Congo-inondations : les Etats-Unis promettent une aide de plus de 300 millions F

Cette enveloppe permettra de porter assistance aux victimes des inondations en République du Congo.

 

Suite aux inondations qui ont touchées certaines parties du pays, le Congo a été placé en état d’urgence humanitaire. C’est dans cette optique que les Etats-Unis par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), entend apporter son aide pour soutenir les victimes des récentes inondations. L’annonce a été faite lundi 29 janvier 2024.

Les Etats-Unis fourniront 500 000 dollars, soit environ 302 483 650 FCFA d’aide humanitaire au Congo. « Les Etats-Unis sont aux côtés du peuple congolais qui se remet de ces inondations dévastatrices et se tiennent prêts à fournir une assistance vitale. Le peuple américain est le plus grand donateur d’aide humanitaire à la République du Congo. Depuis octobre 2019, l’Usaid a fourni 17 millions de dollars pour l’aide alimentaire et nutritionnelle ainsi que pour la réponse d’urgence aux inondations », rappelle un communiqué de l’ambassade.

Rappelons que, Depuis la fin de l’année 2023, les fortes pluies et les inondations qui en résultent ont affecté plus de 350 000 personnes dans des communautés situées dans neuf des douze départements de la République du Congo.

Le Congo présente l’Afrique au Consumer electronics show

Plus de 4 300 exposants, dont 1 400 start-ups du monde entier ont pris part du 09 au 12 janvier, à l’édition 2024 du Consumer electronics show (CES), à Las Vegas, aux Etats-Unis.

 

Une délégation du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane), a participée au CES à Las Vegas. Osiane et les deux start-up présentes ont pu dévoiler un panorama de solutions et d’opportunités d’affaires dans le dynamique écosystème numérique national. La délégation congolaise s’est aussi frottée à d’autres initiatives dans le cadre d’éventuels partenariats qui pourront éclore lors de la prochaine édition du salon Osiane baptisée « Kolonga », prévue du 23 au 26 avril 2024, à Brazzaville.

Les échanges étaient axés sur l’Intelligence artificielle et les technologies. Une orientation à travers les solutions et de nouveautés présentées en e-santé, Food tech, mode, impression 3D, automobile, TV, PC, Hi-Fi, smartphones et autres.

« C’était pour nous l’occasion de donner la possibilité aux jeunes de découvrir l’univers de la technologie, notre capacité à connecter l’Afrique centrale au reste du monde technologique. Nous en sommes fiers », a souligné Luc Missidimbazi, promoteur d’Osiane.

Ce sont plus de 4 300 exposants, dont un nombre record de 1 400 start-up du monde entier, étaient présents au CES. Environ 130 000 participants ont pris part à ce salon. Le Congo et le Sénégal représentaient l’Afrique à ce rendez-vous.

 

source: adiac-congo.com

Bassin du Congo : 30 milliards F pour la protection de l’environnement

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Eugene Young, a annoncé l’augmentation de la contribution de son pays dans le cadre de la protection de l’environnement.

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu le 8 novembre à Oyo, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Eugene Young. Le diplomate a annoncé l’augmentation de la contribution de son pays dans le cadre de la protection de l’environnement, à hauteur de 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards FCFA.

« Nous sommes venus annoncer notre nouvelle contribution pour la protection du bassin du Congo avec 50 millions de dollars cette année. Au sommet des trois bassins forestiers, notre délégation a été conduite par l’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat, Richard Duke. C’était quelque chose de très important pour notre délégation et j’ai exprimé notre satisfaction au président », a expliqué le diplomate américain à sa sortie d’audience.

Lors du deuxième sommet des trois bassins forestiers tropicaux, tenu du 26 au 28 octobre à Brazzaville, Richard Duke, l’envoyé spécial adjoint des États-Unis pour le climat, avait prononcé un discours à l’ouverture, soulignant l’engagement de son pays envers la protection du bassin du Congo et la lutte contre le changement climatique.

Congo-USA : la coopération se renforce dans le secteur du tourisme

Le sujet était au centre de l’entretien entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène Young et la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault.

 

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène S. Young, a fait savoir, le 21 mars, à la sortie de l’audience avec la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, la volonté de son pays de renforcer la coopération dans les secteurs du  tourisme et de la culture.

L’entretien entre Eugène S. Young et a eu lieu mardi 21 mars 2023. Les deux personnalités ont échangé sur les potentialités qu’offre le secteur du tourisme en République du Congo. Pour le diplomate américain, les deux pays partagent beaucoup de choses en culture et en tourisme.  « Nous avons parlé de la possibilité d’augmenter notre coopération dans le domaine de ces deux grands secteurs, le tourisme et la culture. Cette grande culture africaine fait partie de notre culture américaine. Pour tous les Américains, nous partageons la même culture avec le Congo. C’est un développement qui va continuer », a indiqué l’ambassadeur des Etats-Unis.

Notons que peu avant l’audience accordée à l’ambassadeur des Etats-Unis, la ministre Lydie Pongault a reçu le président de la Fédération mondiale des associations et club pour l’Unesco (FMACU), Mustapha Badreddine. Il s’est agi de parler de certains projets, notamment la tenue du festival sur la rumba congolaise. La FMACU souhaite travailler avec le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

 

 

Le Congo et les Etats-Unis vont élargir leur coopération économique

C’est ce qui justifie l’échange mardi 22 novembre entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur Eugène S. Young.

 

La relance de la coopération entre les deux pays a été au cœur d’une rencontre, le 22 novembre à Brazzaville, entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur Eugène S. Young.

Au cours de cette rencontre officielle, le ministre Bruno Jean Richard Itoua et l’ambassadeur américain Eugène S. Young ont évoqué principalement les opportunités du secteur des hydrocarbures. Les deux hommes ont échangé leurs points de vue sur la manière d’augmenter les investissements dans le secteur pétrolier congolais, qui représente plus d’un tiers du produit intérieur brut, deux tiers des recettes budgétaires et près de 85% des exportations du pays.

