Le Congo prépare la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement

Le sujet était au centre de la rencontre mardi 05 mars, entre le la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo.

 

La République du Congo va abriter la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en juin prochain. Les préparatifs ont été au menu de l’échange, le 5 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et l’ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo. De cet entretien, on retient que l’Union européenne a confirmé sa participation aux assisses.

La conférence internationale mettra l’accent sur la nécessité d’une participation collective englobant divers acteurs pour définir des stratégies, dans le but de renforcer la lutte contre le changement climatique grâce à des plantations forestières et agroforestières capables d’assurer une vie plus sûre sur la planète et la préservation de la biodiversité.

Le gouvernement congolais avait fait part de son engagement à organiser cette conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement au cours de la COP27, à Charm el-Cheikh (Egypte) en 2022. Cet évènement se tiendra au Congo après le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète, notamment l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo, tenu en octobre 2023 à Brazzaville.

Congo : l’UE octroie plus de 131 millions FCFA à la Croix-Rouge

Cette enveloppe est destinée aux sinistrés des inondations de Brazzaville, de Pointe-Noire et des Plateaux.

 

La Croix-Rouge congolaise reçoit une somme de plus de 131 millions FCFA (200 000 euros). Cette enveloppe est de l’Union européenne (UE) et s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance aux victimes des inondations de Brazzaville, de Pointe-Noire et des Plateaux.

Le secrétaire général national de la Croix-Rouge congolaise, Gabriel Goma Mahinga a reçu en audience l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo.  C’est au cours de cette audience que le diplomate a annoncé le soutien de son organisme à la Croix-Rouge.

« Je voudrais vraiment rendre hommage à la Croix-Rouge qui est toujours en première ligne dans son travail d’apporter de l’aide aux personnes dans le besoin, malheureusement cette année, nous avons une catastrophe humanitaire au Congo provoquée par une inondation et une crue tout à fait exceptionnelle. Et donc, on a pu voir les équipes de la Croix-Rouge se mobiliser très rapidement et pouvoir faire un recensement des besoins. Un appel à l’aide des différents partenaires a été lancé et l’UE a répondu favorablement », a déclaré son ambassadeur au Congo, au sortir de l’audience.

Pour le secrétaire général national de la Croix-Rouge congolaise, Gabriel Goma Mahinga, « Sur environ 300 000 personnes sinistrées, la Croix-Rouge a ciblé assister 16 000, soit environ 3 200 ménages qui vont recevoir de l’aide de la part de la Croix-Rouge congolaise. Ces personnes ont été ciblées dans la ville de Brazzaville, notamment dans les arrondissements 9 Djiri, 7 Mfilou, 8 Madibou; dans trois de Pointe-Noire et dans les Plateaux, dans le district de Mpouya, soit un total de 3 200 ménages qui seront assistés »

Dans sa mission d’assistance aux victimes des inondations, la Croix-Rouge congolaise entend mener ses activités dans trois secteurs. Notamment le Wash qui signifie la promotion en eau, hygiène et assainissement, la santé dans le cadre de la surveillance épidémiologique à base communautaire et la promotion des normes d’hygiène et assainissement. Il y a également l’engagement communautaire, la collecte des feed-back communautaires, suivis du traitement des données qui, en définitive, permettra de réajuster les messages et aussi les activités que la Croix-Rouge aura à planifier

 

COP 28 : le Congo et l’UE échangent sur leurs priorités

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 7 novembre à Brazzaville, avec le chargé d’affaires par intérim de l’Union européenne (UE), Torben Nilson.

 

Les échanges entre Arlette Soudan-Nonault et Torben Nilson ont porté sur les priorités et les propositions de leurs institutions respectives. La réunion a eu lieu mardi 07 novembre 2023, à Brazzaville, Capitale de la République du Congo, en prélude à la vingt-huitième conférence des parties sur le climat qui se tiendra à Dubaï.

« Nous sommes venus, aujourd’hui, au nom de l’UE pour parler avec la ministre de la 28e COP qui sera centrée sur le climat, l’avancement des accords internationaux liés sur plusieurs aspects : la réduction des émissions du CO2, l’adaptation et les financements pour mener des activités autour de ce sommet », a indiqué Torben Nilson.

« Nous avons pu identifier beaucoup de points communs et priorités communes avant la COP 28. Nous allons travailler ensemble dans un esprit de partenariat pour avancer au niveau global », a ajouté le chargé d’affaires par intérim de l’UE.

