La Belgique condamnée pour crimes contre l’humanité

La cour d’appel de Bruxelles a reconnu l’État belge coupable de « crimes contre l’humanité » envers des enfants métis nés au Congo pendant la période coloniale.

 

La décision a été rendue lundi 2 décembre dernier. La Belgique est condamnée pour crimes contre l’humanité envers les enfants métis nés au Congo période coloniale. Cinq femmes, nées entre 1946 et 1950 d’un père belge et d’une mère congolaise, avaient porté plainte, dénonçant leur enlèvement forcé et leur placement dans des orphelinats, loin de leurs familles. Ces enfants métis étaient considérés comme une « honte » et étaient systématiquement séparés de leurs mères pour être élevés dans des institutions religieuses.

La cour d’appel a reconnu que ces pratiques constituaient des crimes contre l’humanité et a souligné le caractère systématique et institutionnel de ces violations des droits fondamentaux. L’avocat des plaignantes, Me Angelet, s’est réjoui de ce jugement. Pour lui c’est une « victoire de l’État de droit ». Il a souligné que cette décision oblige la Belgique à regarder en face son passé colonial et à assumer ses responsabilités.

Notons que la Belgique est engagée dans un processus de réconciliation avec les anciennes colonies et cherche à établir la vérité sur les atrocités commises.

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu en Belgique

Le président de la République du Congo effectuera du 10 au 12 février une visite officielle à Bruxelles, en Belgique.

 

Sur invitation du président du Conseil européen Charles Michel, le président Denis Sassou Nguesso se rendra en Belgique en février. Le chef de l’Etat séjournera du 10 au 12 janvier 2023 à Bruxelles. Il va s’agir de consolider le partenariat entre les deux parties.

« Cette visite aura lieu pour discuter de notre partenariat, de sujets concernant la sécurité, les relations internationales, la biodiversité et bien d’autres questions portant sur les relations entre l’Union européenne et le Congo », a déclaré ce lundi l’ambassadeur de l’Union européenne en République du Congo, Giacomo Durazzo, à sa sortie de l’audience avec le président Sassou Nguesso.

Congo-UE : Anatole Collinet Makosso fera une visite de travail en Belgique

Le Premier ministre effectuera, en novembre prochain, une mission de travail en Belgique où il rencontrera les institutions européennes, les autorités belges.

 

Les préparatifs de la visite ont fait l’objet, le 27 septembre à Brazzaville, d’une séance de travail présidée par le chef du gouvernement, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Giacomo Durazzo, et du chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Jean-Paul Charlier.

« Nous venons d’être reçus en audience par le Premier ministre pour parler de sa prochaine visite en Belgique. Il devrait aller en Belgique au mois de novembre pour rencontrer les institutions européennes mais aussi pour une visite bilatérale avec la Belgique. Les relations entre le Congo et la Belgique sont au beau fixe », a expliqué Jean-Paul Charlier à la presse, précisant qu’il s’agit d’une visite aux objectifs politiques visant à consolider les relations bilatérales.

Selon lui, la Belgique accorde beaucoup d’intérêts à la diplomatie congolaise, surtout au niveau régional en matière de paix et de sécurité. En effet, en 2019, une mission économique belge avait séjourné au Congo où elle a eu des entretiens avec les autorités et les entreprises du pays. La prochaine visite d’Anatole Collinet Makosso s’inscrit dans le cadre de la continuité de cette mission.

« Il y aura aussi un volet économique qui est pour nous fort important.  Nous avons en tout cas marqué, de notre côté, le souhait, l’espoir que la visite du Premier ministre soit accompagnée d’autres membres du gouvernement ainsi que des responsables des entreprises », a souhaité le chargé d’affaires près l’ambassade du royaume de Belgique en République du Congo.

Jean-Paul Charlier a, par ailleurs, rappelé qu’il venait de passer une semaine avec ses collègues attachés commerciaux pour prendre connaissance des intérêts congolais en matière économique. Le but étant de rencontrer les interlocuteurs afin de préparer le mieux possible la visite du Premier ministre qui est très importante pour la partie belge. « Nous voulons en faire absolument une réussite au plan économique ; nous voulons attirer les porteurs des projets, mettre en face d’eux des entreprises qui ont des intérêts concordants », a-t-il conclu.

