Congo : bientôt un centre de maintenance aéronautique à Brazzaville

C’est l’un des projets annoncés mercredi 26 octobre 2023, par l’ambassadrice de Chine en République du Congo, Li Yan.

 

La Chine entend réaliser une série de projets en République du Congo. L’annonce est faite par l’ambassadrice de Chine au Congo, Li Yan, mercredi 25 octobre à Brazzaville. Une annonce qui arrive à l’approche du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Congo qui aura lieu en 2024.

Selon Li Yan, les deux pays entendent matérialisation des grands projets tels que la troisième phase de la couverture nationale en télécommunications, la construction du centre de maintenance des aéronefs et la modernisation de la direction des examens et concours.

Notons que Le projet de construction du centre de maintenance aéronautique sera réalisé dans le périmètre de l’aéroport international Maya-Maya à Brazzaville.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

CEMAC : le comité de suivi de ces projets est réuni

Les six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont décidé de réaliser onze projets prioritaires d’intégration.

 

Préoccupés par la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région, les six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont décidé de réaliser onze projets prioritaires d’intégration. Pour y parvenir, ils ont organisé en 2020 à Paris une table-ronde qui leur a permis de mobiliser 3,8 milliards d’euros (plus de 2 000 milliards de francs CFA) auprès des bailleurs. Le comité de suivi de ces projets se réunit du 20 au 23 février à Brazzaville.

Dans l’ensemble, ces projets concernent la construction des routes devant relier les capitales des États. Mais aussi la construction de deux ports secs ; d’une université Inter-état, l’interconnexion par la fibre optique ou encore l’aménagement du barrage hydroélectrique de Chollet entre le Congo et le Cameroun.

« Premiers décaissements »

« 70 % des projets intégrateurs présentés à Paris en novembre 2020 ont effectivement démarré. Désormais, les équipes nationales de gestion de sept de ces projets sont en place. Les premiers décaissements ont été faits au profit des États concernés par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) conformément aux accords de prêt et de don dûment signés et ratifiés par les parlements nationaux », explique Jean-Baptiste Ondaye, ministre congolais des Finances.

« Nous devons nous orienter vers les résultats »

Ces projets, lancés il y a trois ans après la mobilisation de fonds à Paris, intègrent le programme des réformes économiques et financières de la Cemac dont le professeur Michel-Cyr Djiena Wembou est le secrétaire permanent. « Nous devons nous orienter vers les résultats. Il faut produire les résultats d’abord pour nos peuples et aussi pour la postérité. Et aussi, pour la postérité parce qu’on ne travaille pas seulement pour maintenant, mais aussi pour l’avenir », analyse-t-il.

Faute d’infrastructures le commerce inter-Cemac reste très faible, avec un taux d’échanges de moins de 5%.

Congo : l’Inde entend réaliser les projets

C’est ce qui ressort de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

 

L’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena, a annoncé le 1er septembre à l’issue d’un échange avec le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, les projets que son pays projette de développer en République du Congo. Entre autres projets dans l’électrification rurale, l’amélioration des transports urbains dans la capitale congolaise et à Pointe-Noire.

Selon le diplomate indien, son pays entend également implanter une usine de ciment à Dolisie dans le département du Niari. Ghotu Ram Meena a précisé que les projets d’électrification rurale et de construction d’une cimenterie sont en cours de réalisation. La première phase de la cimenterie ayant déjà été bouclée, la seconde va commencer bientôt.

Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Inde et le maire de la capitale ont évoqué la possibilité de débaptiser une rue de Brazzaville du nom du père de l’indépendance de l’Inde, le Mahatma Gandhi.

Le jumelage de la ville de Brazzaville avec une ville de l’Inde a été aussi abordé. « Et nous croyons qu’avec la présence de la mission indienne ici à Brazzaville, nos relations de coopération et de partenariat vont s’intensifier pour le bénéfice mutuel des peuples des deux pays », a indiqué Ghotu Ram Meena, soulignant que la République de l’Inde octroie également des bourses aux étudiants congolais, ainsi qu’aux travailleurs des secteurs privé et public du Congo.

