Street contest : la cinquième saison s’achève

Organisée du 23 au 24 novembre au stade BBS à Pointe-Noire, par l’association sportive et des œuvres sociales (Asos), l’activité a tenu en haleine les jeunes âgés de 8 à 16 ans, venus communier autour du basket-ball et de la musique.

Comme lors des quatre dernières éditions, les jeunes ont pris d’assaut le stade BBS dès la journée inaugurale consacrée aux phases éliminatoires des tournois play-offs 3×3 en version minime et cadette avant les grandes finales du 24 novembre.

Après des animations diverses par les groupes de danse et de musique urbaine de la place, les finales se sont disputées en présence des membres de la Fédération congolaise de basket-ball, de la ligue départementale et des anciens basketteurs invités.

En minime, l’As Cheminots a battu BBS sur le score de six points à zéro, tandis que chez les U16, CPGOS a eu raison de JSK sur le score de neuf points à six.

Le trophée de fair lay est revenu aux jeunes de Black Lions. Les gagnants en concours de trois points et dunks ont été également récompensés. Les trophées, les médailles, les équipements sportifs et les enveloppes ont ainsi été remis aux sportifs méritants avec toujours en ligne de mire le crédo de l’activité : réunir les jeunes afin de cultiver l’esprit de cordialité et de sportivité.

Appréciant la démarche d’Asos, Christian Boungou, membre de la Fédération congolaise de basket ball, a déclaré: « Nous remercions et encourageons Abi Bamanga et toute son équipe pour cette louable initiative qui permet de réunir la jeunesse autour du basket-ball. C’est une activité qui apporte du sourire et des moments de joie à cette jeunesse. Cette activité qui fait vivre le basket chaque année est un bon moyen de montrer au grand public le talent de ces jeunes, la pépinière de demain. Notre souhait est que l’activité soit soutenue et qu’elle se pérennise ».

Street Contest a été aussi applaudi par l’artiste musicien Teddy Benzo, qui ne ménage aucun effort pour accompagner l’initiative. L’ancien basketteur qui a évolué en Rdc et en Afrique du Sud notamment n’a pas manqué lors de la remise des distinctions de prodiguer des sages conseils à la jeunesse ponténégrine appelée à s’élever par des actions positives.

Street Contest est une activité sportive qui a pour objectif de partager les valeurs de tolérance et de fraternité à travers le sport. À travers le sport mais aussi la musique et la danse, les jeunes créent une symbiose entre toutes les associations et les acteurs principaux concernant la jeunesse pour échanger, évoluer et grandir ensemble.

 

Aurlus Mabélé sollicite l’aide du gouvernement pour se soigner

Isolé depuis plusieurs années Aurlus Mabélé s’est enfermé avec son talent et son succès.

Le “Soukous” est depuis orphelin de son géniteur et de son propulseur. Le grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l’Ouest, a besoin d’aide du gouvernement et des congolais généreux pour survivre et pour être à l’abri de la peur et du besoin. Aurlus Mabélé traverserait depuis longtemps une épreuve difficile, liée à des soucis de santé. En 2005, le médecin lui diagnostique une tumeur maligne de la gorge persistante. Peu de temps après, il est victime d’une attaque cérébrale. Pour l’artiste, c’est un véritable calvaire qui débute.

Au terme d’un traitement agressif qui l’a transformé physiquement, Aurlus Mabélé s’en sort, soutenu par son producteur Jimmy Houetinou et par ses proches ; mais son état de santé tient en alerte ses nombreux fans, depuis qu’il avait été transféré dans une maison de repos médicalisée, de la région parisienne. Etre hébergé en maison de repos médicalisée nécessite un budget important, ce qui dans le cas d’Aurlus Mabélé est assez difficile à assurer. Il lui faudra régler des frais supplémentaires appelés frais de dépendance. C’est ici que nous sollicitons la générosité de toute personne de bonne volonté, les artistes, l’Union des musiciens Congolais, le gouvernement Clément Mouamba, pour venir en aide à Aurlus Mabélé.

En plus de 26 ans de carrière, Aurélien Miatsonama alias “Aurlus Mabélé”, né à Brazzaville en 1953 dans l’agglomération cosmopolite de Poto-Poto, aura vendu plus de 10 millions d’albums dans le monde et il aura contribué à faire connaître le soukous hors des limites du continent africain.

