Congo : la CNTR tient sa 4e session ordinaire administrative

Pendant 10 jours, les participants vont examiner et adopter le projet de rapport de la 1re session extraordinaire du 8 août 2023, les comptes-rendus des activités du bureau.

 

La 4e session ordinaire dite administrative de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), s’est ouverte mardi 07 novembre 2023. Il va s’agir jusqu’au 16 novembre prochain, pour les participants d’examiner et d’adopter le projet de rapport de la 1re session extraordinaire du 8 août 2023, les comptes-rendus des activités du bureau ainsi que l’examiner les rapports de mission des sous-commissions techniques.

Les participants à cette quatrième session seront également informés sur la mission d’information sur la gestion financière du Centre national de transfusion sanguine (CNTS). En même temps, ils vont examiner et adopter le rapport du groupe de travail chargé de la relecture du règlement intérieur de la CNTR.

Notons que la CNTR est une organisation publique créée pour contribuer résolument à l’amélioration de la bonne gouvernance des finances publiques au Congo.

Congo : la BM réitère son engagement à contribuer à la bonne gouvernance

Le sujet a été évoqué pendant l’échange entre Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et une équipe de la Banque mondiale (BM).

 

Lundi 23 octobre à Brazzaville, le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara a eu un échange avec une équipe de la BM. Il s’est agi pour la BM de de réitérer son engagement et l’importance qu’elle accorde à la gouvernance des services publics.

« Nous accompagnons la République du Congo depuis plusieurs années sur la gestion des finances publiques via notamment le Projet des réformes intégrées du secteur public qui vient de se clôturer », a rappelé Louise Pierrette Mvono, représentante de la BM au Congo.

Notons que l’appui de la BM portera, entre autres, sur les activités d’inspection pour l’évaluation des performances du service public. « Ce ministère est en charge de l’évaluation, de l’inspection du travail fait. Nous veillerons à travailler ensemble pour définir les standards d’évaluation et les mesures de renforcement de capacités du service des inspecteurs qui sont à la charge du département », a poursuivi la représentante résidente de la BM.

Congo : une mission internationale d’ITIE à Brazzaville

La délégation est venue évaluer les efforts de l’exécutif en matière de bonne gouvernance des secteurs pétrolier, minier et forestier.

La délégation du secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui a séjourné du 4 au 11 octobre dans la capitale congolaise, a évalué les efforts de l’exécutif en matière de bonne gouvernance des secteurs pétrolier, minier et forestier.

L’équipe des experts de l’ITIE, conduite par Maylis Labusquière, la responsable Afrique centrale près le secrétariat international, a eu une séance de travail avec les membres du cabinet du ministère des Finances et du budget, en présence du ministre de tutelle, Calixte Nganongo.

D’après Maylis Labusquière, cette mission est venue regarder dans quelle mesure la norme de transparence que représente l’ITIE est mise en œuvre au Congo. Celle-ci allait aider le pays, a poursuivi l’intervenante, à préparer la seconde validation de son rapport avant le début de l’année prochaine.

« Nous sommes en fait sur une base de travail concernant le prochain rapport que le comité exécutif de l’ITIE Congo publiera sur les données des paiements effectués par les entreprises extractives et reçues par l’État pour l’exercice fiscal 2017. Pour l’instant, nous sommes vraiment au stade préliminaire de ces données qui seront publiées », a expliqué Maylis Labusquière.

En attendant cette validation prévue dans trois mois, la délégation de l’ITIE internationale va aussi apprécier la collaboration entre les parties prenantes. Elle verra si des informations sont mises à la disposition des autorités congolaises, des acteurs du secteur privé, des organisations de la société civile et aussi des citoyens, sur la gestion des industries extractives.

C’est à l’issue de ces travaux que les experts de l’ITIE vont essayer de formuler leurs recommandations sur l’amélioration de la transparence des données, afin de répondre aux exigences du label international ITIE. Ils tiendront compte des conclusions issues de leurs rencontres avec les membres du comité exécutif ITIE-Congo, les pouvoirs publics, les acteurs du secteur privé ainsi que de la société civile, basés à Brazzaville et à Pointe-Noire.

À noter que lors de son conseil d’administration tenu en juin 2018 à Berlin (Allemagne), l’ITIE internationale a attribué à la République du Congo le statut de pays ayant fait des efforts significatifs, avec un délai de dix-huit mois pour faire aboutir vingt-six mesures correctives et subir un nouvel examen de validation à partir du 1er janvier 2020.

Forum des parlements de la Cirgl : la bonne gouvernance au centre des débats

C’est l’un des sujets à l’ordre du jour des assisses de la neuvième session ordinaire du forum des pays de la conférence internationale sur la région des grands lacs (FP-Cirgl).

La sécurité et le statut des anciens chefs d’Etat, la bonne gouvernance et bien d’autres sujets meublent les assisses de la neuvième session ordinaire de l’Assemblée des parlements de la sous-région qui s’est ouverte le 5 décembre 2018.

