Congo : vers la fin des délestages à Brazzaville et dans le Pool

Le directeur général de la société Energie électrique du Congo (E²C), Jean Bruno Danga Adou a visité les postes de transformation très haute tension (THT) en cours d’installation dans ces deux départements.

 

Les postes de transformation très haute tension (THT) sont en cours d’installation à Brazzaville et dans le Pool en vue de l’amélioration de la desserte en électricité. Les techniciens d’Energie électrique du Congo (E²C) sont à pied d’œuvre ces dernières semaines. Le directeur général de ladite société, Jean Bruno Danga Adou est descendu sur le terrain pour s’enquérir de l’avancement des travaux exécutés sous fonds propres.

Du poste de THT de Tsielampo, au quartier Sadelmi, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, Mfilou à celui de Djiri, le constat est le même, la fin des travaux est imminente.

« Le travail est suffisamment avancé. Si on se met à travailler durement dans trois mois nous allons terminer », a déclaré Jean Bruno Danga Adou.

Selon le directeur général de la E²C, le déploiement de cet important lot d’équipements contribue à faire face à la récurrence des coupures d’électricité observées dans cette partie du pays.

« Ici, le transformateur est pratiquement prêt, il nous reste les travaux que nous allons regarder de l’autre côté au niveau des cellules qui permettent d’évacuer l’énergie de ce transformateur vers les quartiers. L’installation de ce transformateur au poste de Djiri ici nous permettra donc d’améliorer la qualité de la desserte, mettre fin aux délestages au niveau du poste source », s’est–il exprimé.

De la commune de Kintélé dans le Pool à Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville et d’autres quartiers de la ville, les postes basses tensions sont en cours de construction afin de mettre un terme au phénomène de délestage.

Congo : coupures intempestives et des délestages à Brazzaville et Pointe-Noire

Les habitants des deux villes principales du Congo, subissent de coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.

 

Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes principales du Congo, subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités. La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.

Près de la place dite « papa Gaz’ », dans le célèbre quartier Batignolles, Grace tient depuis trois ans un salon de coiffure. Cet après-midi, elle dort à même le sol dans son établissement où la chaleur domine. Faute d’électricité son ventilateur et tous les appareils qu’elle utilise sont à l’arrêt.

« On peut passer toute la journée sans courant et c’est le soir qu’il arrive. Sans courant rien ne peut fonctionner. Là même, si une cliente arrive pour se faire tresser ou se faire juste nettoyer sa tête, on ne peut pas la satisfaire. On est pénalisés, parce qu’on n’a pas de courant », se lamente la coiffeuse.

Difficultés pour les commerces

Grace n’a pas les moyens d’avoir un générateur et son commerce tourne à vide. « C’est un manque à gagner parce que nous payons le loyer et même le courant aussi. Souvent on n’a pas assez de recettes. On est obligés de mettre la main encore dans notre propre poche », affirme-t-elle.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire, aucune zone n’est épargnée par les coupures. Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. « Le secteur électrique connaît de sérieux problèmes. Il faudrait des milliards de CFA pour y remédier », indique cette direction. Mais pour l’heure, aucun plan d’investissement n’est posé sur la table.

 

Congo : les fêtes de fin d’année éclairées à Brazzaville et à Pointe-Noire

Terminé les délestages intermittents que subissent les habitants de ces deux villes congolaises, depuis près de six semaines.

Les habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire passeront les fêtes de fin d’année avec l’électricité. C’est une annonce faite par le directeur général de l’Energie électrique du Congo, Louis Kanoha Elenga. Depuis six semaines, les habitants de ces deux capitales subissent des délestages intermittents. Selon les informations données par Louis Kanoha Elenga, les travaux de maintenance de la centrale électrique de Côte Matève sont désormais achevés.

Ces travaux qui ont été exécuté par Eni-Congo, consistaient à rénover l’une des turbines de la centrale afin de lui permettre de fonctionner de manière optimale et de fournir ses 300 MW de capacité nominale qui constituent 60% de la production électrique nationale.

Le directeur général de l’Energie électrique du Congo, précise que, même s’il y aura plus les délestages prolongés, il pourrait tout de même arriver que la centrale soit éteinte pour de courtes périodes afin de procéder à des ajustements techniques.

« Nous sommes dans la phase de test des équipements. Il peut arriver, à la demande des responsables de la centrale que nous supprimions la fourniture sur une zone ou un quartier, mais, juste quelques heures pour tester le matériel. Je vous assure que personne ne passera les fêtes dans l’obscurité.», a affirmé Elenga.

 

Délestages : les conséquences se font ressentir

Jusqu’au 05 décembre prochain, les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire vivent au rythme des coupures d’électricité et les conséquences sont déjà visibles.

Les salons de coiffure, maison de couture, pressings, chaudronnerie et autres, fonctionnent avec beaucoup de peine. Le ralentissement de ces activités est la conséquence des délestages intempestives dont font face les populations. Selon Énergie électrique Congo, la période de coupure d’électricité s’étendra pendant 45 jours, et les populations ne sont pas encore au bout de leurs peines.

Selon une source digne de foi, il faudra plus d’un mois avant la fin éventuelle de ce dysfonctionnement énergétique.

La situation embarrasse plus d’un. Les plus nantis utilisent des groupes électrogènes. Mais combien peuvent se permettre ce luxe ? Il est aussi important de soulever que même ceux qui ont des moyens suffisants, sont confronté à la pénurie de carburant.