Culture : Aretha Franklin, la reine de la soul a rendu l’âme

Le décès de la chanteuse noir de 76 ans a été confirmé ce 16 août par sa famille via un communiqué.

Elle s’en est allé, Aretha Franklin, la reine de la soul a rendu l’âme ce mercredi 16 août dans son domicile à Detroit. La nouvelle a été annoncée par sa famille via un communiqué transmis au médias par son agent Gwendolyn Quinn. « Dans l’un des moments les plus sombres de nos vies, nous ne sommes pas en mesure de trouver les mots appropriés pour exprimer la peine qui déchire nos cœurs. Nous avons perdu la matriarche et le roc de notre famille. L’amour qu’elle avait pour ses enfants, ses petits-enfants, ses nièces, ses neveux et ses cousins était illimité » indique le communiqué.

Dès l’annonce de sa mort, une pluie de réaction s’est abattue tant sur les réseaux sociaux que dans les chaines de télévisions internationales. Le président Donald Trump a salué sur Twitter « une femme exceptionnelle qui a bénéficié d’un merveilleux bienfait de Dieu, sa voix ». Idem pour Barack Obama qui a rendu hommage à celle qu’il a qualifiée de divine.

Premier titre à 14 ans, premier album sous label Columbia à 19, Aretha Franklin a durant sa carrière remporté dix-huit Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine, dont les deux premiers en 1967 pour son titre « Respect » et le dernier en 2007 pour un titre gospel, « Never Gonna Break My Faith ». Sa famille se dit « très touchée par l’incroyable effusion d’amour et de soutien .»

Culture : Les congolais pleurent le musicien Lambert Kabako

L’artiste musicien du groupe Les Bantous de la capitale, est décédé ce 23 juin à l’âge de 70 ans.

La musique congolaise est en deuil, Lambert Kabako l’un des piliers du groupe les Bantou de la capitale a rendu l’âme ce samedi 23 juin à Brazzaville. Celui qui avait atteint les sommets de son art avec son titre d’anthologie  » osala nga nini » est mort au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Une grosse perte qui laisse les nombreux mélomanes congolais orphelins.

C’est en 1972 que Lambert Kabako intègre les Bantous de la capitale. Il se fait partie de la troisième génération en même temps que ses sociétaires Alphonse Ntaloulou ou encore Mpassi Ngongo Mermans. La première génération étant celle des célèbres fondateurs, entre autres, Edo Nganga, Nino Malapet, Jean Serge Essous, Célestin Nkouka Célio.

De son vivant, il considérait son groupe les Bantous de la capitale comme un patrimoine national. Il laisse un lourd héritage culturel derrière lui.

 

Culture : les artistes congolais ont célébré la fête de la musique

Célébrée à l’échelle internationale, la fête de la musique a connu un franc succès ce 21 juin au Congo Brazzaville. Les artistes se sont lâchés…

Créés en 1982 par l’ancien ministre de la culture française Jacques Lang, la fête de la musique a été brillamment célébré dans les 4 coins du Congo. A Brazzaville, l’Institut Français a organisé comme a l’accoutumée une exposition musicale qui a regroupé plusieurs artistes tout genre musical confondu.

Ces artistes ont livré au public venu nombreux une prestation de hautes factures avec des rythmes tels que la rumba, le jazz, mais aussi des sonorités urbaines comme le slam, le rap. Dieudonné Moyongo, le ministre de la culture n’a pas hésité à esquisser quelques pas de danses sur la scène pour encourager avant de rejoindre un autre lieu de célébration à Brazzaville.

Pour cette édition 2018, environ 496 artistes ont presté au Congo Brazzaville. Au total quatre scènes et soixante-seize groupes tradi-modernes, orchestres et individualités ont donné des concerts. Parmi les orchestres qui ont fait sensation, on note sept groupes traditionnels et tradi-modernes, dont Kingoli authentique, Vocal bantu, Amaya, Mbéré Junior, Key kolos ainsi que d’autres groupes bien connus dans le pays.

 

 

Culture : la quatrième édition du Festival international « Pointe-Noire en scène » s’ouvre dans 2 jours

Du 14 au 17 juin, la capitale économique du Congo Brazzaville accueillera ce festival international qui entame sa quatrième édition.

