les mêmes sources.

Af’Sud : un taux remarquable aux examens de fin d’année

La promotion sud-africaine de 2022 a obtenu un taux exceptionnel de 80,1% de « réussites et de mentions » aux examens de fin d’année des lycées, a annoncé à Johannesburg la ministre de l’Education, Angie Motshekga.

Ces résultats prometteurs ont été obtenus malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19, les délestages et les protestations sporadiques contre la prestation de services, a-t-elle déclaré.

Le taux de réussite au National Senior Certificate (NSC) est légèrement supérieur aux 76,4% enregistrés en 2021, soit une augmentation de 3,7% par rapport à l’année précédente, a précisé Mme Motshekga.

La ministre de l’Education note que cette promotion, qui compte plus de 900.000 élèves, a été exposée à la pandémie pendant deux années consécutives lorsqu’elle était en 10ème et 11ème années, en 2020 et 2021, respectivement.

« La classe de 2022 est la première cohorte à passer les examens du NSC pendant la pandémie post-Covid-19. Cette classe a également été soumise aux défis des délestages intempestifs et des protestations sporadiques de prestation de services », a ajouté la ministre.

Motshekga a déclaré que sur les 922.034 candidats qui se sont inscrits aux examens finaux de 2022 (dont 725.146 candidats à temps plein) dans tout le pays, quelque 278.814 étudiants ont obtenu la réussite au baccalauréat, soit une amélioration de 8,9% par rapport à 2021.

En outre, 193.357 apprenants se sont qualifiés pour étudier en vue de l’obtention d’un diplôme, 108.159 ont obtenu un certificat supérieur et 117 ont obtenu un NSC simple, a-t-elle précisé.

Parmi les régions, l’Etat libre a obtenu le plus grand nombre d’apprenants ayant réussi leurs examens NSC pour la quatrième année consécutive, avec un taux de réussite de 88,5%, soit une augmentation de 2,8% par rapport à 2021, a-t-elle ajouté.

Cette province est suivie par Gauteng, qui a atteint 84,4%, soit une augmentation de 1,6% par rapport à 2021, tandis que le KwaZulu-Natal, la province qui a le plus progressé, a atteint 83%, soit une augmentation de 6,2% par rapport à 2021, selon la ministre.

Croissance économique : l’Afrique devant le reste du monde en 2023 et 2024

Dans son rapport semestriel, la Banque africaine de développement (Bad) estime à environ 4 % en moyenne le Produit Intérieur Brut réel du continent noir en 2023-2024.L’Afrique n’est pas toujours le dernier de la classe. Si les moyennes du reste de la planète devraient s’établir à 2,7 et 3,2 % en 2023-2024, ledit continent table sur une croissance d’environ 4 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) réel.

Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport semestriel de la Banque africaine de développement (Bad), publié hier jeudi, a montré que « les cinq régions du continent, confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux, restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme ».

D’après le document, « la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc de la Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Néanmoins, a ajouté la source, 53 des 54 pays de l’Afrique ont affiché une croissance positive et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables », indique la Bad.

Cinq économies africaines, parmi les plus dynamiques du monde avant la pandémie du nouveau coronavirus, devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024. Il s’agit du Rwanda (7,9 %), de la Côte d’Ivoire (7,1 %), du Bénin (6,4 %), de l’Éthiopie (6,0 %) et de la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains, sur la période considérée, devraient enregistrer une croissance supérieure à 5,5 % : République démocratique du Congo (6,8 %), Gambie (6,4 %), Libye (12,9 %), Mozambique (6,5 %), Niger (9,6 %), Sénégal (9,4 %) et Togo (6,3 %).

Les cinq régions africaines dans le vert

Dans le détail, la croissance en Afrique centrale, soutenue par des cours favorables des matières premières, a été la plus rapide du continent à 4,7 % contre 3,6 % en 2021. À l’opposé, la croissance de l’Afrique australe est celle qui a le plus ralenti, passant de 4,3 % en 2021 à environ 2,5 % en 2022. « Ce ralentissement résulte de la faiblesse de la croissance en Afrique du Sud, où la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande intérieure et les coupures de courant persistantes ont pesé sur l’économie », a expliqué l’institution financière.