Invité à cette rencontre, le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, a indiqué que le Premier ministre a rassuré le secteur privé sur l’engagement du gouvernement à l’accompagner. Pour lui, le secteur privé s’est engagé à améliorer ses performances et l’Etat et également les siennes en termes de sécurité des investissements, de doing-business.

« Pour cette mission avec la Belgique et l’Union européenne, elle va s’étendre à d’autres pays européens. Nous sommes en phase préparatoire, nous allons appliquer toutes les indications dites dans le cadre de la diversification de l’économie dans tous les secteurs. Les entreprises concernées, qu’elles soient détenues par les Congolais ou par les étrangers, formeront une délégation pour accompagner le Premier ministre, il suffit qu’elles soient installées au Congo », a déclaré Paul Obambi.

Belgique : « Le Congo mis en cases » au Musée africain de Namur

Cette exposition s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique vise à porter l’image de la République démocratique du Congo dans une représentation de bande dessinée.

 

Initiée par le Musée africain de Namur (MusAfrica), l’exposition « Congo mis en cases » s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique. L’initiative vise à porter l’image de la RDC dans une représentation de bande dessinée.

« Le Congo mis en cases » permettra d’explorer un univers extrêmement riche et fécond, celui de la bande-dessinée, invitant le public à voir ce grand pays d’Afrique centrale sous des facettes multiples.

En République démocratique du Congo (RDC), la bande-dessinée constitue un média très captivant qui intéresse beaucoup de monde. Ce, depuis l’arrivée de celui-ci à la période coloniale. De nos jours comme dans le passé, les auteurs congolais ont beaucoup à dire sur leur pays, son actualité, sa population, son histoire et bien d’autres points.

Dans le cadre de ses missions, le MusAfrica interroge les rapports établis entre la Belgique et l’Afrique, en particulier l’Afrique centrale. Or, plus que tout autre média, la bande dessinée aborde ces rapports sous des formes extrêmement variées, permettant l’exploration de réalités historiques et contemporaines sous divers points de vue.

Du côté européen, depuis trois décennies, le monde de la bande dessinée franco-belge démontre un nouvel intérêt pour l’Afrique et, en particulier, pour le Congo. Les auteurs reprennent par là une exploration déjà entamée par leurs prédécesseurs au milieu du 20e siècle, mais définitivement avec un regard nouveau.

Fondé en 1912, le MuAfrica est conçu comme un lieu de mémoire, de débats, de création, de formation, de recherche, de sensibilisation et de lien social. Il entend valoriser les liens qui ont rapproché et rapprochent les Belges et les Africains.

Congo : bientôt l’ambassade de Belgique à Brazzaville va redémarrer ses activités

Annonce faite par le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a annoncé, le 13 mars 2019.

Le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a eu un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. A l’issue de cette rencontre, le diplomate belge a déclaré que son pays va rouvrir sous peu sa représentation diplomatique fermée depuis un moment.

Cette ambassade avait fermée il y a plusieurs mois. Frédéric Meurice qui a révélé l’information n’a pas  précisé la date, encore moins le mois au cours duquel cette représentation diplomatique rouvrira officiellement ses portes.

« Je suis venu présenter mes civilités au président de l’Assemblée nationale avec qui nous avons parlé de la réouverture prochaine de l’ambassade de Belgique ici à Brazzaville. C’est l’un de nos événements les plus importants de ces derniers mois. En réalité, l’ambassade existe déjà et les services travaillent depuis le mois de décembre. Pendant que le processus de reconstruction est en cours, nous avons limité le niveau d’activités du service public », a précisé Frédéric Meurice.

Trouver des stratégies à explorer pour redynamiser la coopération bilatérale globale entre le royaume de Belgique et la République du Congo, c’est le sujet au cœur de l’échange de ces deux personnalités.