Signalons que l’Inde a établi son ambassade à Brazzaville en 2019

Congo : l’UE finance dix projets en faveur des vulnérables

L’Union européenne a déboursé une enveloppe de 5.247.656.000 milliards francs CFA destinée à renforcer la lutte contre la pauvreté et à protéger les personnes vulnérables.

 

Les dix projets financés par l’UE ont été présentés le 17 juin à Brazzaville, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa ainsi que des partenaires au développement. Parmi ces projets, cinq sont issus de l’appel à proposition lancé en 2020.

Ces 5 projets axés sur la question des droits de l’homme s’inscrivent dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, du renforcement des droits des populations autochtones, de la protection des femmes et des filles contre les violences basées sur le genre.

D’une durée de trois ans pour la plupart, ces projets visent à améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables aux soins de santé et à l’éducation, à faciliter leur réinsertion sociale et à contribuer au développement du pays notamment des départements du Pool et de la Bouenza.

Ces projets sont soutenus dans le cadre de deux instruments financiers dédiés aux organisations de la société civile notamment le programme thématique « organisations de la société civile (OSC) » qui permet à l’UE d’appuyer chaque année les actions de la société civile en matière de lutte contre la pauvreté ainsi que « l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme » qui permet  d’apporter un soutien financier aux activités visant à renforcer la démocratie et les droits de l’homme.

« Au travers des deux instruments financiers pour la démocratie et les droits humains et l’appui à la société civile, l’UE promeut le respect de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que l’inclusion de la société civile comme partenaire responsable », a expliqué l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.

Selon lui, il est certes question d’un appui à la société civile, mais sur des thématiques plus diverses à savoir la protection des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre, les relations entre les communautés autochtones et bantoues, la prévention des épidémies, l’entrepreneuriat agricole local.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou, a félicité les acteurs de la société civile bénéficiaires des fonds. Elle a, de même, réitéré l’engagement du gouvernement quant à travailler avec les partenaires au développement, ainsi que toutes les autres parties prenantes sur les initiatives qui touchent à la protection sociale.

Notons que ces projets seront réalisés par les ONG Avsi, Azur développement, Apprentis d’Auteuil, la Croix rouge française, Initiative développement et leurs partenaires.

Congo-Gestion forestière : 4 projets bénéficient de 3,6 millions d’euros

C’est un financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne pour les trois prochaines années.

 

Au total quatre projets locaux intervenant dans la gouvernance forestière, de la promotion des droits des communautés riveraines et autochtones ont bénéficié du financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne (UE) pour les trois prochaines années.

Les initiateurs des quatre projets sont des Organisations de la société civile (OSC) locales qui exercent dans les zones forestières auprès des communautés dépendantes des ressources naturelles. L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance forestière, financé au titre du 11e Fonds européen de développement(FED) signé en mars entre le gouvernement congolais et l’UE.

L’aire protégée de Messok Dja, situé dans le département de la Sangha, est l’un des quatre projets bénéficiaires de l’appui financier. Sous la supervision de l’ONG Nature+ en partenariat avec l’Association des communautés locales autochtones des zones forestières du Congo et le Cercle des droits de l’homme et du développement, le projet va inclure de nouvelle pratique impliquant les communautés locales et autochtones. Il est financé à hauteur de 138,9 millions FCFA et couvre les districts de Souanké, Sembé et Ngbala.

Un autre projet intitulé « appui au secteur privé en République du Congo » est une initiative qui intègre la dimension genre dans la mise en œuvre de la certification forestière et la légalité du bois, à travers l’Accord de partenariat volontaire. Les deux derniers projets cités portent sur l’Observation indépendante de la gouvernance forestière dans le pays.

L’aide des partenaires a, en effet, permis de rapprocher les pouvoirs publics, les OSC et le secteur privé dans le contrôle des activités forestières au Congo. « L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, plus professionnelle grâce au développement de systèmes d’approches de méthodologies et d’outils innovants, avec l’espoir à terme qu’ils obtiennent la certification ISO 9001 : 2015, norme internationale certifiant les systèmes de management de la qualité », a signifié Aimé Blaise Nitoumbi, le directeur général du partenariat au développement.