Congo : 55 milliards de F pour accélérer la transformation numérique

Les autorités gouvernementales congolaises ont lancé mardi 24 janvier à Brazzaville, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Financé à hauteur de 55 milliards de FCFA (100 millions de dollars) par la Banque mondiale, le PATN est prévu pour cinq ans. Son directeur des infrastructures pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Franz Dress-Gross, a fait s’est rendu dans la capitale congolaise pour le démarrage dudit projet.

Les missions assignées au PATN sont précisées par Seck Mangouani Francis, son coordonnateur : « Son premier objectif est d’accroitre l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et le second est d’améliorer les capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique », a-t-il indiqué. C’est une information publiée dans une publication d’RFI publié le 25 janvier 2023.

Le projet PATN bénéficiera également des financements de plus de 26 milliards de FCFA sous forme de don et de prêt de l’Union européenne (UE) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Congo-UE : Anatole Collinet Makosso fera une visite de travail en Belgique

Le Premier ministre effectuera, en novembre prochain, une mission de travail en Belgique où il rencontrera les institutions européennes, les autorités belges.

 

Les préparatifs de la visite ont fait l’objet, le 27 septembre à Brazzaville, d’une séance de travail présidée par le chef du gouvernement, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Giacomo Durazzo, et du chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Jean-Paul Charlier.

« Nous venons d’être reçus en audience par le Premier ministre pour parler de sa prochaine visite en Belgique. Il devrait aller en Belgique au mois de novembre pour rencontrer les institutions européennes mais aussi pour une visite bilatérale avec la Belgique. Les relations entre le Congo et la Belgique sont au beau fixe », a expliqué Jean-Paul Charlier à la presse, précisant qu’il s’agit d’une visite aux objectifs politiques visant à consolider les relations bilatérales.

Selon lui, la Belgique accorde beaucoup d’intérêts à la diplomatie congolaise, surtout au niveau régional en matière de paix et de sécurité. En effet, en 2019, une mission économique belge avait séjourné au Congo où elle a eu des entretiens avec les autorités et les entreprises du pays. La prochaine visite d’Anatole Collinet Makosso s’inscrit dans le cadre de la continuité de cette mission.

« Il y aura aussi un volet économique qui est pour nous fort important.  Nous avons en tout cas marqué, de notre côté, le souhait, l’espoir que la visite du Premier ministre soit accompagnée d’autres membres du gouvernement ainsi que des responsables des entreprises », a souhaité le chargé d’affaires près l’ambassade du royaume de Belgique en République du Congo.

Jean-Paul Charlier a, par ailleurs, rappelé qu’il venait de passer une semaine avec ses collègues attachés commerciaux pour prendre connaissance des intérêts congolais en matière économique. Le but étant de rencontrer les interlocuteurs afin de préparer le mieux possible la visite du Premier ministre qui est très importante pour la partie belge. « Nous voulons en faire absolument une réussite au plan économique ; nous voulons attirer les porteurs des projets, mettre en face d’eux des entreprises qui ont des intérêts concordants », a-t-il conclu.

Invité à cette rencontre, le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, a indiqué que le Premier ministre a rassuré le secteur privé sur l’engagement du gouvernement à l’accompagner. Pour lui, le secteur privé s’est engagé à améliorer ses performances et l’Etat et également les siennes en termes de sécurité des investissements, de doing-business.

« Pour cette mission avec la Belgique et l’Union européenne, elle va s’étendre à d’autres pays européens. Nous sommes en phase préparatoire, nous allons appliquer toutes les indications dites dans le cadre de la diversification de l’économie dans tous les secteurs. Les entreprises concernées, qu’elles soient détenues par les Congolais ou par les étrangers, formeront une délégation pour accompagner le Premier ministre, il suffit qu’elles soient installées au Congo », a déclaré Paul Obambi.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Coopération : nouvel accord entre l’Union européenne et la République du Congo

L’Union européenne et la République du Congo se sont entendues cette semaine sur la bonne marche du processus de l’accord sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux. Les deux parties ont signé cette semaine dans la capitale congolaise, Brazzaville un nouvel accord-cadre à cet effet.

L’Union européenne (UE) et le Congo renforcent de nouveau leurs relations de coopération. C’était à travers la signature d’un document sur la bonne marche du processus de l’accord APV sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) entre la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo. L’acte est intervenu à la faveur de la session du 10e Comité de cet accord, tenue les 5 et 6 juin dans la capitale Brazzaville, pour faire le point de l’évolution du processus APV-FLEGT au Congo.

