Le Congo et l’Algérie consolident leur coopération bilatérale

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a eu une séance de travail mardi 13 février, avec un groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo.

 

Une délégation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo est en séjour à Brazzaville. Elle a eu une séance de travail mardi 13 février, avec le président de l’Assemblée national, Isodore Mvouba. Les échanges ont porté sur la consolidation de la coopération bilatérale à travers la diplomatie parlementaire.

Conduite par le président du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Congo, Beghdad Ben Amara, qui a indiqué qu’« Il est important, en tant que groupe parlementaire d’amitié, que nous puissions contribuer à créer les conditions appropriées pour soutenir et stabiliser la coopération dans les domaines économique, culturel, législatif et diplomatique afin d’aider les générations futures à travers des relations fortes et constructives. Nous devons renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays à travers la diplomatie parlementaire »

Notons que la mission de Brazzaville fait suite aux échanges virtuels que les deux parties ont eus en décembre dernier. Le Congo et l’Algérie entretiennent une relation d’amitié depuis plus de 60 ans.

Congo : reprise annoncée des travaux de la route Kindamba-Ngamandzambala

Longue de 49,400km, les travaux de cette voie qui avaient été lancés le 7 juillet 2022, sont en arrêt.

 

Lors de la restitution des conclusions de la 4e session ordinaire de l’Assemblée nationale, il est ressorti qu’une ligne budgétaire a été inscrite pour les travaux de réhabilitation de la route Kindamba-Ngamandzambala. Lancés le 7 juillet 2022, les travaux de réhabilitation de ladite voie, longue de 49,400km, sont en arrêt. Dans la loi de finances exercice 2024, le financement de la route en latérite Ngamandzambala-Kindamba a été arrêté à hauteur de 850 000 000 de F CFA.

Le député de la circonscription électorale unique de Kindamba, dans le département du Pool, Isidore Mvouba, a effectuer une tournée parlementaire dans cette partie du pays. Le président de la chambre brasse a assuré la population que « Cette préoccupation de la route Kindamba-Ngamandzambala est également la mienne. Elle me chagrine beaucoup parce que les travaux sont arrêtés. Aujourd’hui, le ministère chargé de l’Aménagement du territoire a trouvé un autre opérateur, les travaux vont commencer et cela va se faire. Nous attendons l’arrivée de la petite saison sèche. Je ne vous ai pas laissé tomber ».

Le Congo et l’Afrique du Sud parlent d’avenir

Les deux pays envisagent de renforcer leur coopération bilatérale. Le sujet a été abordé vendredi 1er décembre 2023, à Brazzaville.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur d’Afrique du Sud au Congo, Johnny Sexwale ont eu un entretien vendredi 1er décembre 2023. Au centre de cet entretien, le souhait d’un renforcement de coopération bilatérale entre leur pays.

 « Nous avons discuté de plusieurs secteurs variés en insistant sur la coopération économique et la diplomatie parlementaire. Nous aurons, dans l’avenir, beaucoup d’échanges pour une coopération soutenue entre nos deux parlements », a expliqué le diplomate sud-africain à la presse.

L’échange entre Isidore Mvouba et Johnny Sexwale a également porté sur les relations entre le Parti congolais du travail (PCT) et le Congrès national africain (ANC), deux partis au pouvoir en République du Congo et en Afrique du Sud.

« L’ANC et le PCT ont pu travailler ensemble durant la longue période de lutte de libération des peuples africains, notamment contre l’apartheid. Nous avons souligné que ces deux partis doivent poursuivre leur coopération sans oublier d’autres formations politiques qui ont également participé à la lutte de la libération. Pour nous, tous les partis politiques doivent s’unir, travailler ensemble pour avoir une vision commune », a conclu l’ambassadeur Sud-africain au Congo.

Congo-Italie : vers une revitalisation de la coopération

Le sujet était au centre ce 21 septembre à Brazzaville de l’échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata.

 

Un mois après la présentation de ses lettres de créance, Enrico Nunziata est allé échanger avec Isidore Mvouba sur des sujets de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Italie, mais également ceux liés à la diplomatie parlementaire. « Nous avons abordé les sujets de la coopération bilatérale, de la diplomatie parlementaire et souligné la nécessité de revitaliser les contacts entre les groupes d’amitié du Parlement italien et de la chambre basse du Parlement congolais », a expliqué le diplomate italien en poste à Brazzaville.