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait passer à 3,6 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. « Cela tient à des ralentissements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les deux plus grandes économies de la région. La croissance du Nigeria en 2023 – bien qu’affectée par la Covid-19, l’insécurité et la faiblesse de la production pétrolière malgré la hausse des prix internationaux de l’or noir – pourrait bénéficier des efforts en cours pour rétablir la sécurité dans la région productrice de pétrole en proie à des troubles », a avancé le document.

La croissance de l’Afrique du Nord devrait baisser de 1,1 %, passant de 5,4 % en 2021 à 4,3 % en 2022 à cause « de la forte contraction en Libye et de la sécheresse au Maroc », mais elle devrait se stabiliser à 4,3 % en 2023 grâce au « fort rebond attendu dans ces deux pays et une croissance soutenue ailleurs dans la région ».

Pour l’Afrique de l’Est, la Bad s’attend à 4,2 % de croissance en 2022 contre 5,1 % en 2021. « Bien que la structure de production (de cette partie du continent) soit relativement diversifiée, les pays de la région, en grande partie des importateurs nets de produits de base, subissent de plein fouet la hausse des prix internationaux, en plus des chocs climatiques récurrents et de l’insécurité, notamment dans la Corne de l’Afrique », a relevé l’institution dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

« Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a déclaré Akinwumi Adesina, le président du Groupe de la Bad.

De son côté, l’économiste Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia (États-Unis), a fait savoir que « l’Afrique peut et va atteindre une croissance de 7 % ou plus par an de manière constante dans les décennies à venir. Ce que nous verrons, en nous fondant sur la résilience que nous constatons dans ce rapport, c’est une véritable accélération du développement durable de l’Afrique, qui fera du continent la composante à croissance rapide de l’économie mondiale. L’Afrique est l’endroit où il faut investir ».

Décisions audacieuses pour atténuer les risques

La Banque africaine de développement a appelé « à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles » à l’échelle nationale, régionale et mondiale face aux risques cumulés.

Ceux-ci « comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables », a prévenu l’institution financière, non sans préciser les mesures fortes nécessaires.

Il y a « un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles », « le renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain afin d’amortir les effets de la volatilité des prix des produits de base sur les économies », « l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures ».

Mais aussi « l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles de mobiliser les financements du secteur privé, en particulier dans le cadre de projets entièrement nouveaux, à l’épreuve des changements climatiques et des pandémies, et mobiliser les ressources de l’Afrique pour un développement inclusif et durable », « la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels et l’accumulation de la dette publique dans les pays confrontés à un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ».

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.

Mozambique : la SADC va prendre des mesures sur le scandale des cadavres brûlés

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a réagi sur l’affaire des cadavres brûlés au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va prendre des « mesures appropriées » contre tout membre de sa force d’intervention au Mozambique qui serait lié à l’incident d’incinération de corps humains dans ce pays d’Afrique du Sud-Est, a déclaré jeudi le président namibien, Hage Geingob.

M. Geingob, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, a déclaré que l’organisme régional prenait au sérieux cet incident au cours duquel des soldats non identifiés portant des uniformes similaires à ceux des troupes représentées dans la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) ont été filmés en train de jeter des cadavres dans un tas de décombres en feu.

La SAMIM a déclaré en début de semaine qu’elle avait ouvert une enquête sur cet incident, qui se serait produit en novembre dernier dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, déchirée par les conflits.

« Je souhaite en outre souligner de manière catégorique que la SADC ne tolère pas les actes reflétés dans la vidéo et, une fois l’enquête terminée, elle prendra les mesures appropriées, conformément au droit international des conflits armés », a déclaré M. Geingob dans un communiqué.