« Nous avons constaté que beaucoup de choses ont été faites. Nous ne sommes pas loin du bout du tunnel », a laissé entendre Raul Mateus Paula. Evoquant la suite du processus, le diplomate européen a donc rappelé la nécessité « de poursuivre les efforts pour finaliser les outils de communication, de se concentrer sur la levée de tous les prérequis pour pouvoir aller vers le déploiement effectif, et ce dans les meilleurs délais ».

Un accord avantageux pour le Congo

Commentant la signature du document, Rosalie Matondo s’est pour sa part félicitée de l’accompagnement de l’UE qui serait bénéfique à l’exploitation forestière congolaise : «Vous avez accepté de nous accompagner depuis plusieurs années. Nous nous engageons avec vous afin d’aller vers la documentation des informations de notre secteur, pour la traçabilité, la légalité de la gestion de nos forêts grâce à vous», a-t-elle déclaré.

La ministre a par ailleurs formulé le vœu de voir «le bois congolais intégrer le marché européen». Elle a donc exhorté les experts à «redoubler d’efforts afin de réunir, d’ici à la prochaine session du Comité conjoint, les conditions permissives d’un déploiement effectif du SIVL [système informatique de la vérification de la légalité, NDLR]».

Rappelons que le processus de cet accord avec l’organisation faitière du Vieux continent, entamé en 2013, définit et garantit le cadre d’une exploitation légale du secteur forestier congolais, qui constitue la deuxième ressource naturelle derrière le pétrole.

Environnement : l’UE dévoile les lauréats du concours du meilleur reportage

Giscard Mitoumona Mahoungou, journaliste-reporter à DRTV a remporté le prix de tous les lauréats du concours de meilleur reportage sur l’environnement.

C’était la première édition du concours de meilleur reportage de l’environnement organisée à Brazzaville. L’initiative est de l’union Européenne et l’ambassade de France. Lancé en  juin 2018, ce sont au total 15 journalistes qui ont pris part à ce concours.

A partir du thème choisi par les organisateurs en matière de protection de l’environnement, les lauréats ont réalisé un dossier de reportages qu’ils ont soumis aux membres du jury.

Giscard Mitoumona Mahoungou, a fait un reportage sur « la gestion des déchets de la société Averda». Un reportage qui lui a valu un prix le 27 février dernier, un prix qui lui donne l’opportunité d’intégrer, pendant un mois, la rédaction de la chaîne de télévision France 24 à Paris.

Trois autres lauréats ont été récompensés. Deva Pandzou, correspondant de la chaîne de télévision Africa 24 qui a reçu une caméra professionnelle, Raïssa Damba de la radio Mucodec avec un prix d’équipements de matériels de reportage et Jean Thibaut Ngoyi de la presse écrite Syfia Congo qui a reçu, à son tour, un ordinateur portable.

Congo Airways désapprouve l’actualisation de la liste noire des compagnies aériennes par l’UE

Le DG de Congo Airways a rassuré que des meilleures perspectives se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » en plus des avancées déjà enregistrées.

Le directeur général de Congo Airways, Désiré Balazire, a indiqué que la dernière actualisation de la liste noire des compagnies aériennes, dressée par l’Union européenne, n’a pas pris en compte des progrès significatifs enregistrés par la société ces dernières années. Il l’a fait savoir vendredi à Kinshasa, au cours d’une communication à la presse.

Ce dernier a en effet rappelé que les conclusions provisoires de la mission d’audit menée du 6 au 19 novembre par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), créditent la République Démocratique du Congo du taux de progression de 49,31 %, en termes de mise en œuvre des normes internationales en matière de sécurité de l’aviation civile, alors que le taux de conformité était de 21,1 % en janvier 2013. M. Balazire a rassuré que des perspectives meilleures se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » (opérations de surveillance aérienne) en plus des avancées déjà enregistrées.

Ce qui permettra à l’entreprise de faire des meilleures projections pour opérer dans l’espace européen en 2019, dès qu’il obtiendra la carte lui permettant de desservir le territoire européen en se faisant inscrire sur la liste annexe B. Le directeur général de Congo Airways s’est également insurgé contre le fait que les informations relayées par des médias nationaux et internationaux n’ont pas relevé que dans l’annexe A de cette même liste, il y a certaines compagnies aériennes listées, mais autorisées de voler avec des avions pris en « Wet lease » auprès des compagnies habilitées à exploiter la zone de l’UE sans restriction aucune.