La relance de la coopération économique entre les deux pays requiert des réformes en matière du climat des affaires.

Notons que les États-Unis d’Amérique sont présents dans le secteur pétrolier congolais, à travers la compagnie Chevron.

Sommet sur Covid -19: un nouveau fonds mondial de 3,1 milliards de dollars pour la sécurité sanitaire

Un nouveau financement de 3,1 milliards de dollars pour la réponse mondiale à la pandémie de covid-19. Telle a été une des  décisions liées aux accords de licence et à un accord générique visant à réduire le prix du traitement antiviral oral de la maladie.

 

 

Plus de deux milliards de dollars seront destinés à la réponse immédiate et 962 millions de dollars pour le nouveau fonds de préparation à la pandémie et de sécurité sanitaire de la Banque mondiale (BM). Environ 2,5 milliards de dollars proviennent de plus de trente-cinq gouvernements et environ 700 millions de dollars du secteur privé, de fondations et d’autres entités non gouvernementales.

Ces engagements ont été pris lors du deuxième  sommet mondial sur la covid-19, organisé virtuellement par les États-Unis, le Belize, l’Allemagne, l’Indonésie et le Sénégal, alors que le monde entier connaît un ralentissement des efforts de vaccination, une chute des taux de dépistage, des préoccupations concernant l’accès inéquitable aux pilules antivirales et des discussions infructueuses sur la propriété intellectuelle des vaccins à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Pour Carolyn Reynolds, cofondatrice de  « Action Network« , les résultats du sommet pourraient aider à relancer la réponse mondiale à la covid-19. « C’était certainement une victoire contre la complaisance, ce que nous avons trop vu. Cela a fourni un coup de pouce bien nécessaire à la fois pour la réponse mondiale à la covid-19, mais aussi et surtout, pour commencer à préparer le monde à la prochaine pandémie », a-t-elle déclaré.

Congo : plus de 3 milliards F pour aider 36 000 victimes des inondations

Les Etats-Unis annoncent deux contributions financières supplémentaires pour assister la population victime des inondations au nord du Congo.

 

Une enveloppe de 3,4 milliards de FCFA au Programme alimentaire mondial, c’est la contribution des Etats-Unis au Congo. Cet argent est destiné à assister les populations des victimes des inondations dans la partie septentrionale.

Ce sont plus 36 000 habitants les plus vulnérables, notamment ceux dont l’approvisionnement alimentaire a été affecté par de graves inondations ainsi que les personnes déplacées et les réfugiés. Notons qu’une partie de ce financement soutiendra spécifiquement les femmes enceintes et les nouvelles mères. Elle permettra également de traiter les enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition.

Rappelons que, cette assistance des Etats-Unis fait suite à la demande des autorités congolaises auprès de ses partenaires.

Congo : fin de mission pour Anatole Collinet Makosso

Le Premier ministre a achevé sa mission à Washington par une réunion de travail, jeudi 21 avril,  avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

 

Le Chef du gouvernement a terminé sa mission en passant en revue la coopération bilatérale entre son pays et les Etats-Unis d’Amérique. Anatole Collinet Makosso a pendant son séjour aux USA participé aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI.

Le Premier ministre congolais, a aussi eu une réunion de travail, le jeudi 21 avril,  au Département d’Etat Américain (Ministère des Affaires Étrangères) avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

Les deux personnalités ont abordé des questions telles que la paix en Afrique, de lutte contre le terrorisme, de sécurité dans le monde et la position de l’Afrique et du Congo sur la crise opposant la Russie à l’Ukraine. Etait aussi à l’ordre du jour, le sujet sur la protection de l’environnement et la mise en place d’un nouveau cadre programmatique afin de travailler, désormais, dans un cadre bilatéral.

Congo-inondations : les Etats-Unis vont soutenir 5000 femmes sinistrées

C’est ce qui ressort de l’échange entre le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

 

Quelques 5000 femmes sinistrées qui vont recevoir très prochainement une enveloppe des Etats-Unis et d’autres opérations d’assistance. Cette enveloppe a été donnée par le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm. C’était au cours d’un échange avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Cette enveloppe servira à l’acquisition des kits d’hygiène et à d’autres opérations d’assistance aux victimes des inondations. L’objectif est d’anticiper sur les prochaines inondations et d’éviter les retards dans le déploiement de l’assistance humanitaire. Le gouvernement congolais et les Etats-Unis ont convenu, avec l’appui d’autres partenaires, de mettre en place un plan opérationnel. Ce plan en deux volets permettra d’assurer la veille sur les inondations et de pré-positionner l’assistance humanitaire dans les zones à risque d’inondation.

Rappelons qu’il y a quelques jours, dans le cadre de l’assistance humanitaire, les Etats-Unis ont apporté une enveloppe de 229 000 000 FCFA (400 000 dollars), en faveur des sinistrés des inondations au nord de la République du Congo. Cette enveloppe permettra de fournir l’assistance humanitaire à environ 11 000 personnes. Sa gestion est assurée par le Programme alimentaire mondial et Caritas, opérateurs choisis pour assurer l’assistance à la population sinistrée.

Congo-inondations : 400 000 dollars pour plus de 10 000 sinistrés

Les Etats-Unis entendent ont annoncé venir en aide aux victimes des inondations de la République du Congo à hauteur de 400 000 dollars.

 

Plus de 10 000 personnes sinistrées des inondations recevront une aide des Etats-Unis. Ladite aide s’élèvera à 400 000 de dollars.

« L’enveloppe des Etats-Unis, pour secourir les victimes d’inondations, fournira une assistance en eau potable, en assainissement et hygiène à plus de 10 000 personnes touchées », souligne un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Congo rendu public le 3 février, à Brazzaville.