L’incident a suscité des craintes d’exécutions extrajudiciaires par les forces armées qui luttent contre une insurrection parrainée par l’État islamique dans la région mozambicaine riche en minerais. Le groupe de défense des droits Amnesty International a exigé jeudi une enquête indépendante sur ce scandale.

La SAMIM a été déployée en juillet 2021 dans la province de Cabo Delgado dans le cadre d’une réponse régionale visant à aider le Mozambique à combattre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent sur son territoire.

M. Geingob a salué le travail de la SAMIM jusqu’ici, affirmant que la force régionale a jusqu’à présent assuré « une amélioration considérable de la situation humanitaire et sécuritaire, ce qui a entraîné le retour des personnes déplacées dans leurs régions d’origine ».

Tournée africaine du ministre turc des Affaires étrangères

Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.M. Mevlüt Çavuşoğlu, ministre des Affaires étrangères de Turquie, a entamé dimanche une tournée africaine qui l’amènera en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Rwanda, au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe. Cette tournée s’achèvera le 14 janvier.

Pendant son séjour en Afrique du Sud, le ministre Çavuşoğlu procèdera à l’inauguration officielle du Consulat général de Turquie au Cap le 9 janvier et tiendra des réunions officielles à Pretoria le 10 janvier.

Dans le cadre de cette tournée, l’officiel turc est aussi attendu au Zimbabwe où il s’entretiendra avec les autorités locales le 11 janvier. Il sera ensuite au Rwanda le 12 janvier, au Gabon le 13 janvier et à Sao Tomé-et-Principe le 14 janvier.

Tous les domaines des relations bilatérales de la Turquie avec ces pays et les développements régionaux ainsi que la politique de partenariat avec l’Afrique de la Turquie seront examinés au cours de la tournée du ministre Çavuşoğlu.

Cette visite est la manifestation du regain d’intérêt de la Turquie pour l’Afrique, qui s’inscrit dans le contexte d’une nouvelle course à l’influence sur le continent de la part de grandes puissances, tels que les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

Covid-19/Afrique du Sud: pas de restrictions pour les voyageurs venant de la Chine

L’Afrique du Sud a exclu d’imposer des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine, suite aux inquiétudes mondiales concernant la recrudescence des infections à la Covid-19 dans ce pays asiatique.La Chine a connu un pic d’infections à coronavirus depuis l’abandon, en décembre 2022, de sa politique stricte de « zéro Covid » qui imposait des tests obligatoires ainsi qu’une application stricte des mesures de confinement dans certaines régions.

Le ministère sud-africain de la Santé a déclaré qu’il ne réagirait pas de manière excessive en bloquant les voyageurs en provenance de Chine, comme l’ont fait d’autres pays.

Le directeur général adjoint du ministère, Nicholas Crisp, a expliqué que son pays a déjà été exposé aux variantes que connaît actuellement la Chine.

« Il faut prendre et être très prudent, se rappeler ce que d’autres pays nous ont fait en verrouillant prématurément les frontières alors qu’ils avaient déjà le virus », a déclaré M. Crisp à la South African Broadcasting Corporation.

Il a ajouté : « Nous devons être très prudents et ne pas réagir de manière excessive. Nous ne sommes pas le seul pays ».

Un certain nombre de pays ont mis en place des exigences pour que tous les voyageurs en provenance de Chine produisent des résultats négatifs au test Covid ou un test obligatoire à l’arrivée du pays asiatique. Il s’agit notamment de l’Australie, du Canada, de la France, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Af’Sud : Ramaphosa et Dlamini-Zuma font la paix

La ministre sud-africaine de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est engagée à soutenir le président sud-africain Cyril Ramaphosa réélu à la tête du Congrès national africain (ANC).Après des mois de tension, Dlamini-Zuma, devenue plus conciliante, a déclaré que la nouvelle direction de l’ANC devrait être soutenue pour le bien du parti et du pays.

« La nouvelle direction doit accepter les perdants et les perdants doivent accepter la direction », a déclaré Dlamini-Zuma. La deuxième tentative de Mme Dlamini-Zuma de se présenter contre le président Cyril Ramaphosa pour la présidence de l’ANC s’est soldée par un échec, puisqu’elle n’a obtenu aucune voix pendant la période de nomination.

