Denis Sassou-Nguesso en visite d’État en Côte d’Ivoire

De cette visite qui va se poursuivre jusqu’au 15 juin prochain, 13 accords ont été signés dans les domaines de la pêche, l’agriculture, l’élevage et du tourisme.

 

La visite d’Etat du président de la République a débuté le 12 juin dernier. Celle vise à renforcer les liens de coopération entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire. Treize accords ont déjà été signés dans le domaine de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme.

Pendant plus d’une heure, les chefs d’État congolais et ivoirien ont passé en revue plusieurs sujets de coopération.

À l’issue de cet entretien, le président ivoirien, Alassane Ouattara salue le rôle de médiateur de son homologue congolais sur le continent. Rôle, qui selon lui, a porté ses fruits en Côte d’Ivoire. « Je me souviens que vous avez, en tant que président de la conférence des chefs d’État de l’Union africaine, passé plusieurs jours avec nous ici en Côte d’Ivoire a essayé de nous réconcilier, les présidents Bédié, Gbagbo et moi-même, a rappelé Alassane Ouattara. Et je sais que ce n’était pas une tâche facile. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, vous avez réussi, puisque nous sommes totalement réconciliés. »

Mais au-delà de la coopération, il a aussi été question de l’initiative de paix conduite tout prochainement par sept chefs d’État africains entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

Autre chantier qui occupe le président congolais : le conflit entre la Russie et l’Ukraine. En fin de semaine, Denis Sassou-Nguesso et six autres présidents africains rencontreront les principaux acteurs de ce conflit, pour porter un message de paix. « Les peuples africains ont toujours privilégié la palabre, le dialogue. C’est donc la résolution des problèmes par la diplomatie, le dialogue et non pas par les canons. Et c’est donc ce message que l’Afrique souhaiterait passer aux belligérants à travers cette initiative. »

Pour le président congolais, ce sera aussi l’occasion d’expliquer de vive voix, l’impact négatif de conflit sur l’économie africaine.

Banque : Société générale quitte le Congo

L’établissement bancaire entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan.

 

Les filiales du Congo et de la Guinée Équatoriale sont cédées au Groupe Vista de Simon Tiemtore et les filiales en Mauritanie et au Tchad vendues au Groupe Coris Bank International de Idrissa Nassa. L’annonce de la conclusion d’accords avec deux groupes bancaires africains a été faite dans un communiqué du Groupe français.

« Ces quatre accords prévoient la cession totale des parts du groupe Société Générale dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe », a précisé la banque.

Le groupe Société Générale, « entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe ». Ces opérations pourraient être menées « d’ici la fin de l’année » et prévoient la cession totale des parts du groupe dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, comme susmentionné.

Congo : trois accords signés entre Brazzaville et les EAU

L’Etat des Emirats Arabes Unis et la République du Congo ont signé, ce mercredi à Abu Dhabi, trois accords économiques et touristique.

 

La République du Congo et l’Etat des Emirats Arabes Unis ont signés mercredi 15 mars, 2023, à Abu Dhabi trois accords. Ces accords portent sur les volets économique et touristique notamment sur la prévention de la double imposition, la promotion et la  protection des investissements, alors que le troisième accord concerne le transport aérien.

Les deux parties étaient représentées par le ministre d’État émirati, Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan et  le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion des partenariats public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso.

Notons que la signature de ces s’accords s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les objectifs communs des deux pays et à renforcer la prospérité économique.

« L’accord de prévention de la double imposition vise à éviter la double imposition sur les revenus et les gains en capital réalisés par les citoyens et les résidents dans nos pays respectifs, tandis que l’accord de promotion et de protection des investissements vise à encourager et à protéger les investissements sélectionnés réalisés par les particuliers », a précisé Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan à apanews.net.

En outre, l’accord sur le transport aérien « fournira des services qui faciliteront la circulation des personnes, des biens et des marchandises entre les Émirats arabes unis et la République du Congo-Brazzaville, favorisant ainsi le tourisme et les échanges commerciaux entre les deux pays », a-t-il fait savoir à la même source.

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.

Congo : deux accords de financement de 7,6 milliards F signés avec la Banque mondiale

Cette cagnotte est accordée entre autre dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT).

 

La signature des deux accords de financement additionnel en faveur de la République du Congo constitue l’un des temps forts de la visite à Brazzaville du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre. Elle illustre, à tout point de vue, le degré de coopération entre le gouvernement congolais et l’institution financière internationale.

