Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Cémac : les opérateurs de téléphonie mobile ont un mois pour supprimer des frais de roaming

Les régulateurs des télécommunications des pays de la sous-région Cémac, le 9 novembre dernier, des accords bilatéraux.

 

Censée entrer en vigueur dès janvier 2021, la mise en œuvre de la mesure de suppression des frais de roaming a été adoptée en août 2020.  Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale a procédé à cette adoption. Les régulateurs des télécommunications des pays de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont signé à Douala, le 9 novembre dernier, des accords bilatéraux relatifs à la mise en œuvre du Règlement n°04/20-UEAC-CM-35.

À en croire ces engagements, les citoyens de la sous-région, en déplacement à l’intérieur des autres États, auront accès aux services mobiles, entre autres, appels, SMS et internet…, sans frais supplémentaires et sans changer de carte Sim. Cette mesure devra normalement s’appliquer à partir du 10 décembre prochain. Elle sera bénéfique aussi bien au niveau de la productivité, de la diversification des services, qu’au niveau de l’accroissement du volume des échanges intra-africains.

C’est la recommandation forte qui ressort du communiqué final des assises des opérateurs de téléphonie mobile de Douala. « Afin de donner aux protocoles ainsi signés leurs pleins et entiers effets, les premiers responsables des autorités de régulation ont par suite recommandé aux opérateurs de téléphonie mobile en zone Cémac de s’employer à faciliter la mise en œuvre desdits protocoles ainsi que celle du Règlement n° 04/20-UEAC-CM-35 dans un délai maximal n’excédant pas un mois », précise le même communiqué.

En initiant cette mesure, la Commission Cémac veut encourager les opérateurs de téléphonie mobile à adhérer à la concrétisation rapide de la suppression des frais de roaming en Afrique centrale. C’est du moins ce qu’a souligné le président de la Commission Cémac, Pr Daniel Ona Ondo.

Selon les autorités communautaires, la baisse des coûts des services téléphoniques mobiles, surtout de l’itinérance mobile, jouera un rôle majeur d’une relance économique qui dopera la productivité et développera diverses prestations de services, au profit de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui promet d’accélérer le développement de l’Afrique par l’accroissement du volume du commerce intra-africain.