Il y a deux semaines, l’ancienne épouse de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, a commis une bourde politique au Parlement, en défiant la décision du parti de ne pas voter pour le rapport d’un groupe parlementaire indépendant, accusant Ramaphosa d’avoir dissimulé le vol dans sa ferme. En plus, elle a voté pour la mise en accusation du président, ce qui n’a pas plu aux dirigeants de l’ANC qui ont condamné cette décision.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré qu’elle était prête à servir le parti et le gouvernement à n’importe quel titre, et qu’elle espérait voir le parti s’unir en vue des élections de 2024. Elle était l’un des cinq législateurs de l’ANC à voter en faveur de l’ouverture d’une enquête complète sur la mise en accusation du président à la Chambre. Le vote de destitution de Ramaphosa a échoué en raison de l’écrasante majorité de l’ANC au Parlement.

Af’Sud : Cyril Ramaphosa reconduit à la tête de l’ANC

Le Congrès national africain (ANC), parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, a reconduit le président sortant Cyril Ramaphosa.Les 4.000 délégués du parti ont reconduit l’actuel président à la tête de l’ANC, lui ouvrant la voie à un second mandat à la tête du pays en 2024. Ramaphosa (70 ans) est sorti victorieux de l’élection qui l’opposait à son rival Zweli Mhkize, son ministre de la Santé.

Le président sortant remporte le vote de la majorité des délégués du parti réunis en congrès à Johannesburg. Le président sud-africain obtient 2.476 voix contre 1.897 pour son concurrent. Cyril Ramaphosa, devient ainsi le grand favori aux prochaines élections générales de 2024, qui va désigner le prochain président de la République sud-africaine.

Adoubé par Nelson Mandela qui l’avait désigné comme le plus doué de sa génération, le successeur de Jacob Zuma sort requinqué après cette victoire à la tête de l’ANC. Le président sud-africain était pourtant mal embarqué. Il était est embourbé dans une affaire de vol dans sa ferme de Lupopo en février 2020.

Arrivé au pouvoir en 2018, Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le vol de plus de 4 millions de dollars dans l’une de ses propriétés et d’avoir acheté le silence des cambrioleurs. L’opposition réclame sa démission, mettant en doute son engagement à lutter contre la corruption

Af’Sud : une conférence élective de l’ANC sur fond de conflits internes

La réunion se déroule du 16 au 20 décembre 2022.Plus de 4.000 délégués prennent part à la 55ème conférence nationale élective du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, qui s’est ouverte vendredi à Johannesburg sur fond d’âpres divisions dans ses rangs.

L’ouverture de la conférence a été retardée de plusieurs heures en raison de retards dans l’enregistrement des délégués des neuf provinces du pays. Cela a retardé le discours d’ouverture du président du parti, Cyril Ramaphosa, qui a été reporté de 9 heures (7 heures GMT) à la fin de l’après-midi.

La conférence, qui se tient tous les cinq ans, constitue la plus haute instance décisionnelle de l’ANC lui permettant d’élire la direction du parti et adopter les politiques clés pour gouverner le pays.

Le président Ramaphosa cherche à être réélu à la tête de l’ANC pour pouvoir être candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais il devra d’abord affronter l’ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize, et l’ancienne cheffe de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, tous deux candidats à la présidence du parti qui dirige la nation arc-en-ciel depuis 1994.

Les débats de la conférence devraient être éclipsés par les luttes internes de l’ANC, dont des factions rivales au chef de l’Etat sortant, Cyril Ramaphosa, remettent en cause son aptitude à exercer ses fonctions.

Ses adversaires veulent qu’il démissionne à la suite d’un scandale de corruption dans lequel il est accusé d’avoir couvert un vol survenu dans sa ferme il y a plus de deux ans. Il est accusé de ne pas avoir signalé le vol à la police, et des questions ont également été soulevées quant à l’origine des fonds.

