« La parité est un axe prioritaire du Groupe AGL »

Diplômée en Comptabilité contrôle et Audit, Gloria Yimbou, Responsable services Livraison et Manutention, est de nature dynamique et débordante d’énergie. Elle est passée du contrôle opérationnel derrière un écran d’ordinateur à la supervision des équipes sur le terrain depuis plusieurs années loin des bureaux. Surnommée en 2019 la « femme des semi remorques », Gloria dirige des équipes constituées essentiellement d’hommes dont une de plus de 200 chauffeurs semi-remorques qui assurent la livraison des marchandises en zone urbaine à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville.

Elle nous parle de la parité chez Africa Global Logistics, AGL en sigle.

Pensez-vous qu’AGL promeut la parité ?

La parité est un axe prioritaire du Groupe AGL. Cet axe s’inscrit dans notre politique de gestion des ressources humaines, mais aussi dans la charte de la diversité qui vise à promouvoir les femmes à tous les niveaux du Groupe.

Par mes fonctions, je suis le parfait exemple de la parité homme-femme que promeut AGL et je ne suis pas seule. Nous avons Maïmouna DRAME directrice administrative et financière pour la région Congo-Brazzaville, RDC ( nos voisins bien-aimés pour qui nous surveillons le fleuve) et Angola. Raïssa DEKAMBI est en charge du service Qualité, RSE/Ethique et Compliance, Patricia EKEY-MISSE s’occupe de la communication et du développement durable pour les 3 pays précédemment cités et Sandrine WAMY, une femme, dirige les opérations à Congo Terminal, filiale d’AGL et concessionnaire du terminal à conteneurs de Pointe-Noire. Elle y occupe la fonction de directrice d’exploitation. Nous avons aussi dans nos équipes, tant de managers femmes, des conductrices de RTG et portiques de quai, des mécaniciennes, etc. Aux mêmes postes, les collaborateurs sont rémunérés suivant la même grille salariale.

Il n’ y a chez nous aucune discrimination, aucun plafond de verre.

AGL est partenaire logistique de la CAN Côte d’Ivoire 2023, en quoi ce partenariat traduit-il un soutien à la parité ?

AGL est partenaire logistique de la coupe d’Afrique des nations 2023. Nous y soulignons non seulement notre soutien au développement du sport sur le continent mais aussi notre profonde conviction pour l’égalité et la diversité. Car cette CAN a la particularité d’avoir des arbitres femmes en plus des arbitres hommes que nous avons habituellement.

En assurant la logistique liée à l’organisation de la CAN, nous y démontrons comment la logistique et le sport s’allient à la parité.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

www.aglgroup.com

Festilag 2023 : candidatures ouvertes jusqu’en fin octobre

Le Festival international du film des lacs et lagunes 2023, qui va tenir sa 11e édition du 21 au 25 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire.

 

Le thème choisit pour cette édition est « Cinéma et Gestes Economique : limite l’apport de plastique dans le quotidien ». Le dernier délai du dépôt de candidature est fixé au 31 octobre. Sont concernés les cinéastes africains et internationaux, désireux de proposer leurs œuvres pendant le Festilag 2023.

Les candidatures se font via le formulaire en ligne, à l’adresse www.festilag.ovh: le titre et la durée du film, l’année de production, le pays, le résumé de l’œuvre (500 caractères maximum), l’affiche du film, le lien pour visionner le film, le mot de passe.

Notons que sept prix spéciaux seront attribués aux réalisateurs (trices) qui sauront capter l’attention des jurys lors des travaux : Prix du meilleur long métrage, Prix du meilleur court métrage, prix du meilleur film documentaire, Prix Lagoonwood du meilleur film ivoirien, prix du meilleur film amateur, prix jeune public et le prix droits des femmes.

Éliminatoires CAN 2024 : le Congo a encore une chance

Les Diables rouges n’ont pas réussi à obtenir leur passe pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire après leur défaite ce dimanche 18 juin lors de la 5e journée des éliminatoires.

 

Le Congo tombe face au Mali sur un score de 2-0, ce dimanche 18 juin 2023. La rencontre comptait pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.

Dominateurs pendant la majeure partie du match, les Maliens ont trouvé la faille en seconde période, d’abord par l’intermédiaire de l’attaquant lorientais Ibrahima Koné (62ème) puis grâce au nouvel entrant Nene Dorgeles (72ème). Le match était plié.

De leur côté, les Congolais peuvent encore tenter de d’accrocher la 2ème place du groupe G, synonyme de qualification pour la prochaine CAN. Pour cela, l’équipe dirigée par Paul Put devront s’imposer nettement contre la Gambie, leur concurrent direct, lors de la sixième et dernière journée de la phase de poules.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Denis Sassou-Nguesso en visite d’État en Côte d’Ivoire

De cette visite qui va se poursuivre jusqu’au 15 juin prochain, 13 accords ont été signés dans les domaines de la pêche, l’agriculture, l’élevage et du tourisme.

 

La visite d’Etat du président de la République a débuté le 12 juin dernier. Celle vise à renforcer les liens de coopération entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire. Treize accords ont déjà été signés dans le domaine de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme.

Pendant plus d’une heure, les chefs d’État congolais et ivoirien ont passé en revue plusieurs sujets de coopération.

À l’issue de cet entretien, le président ivoirien, Alassane Ouattara salue le rôle de médiateur de son homologue congolais sur le continent. Rôle, qui selon lui, a porté ses fruits en Côte d’Ivoire. « Je me souviens que vous avez, en tant que président de la conférence des chefs d’État de l’Union africaine, passé plusieurs jours avec nous ici en Côte d’Ivoire a essayé de nous réconcilier, les présidents Bédié, Gbagbo et moi-même, a rappelé Alassane Ouattara. Et je sais que ce n’était pas une tâche facile. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, vous avez réussi, puisque nous sommes totalement réconciliés. »

Mais au-delà de la coopération, il a aussi été question de l’initiative de paix conduite tout prochainement par sept chefs d’État africains entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

Autre chantier qui occupe le président congolais : le conflit entre la Russie et l’Ukraine. En fin de semaine, Denis Sassou-Nguesso et six autres présidents africains rencontreront les principaux acteurs de ce conflit, pour porter un message de paix. « Les peuples africains ont toujours privilégié la palabre, le dialogue. C’est donc la résolution des problèmes par la diplomatie, le dialogue et non pas par les canons. Et c’est donc ce message que l’Afrique souhaiterait passer aux belligérants à travers cette initiative. »

Pour le président congolais, ce sera aussi l’occasion d’expliquer de vive voix, l’impact négatif de conflit sur l’économie africaine.

Eliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023 : le Congo face au Soudan du Sud

Les Diables rouges affrontent ce jeudi 23 mars à 17 heures la sélection du Soudan du Sud en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023 décalée en janvier 2024.

 

Paul Put, le sélectionneur de l’équipe nationale, était face à la presse mercredi 22 mars 2023. Au cours de cette conférence de presse d’avant match, il a assuré que ses joueurs sont motivés à livrer une prestation de qualité ce jeudi, au stade Alphonse-Massamba-Débat, contre le Soudan du Sud.

Le technicien belge a tenu à souligner l’importance de gagner les matches à domicile. « C’est important de gagner tous les matches à domicile, car avec dix points on peut se qualifier. Il nous reste quatre matches dont deux à domicile et deux à l’extérieur. On va tout faire pour avoir un meilleur résultat. Je suis convaincu que mes joueurs sont capables de faire de bonnes choses d’autant plus que nous jouons à domicile. Nous en sommes obligés », a déclaré Paul Put.

Après sa victoire contre la Gambie, le Congo, deuxième de son groupe avec trois points, à l’occasion d’enchaîner une autre victoire face aux Soudanais, derniers du groupe avec zéro point. Cette équipe, a-t-il assuré, est à prendre au sérieux dans la mesure où elle est bien organisée, et dispose de joueurs qui sont souvent ensemble.

Paul Put, qui s’attend à un match compliqué, a donné les clés de la réussite. « C’est un match capital, voire très important. Nous en sommes conscients. Je suis sûr et certain que si mes joueurs sont bien mentalement, ils vont gagner ce match », a-t-il rassuré.

Pour ce match le sélectionneur national procédera à un mélange entre les jeunes et les joueurs expérimentés. L’état physique de Thievy Bifouma est un argument de plus pour obtenir les trois précieux points à domicile. Le meilleur buteur de la sélection congolaise a lui-même avoué en conférence de presse que c’est pour la première fois qu’il se sentait bien sans pépin physique.

Congo : Brazzaville va abriter un forum économique, culturel et touristique

Organisé par l’ambassade de Côte d’Ivoire au Congo, le forum a pour but de faire la promotion économique de ce pays pour créer des opportunités d’affaires.

 

Le forum économique, culturel et touristique se tiendra du 22 au 24 mars au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, en République du Congo. Cet évènement a pour objectif de faire la promotion économique de la Côte d’Ivoire de manière à créer des opportunités d’affaires, des débouchés de partenariat pour les entreprises ivoiriennes au Congo tout en suscitant auprès des opérateurs économiques congolais un intérêt particulier pour des investissements en Côte-d’Ivoire.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo, Touré née Kone Maman, à l’issue d’un échange avec la directrice générale de ce mémorial, Bélinda Ayessa, le 20 février dernier. Ce sont des entrepreneurs, des industriels, des artisans, des commerçants, des porteurs de projet qui sont attendus au forum économique, culturel et touristique de Côte d’Ivoire.

