Sœur Magarelle présente « Plus de toi », son nouvel album

L’opus, déjà disponible sur le marché, a été récemment présenté à la presse, dans l’auditorium de l’AOGS, à Brazzaville.

« Plus de toi », une autoproduction de soeur Magarelle, est vendu à deux mille francs CFA à la voix évangélique de Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville. Il compte huit titres que sont « Emmanuel », « J’aime Jésus », « l’Amour de ma vie », « Mpeve a longo », « Nasepeli », « Plus de toi », « Rocher des âges », « Saint Saint ». Parmi ces titres, il y a les compositions de soeur Magarelle, de son époux et deux reprises des cantiques chantés dans l’Eglise évangélique du Congo (EEC).

« J’aime Jésus » et « Plus de toi » (titre phare de l’album) sont les deux vidéos qui accompagnent cet opus. D’autres clips seront réalisés prochainement.

Soeur Magarelle a été accompagnée par le Groupe amen music, constitué de chrétiens de différentes églises. Elle a commencé sa carrière solo avec ce groupe qui l’accompagne depuis lors.

Un concert marquant la sortie officielle de  » Près de toi » est prévu pour le 7 avril,  à Brazzaville, et les préparatifs vont bon train.

Parlant de ses ambitions, soeur Magarelle envisage de toucher le Congo avant d’aller ailleurs. « Faire une place dans les cœurs des Congolais, telle est notre ambition. Nous envisageons aussi d’aller dans tous les départements du pays, partager le message que le Seigneur nous a donné et conscientiser le peuple congolais des talents qu’il regorge, mais qu’il ne méconnaît. Quant à l’extérieur, je suis permanemment en contact avec ceux d’Haïti. Mes chansons passent sur leurs chaînes… Que les médias nationaux aussi nous accompagnent en diffusant nos chansons. Car, lorsqu’un artiste émerge, c’est l’honneur de toute une nation. Nous avons besoin d’accompagnement », a déclaré l’artiste.

Soeur Magarelle a déploré également le fait que les musiciens chrétiens congolais versent trop dans les interprétations des chansons des autres. « C’est un défi que nous avons jusqu’ici et que nous devons relever. Parce que certains d’entre nous n’ont pas encore compris que trop interpréter les tue. Lorsqu’on interprète, on fait la promotion de l’autre. C’est un peu le côté qui fait mal. Mais en dépit de cela, la musique sacrée du Congo Brazzaville commence peu à peu à s’épanouir », a-t-elle indiqué.

Artiste musicienne chrétienne, c’est à partir de 2004 que soeur Magarelle Kimbembe née Abeya a chanté pour la première fois devant un  public, avant d’intégrer, l’année suivante,  la troupe d’évangélisation vocale de la sous-section du Cercle biblique évangélique de la paroisse de Talangaï (sixième arrondissement de Brazzaville). En 2006, elle fait partie du groupe Sanisina (un groupe indépendant) qu’elle va  quitter en 2014 pour se lancer, à partir de 2016 dans une carrière solo. Sa première prestation solo a été à l’occasion de la première journée de la troisième édition du festival chrétien Brazza gospel Awards ; festival au cours duquel elle a arraché le trophée de Révélation de l’édition.

Mariée à Dhavant Kimbembe, pasteur à l’EEC, elle est mère de quatre enfants (deux garçons et deux filles parmi lesquels deux jumeaux) et agent des Douanes congolaises.

A soixante-six ans, Zao revient avec un nouveau bébé

L’Institut français du Congo servira de cadre à la célébration du 66ème anniversaire de l’artiste-musicien, Zoba Casimir (Zao), le 24 mars 2019.

Cette célébration d’anniversaire sera couplée au lancement du nouvel album intitulé « Liberté ». Le nouvel album de Zao compte quatorze titres.

« Lorsqu’on n’est pas libre dans sa tête, beaucoup de choses peuvent se passer. Parce que la liberté a plusieurs couleurs. Il y a le monde des esclaves qui sont partis de Loango enchaînés jusqu’en Amérique, en passant par l’île de Gorée.  Libérés, ils se sont dit que la liberté c’est quelque chose qu’on adore », a-t-il indiqué.