Notons que l’annonce de l’aide de 400 000 dollars, a été faite par la sous-secrétaire d’état adjointe des Etats-Unis aux Affaires de l’Afrique centrale, Amy Holman, lors de sa réception par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Cet élan de solidarité est, en effet, une réponse à l’appel lancé en décembre dernier par la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa, à la communauté internationale pour aider les milliers de personnes ayant perdu, entre autres, des habitations.

Il y a quelques jours, la ministre a effectué des descentes dans certaines localités inondées du nord Congo pour apporter les vivres et non vivres aux victimes des inondations. L’ensemble de la population concernée n’est pas encore atteint, l’action se poursuit à mesure que les partenaires apportent leur assistance.

Congo-coronavirus : nouvelle livraison de 168 000 doses du vaccin Johnson & Johnson

Le directeur du Programme élargi de vaccination (PEV), Alexis Mourou Moyoka, a réceptionné le don de doses supplémentaires du vaccin contre la Covid-19.

 

Les Etats-Unis viennent de faire un nouveau don de 168 000 doses de vaccin Johnson & Johnson. Ces vaccins ont été réceptionnés par le directeur du Programme élargi de vaccination (PEV), Alexis Mourou Moyoka, le 15 novembre 2021. Ce lot est acquis avec l’appui de l’Union des Fonds des Nations unies pour l’enfance et de l’Organisation mondiale de la santé, via l’initiative Covax. Il vient compléter les 302 400 premières doses du même vaccin offertes au Congo, le 27 août dernier, par les Etats-Unis.

Ce don va permettre au Congo de renforcer la campagne de vaccination en cours dans le pays. Notons que les Etats-Unis ont offert au Congo au total 470 400 doses du vaccin Johnson and Johnson contre le coronavirus.

Congo-Etats-Unis : nouvel accord-cadre bilatéral de subvention

L’accord définit le cadre juridique et conventionnel de l’assistance américaine et de l’Usaid au Congo, en lien avec la conservation de la biodiversité.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et le directeur de la mission de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), Paul Sabatine, ont signé, le 14 septembre à Brazzaville, un accord-cadre bilatéral de subvention relatif à la réalisation des objectifs de croissance du Plan national de développement 2018-2022.

L’accord définit le cadre juridique et conventionnel de l’assistance américaine et de l’Usaid au Congo, en lien avec la conservation de la biodiversité, la réduction de la dégradation des forêts et l’amélioration d’un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie verte.

Cette convention contribuera à l’exécution des objectifs du Plan national de développement 2018-2022, à travers ses deux piliers principaux, notamment la diversification de l’économie et la valorisation du capital humain.

A travers cette convention, l’Usaid va continuer à apporter de l’aide au développement et une assistance humanitaire pour élargir la capacité du pays en termes d’opportunités pour son développement.

Lors de cette signature, le ministre congolais, Denis Christel Sassou N’Guesso, a déclaré que cet accord a fait l’objet de quelques amendements, particulièrement sur l’élargissement de sa portée, l’augmentation de la durée de vie du programme et sur l’octroi des ressources additionnelles de l’Usaid pour appuyer la réalisation des objectifs de développement y afférents.  , a-t-il rappelé.

Pour sa part, le directeur de la mission de l’Usaid, Paul Sabatine, a fait savoir que cette convention marque une étape importante dans l’approfondissement des relations bilatérales entre le Congo et les Etats-Unis et exprime la volonté ainsi que la détermination des deux pays de faire avancer leur partenariat. « Le peuple américain est heureux d’offrir des programmes et des ressources qui soutiennent les objectifs humanitaires, sociaux, environnementaux et politiques. Nous restons ouverts à la recherche des moyens innovants pour collaborer davantage au profit du peuple congolais », a-t-il déclaré.

Dans le même sillage, la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, Ellen Thorburn, a révélé que d’autres accords sont à conclure avec le gouvernement congolais pour démontrer que les Etats-Unis souhaitent développer davantage d’activités au Congo.

Congo-coronavirus : les États-Unis font un don de plus de 300.000 doses de vaccins

Selon le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, ce don s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax.

 

La République du Congo a reçu plus de 300.000 doses de vaccins contre le coronavirus. C’est un don des États-Unis qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax, dont la première livraison a été réceptionnée ce week-end. C’est du moins ce qu’a indiqué ce lundi 30 août le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique.

«La première livraison de vaccins contre la COVID19 par le COVAX au Congo a eu lieu ce week-end à Brazzaville», écrit l’OMS Afrique sur twitter. Le dispositif Covax vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays à travers le monde. «Le pays (Congo-Brazzaville) a reçu 302.400 doses de vaccin J&J [Johnson&Johnson] données par les États-Unis», précise le bureau régional de l’OMS.

Rappelons qu’au Congo, la campagne de vaccination contre le Covid-19 avait démarré en avril dernier. Les vaccins chinois Sinopharm et russe Sputnik étaient proposés aux candidats au vaccin. Cette campagne n’a jusqu’à présent pas suscité l’engouement des habitants. Mi-août, seuls 1,8 à 2% de la population éligible à la vaccination avaient reçu leurs doses, à cause des résistances et de la méfiance que suscitent les vaccins.

Congo-indépendance : les Etats-Unis réaffirment leur soutien

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

 

En dépit de la pandémie de Covid-19 ayant causé tant de pertes en vies humaines à toutes les nations du monde, le gouvernement américain entend poursuivre ses engagements d’aider le Congo  dans le cadre de l’amélioration du bien-être de ses  populations et le soutien de ses efforts dans divers domaines.

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de son pays, la chargée d’Affaires à l’Ambassade des Etats Unis au Congo, Ellen B. Thorburn a rappelé les différentes actions menées durant les moments fort de  la crise sanitaire due au Covid-19.