Selon lui, les deux personnalités ont également évoqué l’importance d’apporter une compréhension meilleure sur des sujets se présentant comme des défis communs à travers des échanges. Elles ont, par ailleurs, parlé des prochains échanges et des visites de haut niveau entre les autorités des deux pays. « Après la présentation de mes lettres de créance il y a un mois, je suis déjà très actif au point où il y a beaucoup d’acquis à consolider et des relations à améliorer à divers niveaux. Nous avons parlé des échanges entre les commissions permanentes et d’autres questions portant sur les changements climatiques, la transition énergétique, mais aussi l’agriculture, la formation et la recherche. Il s’agit des sujets d’intérêt commun, nous devons échanger nos expériences », a conclu Enrico Nunziata.

La problématique a été évoquée le 21 septembre à Brazzaville lors d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata

Congo-Arabie saoudite : échange entre Isidore Mvouba et Mohamed Al Juhania

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, s’est entretenu le 16 février à Brazzaville avec Mohamed Al Juhania, consul du Congo à Djeddah, en Arabie saoudite.

 

Les deux personnalités ont échangé sur le développement du secteur privé dans les deux pays.

« Aujourd’hui, avec le président de l’Assemblée nationale, nous avons échangé sur tout ce qui est secteur privé entre nos deux pays ; Il y a certes des accords qui existent déjà et, avec l’ouverture dans les prochains jours de l’ambassade d’Arabie saoudite au Congo, il y aura de nombreux échanges dans beaucoup de domaines », a déclaré le diplomate saoudien, se réjouissant d’avoir été reçu par le président de l’Assemblée nationale.

Nommé consul honoraire du Congo en Arabie saoudite depuis 2004, Mohamed Al Juhania a visité le Congo pour la première fois en 2006 et s’est dit satisfait des changements intervenus aujourd’hui en 2023.

Congo : le Maroc disposé partager son expertise agricole

C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a reçu en audience l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip. Au cours cette rencontre entre les deux personnalités, Ahmed Gargip, a réaffirmé la disponibilité de son pays à former les Congolais dans le domaine agricole.

« Le Maroc entend former les Congolais dans ce domaine au regard de son expertise. Nous avons conquis la plupart des marchés, que cela soit en Europe, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou ailleurs. Donc, nous avons l’expertise et nous sommes disposés à former les frères congolais. Le Maroc est également précurseur dans les infrastructures hydrauliques au regard du nombre des barrages dont il dispose », a souligné le diplomate marocain.

Les deux personnalités ont ensuite convenu d’intensifier les échanges, les visites entre les Parlements des deux pays, afin de donner un nouvel élan à cette relation d’ores et déjà d’exception.

La relation qui réunit les deux pays, a noté le diplomate marocain, se traduit par la coordination fructueuse dans la plupart des forums régionaux et internationaux.

Congo-Assemblée nationale : la 2e session de février en préparation

Le comité de coordination de l’Assemblée nationale s’est réuni le 23 janvier à Brazzaville prélude à la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le 1er février.

 

Les députés préparent la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le 1er février 2023. Ils se sont réunis mardi 23 janvier 2023 à Brazzaville. Il s’est agi d’examiner le projet d’ordre du jour de la conférence des présidents.

Réunis autour de leur président, Isidore Mvouba, les membres du bureau, les présidents des trois groupes parlementaires et ceux des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale ont arrêté un projet d’ordre du jour de quinze affaires à proposer à la conférence des présidents qui se tient ce 25 janvier en présence du Premier ministre.

Selon le président du groupe parlementaire du Parti congolais du travail (PCT) et alliés à l’Assemblée nationale, Accel Arnaud Ndinga Makanda, le comité de coordination a pour rôle de préparer la conférence des présidents. « Nous avons adopté quinze affaires et les projets des comptes rendus des réunions passées. Des affaires qui aident le gouvernement à faire face à ses prérogatives. Le rôle de l’Assemblée nationale est de voter les lois, il y a une série de lois visant le développement du pays dans tous les domaines que nous allons débattre et adopter », a-t-il rappelé, soulignant la nécessité de la chambre basse du Parlement de communiquer davantage.

Le président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Alain Pascal Leyinda, a, de son côté, rappelé que l’ouverture de cette réunion à la presse est une preuve du bon fonctionnement des institutions de la République. « A chaque fois qu’il y a une session, il y a une procédure qui est mise en place. De toutes les affaires à examiner lors de la prochaine session, il n’y a pas de proposition de loi, mais rassurez-vous que nous puissions en avoir en cours de session », a-t-il indiqué.