Selon l’artiste, « Liberté » est un message qui a pour but d’amener chaque être humain à se sentir libre en tout temps et en tout lieu. L’album est produit par un Français et la sortie officielle aura lieu à la FNAC, en France.

Zao a collaboré dans cet album avec Pierre Richet, un Français, au Congo, avec Finka Kevin, Alino Kizaza et bien d’autres artises qui se distinguen par leur voix, pour donner une tout autre coloration à « Liberté ». C’est un ensemble de RNB, afrobeat, bluzz, la musique africaine et mondiale.

« La musique est une science qui évolue. Nous ne voulons pas rester en arrière. Les enfants ont choisi les autres genres de musique. Dans cet album, je suis ouvert », a-t-il expliqué.

L’album « Liberté », en phase de finalisation, va sortir dix ans après le tout dernier, « Aiguille » et sera vendu par des plates-formes. Le 24 mars, des CD seront mis en vente dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo.

Notons que Zoba Casimir Zao était récemment à de Dakar, au Sénégal, où il a pris part à l’inauguration du musée de civilisation noire, et du Rwanda, et au Festival panafricain de danse.

Le 24 mars prochain sera une occasion pour les fans de Zao de réécouter ses chansons qui ont les ont fait  danser. Notamment « Soulard », « Corbillard », « Moustique », « Ancien combattant », et bien d’autres.

Simbou Vili présente son nouvel album au public parisien

L’artiste-chanteuse-plasticienne convie les mélomanes de la musique classée entre rumba, afro-beat et afro pop, à prendre part au cocktail de presse qui sera organisé, le 10 février, à l’occasion de la sortie de son opus « Femme noire ».

L’album Femme noire nous raconte le pouvoir de conteuse avec grande force des paroles écrites à l’encre de l’ADN de Simbou Vili, lancée dans le grand bain de la scène par Nzongo’Soul. En commun avec l’artiste décédé le 10 janvier dernier, la ferme envie de prendre racine dans la tradition dans les aspects sociologiques et philosophiques : Kongo pour l’un et vili pour l’autre.

Depuis ses débuts en musique, il y a près de quinze ans, les albums de Simbou Vili, Mame (2002) ou Africa si Riche (2011) puisent dans les influences traditionnelles teintées de modernité à l’africaine. Chantés avec une performance vocale à la voix de velours, ils nous invitent à l’évasion, au dépaysement et à la réflexion. « Il m’a fallu plusieurs années de travail pour concevoir ce projet », confie l’artiste, se revendiquant de l’héritage culturel de ses ancêtres.

Pour son troisième album, des rencontres artistiques exceptionnelles ont contribué au travail dont les résultats en font une pure merveille. Citons, par exemple, les apports de Théo Blaise Nkounkou à la voix ; Niboma Danos Canta dans la programmation et la réalisation ; Caïen Mandoka à la guitare ; Brice Malonga aux claviers et Patrick Compa pour son implication à la conception du titre Femme noire.

Femme noire, ce sont neuf titres chantés en vili, lingala et français : une variété de thèmes assurée. Dans Kumulongo  au son des tambours du Congo et des rituels d’initiation, c’est le rattachement à la terre des ancêtres. Tandis que Simba, Kombe Ngande ou encore Ya Bal font plutôt référence au passé, mais surtout à la sagesse des anciens, aux valeurs de solidarité qu’il faut cultiver. L’amour est aussi au rendez-vous avec trois autres titres romantiques : Mon Soleil,  Chéri na ngai et Fimile. Simbou Vili complète son album avec Meilleur lendemain, « un cri du cœur qui vient de l’intérieur contre les armes, la pollution, la pauvreté, la justice sociale », explique-t-elle pour cet album qu’elle qualifie « de la maturité ».

« J’espère avoir servi le fruit d’un travail musical élaboré par des mélodies douces pour certaines et entraînantes, voire entêtantes pour d’autres. C’est ma manière de raconter ma nostalgie spirituelle du Congo », affirme Simbou Vili.