Il va s’agir au cours de ce forum d’informer les milieux d’affaires présents au Congo par une communication d’experts sur les opportunités d’investissements qu’offre la Côte d’Ivoire à travers le Cepici, la CCI-CI, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, le Bureau national d’études techniques et de développement, le Centre national de recherche agronomique, l’Agence nationale d’appui au développement rural, Côte d’Ivoire tourisme et bien d’autres structures du pays ; créer un cadre permettant aux entreprises ivoiriennes de se faire connaître, de faire des prospections, de détecter des marchés et différentes opportunités d’affaires pouvant favoriser le développement de leurs structures ; proposer des offres dans le secteur agro-industriel qui puissent intéresser les Congolais ; présenter les potentialités de la Côte d’Ivoire dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’enseignement supérieur privé, la formation professionnelle et technique, le tourisme ; favoriser des échanges d’expériences et de partenariats entre les entreprises ivoiriennes et congolaises.

Au programme, une conférence institutionnelle avec pour thème « Coopération économique Côte d’Ivoire- Congo : opportunités et perspectives » ; des rencontres B to B pour des opportunités d’affaires et de financement ; des panels et ateliers thématiques animés par des experts de haut niveau venant de Côte-d’Ivoire et du Congo ; une exposition des produits « Made in Côte d’Ivoire » ; le tout sanctionné par un dîner gala (prestation humoristique et artistique).

Lancement à Abidjan de la 6e édition du SARA

Plus de 320.000 visiteurs sont attendus au Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2023) prévu du 29 septembre au 08 octobre 2023.Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé ce jeudi 9 février au lancement officiel des travaux préparatifs du 6e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), devant les acteurs du secteur.

« Avec plus de 22% du PIB et 60 % des emplois durables en 2020, le secteur agricole occupe en effet une place comme nulle autre dans notre tissu socio-économique national », a déclaré le Premier ministre ivoirien, montrant la portée de cet évènement.

Il a fait savoir que ce secteur est au cœur de la vision 2030 du chef de l’État, Alassane Ouattara et des transformations structurelles que la Côte d’Ivoire veut réaliser dans le cadre de sa production agricole et de son décollage industriel, ainsi que les capacités d’export.

Le thème choisi pour cette 6ème édition du SARA est « l’Agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : Quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire de nos pays ? ».

La filière est une énorme source de créations d’emplois nouveaux et de revenus supplémentaires. L’Etat ivoirien envisage à travers ce salon d’attirer des investisseurs avec la signature de conventions et de contrats d’affaires.

La 6ème édition du SARA se tiendra dans un contexte social et économique mondial éprouvé par les conséquences de la pandémie et du conflit Russo-Ukrainien, mais aussi par celles du changement climatique et, pour l’Afrique de l’Ouest, par la présence du terrorisme et des crises dans certains pays de la sous-région.

Les défis du salon et les innovations 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité de ce qu’aujourd’hui le SARA se positionne comme une véritable vitrine agricole de la sous-région qui vise essentiellement à promouvoir les productions de l’agriculture.

Le SARA se veut également une plateforme de promotion de l’élevage, la pêche, la foresterie, l’industrie agro-alimentaire et faire connaître les capacités de productions agricoles et des échanges de la sous- région avec le reste du monde.

Pour cette édition, plus de 320.000 visiteurs sont attendus selon la Commissaire générale du SARA, Mme Diénébou Condé Touré, mentionnant que l’événement se tiendra au Parc des expositions d’Abidjan sur une superficie globale de 20 ha. Le salon accueillera 800 exposants.

L’Etat ivoirien entend initier des partenariats techniques et commerciaux de type Sud-Sud et Nord-Sud dans le cadre de la réalisation du Programme national de développement (PND, 2021-2025) d’un coût total de 59.000 milliards Fcfa, dont 74% d’investissements a été attribué au secteur privé.

M. Adjoumani a noté que pour accroître la mobilisation des ressources financières pour le secteur agricole, des rencontres d’affaires sont organisées au cours du précédent SARA, en 2019. Ces rencontres se sont déroulées dans le cadre de deux concepts : La Bourse des projets et les rencontres business to business (B2B).

« Ces rencontres ont permis de signer des accords et conventions dont les montants globaux sont passés de 38 milliards de francs CFA en 2015 à 238 milliards de francs CFA en 2019 », a révélé le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural.

Le SARA 2023 met le focus sur l’Agritech, la souveraineté et la sécurité alimentaire en Afrique. Aujourd’hui, en Afrique, près de 285 millions de personnes souffrent quotidiennement de la faim selon les derniers chiffres de la FAO.

L’on dénombre plus de 20% de la population du continent qui est sous-alimentée en raison des déficits de souveraineté et de sécurité alimentaires. Une prévalence deux fois et demie supérieure à la moyenne mondiale, qui entraîne des impacts majeurs sur la croissance des enfants.

« Notre continent, terriblement dépendant de l’extérieur pour son alimentation, voit en retour l’inflation alimentaire croître. Celle-ci a atteint près de 14% en Afrique en 2022 après 13% en 2021, selon la BAD, au plus haut depuis plus d’une décennie », a fait observer M. Patrick Achi.

Avec 25% des terres arables mondiales et surtout 65% des terres arables restantes, l’Afrique a le plein potentiel pour se nourrir et nourrir 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. Ses vastes superficies de savane sont à elles seules estimées à 400 millions d’hectares, dont seulement 10 % sont cultivés.

Le Royaume des Pays-Bas à l’honneur 

« Ce choix de mettre les Pays-Bas à l’honneur, n’est naturellement pas le fruit du hasard. Les Pays-Bas sont comme chacun sait le 1er partenaire commercial de la Côte d’Ivoire en matière d’exportation de cacao et donc un acteur absolument central de notre présent et de notre futur », a justifié M. Patrick Achi.

Plus encore, dira-t-il, les Pays-Bas sont une nation agricole d’exception dont le modèle ne peut être qu’une source d’inspiration pour la Côte d’Ivoire. Ils sont une nation agricole où dominent des exploitations agricoles de type familial, comme en Côte d’Ivoire.

Le Royaume des Pays-Bas est parvenu grâce à une productivité et un usage de la technologie, à se classer 2ème exportateur mondial de produits agricoles derrière les Etats-Unis, en jouant aussi de son rôle de plateforme d’import / export de l’Union européenne.

Avec la puissance du port de Rotterdam, qui fait partie des huit plus grands ports du monde, les Pays-Bas sont une puissance agricole qui figure parmi les champions de l’agriculture durable au monde. Le choix du pays intervient après celui du Royaume du Maroc en 2015, l’Afrique du Sud en 2017 et la France en 2019.

L’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, Mme Yvette Daoud, s’est réjouie du choix de son pays. La diplomate a assuré que son pays mettra en relation les géants industriels néerlandais avec les acteurs du secteur agricole, halieutique et animalier ivoiriens.

Angela Merkel baptisée du nom de la sœur aînée d’Houphouët-Boigny

Mamie Adjoua Kan Houphouët-Boigny, c’est le nom local décerné à l’ancienne chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, en mémoire à la sœur aînée de Félix Houphouët-Boigny.Ce nom, qui lui a été attribué, est le reflet des vertus de sagesse, de dialogue, et de discrétion, qui caractérisait son détenteur. Pour marquer cette nouvelle dénomination, elle a reçu des attributs traditionnels dont un pagne, symbole de la force fédératrice de la lauréate du Prix Félix Houphouët-Boigny, édition 2022. 

Mme Angela Merkel a également reçu une coiffe symbole d’autorité, un chasse-mouche symbole de l’harmonie, de justice, d’arbitrage et d’équité, des bijoux, symbole de noblesse, de distinction et de la royauté ainsi que des sandalettes pour la vision, la clairvoyance. 

Elle a reçu ces objets de valeur en hommage à ses actions en faveur de la paix notamment à travers l’offre de l’asile à plus d’1,2 million d’étrangers sur le sol allemand. Ces personnes fuyaient notamment les zones de conflit. Un acte qu’elle dit ne pas regretter puisqu’elle en mesure la portée. 

« Nous avons fait énormément de choses. (…) Quand on voit que des jeunes gens arrivés à l’époque qui ont aujourd’hui leur BAC et entreprennent des études, c’est un signe de réussite incontestable », a-t-elle partagé son sentiment de joie.

L’ancienne chancelière Angela Merkel a été honorée ce mercredi 08 février à la Fondation Félix Houphouët-Boigny en présence de nombreuses personnalités du monde culturel, politique, administratif et associatif.

Bédié égaye la salle avec des pas de danse

L’ancien président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié a esquissé des pas de danse sur l’un des titres du groupe Magic System. C’est un Bédié fort de ses 88 ans de vie qui ne s’est pas empêché d’égayer le beau public de la cérémonie de remise du Prix Houphouët-Boigny UNESCO pour la recherche de la paix, à la Fondation éponyme, à Yamoussoukro.

Il le dit lui-même que c’est une joie immense d’accueillir ce prix sur la terre natale de feu Félix Houphouët-Boigny, en tant que protecteur ; et c’est pour lui un immense privilège de prendre la parole à cette cérémonie de remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.

