Les projets Pont-Route-Rail et Port en eaux profondes de Banana s’exécuteront concomitamment

C’est une affirmation du président de la république démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, vendredi 17 juillet 2020.

Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a informé vendredi 17 juillet 2020 l’équipe gouvernementale, lors de la 40ème réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue, en début d’après-midi, à la cité de l’Union Africaine, que le projet Pont-Route-Rail devant relier la RDC au Congo/Brazzaville, devra impérativement intégrer les travaux du Port en eaux profondes de Banana et qui devraient s’exécuter concomitamment.

Pour ce qui est du projet Pont-Route-Rail, avec son volet de voie ferrée vers Ilebo, le Chef de l’Etat a pu souligner l’innovation apportée dans le sens de la prise en compte obligatoire de la réalisation du Port en eaux profondes en RDC.

D’après lui, les candidats qui seront retenus pour la réalisation du projet seront tenus de s’astreindre à cette décision.

Comme l’on peut bien s’en rendre compte, ce projet qui piétinait encore du fait que les intérêts économiques de la RDC, partant de la province du Kongo à travers son port central, était menacé de l’avis des notables de cette province, va se développer le plus vite

Pour rappel, ces notables avaient suggéré au Chef de l’État, de construire d’abord le port en eaux profondes de Banana, avant d’avancer sur le projet pont Route- Rail entre les deux capitales les plus proches au monde. La position du Président de la République coupe donc court à toutes les spéculations et rumeurs.

Pont-Route-Rail Brazzaville-Kinshasa : une table ronde prévue jeudi 19 mars

Il va s’agir de mettre sur pieds un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports.

La capitale congolaise Brazzaville va abriter une table ronde pour le financement des projets d’infrastructures en Afrique Centrale le jeudi 19 mars 2020. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse tenu mardi 10 mars 2020, à Kinshasa, par le Vice-Premier ministre, ministre en charge des ITP, Willy Ngoopos et ses homologues du Plan, Elysée Munembwe, ainsi que du transport Didier Manzinga.

Il sera question de poser les bases d’un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports. Notons que quatre projets importants concernant la République Démocratique du Congo (RDC) ont été retenus parmi les 55 projets phares du programme des Investissements pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA).

Parmi les quatre projets qui concernent la RDC, on note la Construction du Pont-Route-Rail sur le fleuve Congo entre les villes de Brazzaville et Kinshasa.

Le coût estimatif de la construction du PRR s’élève à 550 millions USD. La BAD, positionnée comme chef de file des bailleurs va intervenir avec un montant de 220 millions dans son guichet privé, le gap sera couvert par le partenaire stratégique retenu à l’issue de la Table ronde du 19 mars 2020. Mais les travaux pour la construction du PRR ne pourraient démarrer qu’en 2023 et la mise en exploitation en 2028.

Rappelons que l’accord interétatique a été signé depuis le 11 novembre 2019, à Johannesburg.

Pont route-rail : la RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet (Communiqué)

Cet accord interétatique a été signé en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50.

L’accord signé par les deux Congo, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. C’est du moins ce que révèle le communiqué d’Africa50. La signature a eu lieu lundi 11 novembre, dans le cadre de Africa Investment Forum à Johannesburg.

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction.

Projet du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de quatre millions de personnes et plus de trois millions de tonnes de fret d’ici à 2025. Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Pont-route-rail Kinshasa-Brazza : début des travaux août 2020

La construction du pont devant relier les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville, va faciliter la fluidité des échanges commerciaux entre les deux Congo.

Selon Akinwuni Adesina, gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD), les travaux de construction de ce pont-route-rail vont débuter au mois d’août de l’année 2020.

«Les travaux vont démarrer l’année prochaine au mois d’août. Nous sommes vraiment très précis. Je salue l’effort de leadership du président Sassou Nguesso et aussi le président Tshisekedi », a déclaré le gouverneur de la BAD.

Le coût des travaux de construction est évalué à 550 millions Usd, et le fonds a été déjà trouvé pour la réalisation de ce projet.

Par contre, c’est un projet qui ne fait  pas l’unanimité dans la province du Kongo central en République démocratique du Congo.

La construction du pont-route-rail visant à relier Kinshasa et Brazzaville est rejetée par certains cadres et habitants de cette province sous prétexte que  ce pont pourrait porter préjudice au port de Matadi, chef-lieu du Kongo Central, mais également faire oublier le projet de construction d’un port en eaux profondes à Banana, juste à l’embouchure du fleuve Congo.

Pour eux, ce projet affaiblirait donc les deux villes portuaires de Matadi et de Boma.

Pont Route-Rail Kin-Brazza : la BAD en visite à Maluku

Une mission de préparation du projet de construction des voies de raccordement s’est rendue à Maluku, mercredi 10 juillet 2019.

La visite de la délégation conjointe Banque africaine de développement (BAD/Administration), en amont du fleuve Congo, s’inscrivait dans le cadre de la Mission de préparation du Projet de construction des voies de raccordement au pont route-rail (PRR) envisagé sur le fleuve entre Kinshasa et Brazzaville.

Constituée de Pierre Simon More Ndong, Ingénieur de Transport et Chef de mission, la délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD), Augustin Karanga,  Anatole-Désiré Bizongo, Cheik Ould Sid’Ahmed et Gisèle Belem, respectivement Economiste de Transport, Ingénieur de Transport, Consultant en Infrastructures et Services de Transport et Spécialiste en Sauvegarde environnementale.

La délégation congolaise était conduite par Clément Mbikayi, Coordonnateur-adjoint du CSPP (Cellule de Suivi des Projets et Programmes financés par des Partenaires Techniques et Financiers de la RD Congo) du Ministère des Finances. Elle était constituée d’experts de la Cellule Infrastructures, du Ministère de Transport et Voies de Communication, et de l’Agence Congolaise Environnementale du Ministère de l’environnement et Développement Durable.