Les deux accords de financement de treize millions de dollars (7,6 milliards FCFA) ont été signés, le 30 mars à Brazzaville, par la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Le premier accord de dix millions de dollars est destiné au renforcement du système statistique national et le second, de trois millions de dollars, est affecté à la lutte contre la pandémie de covid-19.

L’enveloppe de dix millions de dollars, représentant environ 5,8 milliards FCFA, est accordée dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT), un projet cofinancé par l’État congolais et la Banque mondiale. D’après le vice-président de la banque, Ousmane Diagana, ce prêt va contribuer à satisfaire la demande de données statistiques de qualité, à renforcer le système statistique national, dont l’Institut national de la statistique (INS) est l’organe central.

« À travers le PSTAT, la Banque mondiale va également contribuer au financement des activités du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation en cours, au financement de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, ainsi qu’à l’appui du programme de bourse pour les étudiants congolais dans les écoles de formation en statistique », a-t- il indiqué.

La première phase du financement du PSTAT, d’un montant de trente-trois millions dollars, a permis de renforcer les capacités des cadres et agents du secteur de la statistique. Elle a aussi permis, à en croire les deux parties, l’amélioration de la production et de la diffusion des données statistiques en l’occurrence, la réalisation de la cartographie de recensement de la population en 2020, la mise en œuvre du premier recensement général des entreprises du Congo, dont les résultats sont déjà connus, et la construction d’un complexe immobilier pour abriter le siège de l’INS et du Centre d’application de la statistique et de la planification.

« Un partenaire à l’écoute de nos priorités »

Pour la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ces deux accords traduisent l’excellence des relations avec l’institution de Bretton Woods, car le portefeuille de la Banque mondiale va aller densifiant grâce au Plan national de développement (PND) 2022-2026. Le gouvernement s’est engagé à remplir toutes les conditions pour que le Congo soit éligible à tous les guichets de la banque. La délégation congolaise est attendue à Washington, au siège de la Banque mondiale, pour les négociations sur le financement en faveur du PND 2022-2026.

« Le vice-président est conforté dans l’idée selon laquelle le Congo est bien en marche vers son développement. La Banque mondiale va nous accompagner et nous pouvons reconnaître que nous avons un partenaire qui est à l’écoute de nos priorités. Cela s’est traduit lors des séances de travail que le vice-président a eues avec l’ensemble des ministres concernés par le portefeuille de la banque », a assuré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Un même discours rassurant du côté du ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, qui a salué l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le programme national de lutte contre le coronavirus, à travers le Projet de riposte d’urgence contre la covid-19. Celui-ci repose sur la campagne de dépistage et la communication à travers la sensibilisation via différents canaux.

Congo-RDC : signature de deux accords pour renforcer la coopération

Ces accords signés entre les deux pays portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce et autres.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont conclu lundi à Brazzaville des accords de coopération. Ces accords sont destinés à renforcer les relations entre les deux pays.

Ces accords signés lundi 20 décembre 2021, portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce, de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’intégration et de la promotion de la femme et du genre.

Les deux délégations ont également focalisé leur attention sur les projets d’accords de coopération entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, la lutte contre la traite des enfants et la criminalité urbaine.

Elles ont aussi évoqué les projets de coopération dans le domaine militaire et technique, ainsi que ceux liés au développement de la culture, du tourisme, de la jeunesse et du sauvetage des populations en détresse.

Grands lacs-Coopération : la RDC et le Rwanda concluent trois accords

C’est la raison de la rencontre entre le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue Paul Kagame.

 

Après la première réunion  bilatérale tenue à  Gisenyi  la veille  le  26 juin,  c’était au tour du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accueillir en territoire congolais son homologue rwandais Paul Kagame, rapporte la cellule de communication de la Présidence RD-congolaise.

Les deux chefs d’État ont fait jonction à la grande  barrière  de Gisenyi d’où  ils sont allés visiter Kibati, le quartier de Goma le plus touché  par l’éruption volcanique du 22 mai dernier. Au pied du volcan Nyiragongo et à une dizaine de kilomètres du centre-ville, les présidents Tshisekedi  et Kagame ont vu de près les dégâts causés par le volcan. Ils ont eu droit aux explications techniques  du préposé  de l’observatoire volcanologique de  Goma.

Pour cet expert, « le lac de laves qui  culmine à  trois mille cinq cents mètres  d’altitude reste un danger permanent  pour les villes de Goma et Gisenyi  situées plus bas ». Après avoir évalué l’impact du volcan de part et d’autre, les deux chefs d’État ont convenu sur place de renforcer les mécanismes conjoints de prévention  et gestion des catastrophes naturelles.