« L’émotion qui m’étreint est d’autant plus intense que notre rendez-vous cette année se déroule pour la seconde fois ici à Yamoussoukro. Cette belle cité, la ville du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne », Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat ivoirien, a-t-il poursuivi. 

Il faut dire que le président du Pdci-Rda aura surpris plus d’une personne par ses pas de danse suscitée par le lead vocal du groupe Magic System, Traoré Salif dit A’Salfo. C’est donc de façon gratifiante qu’est prêté à ce jeu.

Au titre de l’année 2022, le jury du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix a décerné le Prix à Madame Angela Merkel, ancienne Chancelière Fédérale d’Allemagne, en reconnaissance de son action pour l’accueil des réfugiés.

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Pour le jury, « c’???????????? ???????????? ????????????̧???????? ????????’???????????????? ???????????????????????? ????̀ ????’ℎ???????????????????????????? », a déclaré le Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, le président du jury. Le jury a, par ailleurs, décerné une « mention d’honneur » à Mme Julienne Lusenge pour son engagement en faveur des femmes victimes de violences sexuelles, dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

L’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, et son épouse, Mme Nadiani Bamba, ont pris part ce mercredi 08 février 2023 à la cérémonie de remise du Prix Félix-Houphouët-Boigny UNESCO pour la recherche de la paix.

M. Gbagbo était accompagné, à cette cérémonie, de ses collaborateurs, membres de la direction du PPA-CI : Justin Katinan Koné, Coulibaly Issa Malick, Pierre Kipré, Agnès Monnet, Georges-Armand Ouégnin, Koné Boubacar et Amani N’Guessan.

La cérémonie a été présidée par Alassane Ouattara et a vu la participation du Nana Akuffo-Addo, le président du Ghana, Macky Sall, président du Sénégal, Umaro Sissoco Embalò, président de la République de la Guinée Bissau et Georges Weah, président de la République du Libéria.

Un projet « zéro déchet plastique » au profit d’Abidjan lancé

Financé par une fondation à hauteur de 123,14 millions de Fcfa, ce projet a été lancé ce mercredi 8 février 2023 et vise surtout à empêcher le rejet de déchets plastiques dans les bassins versants.« Ce programme est financé par la Fondation Coca-Cola et a pour but d’assainir le réseau d’évacuation des eaux usées à Abidjan », a déclaré M. Rodrigue Bila, le vice-président de Coca-Cola pour l’Afrique, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Il a fait savoir que « ce projet est né d’une volonté de la Fondation et de l’Association ivoirienne pour la valorisation des déchets plastiques (AIVdP) de protéger l’environnement dans le District autonome d’Abidjan », qui concentre près du tiers de la population ivoirienne. 

Selon M. Bila, le programme a également pour objectif de lutter contre la prolifération des déchets plastiques et de désengorger les circuits d’évacuation des eaux usées, permettant à la fois la réduction du risque en temps de saison pluvieuse, la protection de la lagune et de la mer.

Ce fonds, octroyé à l’Association ivoirienne pour la valorisation des déchets plastiques, servira à « renforcer la collecte des déchets plastiques, en général, et plus particulièrement des bouteilles en PET (Polyéthylène Téréphtalate)», a poursuivi M. Bila. 

« Cela se fera par l’entremise des jeunes et des femmes qui vont œuvrer à faire en sorte d’assainir toutes les zones de collecte où les eaux usées sont présentes et faire en sorte que ces endroits soient désengorgés pendant les saisons pluvieuses pour avoir un écoulement facile des eaux », a-t-il expliqué.

Le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement et la salubrité, Gildas Simy, a salué le programme Zéro déchet plastique dans les ouvrages d’assainissement, indiquant qu’il rentre dans la vision de l’Etat de lutter contre la pollution plastique.

« Aujourd’hui, les sachets plastiques sont source d’insalubrité, surtout de désagréments » en saison de pluie, parce que causant des inondations, a relevé M. Gildas Simy, tout en faisant observer qu’à cause des déchets plastiques, les ouvrages d’assainissement ne peuvent pas jouer leur rôle en cas de pluie.

Le directeur exécutif de l’Association ivoirienne pour la valorisation des déchets plastiques (AIVdP), M. Brou Ahoua, a ajouté que « ce projet-ci a la particularité de s’attaquer aux déchets qui sont dans des endroits délicats, notamment dans les bassins versants que nous voulons aller chercher ».

Pour lui, « la solution est de faire en sorte que ces déchets ne soient pas là ». De ce fait, des actions de sensibilisation seront menées dans les quartiers afin d’impliquer les populations pour qu’elles regroupent leurs déchets dans des endroits précis pour être collectés.

Dans cet élan, « on s’organise à pouvoir collecter les déchets plastiques en amont avant qu’ils ne descendent dans les rues », a-t’il ajouté, renseignant que l’Association a installé des points de collecte des déchets plastiques générés pour éviter qu’ils se retrouvent dans les canalisations.

Ensuite, dira-t-il, l’Association s’attèle à les valoriser dans les différentes communes d’Abidjan, où leurs membres ont installé des unités appelées des postes de collecte et dans certaines zones avec l’aide d’une application mobile, permettant de pouvoir signaler la présence de déchets plastiques.

M. Brou a renseigné que l’organisation a installé aussi, dans certaines communes, des unités dans un rayon de 12 à 15 Km, ainsi qu’un conteneur central avec des kiosques qui permettent d’acheter aux populations des déchets plastiques afin de les envoyer à l’usine pour recyclage.

 

Côte d’Ivoire : Bédié veut un « dialogue franc », gage de paix durable

Le chef du Pdci (opposition), Henri Konan Bédié, appelle à des échanges « sincères » en vue de la décrispation du climat politique et du renforcement de la stabilité du pays.Selon M. Bédié, « la Côte d’Ivoire peine encore à engager un dialogue franc et sincère entre tous ses fils et filles pour construire une paix durable au service du bonheur de ses populations et de celle de l’Afrique nouvelle ».  

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, s’exprimait ce mercredi 8 février 2023 à l’occasion de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny de l’Unesco pour la recherche de la paix, décerné à l’ancienne chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, à Yamoussoukro.  

« Héritiers du président Houphouët-Boigny, je crois qu’en mobilisant toutes nos énergies à nouveau, nous pouvons préparer un héritage de paix pour les générations de demain. Ici même en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde », a lancé M. Bédié, protecteur de ce prestigieux prix.

« Comme la chancelière Angela Merkel, j’affirme avec vous, nous pouvons le réaliser », a insisté le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), lors d’un discours, devant un parterre de personnalités, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.  

A la clôture des travaux de la cinquième phase du dialogue politique, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est félicité d’un « dialogue ouvert, transparent et inclusif, inspiré et souhaité par le président de la République, Alassane Ouattara ».

Les principaux acteurs politiques et responsables des organisations de la société civile ont signé, le 4 mars 2022 à Abidjan, le rapport final sanctionnant les travaux de la cinquième phase du dialogue politique, assortie de recommandations qui devraient être mises en œuvre par le pouvoir exécutif.

 

Angela Merkel reçoit le Prix FHB Unesco pour la paix

L’ancienne chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, a remis son Prix à l’ONG ivoirienne Association nationale d’aide à l’enfance en danger.La remise officielle du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix a eu lieu à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, Yamoussoukro (capitale politique), la ville natale de Houphouët-Boigny, le premier président de la République de Côte d’Ivoire.

L’événement a réuni plusieurs personnalités de la planète, notamment les chefs d’État du Libéria George Weah, de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló, du Sénégal Macky Sall et du Ghana Nana Akufo-Addo, ainsi que des chefs de gouvernement étaient présents à cet évènement.

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, protecteur du Prix, a félicité « le jury du Prix Félix Houphouët-Boigny pour le choix judicieux porté sur la personne de Mme Angela Merkel, ancienne chancelière fédérale d’Allemagne ».

M. Henri Konan Bédié a salué « son courage politique exceptionnel », car sous son autorité, « l’Allemagne a accueilli entre 2015 et 2016 plus de 1,2 million de réfugiés et demandeurs d’asile au plus fort du conflit syrien, dans des contextes de violences meurtrières.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a dit que depuis son accession à la tête du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne en 2005 en qualité de chancelière jusqu’à son retrait de la vie politique, en 2021, la recherche du compromis et de la paix ont été les constantes de son engagement.

Le président Alassane Ouattara a fait observer que « cependant, l’action qui a le plus retenu l’attention du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny et à l’unanimité, a été la décision fort courageuse que vous avez prise en 2015, d’accueillir plus de 1,2 million de réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Erythrée ».

« Je suis fort reconnaissante au jury du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix pour le décernement de ce prix », a déclaré l’ancienne chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, dans un discours.

Elle a remercié le jury qui, l’année dernière, a décidé de faire en sorte que l’accent soit mis dans le cadre du décernement de ce prix, sur les actions visant à surmonter la guerre et à identifier les personnes qui sont déracinées afin de leur venir en aide.

D’après le rapport récent du Haut-Commissariat aux réfugiés, fera-t-elle remarquer, il y avait à la fin de 2022 près de 30 millions de personnes qui étaient déplacées dans le monde, et avec le conflit en Ukraine, c’est 100 millions de plus qui ont dû être déplacées.