Ces assises se tiennent sur le thème  » Dix ans du FP-Cirgl: réalisations, défis et perspectives ». Elles réunissent les présidents des Sénats et des Assemblées nationales, les sénateurs et les députés venus de l’Angola, du Burundi, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo (RDC), du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan, de la Tanzanie, de la Zambie et du Congo, pays hôte.

Il sera question au cours de ces assisses pour les parlementaires de la Cirgl, de faire des propositions de solutions et apporter des palliatifs à un certain nombre de problèmes inhérents à la quiétude et la bonne marche au sein de cet espace communautaire. Ainsi, les débats sont orientés vers la problématique sécuritaire et humanitaire de cette zone sous- régionale, en vue de garantir aux Etats membres une quiétude générale.

Il est également question de trouver une possibilité d’attribuer à tous les anciens chefs d’Etat de la zone communautaire un statut particulier, ayant constaté que ces personnalités souvent délaissées sont, dans la plupart des cas, à l’origine des conflits armés.

« En structurant leur action autour des problématiques essentielles de paix et de sécurité, de bonne gouvernance, du développement économique, de l’humanitaire et du social, du genre et enfants et des personnes vulnérables, nos parlements jouent un rôle crucial dans la résolution des conflits dans nos Etats. Votre session va aussi examiner la question du statut des anciens chefs d’Etat », a indiqué le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo, le jour de l’ouverture des travaux.

 

La chambre haute appelée à devenir le pilier de la bonne gouvernance

La recommandation est du président du Sénat, M. Pierre Ngolo, lors de la clôture de la deuxième session extraordinaire de la troisième législature de cette chambre.

Le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a appelé, 19 janvier à Brazzaville, la chambre haute du Parlement à devenir le pilier de la démocratie et de la bonne gouvernance, lors de la clôture de la deuxième session extraordinaire de la troisième législature de cette chambre.

Selon lui, les sénateurs doivent être d’une implication, situant la chambre haute au niveau du rêve constitutionnel. Le moment est venu pour les congolais de donner un sens vrai à la rupture par un effort soutenu de renouement effectif des habitudes et des pratiques qui gênent et freinent l’envol du pays vers le développement, a souhaité M. Ngolo.

«Soyons partout les promoteurs de la bonne gouvernance et les messagers de la paix sur toute l’étendue du territoire nationale afin que toute l’attention et toute l’énergie des congolais soient consacrées à la lutte contre la crise que nous gagnerons inévitablement. Prêchons et activons-nous pour le retour de la paix au Pool en soutenant le processus en cours. Faisons tout pour que tout se règle dans la République sans troubler la quiétude des citoyens et sans porter atteinte à la paix et à la sécurité», a-t-il ajouté.

Félicitant le travail accompli par les sénateurs dans le traitement du budget de l’Etat en 15 jours, dans la rigueur, l’efficacité et l’intériorisation des contraintes du temps ainsi que l’engagement à se mettre réellement au service du pays pour prendre une part active à sa construction, le président du Sénat a demandé aux uns et aux autres d’intérioriser la nécessité de la discipline et du patriotisme afin de s’engager avec détermination sur la voie de la rupture. «Le budget du Congo est un budget de crise avec son lot de restrictions justificatives d’un nouvel état d’esprit chez les dirigeants tout comme chez les citoyens», a-t-il dit.

«L’insistance du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, le 30 décembre 2017 devant le Parlement réuni en congrès, sur la rupture et l’impérieuse nécessité de remise en cause dans nos comportements, traduit l’insuffisance de prise de conscience de certains citoyens ; de même qu’il exprime sa résolution dans le combat salvateur contre les entraves au développement», a-t-il insisté, exhortant les sénateurs de profiter du temps restant avant l’ouverture de la prochaine session, à repartir éclairer les sources sur la situation nationale pour tirer l’information nécessaire à l’élévation des performances et à la lucidité.

Faisant la synthèse des travaux, le deuxième secrétaire du sénat, M. Joseph Yedikissa Dadhie, a indiqué que le budget du Sénat, exercice 2018, adopté au cours de la session extraordinaire dont le montant n’a pas été révélé et qui intègre le corpus global de l’Etat dans le cadre des allocutions faites au Parlement, est en diminution par rapport au budget de 2017 de 1 milliard 045 millions 675.000 de FCFA, soit 9,64% de réduction.

Sur le budget de l’Etat exercice 2018, il a fait savoir que le principal problème que le gouvernement congolais doit résoudre est la recherche des financements pour combler le gap dégagé pour la quête d’équilibre budgétaire du gouvernement. Ce déficit, a-t-il dit, résulte principalement du niveau élevé du service de la dette extérieure devenue insoutenable.

Le gouvernement doit fournir des efforts et des garanties permissifs d’un aboutissement heureux au terme des négociations avec les créanciers du Congo.