Sur le chemin  de retour de Kibati, les présidents Tshisekedi et Kagame,  embarqués dans un même véhicule,  ont été  vivement  ovationnés par la population de Goma qui voit par ce geste une volonté  manifeste des deux chefs d’État d’ouvrir une nouvelle page de relations pacifiques entre les deux peuples. À l’hôtel Serena de Goma, les deux présidents ont eu un nouveau tête-à-tête après celui de la veille à Rubavu. Par la suite, ils ont assisté à la signature  de trois accords bilatéraux.

Le premier accord gouvernemental porte sur la promotion  et la protection des investissements, il a été signé par  les ministres du Commerce extérieur des deux pays. Le deuxième accord est une convention  entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu signé par les ministres des Finances  du Rwanda et de la RDC. Le dernier contrat est un protocole d’accord  de coopération  entre la société  aurifère  du Kivu-Maniema (Sakima SA) et Dither LTD signé  par les directeurs  généraux  des deux entreprises.

Au cours du point de presse  conjoint  ayant sanctionné  cette bilatérale, les deux chefs d’Etat ont  réitéré leurs engagements à  poursuivre leur collaboration pour la consolidation des relations entre les deux pays pour le bénéfice de leurs populations respectives. «  Nous  avons perdu beaucoup  d’années  en se regardant en chiens de faïence, le moment est venu de partager la paix, l’amour et des échanges fraternels et économiques entre les deux pays », a déclaré  le président Felix Tshisekedi. De son côté, le président Paul Kagame a affirmé  que son pays est engagé  à aider la RDC dans sa lutte contre l’insécurité dans la région. « L’insécurité empêche le développement économique des deux états » , a-t=il dit.

Coronavirus : des accords pour faire face à la pandémie

L’Agence française de développement (AFD) a officialisé, le 31 mars, avec les ministres de la Santé et des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, trois accords de financement pour un montant total de près de six cents millions de francs CFA en don.

Le premier accord, d’un montant de 229 millions de francs CFA va permettre au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville d’acquérir des équipements et consommables médicaux de première nécessité pour faire face au développement de l’épidémie du coronavirus.

Le deuxième, trouvé dans le cadre du projet TELEMA pour un montant de 168 millions F CFA, permettra au Ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, de réaliser au plus vite des opérations de communication sociale sur les modes de contamination et les gestes barrières auprès des populations congolaises sur l’ensemble du territoire.

Toujours à travers le projet TELEMA, un troisième accord a été conclu pour apporter une aide de deux cents millions FCFA à la prise en charge alimentaire, pendant un mois, de cinq mille personnes vulnérables, principalement des enfants et des personnes âgées au sein d’institutions sociales, comme les crèches, les orphelinats et les hospices, localisées à Brazzaville, Pointe-Noire et dans le département du Pool.

Congo-FMI : l’Assemblée nationale vient de ratifier deux accords de prêt

Les députés ont entériné à l’unanimité, le 3 décembre à Brazzaville, deux accords-cadres multi-tranches paraphés entre le gouvernement et l’Agence française de développement (AFD).

Ce prêt s’inscrit dans le cadre de son appui financier à l’Etat congolais. Le premier prêt se lève à la somme de 85 milliards 554 millions 195 mille francs CFA, soit cent trente-cinq millions d’euros et le second est d’un montant de 29,5 milliards francs CFA, soit quarante-cinq millions d’euros. Ce prêt est conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches et alloué pour un appui financier subsidiaire de la France au financement du programme macro-économique d’un montant de 448,6 milliards francs CFA, signé le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI).

Conformément aux termes du contrat, le décaissement se fera par tranche jusqu’en 2021, mais à rembourser sur une période de vingt ans avec un taux d’intérêt de 1,53%.

Ce financement est octroyé pour contribuer et au redressement l’économique du pays, asphyxié depuis quatre ans par la chute brutale des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, en rétablissant les principaux équilibres de balance des paiements et du budget.

Il contribuera également au maintien durable de ces équilibres en levant une partie des contraintes structurelles pesant sur l’économie nationale et sur les finances publiques. Aussi, cet argent permettra d’accompagner la stabilité macro-budgétaire mais également d’appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles engagées par le gouvernement, dans le cadre de son programme avec le FMI.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a informé les députés de quatre projets de lois reçus en procédure d’urgence de la part du gouvernement, dont ils statueront très prochainement.