Cela traduit qu’un pour cent de la population mondiale est en fuite de son propre pays avec 40% des déplacées qui sont des mineurs, a-t-elle relevé, soulignant que et l’agression de la Russie contre l’Ukraine fait qu’en 2022 il y a eu le plus grand mouvement de personnes en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Mme Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a mentionné le fait que Mme Angela Merkel a « assumé une politique d’humanité quant au même moment tant de voix appelaient à clôturer l’Europe », saluant sa « vision de courage en politique ».

Le jury, composé de onze personnalités originaires des cinq continents, lui a décerné ce prix pour son « courage politique ». Son acte, selon les membres du jury, est « une leçon pour l’histoire » le fait que l’Allemagne, en 2015, accueille des réfugiés quittant leur sol pour cause de guerre.

Livrés à eux-mêmes, après avoir traversé la Méditerranée, ces réfugiés se retrouvent aux frontières de l’Europe de l’Ouest, où ils restent coincés. Tandis que la plupart des Etats tergiversent et s’abritent derrière des arguments sécuritaires et juridiques, Angela Merkel décide de faire valoir la raison humanitaire.

Ce prix, créé en 1989, récompense des personnes physiques ou morales issues des cinq continents et qui ont contribué à la promotion, à la sauvegarde, et au maintien de la paix dans le monde, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

L’Association nationale d’aide à l’enfance en danger a mis en place depuis 1954 un centre pour les mineurs et travaille pour offrir aux jeunes et aux enfants les prises en charge nécessaires, notamment en matière d’éducation. Elle donne à ces jeunes une perspective et de s’intégrer dans la société.

Prix FHB Unesco : Bédié et Gbagbo présents aux côtés de Ouattara

L’édition 2022 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix a été décerné à Angela Merkel, ancienne chancelière fédérale d’Allemagne, en reconnaissance de son action pour l’accueil des réfugiés.Cette présence des anciens présidents ivoiriens, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, protecteur du Prix Félix Houphouët-Boigny de l’UNESCO pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro, aux côtés du chef de l’Etat Alassane Ouattara, décrispe l’atmosphère politique.

Plusieurs personnalités du monde, notamment les chefs d’État du Libéria George Weah, de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló, du Sénégal Macky Sall et du Ghana Nana Akufo-Addo, ainsi que des chefs de gouvernement étaient présents à cet évènement.

M. Bédié, protecteur du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix, a salué « chaleureusement le président Macky Sall qui représente le parrain du prix, le président Abdou Diouf (qui) a aidé à assurer la pérennité du prix ».

Il a salué la présence de son « jeune frère Laurent Gbagbo et son épouse » ainsi que la présence de Mme Thérèse Houphouët-Boigny et les membres de la famille Houphouët-Boigny, car leur présence « nous réconforte » et Mme Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.

« Je veux féliciter le jury du prix Félix Houphouët-Boigny pour le choix judicieux porté sur la personne de Mme Angela Merkel, ancienne chancelière fédérale d’Allemagne », a dit M. Bédié qui a demandé un standing ovation à son endroit.

L’ancien président ivoirien a salué « son courage politique exceptionnel », car sous son autorité, « l’Allemagne a accueilli entre 2015 et 2016 plus de 1,2 million de réfugiés et demandeurs d’asile au plus fort du conflit syrien, dans des contextes de violences meurtrières.

« Outre l’accueil et la protection des personnes contraintes à fuir la guerre, des persécutions et des violations des droits humains, vous avez Madame été la force motrice de la grande mobilisation et des efforts déployés par les Allemands dans toute leur diversité », a-t-il poursuivi.

Mme Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a relevé le fait que Mme Angela Merkel a « assumé une politique d’humanité quant au même moment tant de voix appelaient à clôturer l’Europe », saluant sa « vision de courage en politique ».

Elle a relevé que pour cela, l’ancienne chancelière de la République fédérale d’Allemagne a pris des risques pour traduire en acte la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, qui est au cœur de la raison d’être et du mandat de l’Unesco.

« Depuis votre accession à la tête du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne en 2005 en qualité de chancelière, jusqu’à votre retrait de la vie politique, en 2021, la recherche du compromis et de la paix ont été les constantes de votre engagement », a-t-il déclaré.

Le président Alassane Ouattara, a fait observer que « cependant, l’action qui a le plus retenu l’attention du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny et à l’unanimité, a été la décision fort courageuse que vous avez prise en 2015, d’accueillir plus de 1,2 million de réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Erythrée ».

Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix créé en 1989, récompense des personnes physiques ou morales issues des cinq continents et qui ont contribué à la promotion, à la sauvegarde, et au maintien de la paix dans le monde, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Le prix porte le nom de Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la République de Côte d’Ivoire. Attribué chaque année, le prix Félix-Houphouët-Boigny Unesco pour la recherche de la paix comprend un chèque de 122 000 euros à répartir au besoin entre les récipiendaires, une médaille d’or et un diplôme.

Il est décerné par un jury international composé de onze personnalités originaires des cinq continents et présidé par Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État américain. L’édition 2022 s’est déroulée à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro

Déforestation : Abidjan veut des « amendements » du règlement de l’UE

Le dispositif de l’Union européenne qui devrait être adopté au plus tard à la fin du premier semestre 2023, entrera en vigueur « fin 2024 au plus tôt », rassure l’Union européenne (UE).« L’entrée en vigueur n’est pas immédiate, elle se fera fin 2024 au plus tôt, ce qui implique que nous avons le temps de nous préparer », a dit ce mardi 7 février 2023 Mme Francesca Dimauro, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire.

La diplomate européenne s’exprimait, en marge d’un atelier à Abidjan, portant sur le règlement de l’Union européenne (UE) relatif aux produits associés à la déforestation et à la dégradation des forêts : cas de la filière café-cacao.

Cet atelier, organisé par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, a été ouvert par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Adjoumani Kouassi, en présence de plusieurs acteurs du secteur. 

Selon l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, « l’idée, aujourd’hui, c’est de décortiquer ce règlement et de voir toutes ses facettes », tout en assurant que « la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie parce qu’elle a pris déjà des engagements très forts par rapport à la lutte contre le changement climatique ».

A la COP 27, dira-t-elle, le vice-président ivoirien, Meyliet Koné, a décrit les engagements du pays qui veut « doubler » son couvert forestier en passant de « 10 à 20% ». Mais, pour y arriver, il faut s’attaquer à la déforestation.

Dispositif de l’UE 

En novembre 2021, la Commission européenne a proposé un « Projet de règlement sur la déforestation importée ». Ce projet est relatif à la mise à disposition sur le marché de l’Union ainsi qu’à l’exportation à partir de l’Union, certains produits de base et produits associés à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Il vise à limiter la déforestation causée à travers le monde par différents produits commercialisés en Europe. Avec ce projet, l’UE entend restreindre l’importation et la vente sur son marché de certaines matières premières que sont : le bétail, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja, l’hévéa et le bois.

Parmi les matières premières ciblées par ce projet de règlement de l’Union européenne, la majorité fait partie des exportations ivoiriennes, faisant de la Côte d’Ivoire l’un des pays qui sera le plus impacté par ledit règlement.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial et les répercussions pourraient être considérables quand on sait que ce produit représente 14% du PIB, 35 % des recettes à l’export et qu’il offre près d’un million d’emplois qui contribuent à la subsistance de plus de cinq millions de personnes.

« Concernant le règlement, suite à l’accord interinstitutionnel du 5 décembre 2022 entre la Commission européenne, le Parlement et le Conseil Européens, ce texte ne sera plus modifié, sauf dans les cas prévus au chapitre 8, consacré aux possibilités de réexamen », a fait savoir le ministre d’Etat, Adjoumani Kouassi.

Amendements 

Selon le ministre Kobenan Adjoumani Kouassi, il y a « des mesures qui ne peuvent pas être appliquées sur le terrain ». La partie ivoirienne va « regarder tour à tour les différents articles et voir dans la mesure du possible des amendements qui peuvent y être apportés ».

« Je ne pense pas que la volonté de l’Union européenne soit de brimer nos pays, au contraire on est heureux que l’UE nous aide à préserver nos forêts, et le Conseil du café et cacao œuvre à cela », a-t-il déclaré.

« Le soja ne se cultive pas dans la forêt, or on l’a intégré dans les produits. Le soja, c’est plus ou moins en zone savanicole, alors les forêts ne sont pas concernées. Est-ce qu’il faut continuer de considérer cela comme un produit à la base de la déforestation ? », s’est-il interrogé.

« On dit que le palmier à huile par exemple est un arbre forestier (…) beaucoup de gens aiment aller dans les plantations de palmiers pour se recueillir et prendre de l’air, dire que c’est un arbre qui peut contribuer à la déforestation, ça aussi on a la possibilité de justifier », a-il poursuivi.

L’Etat de Côte d’Ivoire et l’UE ont, selon Mme Dimauro, « déjà entamé tout un dialogue autour de cette réglementation. Ce n’est pas la première fois », se félicitant de ce que le pays ait un système de traçabilité, des cartes de producteurs et lutte contre la déforestation avec une stratégie nationale de reforestation.