« Malgré tous ces défis, Covid-19 inclus, nous avons pu accomplir beaucoup de choses cette année. Entre autres, je suis très fière du soutien financier du gouvernement américain au programme argent contre nourriture qui a permis d’aider les personnes les plus touchées par la pandémie », a-t-elle indiqué.

Dans le cadre de l’appui de son pays à la République du Congo, le gouvernement américain a également financé le programme de cantines scolaires qui a nourri, pendant cette année scolaire, 75 mille écoliers permettant ainsi à plusieurs enfants issus des familles démunies de poursuivre leurs  études.

Aussi, a poursuivi la chargée d’Affaires, son gouvernement a permis, courant cette année, le lancement d’un projet de grande envergure d’expansion du tourisme au parc national de Nouabalé-Ndoki. « Ce projet créera des emplois, favorisera la formation aux métiers du tourisme et redynamisera l’économie locale pour le bien -être des communautés locales », a rappelé Ellen Thorburn.

Par ailleurs, en vue d’accompagner le gouvernement congolais dans le processus de réconciliation dans le Pool, le gouvernement américain a construit et réhabilité, à travers son agence de développement USAID, les habitations et les points d’eau pour les personnes ayant regagné ce département meurtris par des conflits armés.

Pour soutenir les efforts du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, un accord d’un montant de 1,2 millions de dollars a été récemment signé entre l’Ambassade des Etats-Unis et cette institution. Ce financement vise à soutenir les efforts de relèvements économiques des populations affectées par les conflits armés dans le Pool.

La chargée d’Affaires a salué les efforts du Congo dans la lutte contre la traite des personnes pour laquelle le pays est passé au niveau 2 du rapport sur la traite des personnes. En outre,  Ellen Thorburn a précisé que la volonté du président congolais, Denis Sassou N’Guesso rejoint celle de son homologue américain, Joe Biden à apporter une réponse durable au problème du changement climatique.

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de battre son plein avec l’apparition des variants, la chargée d’Affaires a invité les Congolais à se faire vacciner.  « Je vous exhorte à vous faire vacciner dès que possible. Plus nous serons tous vaccinés, mieux ce sera pour nous tous une manière  de  repartir  plus vite à la vie normale », a-t-elle lancé.

Congo : les USA promettent 1,2 million de dollars pour le Pool

Cette nouvelle aide américaine est destinée à aider à la réinstallation des populations de cette région qui avaient fui lors du conflit en 2016.

 

Les Etats-Unis entendent apporter une nouvelle aide à la République du Congo. C’est du moins ce qu’a annoncé la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Ellen Thorburn, mardi 29 juin 2021 à Kingoyi. Une enveloppe de 1,2 million de dollars pour aider à la réinstallation des populations du Pool qui avaient fui la région lors du conflit de 2016.

Il faut dire qu’avec le retour de la paix dans le Pool, les autorités de Mayama, un des plus vieux districts de la région, appellent la population à revenir pour entreprendre leurs activités agropastorales.

Le sous-préfet Mayama, Jean Michel Aleba continue de lancer un appel au retour aux habitants.

« Les jeunes sont partis. On ne sent pas encore le retour, parce qu’il y a hésitation, les gens n’y croient pas encore. Il y a certes un petit changement parce que les gens sont en train de revenir tant bien que cela soit de façon timide », constate l’autorité administrative locale.

Il y en a  qui sont déjà de retour et ils s’activent à l’agriculture et à la pisciculture. Le chef de groupement agricole, Malanda Ntsieté Le Saint, organise les paysans de Mayama autour des plantations de manioc.

Du côté de Kingoyi, les agriculteurs ont réalisé une bonne récolte de maïs, grâce aux semences données par l’ONG française ACTED. Les greniers sont pleins et les cultivateurs sont à la recherche des acheteurs.

Notons qu’une partie des financements qui permettent à la population du Pool de se relever ou provient des Etats-Unis. Ce qui explique justement la visite sur le terrain de Ellen Thorburn, la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis.

« On vient encore d’annoncer un autre projet, une somme d’argent de 1,2 million de dollars pour la région du Pool pour continuer ces activités. C’est une région qui est dans le besoin. Les populations ont de difficultés énormes, il faudra les aider », souligne la diplomate américaine.

NBA : Serge Ibaka et les Clippers ont de la concurrence pour le titre

Cette saison de NBA risque d’être bien spéciale et difficile à pronostiquer. Si deux équipes semblent favorites au titre : à savoir les Lakers de LeBron James et Anthony Davis, et les Nets de Kyrie Irving, Kevin Durant et James Harden, fraîchement transféré, le COVID-19 rabat les cartes du côté des Etats-Unis. Annulations de matchs en pagaille, report, cas positifs, les Américains sont touchés de plein fouet.

Relancée le 23 décembre dernier, après une coupure d’environ 3 mois, la saison de NBA est d’ores-et-déjà menacée, moins d’un mois après le lancement. En effet, comme dans le monde entier, le coronavirus est toujours présent sur le territoire et pollue l’organisation des matchs. Plusieurs rencontres ont été annulées, certaines à une heure du coup d’envoi, des joueurs sont sur le banc avant de disparaître à la mi-temps pour un test positif. Bref, le protocole covid-19 risque d’être rapidement bouleversé par la Ligue, qui n’avait pas hésité à confiner tous les athlètes en août pour faire une bulle NBA à Orlando pour la suite de la saison.

Pour autant, cette nouvelle saison 2020-2021 s’annonce particulièrement excitante au niveau des prétendants au trophée Larry O’Brien, celui des Playoffs NBA. En effet, les Lakers sont les premiers favoris au titre, notamment en raison de leur sacre dans la bulle il y a quelques mois. La présence du meilleur joueur du monde, qui est l’un des tous meilleurs de l’histoire en la personne de LeBron James n’est évidemment pas innocente à ce statut de favori. D’autant plus que le King est associé à Anthony Davis, l’un des meilleurs poste 4 des Etats-Unis. Mais l’autre franchise de Los Angeles fait aussi partie des gros candidats au titre. En effet, si les Lakers ont une cote de 3,50, les Clippers ont une cote de 7,00 d’après les pronostics NBA disponibles sur bwin. Dans cette autre franchise, deux superstars sont rassemblées avec Kawhi Leonard et Paul George.

