Congo : Denis Sassou N’Guesso inaugure le 1er module du Brazza Mall

Le centre commercial Brazza Mall, situé en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, est dormais ouvert au public.

 

C’est une superficie totale de 60 840 m², en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï qu’a été construit Brazza Mall. Le centre commercial composé de huit blocs de bâtiments de 48 360 m², est répartis sur deux modules. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a officiellement inauguré, le 20 décembre, le premier module du Brazza Mall.

Ce premier module est composé de quatre blocs dont le bloc A réservé aux bureaux et galeries de vente. Le bloc B regroupe le pôle artistique et concept store tandis que le bloc C est composé des espaces d’alimentation et de divertissement. Ce module offre également un bloc conciergerie où l’on retrouve un ensemble de trois bâtiments techniques, un parking de 233 places.

Construit par la société chinoise China Jiangsu international, cet endroit offre à la fois un espace de shopping et de vente des produits de l’alimentation, des biens et services, en passant par les produits made in Africa. C’est le fruit de la coopération entre le Congo et la République de Chine. C’est du moins ce qu’a précisé le délégué général aux Grands travaux, Oscar Otoka,

Brazza Mall va participer non seulement à la création des emplois mais aussi à la modernisation de la capitale congolaise. Le second module de ce centre commercial sera inauguré en 2024.

Congo : vers la création de nouveaux emplois

Dix sociétés ont bénéficié des agréments au cours de la troisième session de l’année 2020 de la commission nationale des investissements.

Lundi 31 août 2020, à Brazzaville, la Commission nationale des investissements a tenu sa troisième session de l’année en cours, sous la direction de son président, Jean Raymond Dirat. Pour cette session, la Commission nationale des investissements a statué sur onze dossiers, au nombre desquels dix étaient nouveaux et un seul en réexamen. Au terme d’un examen minutieux des dossiers, elle a accordé des agréments définitifs à neuf entreprises et agréé une sous réserve, en attendant qu’elle remplisse la dernière conditionnalité afin de se conformer à la règlementation.

« Pendant cette période où tous les indicateurs économiques sont au rouge, onze sociétés ont sollicité d’investir dans notre pays. Ces sociétés comptent investir pour un total de 120 milliards 477 millions 226 mille Fcfa, et devaient aboutir à la création de cinq cents emplois directs », a indiqué le président de la commission, Jean Raymond Dirat.

Les dix sociétés soumissionnaires entendent investir dans divers secteurs d’activités porteurs de croissance. Il s’agit, entre autres, de l’industrie, l’agro-industrie, les télécommunications, le bâtiment et travaux publics, l’agriculture, les transports et le domaine des services.

Une fois les agréments acquis, ces sociétés vont bénéficier des allègements de la part de l’Etat congolais, tel que prévu dans la charte des investissements. Les avantages garantis portent sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et sur bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, ces sociétés privées ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et de l’immatriculer à la sécurité sociale. Conformément à la charte des investissements, ces dernières devraient transformer leur matière première sur le sol congolais afin de contribuer à la diversification de l’économie nationale.

La Commission nationale des investissements est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations et institutions. Sa mission principale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises en vue d’accorder à celles qui remplissent les critères des avantages particuliers prévus dans la charte des investissements.

Le Congo prendra part à la Journée du pétrole et du gaz à Malabo

Une délégation congolaise conduite par le ministre des hydrocarbures Jean-Marc Thystère-Tchicaya, se rendra à Malabo où se tiendra du 1er au 2 octobre, Oil & Gas Meeting Day.

Le Congo participera à cette rencontre sur le pétrole et le gaz, vue le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale. L’on a constaté une forte activité de forage dans les marchés clés tels que le Tchad et le Gabon et par les perspectives d’exploration exceptionnelles en cours de forage dans la région, notamment au Congo.

La présence du Congo, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz montrerait que les entreprises africaines sont ouvertes aux échanges commerciaux et recherchent des accords susceptibles de soutenir la croissance de l’industrie et de créer des emplois.

Les récentes réformes réglementaires au Congo, au Gabon et au Cameroun montrent clairement que le contenu local sera le moteur de la croissance du pétrole et du gaz en Afrique centrale et dans le reste du continent.