Signature d’un mémorandum d’entente entre le PCT et PCC

Le Parti congolais du travail (PCT) et le Parti communiste chinois (PCC) ont convenu de coopérer dans le renforcement des échanges de haut niveau.

 

Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa, et le ministre assistant au département international du comité central du Parti communiste chinois (PCC), Zhou Rui, ont signé le 31 août à Brazzaville un mémorandum d’entente d’une durée de quatre ans sur les échanges et la coopération.

Le but de ce mémorandum d’entente est de fournir un cadre de coopération, de faciliter et de renforcer la collaboration entre les deux partis sur une base non exclusive, dans des domaines d’intérêt commun. La signature a été matérialisée par le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, et le ministre assistant au département international du comité central du PCC.

En effet, les deux formations politiques entendent coopérer dans le renforcement des échanges de haut niveau et promouvoir les visites mutuelles des dirigeants des deux partis ; l’approfondissement d’un partage d’expériences et l’apprentissage mutuel sur l’organisation du parti et la gouvernance. Il s’agira aussi de renforcer la coopération en matière de formation des cadres, approfondir la coopération dans le cadre de l’initiative la ceinture et la route ; maintenir la coopération et la coordination sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ; encourager et soutenir les échanges entre les organisations des jeunes et des femmes des deux partis.

RDC : signature d’un accord entre l’armée et la Monusco

Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa, pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays.

 

L’armée congolaise et la force de l’ONU en RDC (Monusco) se sont dotées mardi 07 décembre d’un cadre pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays depuis près de trois décennies. Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa.

Le document intitulé « Directives des opérations conjointes » a été signé au siège de l’armée congolaise. Une occasion pour l’ensemble des contingents des casques bleus en RDC de s’engager pour « l’application stricte de la force » contre les groupes armés, selon le général Célestin Mbala Munsense, chef d’état-major général des Forces armées de la RDC. « Jusque-là, le chapitre 7 réservait que la FIB (la brigade d’intervention de la Monusco) et le reste de la force avait l’attitude de suivre le chapitre 4, qui est la mission d’observation », rajoute le chef d’état-major.

Pour le général Affonso Da Costa, commandant en chef de la force de la Monusco, l’engagement des casques bleus sur le théâtre des combats ne se fera qu’aux côtés des FARDC : « Nous sommes là en soutien des opérations conjointes : renforts, intelligence, logistique, protection des civils aux alentours avec la FARDC. »

Ce document vient combler un vide « parce qu’il n’y avait pas un mécanisme de coordination au niveau opérationnel », a déploré le général Da Costa, ajoutant que désormais, avec ce manuel de procédure, la force de l’ONU en RDC va davantage être mobilisée.

Les responsables militaires ont rappelé que les casques bleus de la Monusco ne participeraient pas aux opérations en cours menées conjointement par les FARDC et l’armée ougandaise dans l’est de la RDC. Mais pour « éviter des dégâts entre amis », les trois forces partagent les renseignements.

Pont route-rail : la RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet (Communiqué)

Cet accord interétatique a été signé en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50.

L’accord signé par les deux Congo, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. C’est du moins ce que révèle le communiqué d’Africa50. La signature a eu lieu lundi 11 novembre, dans le cadre de Africa Investment Forum à Johannesburg.

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction.

Projet du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de quatre millions de personnes et plus de trois millions de tonnes de fret d’ici à 2025. Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Le Congo et la RCA viennent de signer douze accords et protocoles

Dans le but de renforcer leurs liens bilatéraux, ces deux pays d’Afrique et voisins ont signé mardi 06 août 2019, douze accords et protocoles de coopération.

C’est à l’issue de la 5ème session de la grande commission mixte entre les deux pays tenue à Bangui, que les deux pays ont signé ces douze accords et protocoles de coopération. Ce mardi-là, de nombreux domaines de coopération ont été couverts, tels que la politique, le commerce, la santé, la défense et la sécurité, les infrastructures routières et le sport, etc.

