RDC : 6 mois d’arriérés de salaire pour les gouverneurs de provinces

C’est ce qui ressort d’un mémorandum lu mercredi 15 novembre, à l’ouverture de la 10e conférence des gouverneurs à Kinshasa.

 

Les gouverneurs de provinces et les députés provinciaux réclament six mois de salaire impayé. L’information a été mentionnée dans un mémorandum rédigé par ces derniers et lu par le gouverneur du Maï-Ndombe, Rita Bola, à l’ouverture de leur 10e conférence à Kinshasa.

Le mémorandum mentionne «la nécessité de payer les émoluments et les salaires des gouverneurs provinciaux, des gouvernements provinciaux, qui totalisent à ce jour six mois de salaire impayé cette année ».

Le document souligne également l’urgence de « mettre des fonds secrets de recherche nécessaires à la disposition des gouverneurs de provinces, comme promis à Mbandaka, lors de la dernière conférence des gouverneurs de provinces pour lutter contre le banditisme, maintenir l’ordre public et assurer la sécurisation des élections ».

Les chefs des exécutifs provinciaux reviennent aussi sur le fonctionnement de la Conférence des gouverneurs, et font remarquer que la lecture de comptes rendus des neuf premières sessions de conférence des gouverneurs leur permet de constater la non-exécution des recommandations de ces assises depuis 2009.

 

Congo : signature d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement et ATDXT

Le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, à gauche), a signé le mardi 13 décembre à Brazzaville un mémorandum d’entente avec ATDXT, une société indienne spécialisée dans la transformation numérique.

 

Le gouvernement multiplie des accords et partenariats avec des sociétés spécialisées dans le domaine du numérique. Mardi 13 décembre 2022, à Brazzaville, le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a signé un mémorandum d’entente avec Sivakumaran Kathiresan, le vice-président d’ATDXT.

L’accord vise à accompagner le pays dans la réalisation de plusieurs projets dont le plus important est la numérisation de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco).

S’exprimant sur l’objectif de ce mémorandum, Sivakumaran Kathiresan a déclaré qu’il vise à « la construction des infrastructures numériques en vue de contribuer à la digitalisation de l’économie congolaise. Nous allons construire des datas center, financer la numérisation de la Sopéco, favoriser la relance de ses activités et procéder à la conception des guichets uniques au Congo ».

Projet agricole au Congo : le Fonds koweïtien met plus de 14 milliards de FCFA de financement

Un mémorandum d’entente a été signé, à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman.

Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA.

Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet.  Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national.

Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires.

« Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki.

Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

Congo : l’UDR-Mwinda rejoint l’opposition constitutionnelle

La formation politique a procédé, par le biais de son secrétaire général, Paul Dihoulou, le 21 juillet à Brazzaville, à la signature du mémorandum de la plate-forme.

Justifiant l’acte qu’il a posé en signant le mémorandum de l’opposition incarnée par Pascal Tsaty Mabiala, le secrétaire général l’Union pour la démocratie et la République ( UDR-Mwinda) a expliqué: « Nous nous sommes battus à l’opposition pour réclamer cette institution et faire de sorte que les partis politiques aient une représentation légale. Maintenant que le fruit de ce combat est arrivé, nous devons le savourer tous ». Paul Dihoulou a ajouté : « Ce qui compte à l’UDR-Mwinda, c’est l’intérêt général du pays. Nous devons privilégier, quelles que soient nos divergences, le dialogue. Ce qui est important, c’est le développement du pays, c’est la paix et l’unité. Si nous convergeons tous vers cet idéal, nous sauverons le pays ».

Prenant à son tour la parole, le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala a, au nom de tous les partis de cette famille politique représentés à cette rencontre, pris acte de cet engagement solennel librement consenti par l’UDR-Mwinda, avant de lancer un appel aux autres partis qui n’ont pas encore compris l’intérêt de rejoindre l’opposition.

« Cette grande rencontre des partis qui demain, peut- être aujourd’hui, est encore minuscule va s’étendre et nous n’allons pas nous lasser à expliquer aux uns et aux autres le but de la création de ce rassemblement. Notre pays a trop souffert de nos divisions, des incompréhensions des uns et des autres. La responsabilité du destin du Congo est entre nos mains. C’est quelque chose de nouveau dans notre pays et vous qui êtes là, vous êtes les premiers à nous avoir compris », a-t-il déclaré.

Pascal Tsaty Mabiala a invité les partis politiques à faire preuve de flexibilité, d’intelligence. « Tout ne s’obtient pas par la force, la hargne. Ce qui compte, c’est la force des partis et l’opposition ne gagnera ses batailles que si elle regroupe des partis forts », a-t-il souligné.