 

Congo : l’Assemblée nationale autorise le report de l’âge de la retraite jusqu’à 65 ans

La Chambre basse du Parlement a voté ce mercredi 03 août, le projet de loi portant statut général de la Fonction publique. L’une des grandes réformes inscrites dans ce texte concerne le passage de l’âge légal de la retraite à 65 ans, initialement fixé à 60 ans.

 

L’Assemblée nationale s’est réunie ce mercredi, à Brazzaville lors d’une séance de travail portant sur le projet de loi relatif à la réforme des retraites au Congo. En présence de leur président Isidore Mvouba, les députés ont examiné ce texte transmis par le gouvernement visant à allonger des carrières.

Ainsi, l’âge limite d’admission à la retraite des fonctionnaires va passer de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires de la catégorie I ; de 60 à 63 ans pour les fonctionnaires de la catégorie II ; de 57 à 60 ans pour les fonctionnaires de la catégorie III et de 65 à 70 ans pour les cadres placés hors catégories, indique le député Exaucé Ngambili Ibam, rapporteur de la commission des Lois.

Le statut général de la Fonction publique est principalement justifié par le fait que le gouvernement de République entend adapter notre système social aux exigences de l’heure en la matière.

Pour les parlementaires cette disposition nouvelle arrive à point nommé, à en croire le député Blaise Ambeto, président de la Commission Plan.

« Repousser l’âge de la retraite est une formidable option que les congolais ont accepté, et pour cela, on doit dire bravo au gouvernement », a déclaré Blaise Ambeto.

Poursuivant son propos, le député de Ngoko, dans la Cuvette, Blaise Ambeto pense que « cette disposition montrerait ses limites rapidement si les conditions de travail ne sont pas améliorées. »

Au terme des discussions, le projet de loi a été adopté par les députés.

Assemblée nationale : loi portant création du Centre de formation des enseignants de Mouyondzi approuvée

Les députés nationaux ont  adopté le projet de loi portant création du Centre national  de formation des enseignants de Mouyondzi.

 

La Chambre basse du Parlement a approuvé, le projet de loi relatif à la création du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (Cnfice) à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza.

Les élus nationaux ont eu une séance de travail  jeudi 23 juin dernier, à Brazzaville en présence de son président, Isidore Mvouba. Lors de cette rencontre, le gouvernement par le truchement de Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, a défendu le projet de loi portant création du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (Cnfice) à Mouyondzi, dans la Bouenza.

À l’hémicycle, la création de cette nouvelle école a suscité des inquiétudes chez les représentants du peuple qui pensent qu’elle risque d’éclipser les écoles déjà existantes, le cas des Écoles nationales des instituteurs (Eni) et de l’Ecole normale supérieure (Ens).

Répondant à la préoccupation des parlementaires, le ministre s’est voulu rassurant sur le bienfondé de cet établissement destiné à la formation des enseignants.

 

Congo : la FAO confirme son assistance aux parlementaires

Le sujet était au centre de la rencontre entre la représentante résidente de la FAO, Yannick Ariane Rasoarimanana, et le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

 

La représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Yannick Ariane Rasoarimanana a eu une un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, jeudi 15 juillet 2021. Il s’est agi pour les deux personnalités de parler de l’assistance de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan).

« La République du Congo a une alliance parlementaire et assure la présidence du secrétariat général du Réseau des alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’assistance de la FAO concerne surtout le renforcement des capacités des parlementaires pour pouvoir appuyer de façon consistante la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo », a-t-elle annoncé.

Selon Yannick Ariane Rasoarimanana, cette assistance va porter sur les différentes lois visant l’amélioration des cadres juridiques, incitatifs et institutionnels des investissements surtout privés dans le développement agricole. Le but étant, entre autres, d’assurer une bonne approche de la diversification de l’économie à travers l’agriculture.

Congo : Valery Aleksandrovitch Mikhaylov fait ses adieux à Isidore Mvouba

L’ambassadeur de Russie au Congo a été reçu par le président de l’Assemblée nationale le 31 juillet 2019.

Après cinq années d’exercice au Congo, Aleksandrovitch Mikhaylov  fait ses adieux aux autorités congolaises. L’ambassadeur de la Fédération de la Russie au Congo a été reçu par Isidore Mvouba. Au cours de la rencontre, Valery Aleksandrovitch Mikhaylov a affirmé que le Congo et son pays ont jusqu’ici entretenu de bons rapports diplomatiques dont il faut finaliser des projets du partenariat.

