Congo : coopération entre les mairies de Brazza et Kintélé

Le maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a reçu, le 11 mai, une délégation de la mairie de Kintélé, conduite par l’administrateur maire, Stella Sassou N’Guesso.

 

Les échanges entre les deux délégations ont porté autour de la situation sécuritaire, de l’assainissement et des cimetières dans la commune de Kintélé. Au terme de ceux-ci, les deux parties ont décidé de mettre en place une commission intercommunale sur les problèmes des cimetières, d’assainissement. Ils ont aussi échangé sur le sujet concernant la sécurité.

Le maire Stella Sassou N’Guesso a ajouté que les deux mairies vont se rassembler pour travailler ensemble. Selon elle, il y a un souci au niveau des cimetières du fait que les corps qui arrivent de Brazzaville sont enterrés sans que la mairie de Kintélé soit saisie.

Congo : mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a signé le 20 avril un mémorandum d’entente avec la vice-présidente et directrice du bureau Afrique de World resources institute (WRI), Wanjira Mathai.

 

Un mémorandum d’entente vient d’être signé entre la mairie de Brazzaville et le bureau Afrique de World resources institute.  Les deux parties s’engagent à contribuer à la gestion durable des forêts et espaces boisés de la capitale congolaise et sa périphérie. Cela se fera à travers des actions de recherche ciblées, de renforcement des capacités et de soutien à la coordination inter-institutionnelle.

Le mémorandum va permettre à la mairie de Brazzaville et WRI de mettre en place un système de partage d’informations, de collecte, de traitement et publication conjointe des données sur l’état des forêts et des espaces boisés de la ville et de sa périphérie ; de mobiliser les financements pour appuyer les efforts de gestion forestière et des espaces verts. Le texte prévoit également le renforcement des capacités de la municipalité en matière de système d’information géographique.

Notons que la mairie de Brazzaville a la charge de mobiliser ses responsables à contribuer aux activités réalisées dans le cadre du mémorandum. Elle devrait aussi mettre à la disposition de WRI les données nécessaires à la réalisation de tout travail technique identifié de commun accord, faciliter les missions de terrain et travaux de recherche, participer à l’initiative Cities4forests, suivre la réalisation des objectifs fixés par le mémorandum.

WRI doit pour sa part offrir son expertise pour des formations en système d’information géographique et en suivi du couvert forestier aux agents municipaux, co-construire avec la mairie des actions de recherche de financement pour assurer l’atteinte des objectifs du mémorandum.

Le mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI a été signé pour une durée de trois ans renouvelable.

Congo : la mairie de Brazzaville plaide pour un prolongement du projet Durquap

Le président du Conseil départemental et municipal, maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, s’est entretenu le 4 mars avec une délégation de la Banque mondiale.

 

Ils ont fait le point de quelques projets réalisés dans le domaine de l’assainissement, dont le projet de Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap) pour lequel le maire de Brazzaville a souhaité son renouvellement, au regard de son impact social.

Pendant plus d’une heure, Dieudonné Bantsimba et les responsables de la Banque mondiale ont fait l’état des lieux de quelques projets réalisés en commun. Au nombre de ceux-ci, figure au premier plan le projet Durquap dont le maire de Brazzaville a jugé significatif son impact social, avec la restructuration des quartiers précaires de Sukissa à Ouenzé et Mokondzi-Ngouaka à Makélékélé.

Ce faisant, il a plaidé auprès de l’institution de Bretton Woods pour que le projet Durquap qui tend vers sa fin soit renouvelé avec un budget plus conséquent pouvant permettre de réaliser d’autres projets importants que les premiers.

« Le projet Durquap que nous portons à cœur tend à sa fin. Il nous a permis de réaliser un projet important sur l’aménagement des quartiers précaires à Brazzaville et à Pointe-Noire. Compte tenu de son impact social, nous souhaitons qu’il soit réactualisé afin que d’autres quartiers précaires soient eux aussi modernisés au profit de notre population », a indiqué Dieudonné Bantsimba.

La Banque mondiale a salué la proposition du président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville et promis d’examiner le dossier afin qu’une seconde tranche du projet soit actée.