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Covid-19 : baisse de la charge pandémique en Afrique (OMS)

Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en 2020, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, rapporte le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un son dernier rapport reçu ce jeudi à APA.

L’organisme onusien souligne que cette hausse de cas a été enregistrée jusqu’au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre 2022, rompant ainsi la tendance à la hausse.

Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. « Bien que les décès liés à la pandémie aient augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible », a expliqué l’OMS.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon elle, les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la Covid-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés.
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

Af’Sud : croissance de l’économie au 3ème trimestre

Le redressement de l’économie de la nation arc-en-ciel est une amélioration considérable par rapport à la croissance négative de 0,7% enregistrée au précédent.L’économie sud-africaine a affiché une légère croissance alors qu’elle se remet de la pandémie de Covid-19, le Produit intérieur brut (Pib) ayant connu une hausse de 1,6% entre juillet et septembre 2022.

Le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer, a déclaré mercredi 7 décembre 2022 que les plus grands contributeurs étaient les industries agroalimentaires, la sylviculture et la pêche qui ont augmenté de 19,2% au troisième trimestre, contribuant ainsi à 0,5 point de pourcentage de la croissance du Pib.

« Les exportations nettes ont également contribué positivement à la croissance des dépenses sur le Pib au troisième trimestre », a-t-il ajouté.

Selon M. de Beer, les exportations de biens et services ont augmenté de 4,2%, du fait largement de l’augmentation des échanges de produits minéraux, de métaux de base, de produits végétaux et de produits en papier.

« Les importations de biens et services ont augmenté de 0,6%, principalement en raison de la hausse des produits minéraux et des graisses et huiles animales et végétales », a poursuivi le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer.

Il a indiqué qu’au cours des trois mois pris en compte, une augmentation des activités économiques avait été signalée pour les grandes cultures et les produits horticoles.

Af’Sud : la procédure de destitution de Ramaphosa reportée

Le président sud-africain est soutenu massivement par le comité exécutif national du Congrès national africain (NEC), le parti au pouvoir.Cyril Ramaphosa peut pousser un soupir de soulagement après le soutien massif du Comité exécutif national du Congrès national africain (NEC, sigle en anglais), le parti au pouvoir, qui a décidé de l’absoudre de tout acte répréhensible concernant le rapport du groupe parlementaire indépendant qui devait être présenté au Parlement mardi.

Le rapport, qui a été remis au Parlement la semaine dernière par le juge à la retraite Sandile Ngcobo est rejeté lundi par l’ANC. Le Parlement sud-africain a conclu que Ramaphosa avait commis une « violation grave de la loi » et une « faute grave » au regard de la Constitution dans l’affaire du vol de ferme de Phala Phala qui a eu lieu dans la province de Limpopo en février 2020.

Le document doit être discuté mardi pour que l’ensemble de la Chambre se prononce sur la procédure de destitution engagée par le Parlement à l’encontre du président sud-africain. Cependant, le comité exécutif de l’ANC qui s’est réuni lundi en présence de Ramaphosa a ordonné à ses membres de voter contre l’adoption du rapport du panel à l’Assemblée nationale mardi, a annoncé Paul Mashatile, secrétaire général par intérim de l’ANC.

Le président a pour l’instant survécu à l’assaut de ses détracteurs, à l’intérieur et à l’extérieur de l’ANC, qui réclamaient sa démission – un soupir de soulagement que le leader de l’ANC n’a pas pris à la légère.

M. Mashatile a déclaré que le comité exécutif avait décidé que M. Ramaphosa devait continuer à assumer ses fonctions de président de l’ANC et de l’Afrique du Sud. En outre, il a déclaré que l’ANC avait décidé de voter contre le rapport sur le vol dans sa ferme de Phala Phala parce qu’il avait entamé un contrôle judiciaire auprès de la Cour constitutionnelle.

Lundi, M. Ramaphosa a déposé des documents judiciaires pour examiner le rapport de destitution établi par le groupe indépendant.