L’UE a apporté des appuis techniques et financiers à la Côte d’Ivoire et qui ont permis de donner au pays de nombreuses avancées sur les autres Etats et les moyens pour se préparer, grâce à un appui budgétaire de 8 millions d’euros, soit environ 5 milliards de Fcfa, a-t-elle souligné.

Cet appui, mobilisé par l’Union européenne, a permis de « soutenir la Côte d’Ivoire dans l’élaboration d’une ambitieuse stratégie nationale de cacao durable et la mise en place d’instruments de traçabilité et de suivi », a relevé la diplomate européenne.

Des cadres du parti de Bédié et Gbagbo adhèrent au RHDP

Le Rhdp, le parti au pouvoir, a accueilli quatre nouveaux adhérents, dont l’ex-directeur de Cabinet de l’ancien président Henri Konan Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).« Ce 6 février 2023, nous, M. N’Dri Kouadio Pierre Narcisse, vice-président du Pdci, président du Conseil de surveillance du Pdci, membre du Bureau politique du Pdci et M. Kouamé Kouakou Lacina, secrétaire général du Conseil de surveillance et membre du Bureau politique du Pdci, déclarons notre démission des organes du Pdci et adhésion au Rhdp », a dit M. Narcisse N’Dri.

M. Narcisse N’Dri a indiqué que cette adhésion s’est faite « sans pression ». Il a dénoncé « un déficit de cohésion et d’unité d’actions » au Pdci « lourdement préjudiciable à la réussite des missions assignées au Conseil de surveillance ».

« Face à cette situation qui altère la bonne marche du Pdci et ne voulant pas endosser ses dérives de gouvernance, nous M. Ndri Kouadio Pierre Narcisse et M. Kouamé Kouakou Lacina, avons décidé ce lundi 6 février 2023 de démissionner de nos fonctions au sein du Pdci », a-t-il ajouté.

Le maire d’Agboville (Sud), Albert N’Cho Acho, un transfuge du parti de Laurent Gbagbo, à la tête de la commune depuis 2013, a également déclaré son adhésion au Rhdp, un acte motivé par les actions de développement holistique menées par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Le maire d’Agboville, Albert N’Cho Acho, a dit être venu au Rhdp « pour accompagner le développement ». Il a été rejoint par un autre fils de la région, Dr Mathias N’Cho, qui quitte le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), le parti de Laurent Gbagbo, pour militer désormais au Rhdp.

Ces ralliements au Rhdp, le parti présidé par Alassane Ouattara, interviennent à quelques mois des élections municipales et régionales prévues en octobre-novembre 2023, des joutes électorales qui devraient être suivies fin ou début 2024 par des sénatoriales. La future présidentielle, elle, est prévue en 2025.

Le sénateur du District d’Abidjan, Raymond N’Dohi Yapi, ex maire de Koumassi et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) et le maire de Guibéroua (Ouest) Nicole Princesse Souassou Zézé ont officiellement adhéré le jeudi 29 décembre 2022 au Rhdp.   

Côte d’Ivoire : levée de la grève des boulangers et pâtissiers

Les acteurs du secteur de la boulangerie-pâtisserie lèvent leur mot d’ordre de grève de 48h, à l’issue d’une rencontre présidée par le Premier ministre Patrick Achi avec des membres du gouvernement.La rencontre s’est tenue ce lundi 6 février 2023 à la Primature, à Abidjan-Plateau. Au terme de la rencontre, M Amadou Coulibaly, président du Haut patronat du secteur de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBPCI), a appelé à la reprise du travail.

« Nous décidons donc conséquemment de la suspension de notre mot d’ordre d’arrêt de travail de 48 heures, afin de permettre la poursuite des discussions », a déclaré Amadou Coulibaly, président du Haut patronat du secteur de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBPCI).

Ce dénouement heureux a lieu après une implication du chef du gouvernement ivoirien, qui a invité le secteur à des discussions en vue d’une solution durable aux problèmes concernant le secteur de la boulangerie-pâtisserie.

A cette rencontre, ont également pris part le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, et le ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé le samedi 4 février 2023 un « arrêt de travail » des boulangers les 6 et 7 février 2023 pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

Cette grève, selon M. Amadou Coulibaly, visait à amener l’Etat à avoir « une oreille attentive parce que la farine a augmenté, passant de 21.750 Fcfa le prix usine (du sac de 50 Kg) à 25.500 F CFA », soit une progression de 3.750 Fcfa.

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire, a fait observer que le sac de farine de 50 Kg, dont le prix usine est passé de 21.750 à 25.500 Fcfa, est cédé par les revendeurs et les distributeurs à 26.500 à Abidjan et jusqu’à 27.000 Fcfa à l’intérieur du pays.

« On ne peut plus absorber (ce coût). Il doit y avoir une augmentation, sinon à ce prix on ne s’en sort pas », a insisté M. Amadou Coulibaly, qui relève que les membres de l’organisation vont se réunir pour décider des nouveaux prix.

Face aux velléités de la crise énergétique, les acteurs du secteur de la boulangerie avaient décidé le 5 juillet 2021 d’entrer en grève, estimant que la situation n’était plus tenable depuis plusieurs années. A la suite de concertations avec le gouvernement, de nouveaux grammages et prix du pain ont été fixés.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars 2022 la baguette standard de pain à 150 Fcfa pour 174g et autorisé une autre baguette qui tend vers la fourchette haute, évaluée à 232g et qui devrait coûter 200 Fcfa.

Côte d’Ivoire : des alcootests positifs lors de contrôles routiers

Dans le cadre de l’opération « la Semaine de la sécurité routière », les forces de l’ordre déploient maints moyens, dont le contrôle alcoolémie ou des radar mobiles pour détecter les infractions au Code de la route.L’opération, initiée le 3 février dernier, est à son quatrième jour. Ce lundi 6 février 2023, des forces de police et de gendarmerie, mobilisées à travers les pays, utilisent des tests d’alcoolémie pour détecter des cas d’infraction.

Au quartier Bel-Air de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, un barrage intelligent appelé radar mobile est parqué en bordure de route pour notifier les infractions aux usagers.

Sur différentes voies, plusieurs véhicules sont stoppés en vue de leur faire connaître le point de leur amende. Pendant ce temps, certains tests d’alcoolémie sont exécutés sur d’autres conducteurs, dans le but de faire connaître les dispositions en vigueur concernant le code de la route.

Dans la commune de Yopougon, un autre contrôle est effectué par les agents de l’Office de sécurité routière (Oser), en collaboration avec les éléments de la police nationale. Ici, les routiers s’attellent à la sensibilisation des transporteurs et autres usagers de la route.

Le commissaire de deuxième classe, Raphaël N’Guessan, adjoint au directeur de la police spéciale de sécurité routière, note à travers cette opération, une « empreinte considérable forte pour amener la population à prendre conscience de ses actions sur la voie publique ».  

Selon lui, « la sécurité routière commence par les usagers de la route, les autorités étant les observateurs des comportements des administrés et qui agissent en raison des situations qui prévalent ».

Sur la voie de Gesco, à la sortie d’Abidjan, l’officier de police note à la mi-journée un quota de 160 véhicules sensibilisés au quatrième jour « la Semaine de la sécurité routière des opérations et deux alcootests positifs effectués.

Le contrôle routier s’est également poursuivi jusqu’au niveau du point Km 49 (PK 49), où le relais est réalisé par la gendarmerie avec des équipes déployées sur les différents axes autoroutiers de l’intérieur du pays.

Ici, la sensibilisation est de mise, avec instruction faite aux conducteurs de veiller au bon état de leur véhicule (pneumatique, feux avant-arrière, etc), le contrôle de la vitesse. Et ce, afin d’éviter des accidents dus aux problèmes techniques liés à l’engin.  

« Nous allons édifier les usagers sur les comportements à avoir sur les routes, les règles à observer avant de pouvoir prendre un véhicule, à savoir l’immatriculation du véhicule, la mise à jour des documents administratifs et surtout l’assurance du véhicule », a dit le Serges Colonel Koffi Kouakou.  

Les transporteurs sont, par ailleurs, instruits sur les méfaits des surcharges de véhicules, le surnombre de passagers, la consommation de l’alcool et autres produits stupéfiants au volant ainsi que la vitesse.

Le colonel Koffi Kouakou n’exclut pas la répression pour les cas graves d’infraction comme le non port des accessoires de sécurité, à savoir les casques pour les cyclistes, l’usage du téléphone au volant, la consommation de l’alcool avant de prendre le volant.  

Selon le bilan du 6 février 2023, 2000 véhicules ont été sensibilisés avec un certain nombre d’amendes forfaitaires délivrées ainsi que des contraventions. La Semaine de sécurité nationale débutée le 03 février 2022 prendra fin le vendredi 10 février. Elle est prévue se dérouler chaque mois à la même date.

Déforestation : réflexion à Abidjan sur les règlements de l’UE

Le Conseil café-cacao veut s’approprier le règlement de l’Union européenne (UE) sur la déforestation imputable à la filière. Le cacao, dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial, représente 14% du PIB du pays et 35% de ses recettes à l’export.Le Conseil de l’UE a entériné en septembre 2022 de nouvelles dispositions pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts à l’échelle mondiale. Les pays de l’Union, de ce fait, devront veiller à ce que les produits qu’ils consomment ne conduisent pas à épuiser les réserves forestières de la planète.