Pour la quatrième fois, la ville de Pointe Noire sera en émulsion, le festival international « Pointe-Noire en scène » ouvre ses portes ce 14 juin.  Au menu, quatre jours de fête, marqués par le slam, les rencontres professionnelles, les scènes ouvertes, les concerts d’artistes locaux et internationaux. Plusieurs espaces culturels ont été réquisitionnés pour la circonstance. Notamment,  l’Institut français du Congo (IFC), l’espace Le Continental, l’espace du Trentenaire, La Structure et le Comptoir.

Durant cette édition, en plus des concerts de musiques, slam, il sera aussi question de mettre en lumière le rôle de la musique dans la société. Pour le lancement effectif de l’événement, le groupe Africa percussion ouvrira le bal à l’espace Le Continental, situé à Mpaka, dans le sixième arrondissement. Cette journée  se poursuivra  à l’IFC avec la grande nuit du slam, de 19 h à 21 h.

La suite du programme prévoit pour le 15 juin trois activités majeures. Il y aura tout d’abord les rencontres professionnelles avec Fredy Massamba, Grodash, Evend voice, Mixton et Lionel K 2Bayonne, de 10h à 14 h, à l’espace La structure, situé  à Siafoumou, dans le cinquième arrondissement. Ensuite à l’IFC, de 19 h à 21 h, la reprise de « A Song For You », en hommage à la soul américaine. L’objectif premier du festival est de mettre en lumière les talents du pays, en général, et de Pointe-Noire, en particulier.

 

Trois groupes de percussion se produiront dans la ville océane

Les ensembles de percussion et de danse Afro Tam Tam, Ballet Argus et Arc-en-ciel livreront deux spectacles respectivement le 17 mars à l’Espace culturel Le Continental et le 23 mars à l’hôtel Elais.

«Afrique » est le nom du spectacle qui aura lieu à l’Espace culturel le Continental. C’est un cocktail explosif composé de mélodies africaines, de conte, de chorégraphies, d’acrobaties, de percussions avec une prédominance de la danse contemporaine classique et de la scénographie. Dénommé « Le Congo traditionnel », le spectacle qui se tiendra  à l’hôtel Elaïs alliera musique et danse. Au cours de ce spectacle, les sonorités africaines résonneront.

En effet, les trois ensembles puisent leur inspiration dans les valeurs traditionnelles africaines en général et congolaises en particulier. Et les richesses du terroir seront mises en exergue par ces ensembles qui ont décidé de raviver la culture congolaise. Il y aura d’autres productions de ces mêmes groupes dans la ville côtière qui vibreront aux sons et rythmes du terroir.

Simbou Vili présente son nouvel album au public parisien

L’artiste-chanteuse-plasticienne convie les mélomanes de la musique classée entre rumba, afro-beat et afro pop, à prendre part au cocktail de presse qui sera organisé, le 10 février, à l’occasion de la sortie de son opus « Femme noire ».

L’album Femme noire nous raconte le pouvoir de conteuse avec grande force des paroles écrites à l’encre de l’ADN de Simbou Vili, lancée dans le grand bain de la scène par Nzongo’Soul. En commun avec l’artiste décédé le 10 janvier dernier, la ferme envie de prendre racine dans la tradition dans les aspects sociologiques et philosophiques : Kongo pour l’un et vili pour l’autre.

Depuis ses débuts en musique, il y a près de quinze ans, les albums de Simbou Vili, Mame (2002) ou Africa si Riche (2011) puisent dans les influences traditionnelles teintées de modernité à l’africaine. Chantés avec une performance vocale à la voix de velours, ils nous invitent à l’évasion, au dépaysement et à la réflexion. « Il m’a fallu plusieurs années de travail pour concevoir ce projet », confie l’artiste, se revendiquant de l’héritage culturel de ses ancêtres.

Pour son troisième album, des rencontres artistiques exceptionnelles ont contribué au travail dont les résultats en font une pure merveille. Citons, par exemple, les apports de Théo Blaise Nkounkou à la voix ; Niboma Danos Canta dans la programmation et la réalisation ; Caïen Mandoka à la guitare ; Brice Malonga aux claviers et Patrick Compa pour son implication à la conception du titre Femme noire.

