Congo : la BM réitère son engagement à contribuer à la bonne gouvernance

Le sujet a été évoqué pendant l’échange entre Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et une équipe de la Banque mondiale (BM).

 

Lundi 23 octobre à Brazzaville, le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara a eu un échange avec une équipe de la BM. Il s’est agi pour la BM de de réitérer son engagement et l’importance qu’elle accorde à la gouvernance des services publics.

« Nous accompagnons la République du Congo depuis plusieurs années sur la gestion des finances publiques via notamment le Projet des réformes intégrées du secteur public qui vient de se clôturer », a rappelé Louise Pierrette Mvono, représentante de la BM au Congo.

Notons que l’appui de la BM portera, entre autres, sur les activités d’inspection pour l’évaluation des performances du service public. « Ce ministère est en charge de l’évaluation, de l’inspection du travail fait. Nous veillerons à travailler ensemble pour définir les standards d’évaluation et les mesures de renforcement de capacités du service des inspecteurs qui sont à la charge du département », a poursuivi la représentante résidente de la BM.

Congo : les difficultés du Cicos au coeur d’un échange

Le président du comité des ministres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, s’est entretenu, le 4 août, à Brazzaville avec Marie Thérèse Itongo, secrétaire générale.

 

Les deux personnalités ont débattu des dossiers de fonctionnement de la Cicos. Notamment du budget prévisionnel pour l’opérationnalisation des directions restantes, du plan de mise en œuvre du programme d’activité ainsi que des dettes des pays membres.

« Comme toutes structures, la nôtre rencontre des complications financières et le président du comité des ministres nous a fait des propositions de solution. Après cette séance, nous allons nous mettre au travail et lui fournir des documents demandés », a indiqué Marie Thérèse Itongo.

Outre les dettes des six pays membres de la Cicos, le président du comité des ministres et la secrétaire générale ont évoqué aussi le dossier de la réforme institutionnelle de la Cicos, l’adhésion des autres Etats non membres de la Cémac qui veulent intégrer l’institution, préalable à la programmation des visites de travail dans ces pays.

« Il suffit simplement que les pays membres du Bassin du Congo fassent la demande, nous les accepterons comme pays membres de la Cicos. Aujourd’hui, nous n’avons que six au sein de l’institution et la Zambie n’est qu’un membre observateur. Nous demandons aux pays de respecter leurs engagements », a expliqué la secrétaire générale de la Cicos.

La Cicos avec l’appui de la coopération allemande a créé l’école régionale de formation en navigation intérieure en 2007, afin de former un personnel navigant et administratif capable de répondre aux défis de la navigation intérieure dans le Bassin du Congo.

La création de cette école a été motivée par plusieurs raisons, entre autres, le grand nombre de personnel sans formation spécialisée, le vieillissement de l’équipage qualifié et le manque de formation des équipes administratives. Ces manquements sont à l’origine du retard accumulé par le secteur du transport fluvial du Congo qui demeure bien en deçà de son potentiel.

La secrétaire générale de la Cicos a réaffirmé que « cette école forme les matelots, capitaines et autres personnels navigants. Mais la contribution des Etats fera en sorte que cette école prenne un rayonnement véritablement sous-régional ».

Rappelons que les objectifs de la Cicos se résument à la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau et la gouvernance.

Congo-Sommet des trois bassins : les partenaires s’accordent

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a eu un échange avec le secrétaire général adjoint de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), Ekkaphab Phanthavong.

 

L’échange du lundi 05 juin 2023, par visio-conférence entre Arlette Soudan-Nonault et Ekkaphab Phanthavong portait sur la participation des pays membres de cette structure au sommet des trois grands bassins forestiers de la planète qui se tiendra à Brazzaville. Il s’est aussi agi parler du rôle important des pays de l’Asean dans la préservation de l’environnement.