, a précisé le directeur régional et du développement durable de la Banque mondiale, pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Siméon Ehoui.

De son côté, Dieudonné Bantsimba a souhaité aussi que la Banque mondiale finance d’autres projets dans l’assainissement, l’eau et l’électricité, dans la gestion des déchets solides et liquides mais aussi dans la formation des jeunes afin de promouvoir leur insertion sociale.

Congo : agents municipaux de la mairie de Brazzaville vont améliorer leurs compétences

Quelques élus locaux et agents de communes du Congo prendront part, du 14 au 16 juin à Brazzaville, à un atelier de formation.

 

La mairie de Brazzaville abritera un atelier de formation pour les élus locaux et agents des seize autres communes. Financé par l’Organisation internationale de la francophonie et se tiendra du 14 au 16 juin 2021. Cette formation a pour but d’améliorer les compétences des agents municipaux dans le domaine de la culture et la passation des marchés publics.

« Le bureau exécutif du conseil a jugé utile d’améliorer les compétences des agents municipaux au travers d’un programme de formation dans le domaine de la culture. Une bonne gestion du secteur de la culture permettra à nos villes de tirer parti de la richesse et de la diversité de leur patrimoine en vue d’accroître leur attractivité et leur rayonnement », a déclaré maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

Congo-présidentielle 2021 : des observateurs déposent leurs rapports préliminaires au maire de Brazzaville

Le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a reçu le 30 mars à Brazzaville, les rapports préliminaires de deux missions d’observation électorale ayant observé le scrutin présidentiel du 21 mars dernier.

 

La mission de l’ONG Afrique Espérance, une institution panafricaine dotée du statut consultatif spécial des Nations unies a déployé, au cours de la présidentielle, des observateurs venus du Benin, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Togo et du Burkina-Faso.

« Nous avons travaillé pendant deux semaines pour superviser l’élection présidentielle. Nous avons constaté la qualité des travaux qui ont été menés ; ce qui a valu les élections apaisées et transparentes. Les recommandations faites en 2016 sont prises en compte. Nous avons apporté notre contribution à l’élan de démocratie au Congo », a indiqué Oyéoussi Charles Balogoun, chef de cette mission.

« Il revient à la Cour constitutionnelle de travailler de manière diligente et professionnelle pour décrisper le climat afin que le pays puisse reprendre avec ses activités », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, le maire de Brazzaville a échangé avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine (Moesca) conduite par son chef, Ben Barri qui s’est félicité du respect du calendrier électoral et de l’organisation en temps de crise financière du scrutin présidentiel au Congo.

« Le Congo a osé d’organiser cette élection dans la transparence et la non-violence. Nous avons remis au maire notre rapport préliminaire assorti des recommandations », a-t-il expliqué.

Congo : La Chine fait un don à la maire de Brazzaville

Composé d’ordinateurs, imprimantes et autres le présent a été réceptionné, mardi 29 septembre, par le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

La Chine vient d’offrir des ordinateurs à la mairie de Brazzaville. Ce don s’inscrit dans le cadre de l’assistance de la Chine à la République du Congo. Il est composé d’ordinateurs portables et de bureau, des imprimantes, et autres accessoires informatiques. C’est l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, qui a procédé à la remise du don au maire de la ville.

Ce nouveau don selon l’ambassadeur, témoigne de la volonté de la Chine à renforcer sa coopération avec le Congo. Pour Ma Fulin, l’aide permettra aux services municipaux de travailler dans les conditions optimales et modernes.

« Les peuples congolais et chinois sont de bons frères. Nous voulons témoigner cette fraternité par des actions amicales et fraternelles, surtout par la réalisation des projets dans cette ville. C’est dans ce but que nous sommes venus à la rencontre du maire et avons profité pour faire ce geste. Cette visite coïncide avec la fête de la lune et la fête nationale de la Chine, deux évènements les plus importants dans notre pays », a indiqué Ma Fulin.

Pour le président du conseil départemental et municipal de Brazzaville, la donation vient à point nommé souder à nouveau les relations bilatérales et fortifier les liens qui existent entre les deux pays.