Lors de sa réunion de dimanche, le comité de travail national (NWC) de l’ANC a rejeté le rapport, déclarant qu’il n’y avait aucune raison pour que Ramaphosa démissionne à cause de ce rapport. « Cela signifie que le président continue d’exercer ses fonctions. Le NEC a convenu que le président devait continuer à être tenu pour responsable », a déclaré Mashatile.

Af’Sud: l’opposition demande la destitution de Ramaphosa

Les principaux partis d’opposition sud-africains ont décidé d’unir leurs forces au Parlement sud-africain pour demander la destitution du Président Cyril RamaphosaLe président sud-africain est accusé d’avoir dissimulé le vol d’un demi-million de dollars peut-être plus qui était caché au fond d’un canapé dans sa ferme. Selon le vice-président des Economic Freedom Fighters (EFF), Floyd Shivambu, les partis d’opposition, à l’exception de deux d’entre eux, Good et Al Jama-Ah, se sont réunis le week-end dernier pour adopter une marche à suivre.

Il a déclaré M. Ramaphosa doit être mis à l’examen du Parlement au sujet de ce qu’il qualifie de « scandale », à la suite du rapport d’un groupe d’experts indépendants qui accuse le président sud-africain d’avoir violé la constitution.

« Nous allons publier une déclaration concernant certaines des activités que nous allons entreprendre en vue de la séance de l’Assemblée nationale de mardi – et ce qui se passera ensuite », a déclaré Shivambu. La Chambre se réunit mardi pour discuter du contenu du rapport qui a conclu que Ramaphosa devait répondre de la violation de son serment dans sa conduite après le vol.

Le fonctionnaire a déclaré que les partis d’opposition s’attendaient à être rejoints par des parlementaires du Congrès national africain (ANC) majoritaire au parlement, pour demander la mise en accusation de Ramaphosa. « Un nombre important de parlementaires de l’ANC, même lors d’un vote ouvert, vont voter pour que le processus de destitution se poursuive », a-t-il indiqué.

Le comité exécutif national de l’ANC se réunit lundi à Johannesburg pour décider du sort de Ramaphosa avant la réunion de l’Assemblée nationale mardi au Cap.

Af’Sud : vers la production de la nouvelle génération de Ford Ranger

L’Afrique du Sud a attiré un investissement de 877,77 millions de dollars pour la fabrication de la prochaine génération de véhicules Ford Ranger par Ford Motor Company of South Africa (FMCSA), a appris APA vendredi.Cet investissement a permis aux dix entreprises de fabrication de composants automobiles situées dans la zone économique spéciale de l’automobile de Tshwane (TASEZ) d’entrer officiellement en pleine activité, a déclaré le ministre de la présidence, Mondli Gungubele, lors d’un point de presse post-cabinet.

« L’investissement des fabricants de composants s’est élevé à 200 millions de dollars et a permis de créer 1.259 emplois permanents au profit des jeunes (76%) et des femmes (32%) », a déclaré M. Gungubele.

TASEZ a été créée en 2020 en tant que zone de production de véhicules à usage spécial, avec pour mission de créer des opportunités d’emploi et de promouvoir la participation économique des petites, moyennes et microentreprises de la région.

Mozambique: deux soldats de la SADC tués par des djihadistes

La mission militaire de l’Afrique australe au Mozambique compte 3000 soldats.Deux membres de la force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) au Mozambique ont été tués alors qu’ils combattaient des militants islamistes dans le nord du Mozambique, a appris APA ce jeudi 1er décembre 2022. Il s’agit d’un Tanzanien, Musa Mpondo et d’un Botswanais, Zikamee Kamai.

« Cet incident malheureux s’est produit le 29 novembre 2022 au village de Nkonga, dans le district de Nangade, lors d’un contact avec les terroristes d’Ahlu-Sunnah Wa-Jamaah », précise un communiqué de la SADC reçu à APA. 

Selon le document, au moins 30 insurgés ont été tués au cours des combats et un nombre important d’armes, de munitions et d’équipements ont été confisqués.

