Congo : la CNTR tient sa 4e session ordinaire administrative

Pendant 10 jours, les participants vont examiner et adopter le projet de rapport de la 1re session extraordinaire du 8 août 2023, les comptes-rendus des activités du bureau.

 

La 4e session ordinaire dite administrative de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), s’est ouverte mardi 07 novembre 2023. Il va s’agir jusqu’au 16 novembre prochain, pour les participants d’examiner et d’adopter le projet de rapport de la 1re session extraordinaire du 8 août 2023, les comptes-rendus des activités du bureau ainsi que l’examiner les rapports de mission des sous-commissions techniques.

Les participants à cette quatrième session seront également informés sur la mission d’information sur la gestion financière du Centre national de transfusion sanguine (CNTS). En même temps, ils vont examiner et adopter le rapport du groupe de travail chargé de la relecture du règlement intérieur de la CNTR.

Notons que la CNTR est une organisation publique créée pour contribuer résolument à l’amélioration de la bonne gouvernance des finances publiques au Congo.

Congo : Pierre Ngolo demande aux sénateurs plus de vigueur dans leur mission

C’était mardi 01 février 2022 à Brazzaville, à l’ouverture de la quatorzième session ordinaire administrative du sénat.

 

La quatorzième session ordinaire administrative du Sénat s’est ouverte  le 1er février à Brazzaville. A l’ouverture, le président de cette institution, Pierre Ngolo, a demandé aux sénateurs de raffermir et d’affiner le contrôle dans l’accomplissement de leur mission.

« Mettons davantage de doigté et de vigueur dans l’accomplissement de notre mission constitutionnelle de modérateur et de conseil de la nation », a déclaré Pierre Ngolo.

Pour lui, le temps des réformes est souvent un moment exigeant et diversement apprécié en ce qu’elles bousculent les habitudes et les intérêts. Il les convie à bien exploiter l’espoir né des fructueuses offensives diplomatiques du gouvernement pour des délibérations responsables, avant de saluer l’accord avec le Fonds monétaire international, lequel vise à maintenir la stabilité macroéconomique.

Le président de la chambre haute n’a pas manqué d’aborder la situation qui prévaut à la frontière Russie –Ukraine qui peut, selon lui,  placer l’humanité devant des risques de reconstitution des deux blocs prêts à imposer aux citoyens de la planète le spectre de la violence. « Le Sénat souhaite que le règlement de tout litige se fasse en privilégiant la paix », a-t-il indiqué.

Quant à la situation prévalant en Afrique, la non-intériorisation par les élites des règles du pluralisme politique et le recours à l’interruption de l’ordre constitutionnel apparaissent comme la meilleure réponse aux insuffisances de gestion constatées.

Rappelons que cette session va durer soixante-dix jours. Il sera question d’examiner à son ordre du jour sept affaires. Au nombre de celles-ci, le projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence africaine de médicament, celui portant code pénitentiaire en République du Congo et autres.

Mairie de Brazzaville : le budget de l’exercice 2020 évalué à plus de 23 milliards

Ledit budget est en baisse de plus de 4 milliards par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à plus de 27 milliards de FCFA.

Le Conseil départemental et municipal de Brazzaville a clôturé, le 11 juin, sa cinquième session ordinaire administrative. Il a été question au cours de celle-ci, d’adopter son budget exercice 2020. Un budget qui a été évalué à la somme de vingt-trois milliards deux cent seize millions de francs CFA. Notons qu’il est en baisse de quatre milliards six cent vingt-neuf millions FCFA, par rapport à celui de l’année 2019, qui s’élevait à la somme de vingt-sept milliards cent quarante-six millions deux cent quatre-vingt-cinq mille FCFA, soit un déficit de -16,62%.

Il faut tout de même dire que l’élaboration de ce budget a été rendue difficile, à cause notamment de la situation économique et financière que traverse actuellement le pays, impacté par la crise sanitaire du Covid-19.

Ledit budget sera consacré prioritairement à la redynamisation des services municipaux, l’amélioration des voiries urbaines, le renforcement de l’assainissement des quartiers ainsi que la lutte contre les érosions et le phénomène d’ensablement. C’est du moins ce qu’a fait savoir le président du Conseil département et municipal, Dieudonné Bantsimba.

Crise économique : le président du Sénat invite au renforcement de l’action gouvernementale

Dans son discours d’ouverture des travaux de la sixième session ordinaire administrative de la chambre haute du parlement, le 3 juin à Brazzaville, Pierre Ngolo a rappelé  la nécessité du contrôle de l’action de l’exécutif qui revêt une dimension particulière dans la conduite des affaires publiques.

Pierre Ngolo a  souligné que les institutions et les organes de la République commis au contrôle et à l’observation de la discipline doivent se hisser à leur niveau de responsabilité afin de donner aux impératifs de transparence, de bonne gouvernance, de lutte contre les déviances diverses leur vrai sens.

« La voie de sortie de crise et de relance de l’économie est celle de la prise de conscience à tous les niveaux, surtout au niveau du parlement qui, par ses délibérations et par l’exercice de sa mission de contrôle, doit devenir un acteur clé de la nouvelle dynamique » a-t-il déclaré. Il a ajouté que cette sixième session s’ouvre quatorze jours après la clôture de la session extraordinaire qui était consacrée à  la ratification de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine.

« Avec la ratification de cet accord qui constitue une étape déterminante dans le processus de négociation avec les partenaires financiers et le fait pour notre économie de retrouver ses marques après deux ans de récession, on peut envisager, pour notre pays, des perspectives meilleures », a-t-il rencheri.

Rappelant  le contexte dans lequel cette session se tient, le président du Sénat a indiqué qu’il est inscrit à son ordre du jour des affaires à caractère  diplomatique confirmant la place du Congo dans l’arène parlementaire internationale.