« Ce matériel sera géré à bon escient. Il nous permettra de renforcer les capacités de nos services. Nous réitérons notre disponibilité à collaborer avec les villes chinoises. Fait à l’occasion des fêtes d’indépendance et de la lune, qui est une fête de la famille, ce geste vient témoigner notre familiarité avec le peuple chinois », a déclaré Dieudonné Bantsimba.

Congo : Roger Okemba « ne reconnait pas les faits » qui lui sont reprochés

L’ex maire de la commune de Brazzaville était face à la justice lundi 06 juillet 2020, où il répondait aux accusations de détournement présumé des deniers publics et prise illégale ou d’avantage dans un acte.

« Je ne reconnais pas les faits », a déclaré l’ancien maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, à l’ouverture de la session criminelle, le 6 juillet à Brazzaville. Christian Roger Okemba, ancien président du conseil municipal et départemental de la capitale, est poursuivi pour détournement présumé des deniers publics et prise illégale ou d’avantage dans un acte. Sur le banc des accusés, Il était avec sept complices dont l’ancien directeur général du budget, Nicolas Okandzi, Anastasie Eléonore Okemba, directrice de l’hôpital de Makélékélé… Des huit accusés, aucun d’eux n’a déjà été condamné. Le procès se poursuit et l’enquête de moralité débute le 8 juillet.

« Il n’est pas donné à qui que ce soit de braver les intérêts de la vie en communauté. Nous sommes ici pour le triomphe de la légalité », a déclaré le procureur général, Michel Oniangué, au nom du ministère public, s’adressant à l’ensemble des acteurs impliqués pour la manifestation de la vérité sur ce dossier. Il a par ailleurs précisé que quarante-et-une affaires sont inscrites dans le rôle de la session criminelle en cours. Lequel rôle pourrait être modifié du fait d’autres dossiers en cours de traitement.

Le président de la Cour criminelle, Christian Oba a, pour sa part, rappelé la notion juridique relative à la présomption d’innocence. « L’accusé tant qu’il n’est pas condamné jouit de la présomption d’innocence. Le respect de la personne humaine est de mise », a-t-il souligné.

En rappel, l’ancien maire de Brazzaville est accusé de détournement d’un milliard deux cent cinquante millions de francs FCFA. Un appui budgétaire du gouvernement destiné à la mairie qui serait versé dans un compte d’une structure privée à la banque sino-congolaise pour l’Afrique, selon le courrier du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, ordonnant le blocage dudit compte en février dernier.

Tour à tour à la barre, tous les huit accusés n’ont pas reconnu les faits mis à leur charge. C’est à l’issue des débats contradictoires entre partie civile et défense que la cour se prononcera en s’appuyant sur ce que dit le droit dans le cas d’espèce.

Mairie de Brazzaville : le budget de l’exercice 2020 évalué à plus de 23 milliards

Ledit budget est en baisse de plus de 4 milliards par rapport à celui de l’année dernière qui s’élevait à plus de 27 milliards de FCFA.

Le Conseil départemental et municipal de Brazzaville a clôturé, le 11 juin, sa cinquième session ordinaire administrative. Il a été question au cours de celle-ci, d’adopter son budget exercice 2020. Un budget qui a été évalué à la somme de vingt-trois milliards deux cent seize millions de francs CFA. Notons qu’il est en baisse de quatre milliards six cent vingt-neuf millions FCFA, par rapport à celui de l’année 2019, qui s’élevait à la somme de vingt-sept milliards cent quarante-six millions deux cent quatre-vingt-cinq mille FCFA, soit un déficit de -16,62%.

Il faut tout de même dire que l’élaboration de ce budget a été rendue difficile, à cause notamment de la situation économique et financière que traverse actuellement le pays, impacté par la crise sanitaire du Covid-19.

Ledit budget sera consacré prioritairement à la redynamisation des services municipaux, l’amélioration des voiries urbaines, le renforcement de l’assainissement des quartiers ainsi que la lutte contre les érosions et le phénomène d’ensablement. C’est du moins ce qu’a fait savoir le président du Conseil département et municipal, Dieudonné Bantsimba.