 

Diplomatie : un bureau diplomatique belge bientôt ouvert au Congo-Brazzaville

L’annonce a été fait par le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders à sa sortie d’audience avec le président congolais Denis Sassou Nguesso.

Didier Reynders, le ministre belge des affaires étrangères a effectué une tournée d’une semaine sur le continent africain. Le patron de la diplomatie belge a profité de ce voyage pour rencontrer les autorités du Congo Brazzaville afin de discuter sur les questions liées à la coopération entre les deux Etats.

Didier Reynders s’est notamment entretenu avec son homologue, Jean-Claude Gakosso, ensuite avec le président Denis Sassou-Nguesso qui revient tout droit d’un séjour de travail en Chine. Au terme des échanges, les deux hommes d’Etats ont décidé de l’ouverture de l’ouverture d’un bureau diplomatique belge dans les prochains jours.

Selon le ministre belge, l’ouverture de ce bureau à Brazzaville s’inscrit dans le cadre du redéploiement du réseau des postes diplomatiques, amorcé en 2014. Dans un premier temps, il pourrait être installé au sein des locaux du service européen d’action extérieure (SEAE).

Au cours de sa visite à Brazzaville, le ministre Reynders a par ailleurs plaidé en faveur d’un renforcement des relations bilatérales belgo-congolaises. Une mission économique exploratoire des trois Régions devrait d’ailleurs se tenir l’année prochaine au Congo.

Coopération : le Congo et la Belgique renforcent leurs relations

A travers un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié.

Les gouvernements congolais et belge ont signé en fin de semaine à Bruxelles un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié. La signature a eu lieu à l’occasion d’une visite de travail du chef de la diplomatie congolais en Belgique.

Le Congo et la Belgique ont signé en fin de semaine à Bruxelles, un mémorandum d’entente. « Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite de travail qu’a effectuée le ministre congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso du 5 au 6 juillet 2018 », a indiqué le ministère congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. La source précise que l’accord permettra de renforcer et de consolider les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Commentant la signature de l’accord, le vice-premier ministre belge, Didier Reynders, qui a paraphé les documents avec le ministre Jean-Claude Gakosso, a déclaré qu’il était « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales ».

« Ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville », a fait ensuite remarquer le vice-premier ministre belge.

Selon lui, le mémorandum d’entente contribuera au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Des consultations politiques régulières annoncées

Concernant les détails prévus par le mémorandum d’entente, des sources proches du gouvernement congolais ont indiqué que des consultations politiques régulières auront lieu entre les responsables des ministères des affaires étrangères des deux pays. Ces échanges leurs permettront d’évoquer les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun.

L’accord permettra également aux diplomates congolais et belge, lors de ces consultations, d’évoquer les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde. Sur ce point, les questions concernant l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement seront notamment abordées, soulignent les sources officielles qui ajoutent que les questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que de la lutte contre le terrorisme, seront aussi inscrites à l’ordre du jour.

Signalons que la signature de ce mémorandum d’entente intervient environ un mois seulement après la signature des accords de coopération dans le domaine des transports le 12 juin dernier à Bruxelles.

 

Economie numérique : le Congo présente ses opportunités d’investissements à la Belgique

Le 28 mars à Genval, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a présenté aux investisseurs les opportunités d’affaires dans ce secteur en pleine croissance.

 

C’est un secteur florissant, en pleine croissance et ouvert aux partenariats publics et privé qu’a présenté Léon Juste Ibombo hier en Belgique. L’appel a été lancé lors d’un discours de présentation des opportunités d’investissements en République du Congo, pays à l’honneur de la cinquième édition du Forum économique B2B-ABBW Afrique-Europe qui s’achève aujourd’hui à Genval. Il annoncait à cet effet, à la tribune du forum que « Le gouvernement du Congo a amplifié un modèle économique de développement économique de base sur l’ouverture des capitaux à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP) »

Le ministre a salué l’honneur fait à son pays et estimé que ce forum est une occasion de former une communauté des affaires par la création d’une plate-forme d’échange avec des investisseurs dans le secteur des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour étayer ces opportunités, il a évoqué la mise en place d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions allant de 2018 à 2022, répondant ainsi aux recommandations internationales. Cette stratégie repose sur trois piliers à savoir : l’e-citoyen, l’e-gouvernement et l’e-business, avec pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs et la diversification de l’économie.