La SADC a déployé des troupes en juillet 2021 pour aider les forces mozambicaines à repousser les attaques des insurgés liés à l’Etat islamique qui ont fait des ravages dans la région de Cabo Delgado, riche en pétrole et en gaz, et frontalière de la Tanzanie.

Les soldats viennent de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie. Bien que ne faisant pas partie de la SADC, le Rwanda a également envoyé des troupes dans le nord du Mozambique.

Af’Sud : l’avenir politique de Ramaphosa se joue au Parlement

En Afrique du Sud, un rapport d’enquête parlementaire autour du scandale dans le cadre de l’affaire de la « Farmgate » met en difficulté Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa « a pu commettre » des violations et des fautes, selon un rapport de 82 pages publié tard mercredi une commission parlementaire chargée de se pencher sur la sombre affaire de cambriolage mouille le président en amont d’une échéance électorale cruciale pour son avenir politique.

Dans ce rapport soumis au Parlement mercredi dernier, le groupe de trois experts juridiques dirigé par l’ancien président de la Cour suprême Sandile Ngcobo a déclaré que ses investigations ont révélé « que le président pourrait avoir commis » de graves violations de la Constitution et agi d’une manière qui contredit son serment d’office.

En juin dernier, une plainte pénale a été déposée contre Cyril Ramaphosa, l’accusant d’avoir enfreint la loi sur la prévention du crime organisé en dissimulant un cambriolage, survenu en février 2020 dans sa ferme privée, où des millions de dollars en espèce auraient été volés. Le président sud-africain est surtout accusé d’avoir enfreint la constitution.

Il est accusé par la commission d’enquête parlementaire de n’avoir pas signalé le vol directement à la police, agissant ainsi d’une manière incompatible avec sa fonction et s’exposant à un conflit entre ses responsabilités officielles et ses affaires privées.

Le vol n’a été révélé qu’en juin 2021, après que l’ancien chef des services de renseignement Arthur Fraser a déposé une plainte pénale contre le président.

Dans sa présentation à la commission d’enquête, M. Ramaphosa a affirmé que le montant volé s’élevait à 580.000 dollars, soit le produit de la vente de 20 buffles à l’homme d’affaires soudanais Mustafa Mohamed Ibrahim Hazim.

Cependant, la commission d’enquête a déclaré que les preuves suggèrent que le montant pouvait être supérieur à 580.000 dollars et qu’elle avait trouvé une série de « caractéristiques troublantes et insatisfaisantes » dans l’explication de Ramaphosa.

Ramaphosa risque la destitution

L’enquête a trouvé plusieurs lacunes dans l’explication de Ramaphosa sur l’affaire du buffle. L’identité et l’activité exacte de Hazim n’étaient pas claires, et la décision de l’homme d’affaires soudanais de payer la transaction en liquide était mystérieuse.

En outre, aucune facture fiscale appropriée n’a été émise pour la transaction et le fait qu’Hazim n’ait pas récupéré le buffle au cours des deux dernières années laisse perplexe, a déclaré le panel.

« Comment a-t-il pu faire entrer cette énorme somme d’argent en Afrique du Sud ? », a demandé la commission d’enquête. Aucun document ne montre que l’homme d’affaires soudanais a déclaré cette énorme somme d’argent lorsqu’il est entré en Afrique du Sud.

La commission d’enquête a également constaté avec perplexité que l’argent volé était caché sous les coussins d’un canapé dans une chambre d’amis de la résidence privée de M. Ramaphosa et s’est demandé pourquoi le président n’a pas jugé bon de mettre l’argent en banque.

L’enquête a également révélé que M. Ramaphosa a peut-être violé la Constitution en dirigeant une entreprise privée. Il s’est exposé à un conflit d’intérêts en violant certaines règles et en participant à la dissimulation de l’enquête sur le vol. Le rapport porte un coup à l’avenir politique de M. Ramaphosa. Il a déclenché des appels à sa démission avant la conférence élective de mi-décembre de son Congrès national africain (ANC) déjà fissuré.