Le Congo prendra part à la Journée du pétrole et du gaz à Malabo

Une délégation congolaise conduite par le ministre des hydrocarbures Jean-Marc Thystère-Tchicaya, se rendra à Malabo où se tiendra du 1er au 2 octobre, Oil & Gas Meeting Day.

Le Congo participera à cette rencontre sur le pétrole et le gaz, vue le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale. L’on a constaté une forte activité de forage dans les marchés clés tels que le Tchad et le Gabon et par les perspectives d’exploration exceptionnelles en cours de forage dans la région, notamment au Congo.

La présence du Congo, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz montrerait que les entreprises africaines sont ouvertes aux échanges commerciaux et recherchent des accords susceptibles de soutenir la croissance de l’industrie et de créer des emplois.

Les récentes réformes réglementaires au Congo, au Gabon et au Cameroun montrent clairement que le contenu local sera le moteur de la croissance du pétrole et du gaz en Afrique centrale et dans le reste du continent.

 

Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement : « Un tiers de la population est à scolariser »

Anatole Collinet Makosso, ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, décrypte les grands enjeux de la rentrée scolaire prévue le 1er octobre, et fait le point sur les partenariats signés avec la France lors de la visite à Paris du président Denis Sassou Nguesso.

Vous faites partie des membres du gouvernement qui ont accompagné Denis Sassou NGuesso pour son voyage en France, du 2 au 5 septembre. L’enseignement était donc au menu des discussions avec les autorités françaises ?

Absolument. Nous avons signé des accords avec la France portant sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation.

Nous allons faire évoluer notre École normale supérieure et nos Écoles normales d’instituteurs en les rapprochant du modèle français. Par ailleurs, cet été, les jeunes diplômés se destinant à l’enseignement ont suivi des cours pendant un mois, durant leurs vacances. Le but est de rendre cette session estivale obligatoire.

Concernant les classes préparatoires, en quoi consiste l’accord signé avec la France ?

Nous avons déjà des lycées d’excellence dans lesquels les élèves sont pris en charge dès la sixième, et pour lesquels l’État congolais règle tous les frais. Nous voulons poursuivre cet effort en mettant en place des classes préparatoires qui permettront d’envoyer nos meilleurs élèves dans des grandes écoles à l’étranger. La France va nous accompagner, nous allons nous rapprocher de ses grandes écoles pour faciliter l’arrivée de nos étudiants.

La rentrée scolaire est prévue le 1er octobre, comment s’annonce-t-elle ?

Nous avons eu un petit conflit avec certaines écoles privées qui voulaient débuter l’année dès septembre, et à qui nous avons dû rappeler que le calendrier s’impose à tous. C’est un point important, car le privé capte 30 % des élèves au Congo, et nous travaillons à renforcer notre partenariat avec ces établissements pour nous assurer que l’enseignement qui y est dispensé a bien les qualités requises.

Nous avons aussi décidé de mettre l’accent sur la lutte contre la fraude scolaire. C’est un problème sérieux, puisque nous avions dû annuler le baccalauréat en 2015 à cause de fuites de sujets. L’an dernier, nous avons testé un système de vidéo-surveillance dans les salles d’examen lors du BEPC, que nous aimerions généraliser.

L’accès des filles à l’éducation reste-t-il difficile ?

Sur ce point, le pari est en passe d’être gagné. Il y a environ 800 000 élèves en primaire, avec une quasi-égalité entre filles et garçons. 350 000 au collège, avec une proportion d’environ 55 % de garçons, et 250 000 au lycée. Dans ces deux cycles, les filles sont un peu moins nombreuses, mais obtiennent de meilleurs résultats.

La croissance démographique pose-t-elle problème dans vos écoles ?

C’est évident. Il y a environ 4,8 millions d’habitants au Congo-Brazzaville, et un tiers de cette population est à scolariser. Nous manquons d’enseignants formés, les classes sont surpeuplées… Les effectifs peuvent monter à 120 élèves par classe en terminale. Nous manquons aussi de matériel : des tables, des bancs… Mais c’est en train d’être réglé grâce à des accords avec des entreprises forestières.

Le budget de votre ministère est-il à la hauteur des enjeux ?

Le budget global de l’éducation – primaire, secondaire, technique, supérieur et la recherche – représente entre 20 et 25 % du budget national, ce qui reflète bien l’importance que le gouvernement accorde à ce sujet. La difficulté, c’est de mobiliser la ressource : le budget est établi de manière prévisionnelle, mais les sommes escomptées ne sont jamais collectées en totalité. Nous ne recevons donc jamais 100 % du budget prévu, il s’agit de prévisions.