Ces mesures ciblent l’huile de palme, le bois, le café et le cacao. Ainsi, des « règles de diligence raisonnée obligatoires » ont été établies pour tous les opérateurs et les marchands qui mettent à dispositions des produits sur le marché de l’UE ou exportent à partir de l’Union.

Le texte réglementaire s’applique également à des produits dérivés tels que le cuir, le chocolat et le mobilier. La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, veut s’adapter à cette norme de l’Union européenne qui contraint désormais les pays et les chocolatiers à la traçabilité.

Pour aborder les enjeux de cette disposition, le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, organe de régulation de la filière, organise ce mardi 7 février 2023 un atelier sur le règlement de l’UE relatif aux produits associés à la déforestation et à la dégradation des forêts, notamment le cas de la filière café-cacao.

Cet atelier est l’occasion pour l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires de s’approprier le règlement et de commencer à faire des propositions de solutions permettant de garantir la continuité de l’accès du cacao ivoirien au marché de l’Union européenne. 

A l’issue des négociations entre la Commission, le Conseil et le Parlement européen relatives à la proposition de règlement de l’UE sur les produits sans déforestation, un texte de compromis a été trouvé le 5 décembre 2022 par ces trois Institutions (Commission, Conseil et Parlement européen).

Dans sa version initiale, le texte cible sept matières premières et produits, notamment le cacao, le café, le bœuf, l’huile de palme, l’hévéa, le bois et le soja, dont cinq sont exportés par la Côte d’Ivoire vers l’Union européenne.

Le cacao représente 14 % du PIB du pays, 35 % de ses recettes à l’export et près d’un million d’emplois qui contribuent à la subsistance de plus de cinq millions de personnes. Pour ce faire, la Côte d’Ivoire veut s’accorder avec l’UE sur le contexte ivoirien afin de ne pas être pénalisée par cette mesure.  

En ce qui concerne le caoutchouc, la Côte d’Ivoire exporte chaque année pour une valeur de 355 millions d’euros vers l’Union européenne. Pour le bois, il s’agit de 55 millions d’euros, l’huile de palme 32 millions d’euros et le café pour le même montant.

La réglementation sur la déforestation comprend un système de classification par niveau de risque qui attribue aux pays tiers et à l’Union européenne un niveau de risque lié à la déforestation et à la dégradation des forêts (faible, standard ou élevé) par produit.

Le système de classification tiendra compte d’une série de critères objectifs, principalement les taux de déforestation et de dégradation des forêts (y compris en milieu rural), et le taux d’expansion des terres agricoles pour les produits concernés. La classification attribuée déterminera la part des mesures prises pour contrôler les opérateurs.

Une fois la réglementation adoptée (au plus tard à la fin du premier semestre 2023) la Commission européenne aura 18 mois pour adopter les actes d’exécution qui permettront d’en faciliter la mise en œuvre.

Ces actes d’exécution concernent toutes les dispositions pertinentes du règlement, notamment les critères associés au système de classification par niveau de risque des pays tiers concernés par le règlement sur la déforestation.

Le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire envisage, à l’issue de cet atelier, de sensibiliser tous les acteurs de la filière café-cacao sur les exigences à respecter et les efforts à fournir par chaque acteur de la chaîne de valeur du café-cacao.

AP/APA 

Des investisseurs britanniques en prospection à Abidjan

Une trentaine de représentants et dirigeants d’entreprises britanniques ont pris part, ce lundi 6 février 2023, à Abidjan à un Forum économique et commercial dénommé « Trade & Investment London Business Trip 2023 ».Ce forum a été organisé par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), en collaboration avec Tony Blair Institute (TBI), la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) et la Chambre ivoirienne de commerce et d’industrie en Grande-Bretagne (CICCGB).

Cet événement, présidé par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, s’est tenu dans les locaux de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Touré Fama, a indiqué que « de 2020 à 2021, le volume de marchandises et de services entre les deux pays s’évalue à plus de 434 milliards de Fcfa, soit une progression de 8% par rapport à la période 2019 ».

Les exportations de la Côte d’Ivoire vers le Royaume Uni se sont, quant à elles, établies à 291 milliards de Fcfa, tandis que les importations sur le sol ivoirien se situent à 143 milliards de Fcfa. Il ressort, par conséquent, une balance commerciale excédentaire au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire pour près de 150 milliards de Fcfa.

Le ministre Souleymane Diarrassouba a salué « l’excellence des relations diplomatiques et des échanges économiques et commerciaux entre la Côte d’Ivoire et le Royaume Uni », se félicitant de cette rencontre, la troisième en l’espace d’un an, qui offre des opportunités d’affaires aux investisseurs des deux pays.

Selon le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, cette rencontre participe également à la promotion des partenariats d’affaires et à l’accroissement des flux commerciaux bilatéraux. Les enjeux de cet évènement sont, entre autres, l’attraction d’investissements directs étrangers, massifs, dans les projets structurants, à travers des secteurs prioritaires définis dans le Programme national de développement (PND, 2021-2025) estimé à 59.000 milliards Fcfa.

Cette mission de la délégation britannique s’inscrit dans la continuité des rencontres qui se sont tenues à Londres, à l’occasion du Forum UK – Afrique de l’Ouest et Centrale francophone, les 19 et 20 octobre 2022, qui a enregistré une importante délégation ivoirienne, dont le Cepici, conduite par le ministre Souleymane Diarrassouba, au cours duquel de nombreuses manifestations d’intérêts sont nées auprès des entreprises britanniques.

L’ambassadeur du Royaume Uni en Côte d’Ivoire, Catherine Brooker, qui conduisait la délégation britannique, a fait observer que cette visite des investisseurs britanniques, visiblement « intéressés à faire des affaires avec la région », a pour objectif d’explorer les opportunités du pays.

Les principaux produits exportés par la Côte d’Ivoire vers le Royaume Uni sont, le cacao, la noix de cajou, l’ananas, la banane, les oléagineux, le caoutchouc et le bois transformé. Les produits importés du Royaume Uni sont les machines, les appareils électriques et électroniques, ainsi que les produits laitiers et halieutiques.

La délégation britannique, au cours de son séjour sur les bords de la lagune Ebrié, aura des rencontres BtoB et BtoG. Elle a été reçue ce lundi 6 février 2023 par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, à la Primature. Le Cepici et ses partenaires envisagent de formaliser les manifestations d’intérêts recensés à Londres.  

Côte d’Ivoire : montée en puissance de l’opération de contrôle routier

L’opération de la « Semaine de sécurité routière », déployée sur l’ensemble du pays, enregistre à la deuxième journée 5.877 forces de l’ordre, 441 véhicules et 556 motos engagés pour 1.091 postes de contrôles.Lancée le vendredi 3 février 2023 à Abidjan avec un premier déploiement dans le District autonome d’Abidjan et la région de l’Agnéby-Tiassa, la Semaine de la sécurité routière est montée d’un cran pour investir l’ensemble du territoire national.  

Au deuxième jour de l’opération, ce samedi 4 février 2023, ce sont au total 5877 forces de l’ordre, 441 véhicules et 556 motos qui ont été engagés pour 1091 postes de contrôles, indique une note du ministère des Transports.

Pour quadriller progressivement tout le pays avec un dispositif accru sur les axes accidentogènes, le ministère des Transports, en collaboration avec ceux de la sécurité et de la défense ont accru à la deuxième journée de sensibilisation et de répression les postes de contrôles à travers le pays.

Dans le District autonome d’Abidjan, ce sont 4469 forces de l’ordre, 144 véhicules et 200 motos qui ont été mis à contribution avec 383 postes de contrôle. Cette deuxième journée a enregistré 2640 usagers sensibilisés, 464 engins verbalisés et 106 véhicules mis en fourrière.

A l’intérieur du pays, l’opération s’est déroulée principalement dans les régions administratives couvertes par les préfectures de police. Pour cette deuxième journée de sensibilisation et de répression, « aucun incident majeur n’a été signalé », selon le ministère.

Comme moyens engagés, on note 1408 agents des forces de l’ordre (police et gendarmerie), 153 véhicules et 156 motos engagés et déployés sur 325 postes de contrôles. Et, toujours à l’intérieur du pays, cette deuxième journée a permis de sensibiliser 5040 usagers et de verbaliser 1214 véhicules.

Les infractions récurrentes constatées au cours de cette deuxième journée sont le défaut de visite technique, le défaut de plaque, le défaut d’assurance, l’usage du téléphone au volant, le non port de casque et le non-respect du code de la route.

Côte d’Ivoire : l’USAID va appuyer un laboratoire de santé animale

Ce laboratoire, basé à Korhogo, dans le District des Savanes, zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes de la frontière nord du pays, contribue à une réduction considérable des délais d’obtention des résultats des analyses de bactériologies.La nouvelle représentante pays de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Shawn Jones, a visité le jeudi 02 février 2023, le laboratoire régional de Korhogo (Nord), une des unités techniques du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA).

Laboratoire régional de Korhogo du Lanada a été équipé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son Programme ECTAD, exécuté par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières.  