Au nombre de celles-ci,  a-t-il souligné, la participation du Sénat congolais à Paris à la vingtième réunion de l’Association des Sénats d’Europe, du 13 au 15 juin; la présence du Congo au Forum international sur le développement du parlementarisme et à la Conférence parlementaire Russie-Afrique qui se tiendront du 1er au 3 juillet à Moscou, en Russie, et  l’organisation à Brazzaville, les 11 et 12 juillet, d’un sommet panafricain de haut niveau sur la sécurisation des investissements et des ressources pour la santé et le VIH/sida. Pierre Ngolo a convié les sénateurs à la rigueur et à la créativité pour que ces rencontres soient porteuses.

 

Isidore Mvouba déplore le non-décaissement des fonds des descentes parlementaires

C’était à l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, le 02 juin 2018 à Brazzaville.

Le président de la chambre basse du parlement s’est plaint, le 2 juin à Brazzaville lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, du fait que depuis le début de la quatorzième législature, les députés n’ont jamais perçu les indemnités prévues pour effectuer les missions à la base.

Dans son allocution, Isidore Mvouba est revenu longuement sur la question des descentes parlementaires qui préoccupe tous les députés. En effet, d’après le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées.

Hélas, depuis que cette législature a démarré, deux sessions sont passées sans que les députés ne se rendent sur le terrain par manque de moyens.  « Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République », a affirmé Isidore Mvouba aux députés.

Parlant de la crise économique qui continue de plomber l’économie nationale, le président de la chambre basse a souligné que le peuple congolais connaît une attente fébrile au sujet des négociations en cours avec le fonds monétaire international. Il s’est dit optimiste, d’autant plus que les négociations sont pilotées par une équipe de cadres congolais de qualité qui saura trouver les solutions idoines au problème de soutenabilité de la dette, l’unique obstacle qui reste pour parvenir à un accord macro-économique.

Se prononçant sur la session criminelle en cours, Isidore Mvouba a déploré le fait que ces affaires qui relèvent de la compétence de la justice soient objet de controverse dans l’opinion.

« Force est de constater que les ‘’cassandres’’ de l’unité nationale, chauds partisans de Fake news, s’en donnent à cœur joie pour désinformer l’opinion nationale et internationaleLa tentative de politisation de cet évènement procède de la malhonnêteté intellectuelle. Comme à l’accoutumée, tout y passe : invective, calomnie, attaques personnelles, manipulations de tout genre », a précisé le président de l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres en charge des questions d’internet de s’attaquer à ce phénomène qui relève de la cybercriminalité.

S’adressant aux députés, Isidore Mvouba, comme lors des deux dernières sessions, a fustigé les antivaleurs, notamment la corruption, la concussion et le vol des deniers publics qui gangrènent l’administration publique

Il a aussi salué la paix qui émerge peu à peu dans le département du Pool, tout en espérant que la mise en œuvre du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion  qui suivra va enrayer les quelques actes de banditisme isolés afin que cette partie du pays retrouve sa quiétude initiale.

Rappelons que huit affaires sont inscrites à l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public; du projet de loi relatif à la statistique officielle ainsi que celui portant création de l’Institut national de la statistique.

L’Assemblée nationale va aussi, courant cette session, statuer sur le projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative aux gisements de potasse Kola et Dougou, dans le district de Madingou-Kayes, département du Kouilou.

De même, elle examinera le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Centre d’informations économiques et de conseil de gestion. La chambre procédéra également aux auditions au niveau de la douane, des impôts et au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

Dix affaires à la deuxième session ordinaire administrative

Cette session ordinaire de l’Assemblée nationale est prévue du 1er février au 10 avril prochain, selon le deuxième secrétaire de l’Assemblée Nationale.

Au total, 10 affaires seront traitées au cours de la session ordinaire administrative, du 1er février au 10 avril prochain, a annoncé le deuxième secrétaire de l’Assemblée Nationale, M. Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou.

Cette annonce a été faite lors de la deuxième conférence des présidents qui se tient une semaine avant l’ouverture d’une session entre le gouvernement et l’Assemblée Nationale pour faire le point des sessions passées et fixer l’ordre du jour de la session qui va se tenir conformément à la constitution et au règlement intérieur de cette institution. Cette réunion s’est tenue en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, M. Clément Mouamba, et du ministre des affaires foncières et du domaine en relation avec le Parlement, M. Pierre Mabiala.

Selon lui, au cours de cette deuxième session ordinaire administrative qui aura lieu du 1er février au 10 avril prochain, les députés vont nommer le rapporteur général et les rapporteurs spéciaux ainsi qu’une commission d’apurement pour le budget de l’Assemblée Nationale selon les dispositions de la loi portant régime financier de l’Etat.

A cet effet, M. Kignoumbi Kia-Mboungou a indiqué que c’est une obligation de nommer, au cours de la première session administrative de l’année, le rapporteur général pour les recettes selon les missions de cette institution de contrôle, conformément à la nouvelle loi portant régime financier de l’Etat dans le cadre de la CEMAC. Les rapporteurs spéciaux vont s’occuper des dépenses et la commission, quant à elle, l’apurement des comptes de l’Assemblée Nationale.

Aussi, a-t-il dit, l’Assemblée Nationale va également plancher sur les affaires reportées lors de la session passée, à savoir le conseil supérieur de la magistrature, le conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, le conseil économique, social et environnemental, la cour constitutionnelle et les accords bilatéraux et multilatéraux qui sont juridiques.

Rappelons qu’au terme des dispositions du règlement intérieur, il y a des affaires qui peuvent survenir au cours des sessions et ces affaires sont intégrées à cet effet.