La France entend aider le Congo à moderniser son système de formation

C’est l’un des sujets abordés lors de la visite de travail à Paris du Président Sassou N’Guessou qui était accompagné d’une délégation du 2 au 5 septembre dernier.

Du 02 au 05 septembre 2019, le Président Denis Sassou N’Guesso a effectué un voyage pour Paris. Le chef de l’Eta était accompagné d’une forte délégation à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

A l’agenda du ministre, une rencontre avec son homologue français Jean-Michel Blanquer et avec plusieurs présidents d’universités françaises, afin de renforcer les liens entre les systèmes éducatifs des deux pays. Des accords ont d’ailleurs été signés entre le Congo et la France dans le domaine de l’éducation. Des accords qui portaient sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. Selon Anatole Collinet Makosso, « La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation. »

Investir en Afrique : un forum des opportunités

Le forum investir en Afrique met la clé sous le paillasson ce jeudi 12 septembre à Brazzaville.

Ce sont environ 600 participants qui sont arrivés à Brazzaville pour assister aux assisses de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. L’évènement qui a ouvert ses portes mardi dernier, a été une occasion pour des signatures d’accords entre des pays. Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales».

Invité, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel aux capitaux ce mardi à l’ouverture de l’évènement. Etaient aussi présents au FIA, d’autres Présidents notamment Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), mais aussi le vice-ministre des Finances chinois Xu Hongcai.

Pour Denis Sassou N’Guesso « Le Forum Investir en Afrique reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme ».

Pour la petite histoire, le FIA a été Créé en 2015, il promeut la coopération multilatérale afin d’accroître les investissements en Afrique, il est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine.

Le Congo et la RCA viennent de signer douze accords et protocoles

Dans le but de renforcer leurs liens bilatéraux, ces deux pays d’Afrique et voisins ont signé mardi 06 août 2019, douze accords et protocoles de coopération.

C’est à l’issue de la 5ème session de la grande commission mixte entre les deux pays tenue à Bangui, que les deux pays ont signé ces douze accords et protocoles de coopération. Ce mardi-là, de nombreux domaines de coopération ont été couverts, tels que la politique, le commerce, la santé, la défense et la sécurité, les infrastructures routières et le sport, etc.

Il faut aussi noter que d’autres accords sectoriels sont en instance de négociation pour former avec les premiers « un arsenal juridique propice au développement multiforme de la coopération », a indiqué le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le Congo et la RCA n’attendent plus que la concrétisation de la mise en œuvre de ces accords. Ils proposent (les deux parties) d’ailleurs de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation, qui seront appréciés à la 6e session de la grande commission mixte de coopération. Bon à Savoir, c’est dans deux ans à Brazzaville, que la 6ème grande session mixte se tiendra.

Coopération Congo-Russie : échanges entre Sassou Nguesso et Vladimir Poutine

Le chef de l’Etat congolais a été invité par son homologue russe, dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays.

Denis Sassou Nguesso qui est arrivé à Moscou, aura plusieurs entretiens avec Vladimir Poutine. Au cours de ces entretiens, les deux chefs d’État pourront échanger sur les questions d’intérêts communs, notamment les perspectives économiques entre les deux Nations. Cette rencontre de haut niveau entre les dirigeants des deux pays sera suivie d’une réunion élargie des deux délégations. Le premier sommet Russie-Afrique, prévu pour automne 2019 ne manquerait pas au menu de ces échanges entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Bien d’autres questions relatives au raffermissement des liens d’amitié entre les deux peuples pourraient retenir l’attention des deux hommes d’Etat.

A l’issue de cette séance de travail, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération. On peut penser que le projet de gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso via Oyo pourrait figurer au cœur de ces accords. En effet, la mise en œuvre de ce projet permettra au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur le territoire national, en mettant en même temps un terme à leur convoyage, à travers certains pays comme la République Démocratique du Congo.

Avant de clore son séjour de travail à Moscou, le président Denis Sassou-N’Guesso sera l’hôte des universitaires, à travers un institut russe qui lui fait honneur, en lui décernant une distinction honorifique de la dignité russe.

En rappel, les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014. Et que la Russie a formé plusieurs cadres congolais dont les militaires et des policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe. Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment, grâce au centre culturel russe de Brazzaville.