On retrouve aussi l’hispano-congolais Serge Ibaka (31 ans) au poste 4. Âgé de 31 ans, celui qui a été champion NBA avec Toronto en 2019 doit apporter son expérience à ce groupe. Si l’Ouest a énormément de concurrence en plus des deux clubs de LA (Portland, Nuggets, Rockets, Warriors…), l’Est s’est considérablement renforcé ces dernières années. Milwaukee compte dans ses rangs le double MVP de la saison Giannis Antetokounmpo, Boston a misé sur deux jeunes à énorme potentiel : Jayson Tatum et Jaylen Brown.

Philadelphie, qui avait le meilleur bilan de la Ligue, a perdu quelques matchs en raison d’une épidémie de coronavirus dans l’effectif mais prétend, aussi, à une place en finale NBA. Enfin, que dire de la franchise des Brooklyn Nets ? Les dirigeants, qui comptaient déjà deux superstars dans l’effectif avec Kevin Durant (2 titres MVP, 2 champions NBA) et Kyrie Irving (1 champion NBA), ont ajouté James Harden à leur roster. Le gaucher de 31 ans a voulu quitter Houston cette saison pour enfin remporter une bague de champion et va ramener, du côté de New York, son expérience et ses talents offensifs. La sauce doit encore prendre mais Brooklyn se place vraiment comme un candidat potentiel au titre.

Congo : des doutes après des condamnations dans une affaire de trafic d’êtres humains

Six ressortissants béninois accusés de trafic d’êtres humains ont été condamnés par la cour criminelle de Brazzaville. Un verdict qui semble précipité selon les accusés.

Ces peines vont de 03 à 10 ans de prison ferme pour avoir organisé et entretenu la traite des enfants sur le territoire congolais. Cette condamnation est contestée par les accusés qui estiment que le juge a subi des pressions extérieures, notamment des Américains.

« Les preuves de l’infraction n’ont pas été rapportées. Nous souhaitons que la justice congolaise puisse croître positivement, pas parce qu’il y a une pression américaine que nous sommes obligés de rendre des décisions pour faire plaisir », a déploré Me Kikoro, avocat de la défense.

Il faut noter que dans un tweet publié juste à la fin du procès, l’ambassade des Etats-Unis à Brazzaville avait en effet félicité le juge congolais chargé du dossier pour avoir organisé ce procès et condamné fermement les promoteurs du trafic des êtres humains dans le pays.

L’année dernière, des agents du FBI – la police fédérale américaine – ont formé à Brazzaville une vingtaine de gendarmes et policiers congolais sur ce phénomène. Les Etats-Unis mettent la pression sur le gouvernement congolais pour que celui-ci soit effectivement engagé dans la lutte contre la traite des personnes.

L’enquête de moralité initiée par le juge pendant le procès a révélé que les six ressortissants du Bénin ne disposaient pas titre de séjour régulier. Par ailleurs, quelques enfants touchés par cette traite ont été présentés devant le tribunal. Ils ont tous moins de 18 ans.

Selon une source proche du ministère de la Justice, le chef de l’Etat congolais s’apprête à promulguer la loi contre la traite des êtres humains. Cet instrument juridique est vivement attendu par les acteurs de la société civile.

Dans le procès qui s’est déroulé à la cour criminelle de Brazzaville, la direction générale des Affaires sociales s’était constituée partie civile. Le directeur général Christian Mabiala a encouragé le juge à accompagner son administration dans la traque des trafiquants.

« Ces condamnations ont été prononcées pour faire en sorte que le Congo ne soit plus un pays qui peut héberger ces trafiquants », a réagi Mabiala qui reconnaît par ailleurs que ce trafic se développe dans certaines villes du Congo comme Pointe-Noire, la capitale économique.

Dans la ville pétrolière, les ONG mettent des bouchons doubles, mais la répression ne suit pas. Le coordonnateur de la Commission diocésaine Justice et Paix, Brice Mackosso, appelle les autorités à organiser une traque plus élargie avec d’autres pays concernés par le phénomène.

« Il y a quelques avancées qui sont encore timides. Mais, il faut encore redoubler d’efforts. Il faudrait que les ministères concernés travaillent ensemble pour voir dans quelle mesure stopper ce phénomène depuis les pays d’origine », a-t-il suggéré.

Biens mal acquis présumés: Christel Sassou-Nguesso visé par une procédure aux États-Unis

Deux procureurs fédéraux de Floride ont engagé une procédure au nom du département américain de la Justice en vue de saisir une luxueuse propriété en Floride estimée à 3 millions de dollars qui serait acquise par Denis-Christel.

Un nouveau volet judiciaire s’est ouvert dans le dossier dit des « biens mal acquis » présumés de la famille présidentielle de la république du Congo, aux Etats-Unis cette fois. Deux procureurs fédéraux de Floride ont engagé le mois dernier une procédure au nom du département américain de la Justice en vue de saisir une luxueuse propriété en Floride estimée à 3 millions de dollars, et dont ils affirment qu’elle aurait été acquise par Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils du président congolais, avec de l’argent public détourné, entre 2011 et 2014, à l’époque où il était numéro 2 de la SNPC.

C’est une « illustration rare du cycle complet de la kleptocratie » autrement dit de la façon dont « le membre d’une famille présidentielle aurait volé, blanchi et dépensé des fonds publics à des fins personnelles », écrit Global Witness dans un communiqué. L’ONG anti-corruption s’est procuré la requête des procureurs américains. Ce document, également consulté par RFI, détaille étape par étape la façon dont Denis-Christel Sassou-Nguesso aurait agi pour acquérir la propriété de Miami visée par cette procédure dite de « confiscation civile », mais aussi d’autres biens.