Au sortir de cet échange, le diplomate russe a indiqué qu’il était nécessaire de procéder à la mise en œuvre de tous les accords signés entre le Congo et la Russie, quoiqu’il soit arrivé en fin de son mandat au Congo.

« Après le Forum interparlementaire Russie-Afrique en Juillet dernier, le tour reviendra aux chefs de l’Etat de siéger en novembre à Moscou toujours dans le même cadre de la coopération Russie Afrique », a dit Valery Aleksandrovitch Mikhaylov.

Congo : bientôt l’ambassade de Belgique à Brazzaville va redémarrer ses activités

Annonce faite par le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a annoncé, le 13 mars 2019.

Le chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Frédéric Meurice, a eu un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. A l’issue de cette rencontre, le diplomate belge a déclaré que son pays va rouvrir sous peu sa représentation diplomatique fermée depuis un moment.

Cette ambassade avait fermée il y a plusieurs mois. Frédéric Meurice qui a révélé l’information n’a pas  précisé la date, encore moins le mois au cours duquel cette représentation diplomatique rouvrira officiellement ses portes.

« Je suis venu présenter mes civilités au président de l’Assemblée nationale avec qui nous avons parlé de la réouverture prochaine de l’ambassade de Belgique ici à Brazzaville. C’est l’un de nos événements les plus importants de ces derniers mois. En réalité, l’ambassade existe déjà et les services travaillent depuis le mois de décembre. Pendant que le processus de reconstruction est en cours, nous avons limité le niveau d’activités du service public », a précisé Frédéric Meurice.

Trouver des stratégies à explorer pour redynamiser la coopération bilatérale globale entre le royaume de Belgique et la République du Congo, c’est le sujet au cœur de l’échange de ces deux personnalités.

 

Détournement des fonds publics : Isidore Mvouba veut intensifier le contrôle de l’exécutif

Pour mettre un terme au détournement des fonds publics, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a invité les parlementaires à intensifier le contrôle de l’exécutif.

Le numéro 01 de l’assemblée nationale a fait cette invitation à l’ouverture de la 5ème session ordinaire administrative de la chambre basse du parlement, le 1er février à Brazzaville.

« Ce 1er février 2019 ouvre le champ à de nouveaux combats, de nouvelles luttes, plus ardus, plus exigeants, pour le succès de notre procès de développement. Il s’agit d’opportunités offertes à la représentation nationale et au peuple tout entier pour remporter de nouvelles victoires sur la corruption, l’impunité, le détournement des fonds publics et l’enrichissement sans cause, le laxisme et le laisser-aller », a déclaré Isidore Mvouba.

Selon lui, l’Assemblée nationale va encore intensifier le contrôle de l’action gouvernementale à travers des moyens légaux reconnus par la loi.

Pour rappel, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude publié le 31 juillet dernier à Brazzaville, a mis au grand jour de nombreux cas de détournement de fonds publics, de fraudes, de trafics d’influence, mais surtout un sérieux problème de gouvernance.

Congo: la 9 ème assemblée plénière du CIRGL se tiendra à Brazzaville

L’annonce a été faite, le 15 octobre, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, à l’ouverture de la quatrième session ordinaire dite budgétaire.

Du 04 au 06 décembre à Brazzaville, les parlements des douze Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), se réuniront à Brazzaville au Congo.

Isidore Mvouba a, demandé aux parlementaires congolais à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette rencontre de portée historique. « Notre parlement devra briller de mille feux à cette occasion par son savoir-faire et son apport à la consolidation de la paix dans notre sous-région », a-t-il déclaré.

Pour rappel, la capitale congolaise, Brazzaville, avait abrité, en juillet dernier, la dix-huitième session ordinaire du comité exécutif qui a examiné la question sécuritaire et humanitaire dans quelques pays de cet espace communautaire.

 

Isidore Mvouba déplore le non-décaissement des fonds des descentes parlementaires

C’était à l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, le 02 juin 2018 à Brazzaville.

Le président de la chambre basse du parlement s’est plaint, le 2 juin à Brazzaville lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, du fait que depuis le début de la quatorzième législature, les députés n’ont jamais perçu les indemnités prévues pour effectuer les missions à la base.

Dans son allocution, Isidore Mvouba est revenu longuement sur la question des descentes parlementaires qui préoccupe tous les députés. En effet, d’après le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées.

Hélas, depuis que cette législature a démarré, deux sessions sont passées sans que les députés ne se rendent sur le terrain par manque de moyens.  « Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République », a affirmé Isidore Mvouba aux députés.