Rappelons que le 23 juin dernier, onze responsables des partis politiques de l’opposition ont signé un mémorandum d’entente au terme d’une période de trois mois de discussions aux fins de transcender leur divergence et offrir au Congo une force de proposition crédible.

Coopération : le Congo et la Belgique renforcent leurs relations

A travers un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié.

Les gouvernements congolais et belge ont signé en fin de semaine à Bruxelles un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié. La signature a eu lieu à l’occasion d’une visite de travail du chef de la diplomatie congolais en Belgique.

Le Congo et la Belgique ont signé en fin de semaine à Bruxelles, un mémorandum d’entente. « Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite de travail qu’a effectuée le ministre congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso du 5 au 6 juillet 2018 », a indiqué le ministère congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. La source précise que l’accord permettra de renforcer et de consolider les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Commentant la signature de l’accord, le vice-premier ministre belge, Didier Reynders, qui a paraphé les documents avec le ministre Jean-Claude Gakosso, a déclaré qu’il était « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales ».

« Ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville », a fait ensuite remarquer le vice-premier ministre belge.

Selon lui, le mémorandum d’entente contribuera au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Des consultations politiques régulières annoncées

Concernant les détails prévus par le mémorandum d’entente, des sources proches du gouvernement congolais ont indiqué que des consultations politiques régulières auront lieu entre les responsables des ministères des affaires étrangères des deux pays. Ces échanges leurs permettront d’évoquer les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun.

L’accord permettra également aux diplomates congolais et belge, lors de ces consultations, d’évoquer les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde. Sur ce point, les questions concernant l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement seront notamment abordées, soulignent les sources officielles qui ajoutent que les questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que de la lutte contre le terrorisme, seront aussi inscrites à l’ordre du jour.

Signalons que la signature de ce mémorandum d’entente intervient environ un mois seulement après la signature des accords de coopération dans le domaine des transports le 12 juin dernier à Bruxelles.

 

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou est contre le mémorandum de l’opposition

Le 30 juin au cours d’une conférence de presse à Brazzaville, le président de la Chaîne a critiqué le texte de l’opposition, signé le 23 juin.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungoua, donnant la position de son parti face au mémorandum de l’opposition, a déclaré: « La Chaîne ne désapprouve pas la démarche entreprise par le groupe des partis de l’opposition signataires qui ont résolu de travailler ensemble pour parvenir, un jour, à une alternance politique démocratique ; mais condamne l’idée de signer un pacte majorité-opposition qui doit aboutir à un gouvernement d’union nationale qui ne se justifie pas », a-t-il relevé.

Par cet acte, a-t-il ajouté, les partis de l’opposition, signataires du mémorandum du 23 juin, se lancent dans la perspective de la mise en place d’une large majorité présidentielle à laquelle la Chaîne n’envisage pas d’adhérer.

De même, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a précisé que l’idée de sceller un pacte entre la majorité et l’opposition est corroborée par un détail qui annonce l’élaboration d’un recueil devant contenir les valeurs fondamentales servant de socle républicain entre les deux obédiences politiques.

Selon le conférencier, le meilleur pacte est la Constitution congolaise du 25 octobre 2015 qui engage aussi bien les partis politiques que le peuple congolais. Par ailleurs, le président de la Chaîne a présenté à l’auditoire les autres points contenus dans le règlement intérieur de l’opposition qui n’épousent pas la vision de son parti. Il s’agit, a-t-il noté, des articles 12, 16, 19 et 20.

L’article 12 précise que le conseil des partis politiques de l’opposition est ouvert aux personnalités désignées par le chef de cette obédience. Cette disposition est en contradiction avec la loi sur les partis politiques, selon Kignoumbi. À en croire le président de la Chaîne, l’article 16 est un véritable diktat en ce qu’il indique que l’ordre du jour des réunions extraordinaires est de la seule compétence du chef de l’opposition et il est communiqué séance tenante.

Quant à l’article 19, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a noté que bien qu’il permet aux partis politiques de garder leur autonomie de fonctionnement, cet article ajoute en son alinéa 2 que les formations politiques sont tenues, dans leur prise de position publique, au respect des engagements contenus dans le mémorandum et le règlement intérieur.

En ce qui concerne l’article 20, le conférencier a relevé que le chef de l’opposition a l’ambition implicite de vouloir régner en maître absolu, parce que cette disposition note « qu’en cas de négociation politique ayant trait au mémorandum, les membres du conseil des partis politiques de l’opposition désignés consensuellement peuvent accompagner le chef de l’opposition ».

Notons que la Chaîne avait pris part aux travaux d’élaboration des documents fondamentaux de la plate-forme de l’opposition congolaise. Selon son président, les amendements que son parti avait apportés n’ont pas été pris en compte.