Première étape selon les procureurs américains : détourner l’argent du compte de la SNPC vers ceux de l’une de ses sociétés écrans. Pour cela, « en tant que cadre dirigeant (…) et fils du président », il aurait « suffi » selon eux à Denis-Christel Sassou-Nguesso « d’ordonner » au PDG de la BGFI, qui héberge les comptes de la SNPC, « de transférer cet argent vers les comptes de ses propres » sociétés écrans. « Cela s’est produit plusieurs fois », peut-on lire dans leur demande de saisie de la propriété du 900 boulevard Biscayne à Miami. Les procureurs retranscrivent des e-mails auxquels ils disent avoir eu accès à l’appui de cette accusation.

Deuxième étape : envoyer cet argent « volé » aux Etats-Unis, sur les comptes d’un prête-nom, un certain « Associé A » décrit dans le document de la justice américaine comme le « fils d’une ancien haut-fonctionnaire gabonais » dont l’identité n’est pas dévoilée. Pour justifier ces transferts et dissimuler l’origine des fonds, il aurait fourni de factures. L’associé aurait ensuite versé une partie de l’argent à un avocat en Floride, et le reste lui-même en vue d’acquérir une propriété en vente à l’époque à 2,8 millions de dollars. « Pour ne pas apparaître » comme le véritable propriétaire du bien, écrivent les procureurs, le fils du chef de l’Etat congolais aurait enfin fait rédiger dans un premier temps l’acte de vente au nom de son associé, avant à la dernière minute de s’y substituer sous l’alias de « Denis Christelle », une fausse identité, qu’il aurait également utilisée pour ouvrir des comptes bancaires aux Etats-Unis et au nom de laquelle il possèderait un « second passeport congolais », selon ce document de la justice américaine.

Seule la propriété de Miami est visée par le procédure de confiscation. Au stade actuel de leur enquête, les procureurs américains notent toutefois qu’un procédé identique aurait également servi à acquérir une autre résidence à Coral Gables, près de Miami pour 2,4 millions de dollars au nom de sa première femme, Danielle Ognanosso, ainsi que d’autres biens en France.

Plus largement, ils disent avoir trouvé la trace qu’entre 2007 et 2017, Denis Christel aurait dépensé plus de 29 millions de dollars en articles de luxe et pour « financer le train de vie somptueux de sa famille et de lui-même » « Cette somme correspond à environ 10 pour cent du budget congolais de la santé en 2020 », souligne l’ONG anti-corruption Global Witness.

Ces dépenses sont « largement supérieures » écrivent les procureurs à ce que Denis-Christel Sassou-Nguesso prétendait alors gagner. Ils disent avoir la preuve par exemple que le fils du chef de l’Etat congolais aurait dépensé une somme de plus de 550 000 dollars pour une nouvelle cuisine dans une résidence en France en 2012, et autant l’année suivante dans un hôtel de Los Angeles.

Toujours d’après les procureurs, le fils du chef de l’Etat congolais aujourd’hui député aurait également accepté plus de 1,5 million de dollars de « pots de vin » en provenance de sociétés pétrolières, en échange de l’attributions de contrats pétroliers.

Il faut préciser qu’il s’agit d’une procédure civile à ce stade de « confiscation ». Si les mis en cause n’arrivent pas prouver que la propriété n’a pas été acquise illégalement, elle sera saisie au profit du Trésor américain. Le département de Justice pourra ensuite décide ou non de poursuivre sur le plan pénal cette fois les auteurs du détournement présumé. Ni Denis-Christel Sassou-Nguesso ni ses avocats français n’ont répondu aux sollicitations de RFI à ce propos. Pas plus que le porte-parole du gouvernement congolais ou que la présidence congolaise.

Pour Natasha White, chercheuse sur l’Afrique Centrale à Global Witness, cette enquête des procureurs américains offre une parfaite et « rare » illustration du « cycle complet » de ce qu’elle appelle la « kleptocratie » congolaise.

« J’aurais pensé que cette procédure aurait pu donner des informations sur de nouveaux mécanismes de corruption mais en fait non. Il aurait utilisé les mêmes techniques, les mêmes types de facilitateurs que plusieurs kleptocrates et businessman corrompus ont utilisé au cours de la dernière décennie, c’est à dire : des hommes de paille, des sociétés écrans, des avocats et de banquiers. Donc c’est toujours les mêmes pratiques et des choses qui sont assez simples à notre avis à résoudre. Du coup, nous formulons toujours les mêmes recommandations : que les avocats, les banquiers et les agents immobiliers doivent connaître leurs clients, notamment les bénéficiaires effectifs de leur société et aussi la source de leur financement et qu’ils doivent être tenus d’effectue des contrôles anti blanchiment d’argent. Et s’ils ne le font pas, ils doivent être sanctionnés ».

« Les États ne doivent plus servir de refuge et de terrain de jeu aux kleptocrates du monde entier. Le système financier international devrait bloquer, et non pas faciliter le mouvement de fonds détournés. Les banquiers, avocats et agents immobiliers doivent cesser de s’enrichir sur le dos de citoyens d’autres pays, privés d’un accès aux services élémentaires de santé et d’éducation », réagit également l’ONG anti-corruption.

Interrogée par Global Witness, la SNPC a de son côté assuré vouloir « examiner attentivement » les allégations de détournement, et que concernant l’attribution des perms pétroliers relevait du gouvernement et du Parlement. BGFIGroup n’a pas répondu à la demande de commentaires de l’ONG.

« Selon les rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et le cadastre pétrolier du MAETGT, le Congo a délivré ou renouvelé 26 permis de recherche et de production pétrolière entre 2014 et 2016. Les bénéficiaires de ces permis étaient, entre autres, les majors pétrolières Eni et Total », rappelle enfin Global Witness. Contactée par RFI, la multinationale pétrolière française n’a pas réagi pour le moment.