Ce Laboratoire de santé animale, une des unités techniques du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA) est désormais outillé pour répondre en partie aux besoins de diagnostic des maladies animales dans le District des savanes. Il a bénéficié d’un important lot d’équipements composés entre autres, d’un lecteur ELISA, d’un microscope à immunofluorescence, d’un autoclave et d’un congélateur à – 80°C.

D’un coût total de 75 millions de F CFA, ces équipements ont été acquis par la FAO à travers le Global Health Security Agenda (GHSA) mis en œuvre par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD) dont les interventions sur le terrain sont financées par l’USAID.

Deux années après la remise officielle des ces équipements, Shawn Jones, la toute nouvelle représentante pays de l’USAID en Côte d’Ivoire était ce jeudi 02 février 2023 au Laboratoire régional de Korhogo pour mesurer l’impact des équipements reçus sur le fonctionnement de cet institut et sur les populations.

Il ressort comme résultat immédiat, la réduction considérable des délais d’obtention des résultats en particulier pour les analyses de bactériologie qui exigeaient les expéditions au Laboratoire Central de Bingerville, au Nord d’Abidjan, à plus de 560 KM du District des Savanes en effet, zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes de la frontière nord de la Côte d’Ivoire, où des cas de maladies animales y sont souvent détectés.

Dr Charlotte Amatcha Yobouet Lepry, directrice du Lanada s’est félicitée de cet appui de la FAO et de son principal bailleur qu’est l’USAID. Elle a déclaré qu’aujourd’hui ce laboratoire est capable de diagnostiquer les maladies des animaux qui se présentent à eux.

« Nous parvenons aujourd’hui à faire sans difficultés les autopsies, la parasitologie et la sérologie » a fait observer la directrice du Laboratoire régional de Korhogo du Lanada, Dr Charlotte Amatcha Yobouet Lepry.

Selon la première responsable du Lanada, des défis demeurent, cependant, car « notre laboratoire de Korhogo malheureusement ne dispose pas encore d’équipements pour le diagnostic des maladies virales raison pour laquelle les échantillons prélevés à Korhogo sont acheminés à Bingerville. »

Elle a, à cette occasion, fait le plaidoyer à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour plus de soutien. La nouvelle représentante de l’USAID, Shawn Jones, visiblement impressionnée par la qualité des équipements, a promis apporter une attention à la requête de la directrice régionale du Lanada.

Créé en 2005, le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO planifie et met en œuvre les programmes d’urgence et de développement de la FAO en matière de santé animale dans plus de 37 pays afin de prévenir et atténuer les effets des maladies animales dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».

Côte d’Ivoire : maintien des prix du pain (syndicats)

Les organisations patronales des boulangers et pâtissiers rassurent sur le maintien du prix de la baguette de pain dans un contexte marqué par une flambée des cours de la farine de blé.Au cours d’un point de presse conjointement animée par Marius Abey et Hyoussouf Barry, respectivement président de la Fédération Interprofessionnelle des Patrons Boulangers et Pâtissiers de Côte d’Ivoire (FIPBPCI) et de la Fédération des Coordinations Professionnelles des Boulangeries et Pâtisseries de Côte d’Ivoire (FECOBP-CI) ont rassuré les consommateurs quant au maintien du prix de la baguette pain.

« Le secteur de la boulangerie est depuis plus d’une quinzaine d’années, rythmé par la croissance des coûts des facteurs de production (farine, levure, améliorant, main d’œuvre, emballage) », a déclaré d’emblée M. Abey.

Selon lui, « il se retrouve une fois de plus sous le feu des projecteurs du fait de la décision des trois meuniers de la place, qui ont procédé à une augmentation du prix du sac de farine, passant de 21.000 FCFA à 25.000 Fcfa ».

Cependant, fera-t-il observer, que « le prix du pain étant administré par l’Etat, il convient de recourir aux mécanismes mis en place (comité de suivi) pour discuter de la question et trouver ensemble la solution convenable aux préoccupations qui résultent de l’augmentation de la farine ».

Pour les organisations patronales, l’augmentation du prix de la baguette de pain n’est pas à l’ordre du jour. En outre, elles rassurent les consommateurs quant à la disponibilité du pain dans les boulangeries au cours des prochains jours.

Ces syndicats préconisent l’assainissement du secteur de la boulangerie, tel qu’engagé par le ministère chargé du Commerce, en concertation avec l’ensemble des organisations patronales, avant de passer à une quelconque révision du prix de la baguette de pain.

Côte d’Ivoire : don d’une salle multimédia à un lycée

Ce don d’une fondation, d’une valeur d’environ 20 millions de F Cfa, vise à fournir aux élèves une éducation numérique, un levier capital pour bâtir des compétences face aux défis futurs de développement.La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert ce mardi 31 janvier 2023 une salle multimédia équipée d’outils informatiques au Lycée Moderne de Nambonkaha, une localité dans le nord ivoirien, située à environ 590 Km d’Abidjan. 

Cette salle multimédia a été équipée de 30 ordinateurs complets de bureau, 30 offices 2019 Professional plus, un vidéoprojecteur, 30 Kaspersky Internet Security, un écran de projection mobile et 30 Microsoft Windows 10 Pro.

A travers cette action, la Fondation de cette entreprise de téléphonie affiche sa volonté d’œuvrer davantage à rendre plus accessibles les nouvelles technologies informatiques à toutes et à tous, mais également à permettre aux communautés de profiter des avantages d’un monde numérique.

Cette cérémonie de remise s’est déroulée en présence de M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN Côte d’Ivoire et de plusieurs autres personnalités et cadres de la localité de Nambonkaha. Il a indiqué que ce don vise à améliorer les compétences des jeunes dans le domaine du numérique.

Il a relevé que l’entreprise met à disposition cette salle multimédia pour « aider les jeunes de Nambonkaha à se frotter et à maîtriser l’outil numérique afin de contribuer significativement à leur autonomisation ».

Pour lui, « chacun mérite les avantages d’une vie connectée dans ce monde moderne ». Dans cette optique, depuis 2007, la société, en tant qu’entreprise citoyenne, a offert plus de 160 salles multimédia aux établissements scolaires en Côte d’Ivoire à travers les actions sociales de sa Fondation.

Cette structure, un géant du secteur de la téléphonie, est un opérateur innovant qui contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance de la Côte d’Ivoire. C’est l’un des plus gros investisseurs privés du pays.

Depuis 2005, la société a créé des dizaines de milliers d’emplois directs et le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles à travers des emplois indirects. Avec sa stratégie « Ambition 2025 », elle veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

Côte d’Ivoire : grève des boulangers les 6 et 7 février (syndicat)

Le Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI) veut « un nouveau prix de vente de la baguette du pain » pour garantir la rentabilité du secteur.Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé ce samedi 4 février 2023 un « arrêt de travail » des boulangers pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

Cette grève vise à amener l’Etat à avoir « une oreille attentive parce que la farine a augmenté, passant de 21.750 Fcfa le prix usine (du sac de 50 Kg) à 25.500 F CFA », soit une progression de 3.750 Fcfa, a dit à APA M. Amadou Coulibaly.

Selon le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire, le sac de farine de 50 Kg, dont le prix usine est passé de 21.750 à 25.500 Fcfa, est cédé par les revendeurs et les distributeurs à 26.500 à Abidjan et jusqu’à 27.000 Fcfa à l’intérieur du pays.

« On ne peut plus absorber (ce coût). Il doit y avoir une augmentation, sinon à ce prix on ne s’en sort pas », a insisté M. Amadou Coulibaly, qui relève que les membres de l’organisation vont se réunir pour décider des nouveaux prix.

Face aux velléités de la crise énergétique, les acteurs du secteur de la boulangerie avaient décidé le 5 juillet 2021 d’entrer en grève, estimant que la situation n’était plus tenable depuis plusieurs années. A la suite de concertations avec le gouvernement, de nouveaux grammages et prix du pain ont été fixés.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars 2022 la baguette standard de pain à 150 Fcfa pour 174g et autorisé une autre baguette qui tend vers la fourchette haute, évaluée à 232g et qui devrait coûter 200 Fcfa.

Pour une viabilité du secteur, le gouvernement a pris des mesures additionnelles, notamment l’exonération des droits de douane sur l’importation de blé en vue d’un appui au secteur de la farine-blé pour assurer un approvisionnement régulier du marché ivoirien.

A court terme, le gouvernement prévoyait de créer une ligne de garantie dédiée au secteur de la boulangerie-pâtisserie au sein du Fonds de soutien aux petites et moyennes entreprises et apporter une subvention à travers le Fonds d’appui au secteur informel en vue de l’émergence de champions nationaux.

Le gouvernement de Côte d’Ivoire avait également lancé une étude sur la mise en place d’une fiscalité adaptée au secteur de la boulangerie au regard de la spécificité de ce secteur, ainsi qu’un projet lié essentiellement au caractère social du pain.

Côte d’Ivoire : Blé Goudé salue la libération de Pulchérie Gbalet

Figure de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, a été mise en liberté provisoire ce 3 février 2023, après six mois de détention.« Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), le parti de Blé Goudé, « se réjouit de cette libération qui participe à n’en point douter, à la décrispation du climat sociopolitique en Côte d’Ivoire », indique un communiqué.

Pour le parti de l’ex-leader des « Jeunes patriotes » traduit sa gratitude à toutes les personnes physiques et morales dont les efforts conjugués ont conduit à cet aboutissement heureux, poursuit le communiqué.