Il faut aussi noter que d’autres accords sectoriels sont en instance de négociation pour former avec les premiers « un arsenal juridique propice au développement multiforme de la coopération », a indiqué le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le Congo et la RCA n’attendent plus que la concrétisation de la mise en œuvre de ces accords. Ils proposent (les deux parties) d’ailleurs de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation, qui seront appréciés à la 6e session de la grande commission mixte de coopération. Bon à Savoir, c’est dans deux ans à Brazzaville, que la 6ème grande session mixte se tiendra.

Coopération : signature de partenariat entre Rceedao et Unhaco

Ce partenariat a été matérialisé le 10 mai entre le Réseau des chambres des experts européens (Rceedao), et l’Union nationale des associations des personnes handicapées du Congo (Unhaco).

« Nous nous sommes accordés pour travailler et réaliser ensemble les projets pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec handicap », a indiqué le représentant résident de Rceedao au Congo, Alessio Sanguineti, après la signature de l’accord. Rceedao, indiquons-le, est une association diplomatique non gouvernementale installée dans quatre-vingts pays dans le monde.

Le président de l’Unhaco, Jean de Dieu Goma, qui assume par ailleurs les fonctions de secrétaire exécutif du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, a expliqué que c’est pour la première fois, au plan local, qu’un tel accord de partenariat est signé avec une organisation internationale. « Les avantages qui découleront de cet accord profiteront à la fois aux membres de l’Unhaco et du Conseil consultatif en particulier et à toutes les personnes vivant avec handicap en général », a-t-il fait savoir.

Jean de Dieu Goma a, en outre, noté que les attentes des personnes vivant avec handicap sont nombreuses. Les échanges entre les deux parties vont se poursuivre puisqu’un déplacement pour l’Italie est prévu afin d’analyser de plus près certains dossiers sur lesquels repose l’accord de partenariat. « Je ne peux pas encore vous livrer tout ce qui va être fait. Le moment de le dire viendra », a confié le président de l’Unhaco.

Signature du contrat de financement entre la BAD et l’Office des routes

La Banque africaine de développement a accordé un financement de 78 millions de dollars américains pour la réhabilitation du tronçon qui relie Kinshasa et Bashamba et à la construction des écoles, hôpitaux et ponts.

Le contrat entre la Banque africaine de développement (BAD) et l’Office des Routes (OR) a été signé. Ce financement d’une valeur de 78 millions de dollars américains servira, non seulement à la réhabilitation de la chaussée, mais également à la construction des écoles, hôpitaux et ponts.

Bon à savoir, la route nationale no1 est l’épine dorsale de l’économie de la République démocratique du Congo, du fait qu’elle traverse les provinces de l’Ouest, à savoir le Kongo central, la ville de Kinshasa, le Kwango, le Kwilu ainsi que les provinces d’Est, dont le Kasaï central, le Kasaï-Occidental, le Kasaï, le Kasaï-Oriental, la Lomami, le Haut-Lomami, le Tanganyika, le Lualaba et le Haut-Katanga, soit plus de 3300 km.

Zone économique spéciale: la signature de la convention prévue en septembre

Annonce faite mardi 17 juillet à Brazzaville, par le ministre des zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki.

Le ministre des zones économiques spéciale, Gilbert Mokoki a eu un échange avec l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. C’était le 17 juillet à Brazzaville, où les deux hommes ont évoqué la signature de la convention des zones économiques spéciales.  Un document qui sera paraphé en marge du Forum sur la coopération sino-africaine qui aura lieu dans deux mois à Beijing.

« Le chronogramme sera respecté et nous espérons démarrer les travaux en janvier 2019. La convention de développement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire sera signée en septembre », a-t-il déclaré.

« La commission nous rendra compte de la fin des travaux et du résultat de l’enquête pour que nous établissions, au niveau du gouvernement, un calendrier des expropriations afin que soit disponible en septembre ou au plus tard en octobre le premier périmètre de 812 hectares », a ajouté le ministre Mokoki.

Après les expropriations, la société qui sera chargée de développer le projet entamera les travaux d’aménagement et de construction des infrastructures de base, afin de permettre l’implantation de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

La zone économique spéciale de Pointe-Noire est la première à mettre en place sur les quatre que le gouvernement entend implanter dans le pays, notamment à Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.