Ces nouvelles allégations surviennent alors que le Congo-Brazzaville, surendetté malgré l’abondance de ses ressources pétrolières, a vu fin 2019 le FMI suspendre les versements prévus dans le cadre d’un programme d’aide conclu en juillet 2019 après d’âpres négociations. L’institution financière internationale reproche aux autorités congolaises de ne pas avoir honoré leur promesse de négocier une décote de 30% sur la dette contractée par le pays auprès de plusieurs négociants en pétrole comme elle s’y était engagée.

Kaïna vit un conte de fée

Kaïna Moulady, a été élue miss Congo USA, lors de son séjours aux Etats-unis, où elle allée passer ses vacances.

Ce n’était rien que des vacances dans le Kentucky, aux Etats-Unis, pour rendre visite à son grand père. Aujourd’hui, c’est un rêve yeux grands ouverts que vit la jeune Kaïna, lycéenne de 16 ans résidant à Poitiers, en France. « Moi, je n’avais jamais appris à marcher comme une miss, je n’avais même jamais appris à parler en public. Le hasard a fait que l’on a su que s’organisait un concours de Miss Congo Brazzaville USA, ma maman a fait le reste, m’a motivée pour concourir. C’est une histoire folle, un truc de dingue. J’ai été couronnée à mon plus grand étonnement devant quatre autres jeunes filles américaines et originaires du Congo », raconte-t-elle dans une joie non dissimulée.

Plus qu’un rêve, c’est même un conte de fée pour la lycéenne qui représentera la culture congolaise aux Etats-Unis d’Amérique et à qui l’on a offert la chance d’assister à un concert de Maître Gims, à New York, et même de rencontrer en tête à tête la star congolaise.  A peine couronnée, Kaïna doit déjà cocher quelques croix sur son agenda 2020 : en février pour une Fashion Week à New York, le 8 mars pour la Journée internationale des droits de la femme ou encore le 21 juin pour la Journée de l’enfant africain  organisée par l’United Nations African Mothers Association. Tous ces allers retours entre la France et les Etats-Unis sont pris en charge par le comité Miss Congo Brazzaville USA, non seulement pour la jeune Kaïna mais aussi pour sa maman qui l’accompagnera car la nouvelle Miss est encore mineure.

Réinsertion des ex-Ninjas : les États-Unis d’Amérique promet plus de deux milliards de Francs CFA

Annonce faite par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell, au sortir d’un entretien avec le ministre Haut-commissaire à la réinsertion : Euloge Landry Kolelas.

L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique, Todd Haskell a indiqué mercredi à Brazzaville, que le Congo va bénéficier de la part de son pays, d’une assistance de 5 millions de dollars, soit un peu plus de 2 milliards 500 millions de francs CFA. C’était au sortir d’un entretien avec le ministre Haut-commissaire à la réinsertion : Euloge Landry Kolelas.

Depuis qu’il a reçu du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso la mission d’œuvrer à la réinsertion des ex-combattants ainsi que celle du relèvement communautaire à travers la mise en place des projets spécifiques à l’endroit des populations civiles ayant souffert des troubles sociopolitiques dans le Pool, le ministre Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas s’est mué en VRP pour des actions menées tant sur le terrain qu’auprès des partenaires à même de financer certains volet de ce programme et accompagner le Congo a relever ce vaste défi.

Un entretien fructueux, c’est le cas de le dire, Euloge Landry Kolelas et Todd Haskell ont parlé du relèvement communautaire, notamment la réhabilitation des maisons, ainsi que la relance des activités économiques et agropastorales dans le département du Pool.

Ainsi, il s’agira d’œuvrer à la reconstruction des abris, des infrastructures d’eau et d’assainissement, de la sensibilisation à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. Le premier module a pour zones cibles, les localités de Mindouli, Kindamba, Kimba, Vindza, et Mayama avec bien naturellement un montant de 2,5 millions de dollars.

Le deuxième module qui porte sur la reconstruction d’abris, la fourniture de culture de base et de semences de légumes, l’assistance aux groupes spécifiques pour la culture du manioc, des subventions aux groupes d’agriculteurs établis. D’un montant de 2,5 millions de dollars également, ce module a pour zones cibles : Kinkala, Goma Tsé-Tsé, et Mbanza Ndounga.

Congo : la mairie de Brazzaville lance une campagne de lutte contre les érosions

André Ambali Obenga, le directeur de cabinet du maire de Brazzaville a procédé au lancement de cette campagne le 22 juin au quartier Bongo-Nouara.

La campagne vise à sensibiliser et à éduquer des habitants à s’engager dans la lutte contre l’érosion hydrique en milieu urbain. Cette initiative intervient après une étude tripartite sur les causes réelles des érosions. Celle-ci a été menée par les experts de la mairie de Djiri, l’ambassade des Etats-Unis et la mairie de Brazzaville.

« Nous pouvons vaincre l’érosion à Brazzaville et ses environs. Les Etats-Unis seront aux côtés de la République du Congo pour trouver ensemble des solutions pour le bien-être collectif. Chère population, les règles qui vous seront enseignées sont simples, mais importantes pour sauvegarder la terre », a indiqué Matthew Cassette, chargé d’affaires à l’ambassade américaine.

Cette campagne de sensibilisation consistera à informer la population sur la maîtrise des eaux de ruissellement générées par les toitures des habitations. De même, elle l’encouragera à recouvrir les ravins et autres espaces dangereux en plantant le vétiver, les arbres fruitiers et le bambou.

Culture : Aretha Franklin, la reine de la soul a rendu l’âme

Le décès de la chanteuse noir de 76 ans a été confirmé ce 16 août par sa famille via un communiqué.