Une vingtaine de projets retenus dans le cadre de ce plan ont été dévoilés parmi lesquels, la mise en place d’un incubateur et d’une technopole, d’un fonds de développement de l’économie numérique pour le financement des startups et des projets innovants. Le projet de l’alphabétisation numérique qui vise l’introduction du numérique dans les curricula de formation, du primaire au supérieur, a été également rappelé.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a informé l’auditoire de trois projets d’envergure, en l’occurrence le West Africa Câble System (Wacs) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin, suivi du déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire-Mbinda frontière du Gabon, grâce au projet Central African Backbone cofinancé par la Banque mondiale. Enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications avec plus de 3000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.

C’est dans ce contexte, selon le ministre, qu’intervient la réforme de l’opérateur historique Congo Télécom, à qui il faut donner «un nouveau statut qui lui permettra de relever le défi d’être le principal levier grâce auquel l’Etat pourra impulser et accompagner la modernisation du secteur et favoriser l’implémentation d’une véritable économie numérique ». Mais il faudra au préalable mettre en place un audit organisationnel, technique, financier et patrimonial.

Le ministre a souligné enfin que l’obtention de la licence 4G par Congo Télécom, propriétaire des boucles métropolitaines en fibre optique, sera la conséquence de la migration de la technologie cellulaire actuelle CDMA vers les 4e et 5e générations de la technologie mobile LTE4G avec un débit plus élevé. Il a affirmé d’un ton assuré que « Le Congo c’est un environnement sécuritaire rassurant, c’est un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive. C’est aussi des ressources naturelles disponibles, abondantes et de qualité, des infrastructures de communication et un réseau routier important et en constant développement ».

Le Congo en quête d’investisseurs belges

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo s’est rendue à Bruxelles accompagnée d’une importante délégation. Motif de ce voyage qui rentre dans le cadre de la poursuite de la campagne de promotion du Congo et de ses opportunités d’investissements, renforcer les liens économiques avec la capitale de l’Europe pour attirer des investisseurs et favoriser l’implantation d’entreprises belges au Congo-Brazzaville.

Annick Patricia Mongo, a motivé les investisseurs belges par deux raisons essentielles : la Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 3,9 % pour 2018 et la relance économique s’amorce dans un pays rassurant aux investisseurs potentiels une accessibilité à un grand marché sous-régional dont le Congo est la porte d’entrée.

Elle a invité les entrepreneurs belges-luxembourgeois ACP à saisir les nombreuses opportunités d’investissements qui s’offrent à eux dans différents domaines en général, spécialement dans celui de l’agriculture où les sociétés déjà installées au Congo recherchent des partenaires techniques et financiers.

Les opérateurs économiques belges ont suivi, par messages vidéo, les témoignages des investisseurs étrangers installés au Congo, notamment dans les secteurs forestiers et agricoles.

Changement de stratégie, le Congo en pleine crise financière, amorce un nouveau chapitre de son histoire. Il s’agit d’apporter une réponse à la vulnérabilité de l’économie nationale, longtemps exposée aux fluctuations du prix du pétrole et aux incertitudes de la conjoncture internationale de façon plus globale.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso l’a rappelé d’ailleurs dans son discours sur l’état de la Nation en décembre 2018 devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville : « l’urgence de construire un secteur productif dynamique et concurrentiel, un appel et la garantie des investissements directs étrangers ».

Cette étape de Bruxelles intervient après celle de Paris en France.

Les investisseurs belges, très discrets sur les marchés de capitaux africains, se tourneront-ils vers le Congo face aux turbulences de la crise financière qui étrangle le pays ?

Le Congo entend les séduire et prépare déjà leur arrivée, en dépit des difficultés qui phagocytent le pays.