Les membres de l’Asean, qui font partie de l’un des plus grands bassins forestiers, celui du Bornéo Mékong, ont confirmé leur engagement à travailler pour la réussite du sommet des trois bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bornéo Mékong.

Ekkaphab Phanthavong a confirmé la participation des pays de l’Asean à ce grand rendez-vous dont la supervision sera assurée par l’Organisation des Nations unies. Il a, en outre, signifié la nécessité de travailler étroitement avec tous les partenaires pour le bien de cette rencontre des acteurs de la lutte contre le changement climatique.

Cet échange fait suite au séjour de la coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine afin de préparer le sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement, prévu à Brazzaville, dans les prochains jours.

JIF 2023 : la Cour constitutionnel préoccupé par les droits des femmes

Les femmes évoluant à la Cour constitutionnelle ont échangé, le 8 mars à Brazzaville, sur les questions relatives aux droits de la femme et son autonomie.

 

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, les dame de la Cour constitutionnelle ont échangé, sur les questions relatives aux droits de la femme et son autonomie. Le thème de cette année est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes ».

Il s’est agi d’obtenir de nouveaux droits, de faire correctement appliquer ceux qui ont été obtenus, de promouvoir le traitement égalitaire entre l’homme et la femme, d’impliquer la femme dans la vie politique et le développement, enfin, de promouvoir la lutte contre les violences faites aux femmes.

L’on retient de cet échange que l’autonomisation des femmes est considérée comme une condition nécessaire à l’intégration de la femme au développement, moyen de renforcement des droits des femmes pour lutter contre les violences basées sur le genre.

Le Congo et la Russie resserrent les liens de coopération

Le ministre de tutelle, Martin Parfait Coussoud-Mavoungou, et le nouvel ambassadeur de Russie, Guéorguy Tchepik, ont échangé sur les axes de coopération visant à raffermir les liens entre les deux pays en la matière.

Les modalités de mise en œuvre de l’accord de coopération sur l’utilisation aux fins pacifiques de l’énergie atomique, signé le 23 mai dernier à Moscou, la mission de travail à Brazzaville des groupes d’experts des deux pays le mois prochain, la visite de travail en Russie du ministre de la Recherche en décembre, le renforcement des capacités des étudiants et chercheurs congolais dans le domaine de l’énergie atomique sont des questions évoquées en tête-à-tête entre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou et Guéorguy Tchepik.

Par ailleurs, le diplomate russe a informé le ministre de la Recherche scientifique de la mise à la disposition du Congo, au titre de l’année académique 2019-2020, de cinq bourses d’étude en science nucléaire à des fins pacifiques. « Il s’agit d’accompagner le Congo à développer la médecine et l’agriculture qui sont généralement les premiers bénéficiaires de ce que peut nous donner l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a expliqué l’ambassadeur de la Russie.

Le ministre de la Recherche scientifique et le nouveau diplomate russe au Congo ont également abordé le dossier de l’érection prochaine, à Brazzaville, par la Corporation de l’énergie atomique, d’un laboratoire sur les maladies tropicales négligées sous la coordination de l’Institut national de recherche en sciences de la Santé.

Denis Sassou Nguesso et Archange Touadera en tête à tête

Dans la capitale française, le 12 novembre, les deux présidents ont échangé sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région.

En marge des festivités du centenaire de l’armistice 1918 à Paris, le président congolais, Denis Sassou Nguesso s’est entretenu avec son homologue centrafricain Archange Touadera lundi 12 novembre, sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région, dans la capitale française.

On rappelle que le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a toujours exprimé la reconnaissance du peuple centrafricain pour l’implication du président Denis Sassou Nguesso dans la résolution de la crise Centrafricaine.

Pour le président Faustin Archange Touadera le président Sassou Nguesso a beaucoup œuvré pour le retour de la paix en Centrafrique.

S’il y a eu des élections apaisées en RCA, c’est grâce aux efforts qu’il a déployés en tant que médiateur international dans cette crise.