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Le Congo en quête d’investisseurs belges

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo s’est rendue à Bruxelles accompagnée d’une importante…

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo s’est rendue à Bruxelles accompagnée d’une importante délégation. Motif de ce voyage qui rentre dans le cadre de la poursuite de la campagne de promotion du Congo et de ses opportunités d’investissements, renforcer les liens économiques avec la capitale de l’Europe pour attirer des investisseurs et favoriser l’implantation d’entreprises belges au Congo-Brazzaville.

Annick Patricia Mongo, a motivé les investisseurs belges par deux raisons essentielles : la Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 3,9 % pour 2018 et la relance économique s’amorce dans un pays rassurant aux investisseurs potentiels une accessibilité à un grand marché sous-régional dont le Congo est la porte d’entrée.

Elle a invité les entrepreneurs belges-luxembourgeois ACP à saisir les nombreuses opportunités d’investissements qui s’offrent à eux dans différents domaines en général, spécialement dans celui de l’agriculture où les sociétés déjà installées au Congo recherchent des partenaires techniques et financiers.

Les opérateurs économiques belges ont suivi, par messages vidéo, les témoignages des investisseurs étrangers installés au Congo, notamment dans les secteurs forestiers et agricoles.

Changement de stratégie, le Congo en pleine crise financière, amorce un nouveau chapitre de son histoire. Il s’agit d’apporter une réponse à la vulnérabilité de l’économie nationale, longtemps exposée aux fluctuations du prix du pétrole et aux incertitudes de la conjoncture internationale de façon plus globale.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso l’a rappelé d’ailleurs dans son discours sur l’état de la Nation en décembre 2018 devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville : « l’urgence de construire un secteur productif dynamique et concurrentiel, un appel et la garantie des investissements directs étrangers ».

Cette étape de Bruxelles intervient après celle de Paris en France.

Les investisseurs belges, très discrets sur les marchés de capitaux africains, se tourneront-ils vers le Congo face aux turbulences de la crise financière qui étrangle le pays ?

Le Congo entend les séduire et prépare déjà leur arrivée, en dépit des difficultés qui phagocytent le pays.