L’opération « Éradication des dépotoirs sauvages » est lancée à Brazzaville

L’initiative est de la mairie de Brazzaville et parrainée par le groupe de recherche et d’échanges technologiques (Gret), une ONG internationale de développement.

Le 27 juillet dernier, le premier vice-maire de la mairie de Brazzaville, Guy Marius Okana a lancé, au quartier 903 Matari-Djiri, l’opération « Éradication des dépotoirs sauvages ».

« Il s’agit de modifier les sales habitudes des Brazzavillois afin de mettre un terme aux dépotoirs sauvages. Nous disons aux citadins qu’à compter d’aujourd’hui plus jamais ça dans notre ville capitale. Les inciviques pris en flagrant délit paieront des amendes », a indiqué Guy Marius Okana.

L’opération sera suivie par des cellules d’exécution communale. Celle-ci a étémise en place par la mairie de Brazzaville et l’ONG Gret. Lesdites cellules auront pour rôle de faire le suivi des opérateurs de précollecte des déchets (OPC). Elles vont s’assurer de l’interface entre la direction de l’environnement et de la propriété de la ville de Brazzaville et le projet filière privée et associative de précollecte des déchets ménagers (Filipa).

« L’installation des cellules d’exécution communale mettra fin aux décharges sauvages disséminées dans la ville. Opérateurs de précollecte de déchets ménagers, exécutez votre tâche avec amour et passion car elle aide l’humanité et doit être regardée avec valeur et dignité. Œuvrer pour l’hygiène publique participe à l’amélioration des conditions de vie et de santé de nos concitoyens », a indiqué Guy Marius Okana, premier vice-maire de Brazzaville.

Congo : la mairie de Brazzaville lance une campagne de lutte contre les érosions

André Ambali Obenga, le directeur de cabinet du maire de Brazzaville a procédé au lancement de cette campagne le 22 juin au quartier Bongo-Nouara.

La campagne vise à sensibiliser et à éduquer des habitants à s’engager dans la lutte contre l’érosion hydrique en milieu urbain. Cette initiative intervient après une étude tripartite sur les causes réelles des érosions. Celle-ci a été menée par les experts de la mairie de Djiri, l’ambassade des Etats-Unis et la mairie de Brazzaville.

« Nous pouvons vaincre l’érosion à Brazzaville et ses environs. Les Etats-Unis seront aux côtés de la République du Congo pour trouver ensemble des solutions pour le bien-être collectif. Chère population, les règles qui vous seront enseignées sont simples, mais importantes pour sauvegarder la terre », a indiqué Matthew Cassette, chargé d’affaires à l’ambassade américaine.

Cette campagne de sensibilisation consistera à informer la population sur la maîtrise des eaux de ruissellement générées par les toitures des habitations. De même, elle l’encouragera à recouvrir les ravins et autres espaces dangereux en plantant le vétiver, les arbres fruitiers et le bambou.

Brazzaville : les agents de la mairie réfléchissent à la dynamisation des actions culturelles

Une séance de formation sur les questions culturelles regroupe, du 16 au 22 juillet à l’Hôtel de ville, les travailleurs municipaux afin de leur permettre d’améliorer leurs prestations en la matière.

La formation se déroule sur le thème « Comment agir dans la ville et les quartiers pour le développement culturel ? ». Organisée par la mairie de Brazzaville en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie, elle devra donner aux agents municipaux des outils nécessaires à leur épanouissement professionnel afin de renforcer une coopération entre les directions municipales. À terme, la mairie de Brazzaville devra disposer des ressources humaines plus imaginatives, dynamiques et proactives.

Ainsi, présentant les axes de la politique culturelle, le conseiller de la mairie de Brazzaville dans le domaine, Hugues Gervais Ondaye, a indiqué : « La croissance démographique de notre ville met les autorités face à un double défi : celui de la maîtrise de l’espace puis de répondre de manière cohérente et anticipée aux aspirations d’une jeunesse porteuse de dynamisme, de créativité, à la recherche d’opportunités économiques et d’activités culturelles nécessaires à son épanouissement ».  Il s’agit, a-t-il poursuivi, de redonner à la ville de Brazzaville un élan créateur pour son rayonnement dans le monde, en mettant en valeur le patrimoine culturel actuel et en réunissant les conditions d’une créativité capable de le renouveler.