Si le rapport est approuvé par le Parlement sud-africain, il pourrait donner lieu à une procédure formelle de destitution à l’encontre de M. Ramaphosa. Bien que l’ANC détienne la majorité au Parlement, une faction anti-Ramaphosa au sein du parti pourrait s’allier aux partis d’opposition pour demander sa destitution.

Le bureau de M. Ramaphosa a déclaré tard mercredi que le président examinait le rapport, qui nécessite « une lecture attentive et un examen approprié dans l’intérêt de la stabilité du gouvernement et du pays ». « Le président examine le rapport et une annonce sera faite en temps voulu », a indiqué le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, dans un communiqué

La variole du singe rebaptisée « mpox » par l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de rebaptiser la variole du singe « mpox » après avoir consulté des experts de la santé dans les Etats membres de l’OMS, a appris APA mardi.Le directeur général de l’OMS Tedros Ghebreyesus a déclaré que l’organisation des Nations Unies utiliserait désormais le nouveau terme « mpox » comme synonyme de monkeypox, mais que les deux monikers continueraient à être utilisés côte à côte pendant un an avant d’abandonner complètement le monkeypox.

« Lorsque la flambée de variole du singe « monkeypox » s’est étendue au début de cette année, des propos racistes et stigmatisants en ligne dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », a déclaré le Directeur général.

Et d’ajouter : « Lors de plusieurs réunions, publiques et privées, un certain nombre de personnes et de pays ont fait part de leurs préoccupations et ont demandé à l’OMS de proposer une solution pour changer le nom ».

Selon lui, le rôle d’attribuer des noms aux maladies nouvelles et existantes incombe à l’OMS dans le cadre de la Classification internationale des maladies (CIM) et de la famille OMS des classifications internationales relatives à la santé, par le biais d’un processus consultatif auquel participent les Etats membres.

« L’OMS, conformément au processus de mise à jour de la CIM, a organisé des consultations pour recueillir les avis de divers experts, ainsi que des pays et du grand public qui ont été invités à soumettre des suggestions de nouveaux noms », a déclaré le patron de l’OMS.

Sur la base de ces consultations et des discussions avec le Directeur général, l’Organisation a recommandé l’adoption du nouveau synonyme « mpox » en anglais pour la maladie, a-t-il ajouté. « Mpox deviendra un terme privilégié, remplaçant monkeypox, après une période de transition d’un an », a conclu M. Tedros.

Ramaphosa et Sunak veulent approfondir les liens Pretoria-Londres

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré au Premier ministre britannique Rishi Sunak que l’Afrique du Sud souhaite approfondir ses relations avec le Royaume-Uni afin de stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays.

Le chef de l’Etat sud-africain qui a rencontré M. Sunak à sa résidence du 10 Downing Street à Londres pour des discussions, a déclaré qu’il est en visite dans le pays pour promouvoir le commerce, les investissements et la transition énergétique pour lesquels le Royaume-Uni est un partenaire clé.

Le Royaume-Uni est l’un des pays qui a promis un financement de 8,5 milliards de dollars pour des projets liés au changement climatique en Afrique du Sud lors de la 26e Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) à Glasgow (Ecosse) l’année dernière.

« Je me réjouis de nos discussions et j’espère vraiment que nous pourrons élargir tout ce que nous faisons ensemble », a affirmé Ramaphosa, ajoutant : « Donc, pour nous, c’est une excellente occasion d’approfondir et d’élargir nos liens ».

Quant à lui, M. Sunak s’est dit confiant que le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud « peuvent élargir et approfondir cette relation ».

« L’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont évidemment des partenaires, des alliés et des amis très solides et nous partageons les mêmes objectifs, notamment la transition vers une énergie propre tout en créant des emplois et des opportunités pour nos citoyens », a conclu Sunak.

M. Ramaphosa a également participé, mercredi 23 novembre 2022, à un forum d’affaires entre le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud pour clôturer sa visite d’Etat, entamée la veille.