Congo : les difficultés du Cicos au coeur d’un échange

Le président du comité des ministres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, s’est entretenu, le 4 août, à Brazzaville avec Marie Thérèse Itongo, secrétaire générale.

 

Les deux personnalités ont débattu des dossiers de fonctionnement de la Cicos. Notamment du budget prévisionnel pour l’opérationnalisation des directions restantes, du plan de mise en œuvre du programme d’activité ainsi que des dettes des pays membres.

« Comme toutes structures, la nôtre rencontre des complications financières et le président du comité des ministres nous a fait des propositions de solution. Après cette séance, nous allons nous mettre au travail et lui fournir des documents demandés », a indiqué Marie Thérèse Itongo.

Outre les dettes des six pays membres de la Cicos, le président du comité des ministres et la secrétaire générale ont évoqué aussi le dossier de la réforme institutionnelle de la Cicos, l’adhésion des autres Etats non membres de la Cémac qui veulent intégrer l’institution, préalable à la programmation des visites de travail dans ces pays.

« Il suffit simplement que les pays membres du Bassin du Congo fassent la demande, nous les accepterons comme pays membres de la Cicos. Aujourd’hui, nous n’avons que six au sein de l’institution et la Zambie n’est qu’un membre observateur. Nous demandons aux pays de respecter leurs engagements », a expliqué la secrétaire générale de la Cicos.

La Cicos avec l’appui de la coopération allemande a créé l’école régionale de formation en navigation intérieure en 2007, afin de former un personnel navigant et administratif capable de répondre aux défis de la navigation intérieure dans le Bassin du Congo.

La création de cette école a été motivée par plusieurs raisons, entre autres, le grand nombre de personnel sans formation spécialisée, le vieillissement de l’équipage qualifié et le manque de formation des équipes administratives. Ces manquements sont à l’origine du retard accumulé par le secteur du transport fluvial du Congo qui demeure bien en deçà de son potentiel.

La secrétaire générale de la Cicos a réaffirmé que « cette école forme les matelots, capitaines et autres personnels navigants. Mais la contribution des Etats fera en sorte que cette école prenne un rayonnement véritablement sous-régional ».

Rappelons que les objectifs de la Cicos se résument à la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau et la gouvernance.