Femme noire, ce sont neuf titres chantés en vili, lingala et français : une variété de thèmes assurée. Dans Kumulongo  au son des tambours du Congo et des rituels d’initiation, c’est le rattachement à la terre des ancêtres. Tandis que Simba, Kombe Ngande ou encore Ya Bal font plutôt référence au passé, mais surtout à la sagesse des anciens, aux valeurs de solidarité qu’il faut cultiver. L’amour est aussi au rendez-vous avec trois autres titres romantiques : Mon Soleil,  Chéri na ngai et Fimile. Simbou Vili complète son album avec Meilleur lendemain, « un cri du cœur qui vient de l’intérieur contre les armes, la pollution, la pauvreté, la justice sociale », explique-t-elle pour cet album qu’elle qualifie « de la maturité ».

« J’espère avoir servi le fruit d’un travail musical élaboré par des mélodies douces pour certaines et entraînantes, voire entêtantes pour d’autres. C’est ma manière de raconter ma nostalgie spirituelle du Congo », affirme Simbou Vili.

Musique : Yves Saint Lazare et K Musica en concert ce week-end

L’artiste musicien et son groupe offriront un spectacle gratuit au public dénommé « Une mélodie pour un geste humanitaire », le 28 janvier à l’Espace culturel Yaro, une façon pour eux de souhaiter une bonne entame d’année à leurs fans. 

Récemment distingués par l’Association des auditeurs des radios locales nationales et des journalistes chroniqueurs pour leurs efforts dans la reconstruction et la contribution à l’édification de la nation congolaise, Yves Saint Lazare et son orchestre K Musica Lé Ngouosi la Ngoué seront à Loandjili pour égayer leurs fans du 4earrondissement de la ville océane.

Ce concert se tient après une fin d’année faste qui a vu  l’orchestre sortir deux singles : Tchimpamu et Voisin.  Deux des chansons qui figurent dans leur prochain album Mad Rush 777 Etincelles qui sortira cette année.  Un opus riche avec des textes thématiques (société, éducation, ingratitude, espoir, orphelin…)

Yves Saint Lazare et K. Musica constituent un binôme indissociable qui vit le jour  le 12 novembre 2012.  Le single C’est le moment annonce, de manière fracassante, les couleurs de ce groupe dont les éléments pétris de talent ne cherchent aujourd’hui que la reconnaissance due à leur talent.  Des années durant, K.Musica et Yves Saint Lazare ont marqué de leur empreinte la scène musicale de la ville mais aussi d’autres localités du pays par la régularité dans l’organisation des concerts. En février 2016, au moment de la sortie de l’album  La montée de l’aigle, c’était la consécration tant attendue du groupe après plusieurs mois de dur labeur. À l’orée d’une année qui promet, Yves Saint Lazare et KMusica vont offrir au public de l’Espace Yaro un concert inédit et riche en sons et couleurs.

Musique : le groupe Conquering Lions se produira à Mpaka

L’orchestre de reggae  livrera, le 27 janvier, un concert live à l’espace culturel Le Continental, dans le 6e arrondissement de Pointe-Noire, Ngoyo.

Le concert 100 % reggae lance l’année de Conquéring Lions qui s’illustre depuis quelque temps dans ce genre musical à Pointe-Noire par des prestations de qualité. En effet, en mai dernier dans le premier arrondissement Lumumba, le groupe avait émerveillé le public par son savoir-faire et son professionnalisme.  Le voir sur scène est un régal pour le public d’écouter les sons de ses musiciens qui font à chaque sortie la promotion du reggae né dans les années 1960, en Jamaïque.

Inauguré en décembre dernier, l’espace culturel Le Continental est un lieu d’expression artistique et culturel pour les artistes confirmés ou non. Il est pourvu de toutes les commodités d’un espace moderne et professionnel. Avec ses trois cent cinquante places, sa scène pouvant accueillir plus de douze artistes, son matériel électro-acoustique de pointe, cet espace est dédiée aux promoteurs de projets de développement culturel dans l’art scénique (musique, théâtre, danse, conte, cinéma, poésie, peinture). C’est aussi  un sanctuaire de loisirs et de détente pour les activités récréatives et de réjouissances.