Congo : un nouveau Centre d’hémodialyse inauguré au CHU de Brazzaville

La structure mise en service mercredi 18 juin 2025, a été réceptionnée ce mercredi par le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire-Ibara.

 

Les clés de cette unité spécialisée ont été remises au ministre de la santé par Michel Mongo, secrétaire général de la Fondation Congo Assistance, au nom de la présidente de cette ONG, Antoinette Sassou N’Guesso. Situé à proximité du Centre national de référence de la drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso, le nouveau centre d’hémodialyse offrira des soins spécialisés à des coûts accessibles. Il est destiné tant aux patients drépanocytaires qu’à ceux souffrant d’autres pathologies rénales.

Le professeur Alexis Elira Dokékias, directeur général du Centre de la drépanocytose, a rappelé l’importance de cette unité : « L’hémodialyse est un traitement qui sauve des vies, bien qu’il ne soit pas définitif. Elle représente une réponse vitale pour les malades du sang, mais également pour ceux touchés par d’autres affections. » La première séance de dialyse a d’ailleurs été réalisée dès le jour de l’inauguration sur une jeune patiente en urgence.

Le Centre est équipé de cinq postes de dialyse avec leurs lits respectifs, ainsi que d’un système de traitement d’eau pouvant alimenter jusqu’à dix machines, permettant ainsi de traiter entre 60 et 120 patients. Ces installations ont été fournies par la société marocaine Pharmaforall, partenaire technique du projet.

Le docteur Richard Loumingou, chef de service de néphrologie au CHU-B, a insisté sur la nécessité de mieux informer la population sur les facteurs de risque de l’insuffisance rénale. « Beaucoup de malades ignorent leur condition. Hypertension, diabète, surpoids, tabagisme, sédentarité ou consommation excessive d’alcool sont autant de facteurs qui exposent à ces maladies », a-t-il expliqué, rappelant que les cas aigus peuvent être mortels dans 50 % des situations s’ils ne sont pas rapidement pris en charge.

Ce centre est l’aboutissement d’un plaidoyer fort porté par Antoinette Sassou N’Guesso. Lors du gala du 40e anniversaire de la Fondation Congo Assistance, de nombreux partenaires s’étaient engagés à soutenir la réalisation de projets sanitaires d’envergure.

Le Congo et la RCA échangent leurs expériences sur la lutte contre les antivaleurs

C’était au cours d’un échange jeudi 15 février, à Brazzaville, entre le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

 

La République du Congo et la République centrafricaine entendent renforcer leur coopération en matière de lutte contre les antivaleurs. C’est pour en parler que le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara, a échangé, le 15 février à Brazzaville, avec le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

Jean-Rosaire Ibara a également eu un échange avec le directeur de cabinet du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Simplice Mounianga Boukongou et les autres cadres.

« Nous avons échangé nos expériences sur les mécanismes de contrôle au niveau des deux pays, la République centrafricaine et la République du Congo. Cela m’a permis de connaître les attributions en termes d’organisation institutionnelle de ce département ministériel qui est technique et politique au niveau de la République du Congo. Le brillant exposé fait par le directeur de cabinet m’a permis de voir, en termes de positionnement institutionnel, comment le contrôle d’Etat est positionné et quelles sont les attributions », a expliqué Roméo Gribingui à la presse.

La rencontre a aussi été une occasion pour le Congo d’informer son hôte de l’adoption en Conseil des ministres du 14 février d’un projet de décret portant approbation de la Politique nationale du contrôle d’Etat.

Congo : la BM réitère son engagement à contribuer à la bonne gouvernance

Le sujet a été évoqué pendant l’échange entre Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et une équipe de la Banque mondiale (BM).

 

Lundi 23 octobre à Brazzaville, le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara a eu un échange avec une équipe de la BM. Il s’est agi pour la BM de de réitérer son engagement et l’importance qu’elle accorde à la gouvernance des services publics.

« Nous accompagnons la République du Congo depuis plusieurs années sur la gestion des finances publiques via notamment le Projet des réformes intégrées du secteur public qui vient de se clôturer », a rappelé Louise Pierrette Mvono, représentante de la BM au Congo.

Notons que l’appui de la BM portera, entre autres, sur les activités d’inspection pour l’évaluation des performances du service public. « Ce ministère est en charge de l’évaluation, de l’inspection du travail fait. Nous veillerons à travailler ensemble pour définir les standards d’évaluation et les mesures de renforcement de capacités du service des inspecteurs qui sont à la charge du département », a poursuivi la représentante résidente de la BM.

Ibara envisage d’établir un pont entre son ministère avec celui de la Défense

Le professeur Jean Rosaire Ibara, ministre en charge du Contrôle d’état envisage d’établir un pont  entre son ministère avec celui de la Défense nationale en vue d’une gestion contrôlée.

Jean Rosaire Ibara, ministre en charge du Contrôle d’Etat, et son collègue Charles Richard Mondjo ministre de la Défense nationale, viennent d’avoir un échange au sujet d’une collaboration entre les deux ministères. Les deux personnalités ont salué cette vision d’une gestion contrôlée.

Le ministre en charge du Contrôle d’état a souligné la nécessité d’une dynamique de collaboration plus étroite entre les deux ministères aux fins d’évaluer les modalités d’étendre cette relation sur l’ensemble des organes de contrôle du pays. Nous nous intéressons, a-t-il dit, à l’initiative de contrôle parce que le ministère couvre l’ensemble du territoire national.

Pour le  ministre en charge du Contrôle d’Etat, ces rencontres vont se poursuivre. « On peut dire que c’est l’administration la plus contrôlée de la République, donc, nous allons perpétuer ces rencontres. Nous nous sommes retrouvés pour beaucoup de points et nous allons perpétuer cela », a-t-il dit.

Congo : Jean-Rosaire Ibara engage une lutte contre la corruption

Le ministre en charge du contrôle d’Etat, Jean-Rosaire Ibara a fixé mardi 29 juin 2021, les grands axes des actions pour le quinquennat.

 

La lutter contre les anti-valeurs, dont la fraude fiscale, la concussion et la corruption, sont entre les axes d’actions du ministre en charge du contrôle d’Etat, Jean-Rosaire Ibara. Il les a fixé mardi 29 juin 2021 lors d’une rencontre avec les agents et cadres de son administration à Brazzaville.

Pour lui, le premier axe prioritaire de son ministère consistera en la création des plateformes de dialogue et de réflexion destinées à améliorer le climat des affaires et l’indice de perception de la corruption au Congo.

Ces plateformes, a-t-il précisé réuniront les opérateurs économiques, les partenaires sociaux, les organes institutionnels nationaux et internationaux, afin d’améliorer les bonnes pratiques dans la gestion publique.

Pour ce qui est du deuxième axe, le ministre se propose de mettre en œuvre des actions visant à arrimer la gouvernance du pays aux instruments internationaux, notamment les conventions, les chartes et les accords formellement signés par le Congo.

« Le troisième axe de notre action consiste en la promotion et la vulgarisation des bonnes pratiques dans la gestion des administrations et services publics, tandis que le quatrième vise la création des instruments pédagogiques et des mécanismes coercitifs. Le but étant de lutter contre la mauvaise gouvernance », a-t-il lancé.

Nouveauté de l’actuel gouvernement dirigé par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, le ministère a en charge de l’élaboration de la stratégie nationale pour lutter contre les comportements déviants à travers la politique de « tolérance zéro » prônée par le président Denis Sassou N’Guesso dans son discours d’investiture, le 16 avril dernier.