Le Congo et la RCA échangent leurs expériences sur la lutte contre les antivaleurs

C’était au cours d’un échange jeudi 15 février, à Brazzaville, entre le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

 

La République du Congo et la République centrafricaine entendent renforcer leur coopération en matière de lutte contre les antivaleurs. C’est pour en parler que le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara, a échangé, le 15 février à Brazzaville, avec le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui.

Jean-Rosaire Ibara a également eu un échange avec le directeur de cabinet du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Simplice Mounianga Boukongou et les autres cadres.

« Nous avons échangé nos expériences sur les mécanismes de contrôle au niveau des deux pays, la République centrafricaine et la République du Congo. Cela m’a permis de connaître les attributions en termes d’organisation institutionnelle de ce département ministériel qui est technique et politique au niveau de la République du Congo. Le brillant exposé fait par le directeur de cabinet m’a permis de voir, en termes de positionnement institutionnel, comment le contrôle d’Etat est positionné et quelles sont les attributions », a expliqué Roméo Gribingui à la presse.

La rencontre a aussi été une occasion pour le Congo d’informer son hôte de l’adoption en Conseil des ministres du 14 février d’un projet de décret portant approbation de la Politique nationale du contrôle d’Etat.

Congo : la BM réitère son engagement à contribuer à la bonne gouvernance

Le sujet a été évoqué pendant l’échange entre Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et une équipe de la Banque mondiale (BM).

 

Lundi 23 octobre à Brazzaville, le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara a eu un échange avec une équipe de la BM. Il s’est agi pour la BM de de réitérer son engagement et l’importance qu’elle accorde à la gouvernance des services publics.

« Nous accompagnons la République du Congo depuis plusieurs années sur la gestion des finances publiques via notamment le Projet des réformes intégrées du secteur public qui vient de se clôturer », a rappelé Louise Pierrette Mvono, représentante de la BM au Congo.

Notons que l’appui de la BM portera, entre autres, sur les activités d’inspection pour l’évaluation des performances du service public. « Ce ministère est en charge de l’évaluation, de l’inspection du travail fait. Nous veillerons à travailler ensemble pour définir les standards d’évaluation et les mesures de renforcement de capacités du service des inspecteurs qui sont à la charge du département », a poursuivi la représentante résidente de la BM.

Ibara envisage d’établir un pont entre son ministère avec celui de la Défense

Le professeur Jean Rosaire Ibara, ministre en charge du Contrôle d’état envisage d’établir un pont  entre son ministère avec celui de la Défense nationale en vue d’une gestion contrôlée.

Jean Rosaire Ibara, ministre en charge du Contrôle d’Etat, et son collègue Charles Richard Mondjo ministre de la Défense nationale, viennent d’avoir un échange au sujet d’une collaboration entre les deux ministères. Les deux personnalités ont salué cette vision d’une gestion contrôlée.

Le ministre en charge du Contrôle d’état a souligné la nécessité d’une dynamique de collaboration plus étroite entre les deux ministères aux fins d’évaluer les modalités d’étendre cette relation sur l’ensemble des organes de contrôle du pays. Nous nous intéressons, a-t-il dit, à l’initiative de contrôle parce que le ministère couvre l’ensemble du territoire national.

Pour le  ministre en charge du Contrôle d’Etat, ces rencontres vont se poursuivre. « On peut dire que c’est l’administration la plus contrôlée de la République, donc, nous allons perpétuer ces rencontres. Nous nous sommes retrouvés pour beaucoup de points et nous allons perpétuer cela », a-t-il dit.

Congo : Jean-Rosaire Ibara engage une lutte contre la corruption

Le ministre en charge du contrôle d’Etat, Jean-Rosaire Ibara a fixé mardi 29 juin 2021, les grands axes des actions pour le quinquennat.

 

La lutter contre les anti-valeurs, dont la fraude fiscale, la concussion et la corruption, sont entre les axes d’actions du ministre en charge du contrôle d’Etat, Jean-Rosaire Ibara. Il les a fixé mardi 29 juin 2021 lors d’une rencontre avec les agents et cadres de son administration à Brazzaville.

Pour lui, le premier axe prioritaire de son ministère consistera en la création des plateformes de dialogue et de réflexion destinées à améliorer le climat des affaires et l’indice de perception de la corruption au Congo.

Ces plateformes, a-t-il précisé réuniront les opérateurs économiques, les partenaires sociaux, les organes institutionnels nationaux et internationaux, afin d’améliorer les bonnes pratiques dans la gestion publique.

Pour ce qui est du deuxième axe, le ministre se propose de mettre en œuvre des actions visant à arrimer la gouvernance du pays aux instruments internationaux, notamment les conventions, les chartes et les accords formellement signés par le Congo.

« Le troisième axe de notre action consiste en la promotion et la vulgarisation des bonnes pratiques dans la gestion des administrations et services publics, tandis que le quatrième vise la création des instruments pédagogiques et des mécanismes coercitifs. Le but étant de lutter contre la mauvaise gouvernance », a-t-il lancé.

Nouveauté de l’actuel gouvernement dirigé par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, le ministère a en charge de l’élaboration de la stratégie nationale pour lutter contre les comportements déviants à travers la politique de « tolérance zéro » prônée par le président Denis Sassou N’Guesso dans son discours d’investiture, le 16 avril dernier.