Parlant de la crise économique qui continue de plomber l’économie nationale, le président de la chambre basse a souligné que le peuple congolais connaît une attente fébrile au sujet des négociations en cours avec le fonds monétaire international. Il s’est dit optimiste, d’autant plus que les négociations sont pilotées par une équipe de cadres congolais de qualité qui saura trouver les solutions idoines au problème de soutenabilité de la dette, l’unique obstacle qui reste pour parvenir à un accord macro-économique.

Se prononçant sur la session criminelle en cours, Isidore Mvouba a déploré le fait que ces affaires qui relèvent de la compétence de la justice soient objet de controverse dans l’opinion.

« Force est de constater que les ‘’cassandres’’ de l’unité nationale, chauds partisans de Fake news, s’en donnent à cœur joie pour désinformer l’opinion nationale et internationaleLa tentative de politisation de cet évènement procède de la malhonnêteté intellectuelle. Comme à l’accoutumée, tout y passe : invective, calomnie, attaques personnelles, manipulations de tout genre », a précisé le président de l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres en charge des questions d’internet de s’attaquer à ce phénomène qui relève de la cybercriminalité.

S’adressant aux députés, Isidore Mvouba, comme lors des deux dernières sessions, a fustigé les antivaleurs, notamment la corruption, la concussion et le vol des deniers publics qui gangrènent l’administration publique

Il a aussi salué la paix qui émerge peu à peu dans le département du Pool, tout en espérant que la mise en œuvre du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion  qui suivra va enrayer les quelques actes de banditisme isolés afin que cette partie du pays retrouve sa quiétude initiale.

Rappelons que huit affaires sont inscrites à l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public; du projet de loi relatif à la statistique officielle ainsi que celui portant création de l’Institut national de la statistique.

L’Assemblée nationale va aussi, courant cette session, statuer sur le projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative aux gisements de potasse Kola et Dougou, dans le district de Madingou-Kayes, département du Kouilou.

De même, elle examinera le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Centre d’informations économiques et de conseil de gestion. La chambre procédéra également aux auditions au niveau de la douane, des impôts et au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Pierre Ngolo et Isidore Mvouba

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs… Autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé avec le président du Sénat, Pierre Ngolo et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le 6 mars à Brazzaville. Les entretiens ont porté, sur la vie politique nationale.

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs, la stigmatisation dont est victime le chef de l’opposition de la part de certains acteurs de la classe politique, autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement sur le rôle qui revient à leurs institutions.

« Le chef de l’État devrait de temps à autre se retrouver avec les gestionnaires des différentes institutions, histoire de faire le point de la marche du pays, d’apprécier ce qui a été fait et de voir dans quel sens on doit engager la République » a confié Pierre Ngolo qui a propos de la lutte contre les antivaleurs, a rapporté que le président a « dit avoir entendu les populations, leurs plaintes, leurs dénonciations et en avoir pris bonne note, pour faire que les choses ne soient plus jamais comme avant »

À propos du rejet de Pascal Tsaty Mabiala comme chef de file de l’opposition par sa famille politique, le président du Sénat a déclaré : « Le chef de file de l’opposition est un organe institué par la Constitution. Pour occuper ce poste, la loi définit les conditions. Il faut que le parti dont on est issu soit représenté au parlement.  L’UPADS dont Pascal Tsaty Mabiala est le premier secrétaire est le seul parti de l’opposition efficacement représenté au parlement. Peut-on contester la loi ? La désignation de Pascal Tsaty Mabiala n’est pas une volonté d’un pouvoir. Ce n’est pas un acte arbitraire », a-t-il conclu.

De son coté, le président de l’Assemblée nationale a comme dans une mise au point suite aux dernières déclarations du collectif de l’opposition congolaise, présidé par Mathias Dzon, rappelé :  « Nous sommes aujourd’hui assiégés par les mensonges des réseaux sociaux et il n’y a aucune réplique, que ça soit au niveau de notre parti, que ça soit au niveau des partis alliés, il y a un silence de mort comme si on se reprochait de quelque chose alors que nous n’avons pas à rougir de notre bilan. On a fait beaucoup de chose dans ce pays ».

Comme pour faire reprendre espoir aux indécis, le président de l’Assemblée nationale a annoncé la reprise des discussions avec le FMI dans la perspective de conclure un programme de relance économique. « Dans les jours qui viennent, nous sommes sûrs de conclure avec le FMI et d’avoir quelques moyens pour redresser la situation », a-t-il déclaré.