Le conseiller culturel a également signifié que l’autre axe consiste à remobiliser le potentiel dont dispose la ville en matière de coopération internationale et de tourisme pour accroître la visibilité de ses richesses culturelles dans le monde.

En présentant cette politique culturelle communale, Hugues Gervais Ondaye a plaidé que soit renforcée la cohésion sociale en donnant aux Brazzavillois la possibilité de connaître leur histoire et faire émerger la culture de développement, améliorer la condition de vie des citadins par l’accès à la culture ainsi qu’à l’éducation.

« L’épanouissement de la population suppose un accès aux ressources culturelles nécessaires à la construction de leurs identités. Leur éducation dans toutes les dimensions : écoles, enseignement technique, artistique, éducation à l’image, pratique sportive et culturelle permet l’acquisition des outils et du savoir-faire indispensables à la compréhension et à l’utilisation des ressources culturelles », a expliqué le conseiller culturel de la mairie de Brazzaville. Il s’est plaint également du manque de financement de l’industrie culturelle, du retard constaté pour l’essor du tourisme et de la prédominance des filières culturelles informelles dans le périmètre de la ville.

Pourtant, a-t-il dit, à travers la créativité ainsi que les dominances actuelles de la rumba apparue au début du XIXe siècle, Brazzaville a été déclarée la toute première ville créative de l’Unesco en Afrique subsaharienne. Pour amorcer une coopération culturelle décentralisée et faire rayonner cette ville, plusieurs partenariats ont été signés par les autorités avec les institutions internationales dont l’Unesco ainsi qu’avec les villes comme Havane, Washington et Rotterdam.

Ouvrant la formation, le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba, a pour sa part déclaré: « Depuis 2012, le conseil départemental et municipal a doté la ville d’une stratégie de développement culturel. La mise en œuvre de cette politique permet à Brazzaville de tirer parti de la richesse, accroître son rayonnement, son activité attractive et développer une économie locale. Un environnement favorable et des ressources humaines qualifiées sont les axes prioritaires de la mairie de Brazzaville durant cette mandature ».

Rappelons que l’emplacement de Brazzaville à proximité du fleuve Congo, son histoire liée à Pierre Savorgnan de Brazza, son cosmopolitisme, la créativité de ses arts, etc., sont autant des secteurs qui, une fois organisés en pôles d’activités et d’attractivité, peuvent générer et mobiliser d’énormes fonds au bénéfice de la ville capitale.

Conférence des maires francophones prévu à Brazzaville en juin 2018

L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

La prochaine conférence des maires francophones se déroulera à Brazzaville en juin 2018. L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

« Notre session de travail a porté sur la planification du forum des maires francophones qui aura lieu en juin prochain. La mairie de Brazzaville a signé le pacte de Milan et le maire a fait un plaidoyer formidable pour cette ville, qui joue son rôle dans le cadre des objectifs à atteindre. L’idée de ce pacte est de faire le lien entre le milieu rural et la ville, c’est-à-dire faire en sorte que les villes puissent nourrir les habitants des villes. Brazzaville s’est lancé dans ce défi et a gagné ce pari grâce au dynamisme du maire de la ville » a indiqué Suze Percy Filippini.

Un comité mixte composé d’experts de la Fao et de la mairie de Brazzaville est mis en place pour examiner des questions logistiques et organisationnelles.

La tenue de cette conférence épouse l’initiative de l’agriculture urbaine lancée par la mairie de Brazzaville.

« C’est un grand défi pour la ville de Brazzaville, car parmi les axes de forum, on évoquera le pacte de Milan. Le principe est simple, une maison, un jardin. Il faut que nos hôtes visitent et qu’ils découvrent effectivement Brazzaville qui, est une ville où l’agriculture urbaine connaît un essor », a confié Christian Roger Okemba.