Financé à hauteur d’environ 50 millions de dollars américains, par la BAD sur des ressources du FAD 14 éligibles pour la RD Congo, le Projet de construction des voies de raccordement au pont route-rail sur le fleuve Congo est distinct du grand projet de pont route-rail qui nécessite encore bien des réglages.

Trois principales composantes sont  retenues dans le Projet de construction des voies de raccordement au PRR en préparation. Il s’agit des composantes Travaux,  Etudes et Gestion du projet.

La composante Travaux  comprend la construction et le bitumage de la voie de raccordement du PRR à la RN 43 sur une longueur d’environ de 6,8 km, la construction d’une galerie technique pour le passage de la fibre optique, l’aménagement d’un carrefour de quatre branches à la jonction du raccordement à la RN 43, la réalisation des études environnementales (EIES,  PGES, PAR (Plan d’Action de Réinstallation), la réinstallation des Personnes Affectées par le Projet (PAP), la sensibilisation à la sécurité routière et au respect de la charge à l’essieu.

Dans la composante Etudes, il est prévu de réaliser des études détaillées de la route de contournement du Grand Kinshasa.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

Matadi : marche contre le projet de construction du pont Kinshasa-Brazzaville

Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Environ deux mille personnes sont descendues dans la rue ce vendredi 21 juin dans la ville de Matadi (Kongo-Central) pour manifester contre la construction du pont route rail Brazzaville/Kinshasa. Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Le président de l’assemblée provinciale, les membres du bureau de cet organe délibérant ainsi que des députes nationaux et provinciaux notamment ont pris part à cette marche.
Cette marche est partie de trois ronds-points : Belvedere, Kiamvu et Kikanda ; avec comme point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province. Les manifestations ont déposé leur mémorandum au gouverneur intérieur intérimaire, Justin Luamba Makoso.

« On espérait un minimum de trois mille participants. Mais, nous avons remarqué que c’était plus que ça. Donc, c’était une réussite. Et nous envisageons une série d’autres actions à venir », a déclaré le président de la LUCHA/Matadi, Kisinda Mene.

De son côté, le vice-président de l’assemblée provinciale, Edmond Luzolo :
« Le Congo-Brazzaville a son port en eaux profondes, l’Angola a son port en eaux profondes, le Gabon en a. pourquoi ces gens-là ne veulent pas que la RDC également ait son propre port en eaux profondes ? Le président Tshisekedi, c’est notre président. Nous l’aimons tous (…) La population demande, tel qu’il avait retiré sa signature à Genève ».

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : Congo Uni/ASBL lance une pétition

Cette structure de la société civile de la RDC demande au gouvernement de faire sa priorité la construction du port en eau profonde de Banana.

Congo Uni/ASBL a lancé une pétition mercredi 05 juin 2019, pour réclamer un soutien populaire. Cette structure demande au gouvernement de programmer en priorité la construction du port en eau profonde de Banana avant les travaux du pont route rail de Brazzaville-Kinshasa. Les membres de cette association estiment que « Dans l’état actuel des choses, l’érection de ce pont sur le fleuve Congo ne profiterait qu’au port de Pointe Noire du Congo Brazzaville, et ne ferait qu’asphyxier notre économie, en rendant inutiles nos ports de Matadi et de Boma».

Avant de lancer cette pétition, il faut le dire, les notables de Congo-Uni/ASBL ont rendu visite au Chef spirituel du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala, le Député honoraire Ne Muanda Nsemi.

Bon à savoir, Congo-Uni/ASBL ne désapprouve pas le lancement des travaux du projet pont route rail Brazzaville-Kinshasa, mais pour ce groupement, ce projet n’est pas prioritaire.

Pont Brazzaville-Kinshasa : les travaux démarrent en 2020

L’annonce a été faite par le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinumi Adesina, le 12 mai à Oyo.

L’ouvrage coutera 660 millions de dollars américains. Il faut le noter, l’argent viendra de la plateforme d’investissement Africa 60 et de la BAD. Lors de son séjour à Oyo, le président de la BAD, Akinumi Adesina, a annoncé dimanche matin à Oyo-localité située à 400 km au nord de Brazzaville-le démarrage en août 2020 des travaux de construction sur le fleuve Congo du pont route-rail devant relier les capitales Brazzaville et Kinshasa.

« Le projet pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa est un projet important d’intégration, les travaux vont démarrer en août de l’année prochaine, pour un financement de 550 millions de dollars américains dont 210 millions de la BAD », a déclaré Akinumi Adesina, au cours d’une conférence de presse à la fin de son séjour de 24h à Oyo.

Pour rappel, le pont route-rail devant relier Brazzaville et Kinshasa, dont les études de faisabilité sont presque bouclées, est un vieux projet d’intégration de l’Union Africaine (UA), conçu dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : projet estimé à près de 270 milliards de FCFA

L’information a été révélée mardi 19 février, au cours de la première réunion du comité d’organisation de la table ronde des partenaires techniques et financiers.

Près de 270 milliards de FCFA, le coût estimé du projet pont route-rail Brazzaville-Kinshasa. Pour que cette idée soit matérialisée, une mobilisation des fonds pour l’exécution du projet d’intégration sous-régionale est prévue au mois de juin prochain.

Cette mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017. À cela s’ajoutent le projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha dont le rapport provisoire d’avant-projet a été validé, lors du comité technique mixte tenu du 14 au 18 février, dans la capitale congolaise.

Au cours de cette rencontre, la secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, qui représentait le secrétaire général de la CEEAC, a renouvelé à la Banque africaine de développement (BAD) la demande d’appui à l’organisation de la table ronde de juin, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont font partie ces projets.