Pour M. Balazire ce n’est pas Congo Airways qui est frappée par cette mesure, mais c’est plutôt le pays, soutenant que cette liste de bannissement de l’UE a été élaborée bien avant la création de Congo Airways et qu’elle s’était basée sur certains reproches formulés à l’endroit de l’Autorité de l’aviation civile de la RDC (MC).

Cette structure, selon le DG de Congo Airways, a enregistré actuellement d’énormes progrès en matière de l’aviation civile. Congo Airways, rappelle-t-on, a été créée au mois d’août 2014, elle a effectué son premier vol inaugural en octobre 2015. Après trois ans d’existence, elle a réalisé des performances qui lui ont valu l’obtention du Certificat de transporteur aérien (CTA), délivré par des experts internationaux en matière de l’aviation civile après que la société a satisfait aux différents audits de « IOSA » sur la sécurité des opérations aériennes.

Dans le même cadre, cette année Congo Airways est reconnue comme membre effectif de l’Association internationale des transporteurs africains (AITA). Au cours de cette année l’AAC vient de recevoir la mission de validation coordonnée dite ICVM, menée par l’OACI. Suite à ces performances, la Compagnie aérienne nationale dessert plusieurs villes africaines et en 2019 d’autres destinations seront lancées.

 

Un envoyé spécial de l’UE en visite chez Sassou N’Guesso

Koen Vervaeke a échangé jeudi 5 juillet, avec le président congolais sur le processus électoral en RDC et les rapports entre l’Union Européenne et la République du Congo.

C’est dans le cadre de la mise en service du siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale congolaise, que Koen Vervaeke, s’est rendu au Congo. L’envoyé spécial de l’UE, a eu un échange avec le président Sassou N’Guesso, jeudi 5 juillet à Brazzaville. Au centre de leur rencontre, tout d’abord, les relations qui unissent le Congo et l’Union Européenne. En fin, les deux hommes ont parlé du processus électoral de la République Démocratique du Congo.

Koen Vervaeke, a expliqué à Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), que son institution tient à ce que les autorités de la RDC respectent leurs engagements en ce qui concerne l’organisation des élections le 23 décembre 2018. Cette date avait été arrêtée à la suit des accords de la Saint-Sylvestre signés le 31 décembre 2016, par le gouvernement, les partis politiques et la société civile.

Il faut noter que le choix de l’UE d’envoyer Koen Vervaeke n’a pas été fait au hasard. Cet envoyé spécial de l’UE est le directeur général pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure et envoyé spécial de l’UE pour la CIRGL.

UE : 3 milliards FCFA pour financer les projets de développement au Congo

Sept projets de développement ont été retenus pour bénéficier cette année du financement de l’Union  Européenne (UE) et présentés le 12 avril par Saskia De Lang, ambassadrice et chef de la délégation de l’organisation.

Les organisations de la société civile nationale et internationale congolaises ont proposé à l’UE, cinquante projets parmi lesquels sept ont été retenus pour bénéficier de son appui financiers qui s’élève à 3 milliards de FCFA. Ce financement s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la politique de l’UE, notamment celle d’aide au développement et de lutte contre la pauvreté. Aussi, chaque année, une procédure de concurrence et de sélection est réalisée afin de trouver les meilleurs projets de développement. Ceux qui viennent d’être adoptés portent sur l’agriculture,  l’accès aux services de santé de base,  l’élimination des violences faites aux femmes,  l’autonomisation familiale, la promotion de l’entrepreneuriat, la création d’emplois, la protection de l’environnement et  la préservation de la biodiversité.  Ils seront mis en œuvre par des porteurs et animateurs d’ONG tels que Azur développement; Reiper; la Croix-Rouge française; Essor; IECD; Gescod; Rénatura et leurs partenaires.

Saskia de Lang, responsable de l’UE, a alors affirmé que « Réduire la pauvreté et protéger les personnes vulnérables ont toujours été au cœur de la coopération entre l’UE et le Congo. Ainsi, notre institution réaffirme son engagement en présentant à ses partenaires sept nouveaux projets de développement en faveur de la population congolaise ». Elle a par ailleurs, annoncé que les 7 nouveaux projets seront d’une durée moyenne de 3 ans chacun  et que les résultats escomptés influenceront en moyenne quatre-vingt-quatre mille bénéficiaires directs dans l’ensemble des localités où se déploieront leurs activités, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire et l’intérieur du pays.

La devise de l’UE « Un partenariat, des actions et des résultats concrets » pour sa part, en dit long sur l’engagement de cette organisation à participer au développement et l’amélioration des conditions de vie des congolais.