Elle s’en est allé, Aretha Franklin, la reine de la soul a rendu l’âme ce mercredi 16 août dans son domicile à Detroit. La nouvelle a été annoncée par sa famille via un communiqué transmis au médias par son agent Gwendolyn Quinn. « Dans l’un des moments les plus sombres de nos vies, nous ne sommes pas en mesure de trouver les mots appropriés pour exprimer la peine qui déchire nos cœurs. Nous avons perdu la matriarche et le roc de notre famille. L’amour qu’elle avait pour ses enfants, ses petits-enfants, ses nièces, ses neveux et ses cousins était illimité » indique le communiqué.

Dès l’annonce de sa mort, une pluie de réaction s’est abattue tant sur les réseaux sociaux que dans les chaines de télévisions internationales. Le président Donald Trump a salué sur Twitter « une femme exceptionnelle qui a bénéficié d’un merveilleux bienfait de Dieu, sa voix ». Idem pour Barack Obama qui a rendu hommage à celle qu’il a qualifiée de divine.

Premier titre à 14 ans, premier album sous label Columbia à 19, Aretha Franklin a durant sa carrière remporté dix-huit Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine, dont les deux premiers en 1967 pour son titre « Respect » et le dernier en 2007 pour un titre gospel, « Never Gonna Break My Faith ». Sa famille se dit « très touchée par l’incroyable effusion d’amour et de soutien .»

Congo : L’ambassadeur des Etats Unis rencontre les Lycéens à Brazzaville

Todd Haskell a échangé à Brazzaville avec les quatre lycéens qui prendront part au Programme de Leadership pour la Jeunesse Panafricaine (PAYLP).

Told Haskell, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo a échangé ce début de semaine avec les Lycéens qui prendront part au PAYLP qui se tiendra ces grandes vacances. L’objectif de la rencontre était de préparer les futurs participant à être prêts pour ce rendez-vous qui se déroulera en terre américaine.

Ainsi, durant trois semaines aux Etats unis, ces lycéens âgés de 15 à 18 ans recevront des compétences lors des formations qui les aideront à s’affirmer en tant que futurs leaders. Les activités du programme incluent : l’éducation civique, le développement du leadership chez les jeunes, l’engagement communautaire, et l’entrepreneuriat. Les lycéens de plusieurs pays Africains prennent part au programme.

Si on s-en tient au calendrier du Programme de Leadership pour la Jeunesse Panafricaine (PAYLP), les participants prendront part à des ateliers sur le leadership et le volontariat, à des visites des communautés, des formations interactives, des présentations, des visites dans les écoles secondaires.

Six Congolais intègrent le programme américain Yali 2018

Ils ont été présentés ce 2 mai à Brazzaville par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a présenté ce mercredi 2 mai à Brazzaville les heureux bénéficiaires du programme Yali 2018. Ces 6 Congolais sélectionnés pour participer au programme initié par l’ancien président Barack Obama séjourneront aux Etats-Unis pour une série d’échanges dans divers domaines cadrant avec leurs projets respectifs.

Pendant six semaines, ils participeront en compagnie d’autres jeunes leaders du continent africain aux cours universitaires et à des formations en leadership axées sur les problématiques propres au développement de l’Afrique.

« J’ai remarqué que la jeunesse cesse de rêver de grandes réalisations. Elle ne pense plus qu’à aujourd’hui et moins à ce que sera demain. Je déplore cette attitude et je veux la briser. J’aimerais, non seulement, rappeler aux jeunes qu’ils ont le droit de rêver car, par ces rêves ils transformeront en bien la vie de beaucoup de gens à travers le monde, mais aussi leur donner les moyens d’y parvenir, en mettant en place une structure de formation en chaîne qui va se perpétuer de génération en génération », a déclaré le Dr Chelsea Jane Bango, une des bénéficiaires du programme.

Depuis son lancement officiel en 2014 en Afrique du Sud, le Yali a formé prés de 1000 africains ! L’objectif pour tous étant de mettre leurs compétences en pratique pour renforcer les institutions de leurs pays distinctifs.

Pour rappel, le premier programme Yali a eu lieu en 2010 avec la participation de cent quinze jeunes africains qui ont pris part à un séminaire de trois jours aux Etats-Unis.

Zones économiques spéciales: l’ambassadeur des Etats-Unis s’imprègne du projet

Le ministre de tutelle, Gilbert Mokoki, a conféré le 8 février, à Brazzaville, avec Todd P. Haskell sur les privilèges accordés aux entreprises désireuses d’investir dans le domaine.  

« Nous avons parlé des Zones économiques spéciales (ZES) et de la façon dont des investisseurs américains peuvent y investir. Nous avons aussi échangé sur l’Agoa, un programme américain qui donne des préférences aux sociétés africaines d’exporter aux Etats-Unis », a indiqué Todd P. Haskell.

 « Nous entendons travailler sur les possibilités devant permettre d’augmenter les relations commerciales entre les deux pays. La chose la plus importante, c’est que les investisseurs américains sachent la manière dont fonctionnent les ZES », a-t-il ajouté.

Le Congo a prévu de créer quatre ZES en vue de diversifier son économie. Ainsi, les villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso ont été retenues pour accueillir ces zones.

« L’avantage des zones économiques, c’est que ce sont des lieux où s’appliquent les régimes spéciaux avec beaucoup d’avantages fiscalo-douaniers et des facilités en matière d’installation. C’est ce qui pourrait attirer les investisseurs américains, parce que les zones économiques ont pour vocation d’attirer les investissements directs étrangers », a expliqué, pour sa part, Gilbert Mokoki.

La ZES de Pointe-Noire est la première qui verra le jour dans le pays avec l’appui technique et financier de la Chine. Selon Gilbert Mokoki, les entreprises intéressées à s’installer dans la ZES peuvent appartenir à n’importe quel pays.

« Nous avons, par exemple, une entreprise congolaise qui s’est prononcée pour la production de l’électricité à base du gaz dans la ZES de Pointe-Noire. Cette zone n’est pas réservée seulement aux Chinois », a-t-il précisé.