Mme Pulchérie Gbalet, la présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), s’est prononcée, de retour du Mali en août 2022, sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux.

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population ».

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ».

L’activiste ivoirienne, Pulchérie Gbalet, prend souvent des positions tranchées dans des débats d’ordre socio-politique et économique. Elle est taxée d’être une militante des droits de l’Homme proche de l’opposition.

Avec la grâce présidentielle accordée aux 49 soldats ivoiriens par Assimi Goita, le président de la Transition et chef d’Etat du Mali, Pulchérie Gbalet pourrait bénéficier d’une clémence de la justice au regard du dénouement heureux de cette affaire qui avait créé une tension entre Abidjan et Bamako.

Côte d’Ivoire : les résultats de la 1ère journée du contrôle routier

Le ministère des Transports dévoile le bilan à la mi-journée du vendredi 3 février 2023, premier jour de l’opération « Semaine de la sécurité routière » qui s’étend du 03 au 10 février 2023 à travers le pays.Le bilan partiel du vendredi 3 février 2023, premier jour de l’opération « Semaine de la sécurité routière » a enregistré 106 véhicules mis en fourrière, 377 engins verbalisés et 2584 usagers sensibilisés, indique une note du ministère des Transports.

Selon les infractions récurrentes constatées au cours de cette journée, il y a « le défaut de visite technique, le défaut de plaque, le défaut d’assurance, l’usage du téléphone au volant, le non-port de casque et le non-respect du code de la route ».

Le ministre des Transports, Amadou Koné, se félicite du résultat partiel et salue l’important appui des forces de défense et de sécurité. Plus de 11.000 policiers ont été déjà mobilisés sur le terrain pour cette opération de sensibilisation et de répression.

L’opération « Semaine de la sécurité routière », un volet de la Stratégie nationale de sécurité routière, vise à réduire les accidents de la circulation et l’incivisme sur les routes. Elle se tiendra « tous les mois » jusqu’en février 2024.

Côte d’Ivoire : mise en liberté provisoire de Pulchérie Gbalet

L’activiste des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, détenue depuis quelques mois, a été libérée ce vendredi 3 février 2023.Cette figure de la société civile ivoirienne a « effectivement » été relaxée autour de 19h45 (GMT, heure locale), après les formalités administratives, avant d’être libérée provisoirement par la justice, a indiqué une source proche du dossier.

Mme Pulchérie Gbalet bénéficie de cette libération provisoire, à la suite d’une nouvelle demande de son Conseil, après que l’enquête judiciaire a été bouclée par le juge du 10e Cabinet d’instruction sis à la cellule d’enquête contre le terrorisme, rapporte cette même source.

Une première requête de mise en liberté introduite par les avocats de Mme Pulchérie Gbalet avait été rejetée. Sa mise sous contrôle judiciaire devrait permettre au tribunal d’apprécier le fond de l’affaire et de s’y prononcer définitivement.  

Mme Pulchérie Gbalet est la présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI). De retour du Mali en août 2022, elle s’est prononcée sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux.     

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, avait dans un communiqué déclaré qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ». 

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.    

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ». 

Une figure de proue de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, prend souvent des positions tranchées dans des débats d’ordre socio-politique et économique. Elle est taxée d’être une militante des droits de l’Homme proche de l’opposition.

Avec la grâce présidentielle accordée aux 49 soldats ivoiriens par Assimi Goita, le président de la Transition et chef d’Etat du Mali, l’activiste Pulchérie Gbalet pourrait bénéficier d’une clémence de la justice au regard du dénouement heureux de cette affaire qui avait crée une tension entre Abidjan et Bamako.  

Côte d’Ivoire : lancement de la semaine de sécurité routière

Cette opération de sensibilisation et de répression, visant à réduire les accidents de la circulation et l’incivisme sur les routes, se tiendra « tous les mois » jusqu’en février 2024.Le directeur de Cabinet du ministère des Transports, M. Coné Dioman, a procédé ce vendredi 3 février 2023, à Abidjan, au lancement de la Semaine de sécurité routière, indiquant qu’elle aura lieu « tous les mois » jusqu’à février 2024, soit durant un an. Pour ce mois, l’opération se déroulera du 03 au 10 février 2023.

« Cette semaine consiste à sensibiliser les automobilistes, les usagers de la route sur leur responsabilité en matière de sécurité routière ; elle va donc s’étaler sur sept jours et va monter progressivement en puissance », car en plus de la sensibilisation, il y aura des sanctions, a-t-il dit.

Pour la réussite de l’opération, les forces de l’ordre sont mobilisées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, a-t-il rassuré, faisant savoir qu’ « on nous signale qu’il y a plus de 11.000 policiers déjà » sur le terrain.  

Il a ajouté que la police nationale, la police spéciale chargée de la sécurité routière et la gendarmerie sont sur le terrain dans le cadre de la semaine de la sécurité routière. A l’issue de cette période, sont attendus des changements de comportements des usagers et plus de civisme sur la route.

Durant cette semaine, les contrôles routiers sont accentués afin que les véhicules qui ne sont pas en règle ne roulent pas. Il a ensuite appelé les usagers de la route à être prudents, se mettre en règle et à respecter les règles du code de la route.

Le Conseil de sécurité, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a demandé ce 2 février 2023 « la poursuite de l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de sécurité routière et le renforcement des autres mesures de lutte contre l’incivisme sur les routes, en vue de faire face au nombre élevé d’accidents de la circulation ».  

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré en 2022 en Côte d’Ivoire, 32.937 interventions avec 31.010 victimes, dont 820 décès. Au cours de l’année 2022, les Soldats du feu ont transporté 23.956 victimes.

Côte d’Ivoire : le prix bord champ du Kg de cajou fixé à 315 Fcfa

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé ce 3 février 2023 à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2023.Le prix bord champ plancher obligatoire du Kg de noix brute de cajou fixé à 315 FCFA contre 305 FCFA pour la campagne 2022, est en hausse de 10 FCFA. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur, lui, est fixé à 340 FCFA/Kg.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural a indiqué que le prix plancher obligatoire magasin usine a été arrêté à 369 F CFA le Kg et le prix plancher obligatoire magasin portuaire à 399 F CFA/Kg.

La production, dira-t-il, s’est établie à 1 050 000 tonnes de noix brutes de cajou et devrait atteindre en 2023 un niveau d’approvisionnement de 300 000 tonnes pour les transformateurs, ce qui traduit une progression d’environ 34% par rapport à la campagne précédente.

A l’issue de la campagne 2022, la Côte d’Ivoire a réalisé 1 028 172 tonnes de noix de cajou contre une prévision de 1 040 000 tonnes, soit 99% de réalisation des résultats attendus. Selon le ministre d’Etat, cette production enregistre une hausse de 6% par rapport à l’année 2021, où 968 676 tonnes ont été notifiées.

La campagne 2022 a enregistré un prix bord champ oscillant entre 305 FCFA et 450 FCFA/Kg pour une moyenne de 353 F CFA le Kg des prix de la noix de cajou brute. Ces prix ont permis une hausse de 7% des revenus des producteurs, qui sont passés de 339 milliards à 363 milliards F CFA de 2021 à 2022.

Quant aux exportations, elles se sont établies à 719 900 tonnes de noix brutes de cajou pour la campagne de commercialisation 2022 contre 805 748 tonnes en 2021, soit une baisse de près de 86.000 tonnes. Les offres sont essentiellement portées vers le Vietnam et l’Inde.

Le volume de noix brutes de cajou transformées localement connaît une évolution avec 224 036 tonnes enregistrées par les 27 unités du pays, soit 21,8% de la production et la Côte d’Ivoire qui occupe le 3ème rang mondial des Etats transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou derrière le Vietnam et l’Inde.

Côte d’Ivoire : plusieurs milliers de Burkinabè trouvent refuge dans le Nord

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a demandé la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance.L’insécurité au Burkina impacte la Côte d’Ivoire voisine. Celle-ci accueille sur son sol, plusieurs milliers de réfugiés burkinabè.

Au cours d’une session du Conseil national de Sécurité, hier jeudi 02 février 2023, le ministre ivoirien de la Défense, Boureima Ouattara, a fait cas d’un « afflux récent de réfugiés en provenance du Burkina Faso » dans plusieurs localités du nord et du nord-est de la Côte d’Ivoire.

« Ces réfugiés, au nombre d’environ 8 700, ont fui leurs zones d’habitation et ont trouvé refuge dans les départements de Kong, Tehini et Ouangolodougou », peut-on lire dans le rapport du Conseil ivoirien de Sécurité.

Il y est notifié que le Président ivoirien Alassane Ouattara qui a présidé la réunion, a insisté sur la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance à ces déplacés et le renforcement de la sécurité dans cette partie du pays. Des sites d’accueils seront donc aménagés en attendant leur retour au Burkina Faso.

L’Ouest du Burkina est le théâtre d’exactions des groupes jihadistes. La semaine dernière, des hommes armés affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a intercepté deux cars et assassiné une quinzaine de passagers.

En mai 2022, environ 7000 Burkinabè ont fui dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire, avait déclaré Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. En 2021, près de 19 200 Burkinabè avaient fui vers la Côte d’Ivoire, mais aussi le Mali, le Niger et le Bénin.