Violences faites aux femmes : les congolaises brisent le silence

A travers une marche organisée ce dimanche 08 décembre, dans la capitale congolaise, les femmes du Congo s’engagent à mettre un terme à ces violences dont sont victimes la gente féminine.

Elles étaient une centaine, femmes et filles à être sorties dans les rue de Brazzaville, dimanche 08 décembre 2019. Les congolaises ont décidé à travers une marche silencieuse de briser le silence face aux violences dont plusieurs femmes sont victimes dans le monde. L’initiative est de l’ONG Independent women club (IWC) que dirige Splendide Lendongo. Une marche qui s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activistes pour mettre fin à ces  violences fondées sur le genre.

Elles sont parties du restaurant Amiwata jusqu’à la case De Gaulle, une manière pour elles de rendre hommage à leurs sœurs victimes des violences.

« C’est une occasion pour les Nations unies, le Fnuap et la société civile congolaise de rendre hommage à l’ensemble de la communauté qui s’organise pour mettre fin aux violences faites aux femmes et filles. Marchons silencieusement en ayant une pensée pour les victimes », a déclaré Michèle Diane Karambiri, du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).

Etaient aussi présents à cette marche, les délégués du ministère de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, les repentants du Fnuap ainsi que ceux des clubs des marcheurs et autres organisations juvéniles.

CDE : une marche prévue le 30 novembre à Brazzaville

Celle-ci s’inscrira dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

La célébration de la CDE se poursuivra le 30 novembre prochain dans la capitale congolaise, Brazzaville, avec une marche de soutien à cette cause. La manifestation, dont le point de départ sera la mairie centrale, est organisée par le gouvernement en partenariat avec les agences du système des Nations unies. Elle s’inscrit dans le cadre de la célébration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).

Placés sur le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits! », les trente ans de la CDE ont été célébrés, le 21 novembre à Brazzaville, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Une occasion pour l’exécutif de passer en revue les principaux progrès accomplis dans la réalisation des droits de l’enfant, de sensibiliser à nouveau tous les acteurs locaux à ces droits afin de les promouvoir et les mettre en lumière. Selon Clément Mouamba, il s’agit aussi de poser des actes concrets en faveur des enfants du Congo.

En effet, le Premier ministre a reconnu que plusieurs défis liés à l’atteinte des Objectifs du développement durable restent à relever et que bon nombre d’indicateurs sont à améliorer. C’est ainsi qu’il a appelé les partenaires au développement, les organisations de la société civile, notamment les communautés et le secteur privé, à constituer un partenariat fort autour du gouvernement pour réaliser un environnement protecteur en faveur des enfants du Congo. « Agissons maintenant ensemble pour préserver et assurer les droits de l’enfant », a-t-il exhorté.

La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Micaela Marques de Sousa, a, quant à elle, rappelé la nécessité d’un partenariat inclusif impliquant tous les acteurs concernés dans la protection des droits des enfants. Il s’agit, entre autres, des jeunes, parents, des professionnels de l’éducation et les travailleurs sociaux, la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et les médias. « Pour atteindre ces objectifs, l’Unicef encourage un large partenariat en faveur des enfants au Congo, au cours des prochains mois, des prochaines années pour que la promesse de la convention de Vienne soit une réalité pour chaque enfant », a-t-elle souligné.

La coordonnatrice du système des Nations unies au Congo, Suze Percy Filippini, de son côté, a invité les différents acteurs à conduire une action concertée et convergente dans le prolongement des initiatives du gouvernement. Ceci en faveur de la promotion des droits de l’homme, en général, et ceux des enfants congolais, en particulier. Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du système des Nations unies à accompagner les efforts du Congo dans la mise en œuvre des politiques favorables à la promotion et à la réalisation des droits de l’homme et de l’enfant.

Se félicitant des efforts consentis par le gouvernement dans l’amélioration de la situation des enfants congolais, le secrétaire général du parlement des enfants du Congo, Jonathan Guina, a invité le pays à faire le bilan des trente ans de la CDE. Notons que la République du Congo a ratifié cette convention, le 14 octobre 1993.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

« Kiéssé mingui » sur les marchés congolais

Dorgelin Moukala et Aristote Miankanguila viennent de mettre sur le marché « Kiéssé mingui », une bouillie à base de maïs.

L’objectif des deux entrepreneurs est d’aider les plus jeunes, en particulier, et les adultes, en général, à consommer des aliments nutritionnels bio de bonne qualitéD’après le feedback que les deux jeunes reçoivent quotidiennement de leurs clients, il semble que le meilleur reste à venir pour ce produit « Nos produits fonctionnent correctement. Jusqu’à présent, on n’a pas encore reçu des messages négatifs, à part le fait que les clients veulent qu’on diversifie la taille de nos produits, en proposant des prix les plus bas. Nos produits sont disponibles partout à Brazzaville, grâce aux vendeurs ambulants et, à travers nos agences de Moukoundzi Ngouaka, Diata et Poto-Poto », ont- ils dit.

Chaque produit indique le mode de préparation sur l’emballage et contient 361kg calories, 6,9 grammes de protéines, du glucide, du sucre naturel, de la fibre alimentaire, des lipides et du sodium. « Nos produits sont vendu à 1000 F CFA et nous avons le grammage le plus élevé au niveau national car notre bouillie pèse 700 grammes », ont précisé Dorgelin et Aristote, ajoutant qu’ils sont cent pour cent bio.

 Les deux jeunes travaillent avec des agriculteurs nationaux qui n’utilisent pas de pesticides. Les emballages de « Kiessé mingui » sont biodégradables et la bouillie subit un parcours industriel depuis la semence jusqu’à la vente. Dans les prochains jours, les deux entrepreneurs vont opter pour le e-commerce, la création d’un call center et la couverture de toute l’étendue du territoire national.

Dolisie : Pas d’électricité et d’eau au grand marché, les commerçants connaissent des difficultés

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps selon certaines sources. Quant aux commerçants, ils sont toujours dans l’expectative.

Le bâtiment abritant le grand marché de Dolisie compte parmi les édifices qui font le charme de la capitale départementale du Niari (sud). Mais l’ambiance tranche avec la luxuriance de ce joyau architectural depuis la coupure d’électricité et d’eau. Les charcutiers ont du mal à reprendre les couteaux pour découper des tranches de jambon, les commerçants ont du mal à arriver pour déballer les étals.

Cette situation qui date depuis plusieurs mois et qui complique beaucoup la tâche des commerçants de la troisième ville du Congo pousse plusieurs vendeurs de ne plus pouvoir s’installer au grand marché, en raison de cette pénurie d’eau et du manque d’électricité.

Force est de constater que le grand marché est moins bien garni qu’auparavant. Les détenteurs des chambres froides, les propriétaires des boucheries ont tous des visages courroucés car les pertes à ce niveau sont énormes.

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps.

Les commerçants sont toujours dans l’expectative.