Il faut souligner que la protection de l’environnement constitue l’un des principaux axes d’intervention de l’UE au Congo, grâce à son pacte vert mis en place par la commission européenne. Une autre rencontre est prévue pour le 17 juin prochain consacrée toujours aux projets portés par la société civile et financés par l’UE.

Congo-Education : la CJP fait un rapport sur les investissements de l’Etat

La Commission épiscopale justice et paix (CJP) de l’Église catholique vient de mener sur la réalisation desdits projets montre une exécution au rabais.

Dans le but de redresser le système éducatif, le gouvernement congolais a investi pour la seule année 2018 quelque 24 milliards de FCFA dans une vingtaine de projets. Mais l’enquête a posteriori que la Commission épiscopale justice et paix (CJP) de l’Église catholique vient de mener sur la réalisation desdits projets montre une exécution au rabais et surtout un manque de suivi.

Coordonnateur de la Commission épiscopale justice et paix, l’abbé Félicien Mavoungou fait partie de ceux qui ont rédigé le rapport sur le suivi des investissements budgétaires de l’État dans le secteur prioritaire de l’éducation nationale en 2018. Il a notamment décelé plusieurs insuffisances.

« Ce qui nous a beaucoup impressionné, c’est le taux de réalisation. Il y a eu une vingtaine de projets qui ont été exécutés, malheureusement la plupart ne sont pas arrivés à terme. Il y a beaucoup de cas de figure sur le terrain : beaucoup de bâtiments ne sont pas achevés, d’autres sont finis mais ne servent pas à grand-chose. Beaucoup d’écoles n’ont pas d’enseignants qualifiés. Dans l’ensemble nous avons fait un constat amer qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements dans l’éducation nationale », a déclaré Mavoungou.

L’Église plaide pour une augmentation substantielle des budgets alloués à l’éducation. « Nous plaidons et nous invitons les décideurs politiques à investir davantage dans ce secteur prioritaire. C’est Nelson Mandela qui disait que l’éducation est une arme efficace pour lutter contre le sous-développement », a demandé l’abbé Félicien Mavougou.

Contactée, une source gouvernementale n’était pas disponible dimanche soir pour commenter  cette enquête de la Commission épiscopale justice et paix.

Congo/Chine : vers la reprise des projets de la coopération

L’ambassadeur de Chine en République du Congo, Ma Fulin, a annoncé, le 26 septembre à Brazzaville, la relance en vue de certains projets de la coopération sino-congolaise.

L’exécution de ces projets aurait connu un ralentissement à cause de la crise qui a affecté l’économie nationale. La construction des Tours jumelles et du Centre commercial de Mpila, à Brazzaville, la réalisation de la télévision numérique et de la troisième phase de la couverture nationale en télécommunications, sont entre autres les projets de la coopération sino-congolaise.

« On a connu un certain blocage à cause de la conjoncture économique. On a réglé le problème de la dette, la prochaine étape consiste à faire des études sur les anciens projets », a indiqué Ma Fulin.

Rappelons que le Congo a signé en avril dernier, un accord de restructuration de sa dette avec la Chine, évaluée à plus de 1300 milliards francs CFA.  L’ambassadeur de Chine a réitéré le soutien de son pays au Congo dans le cadre du programme de coopération économique qu’il a conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international.

Congo : la loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information a été adoptée

Le texte a été défendu devant les deux chambres au cours de leurs sessions ordinaires et en présence de Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Le texte a été défendu devant les deux chambres au cours de leurs sessions ordinaires et en présence de Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté à l’unanimité, au cours de leurs sessions ordinaires closes le 13 août 2019 à Brazzaville, le projet de loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo.

En mars dernier, au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique.

Pendant ce conseil, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).

Coopération Congo-Chine : la reprise des projets en suspens

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 10 juin à Brazzaville avec le ministre assistant chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong.

Lundi 10 juin dernier, Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre avec Chen Xiaodong, à Brazzaville. Les deux personnalités ont parlé de la coopération qui existe entre leurs deux pays. Outre les perspectives de la coopération, le représentant du gouvernement chinois a annoncé au chef de l’Etat congolais la reprise imminente des projets arrêtés à cause de la dette commerciale du Congo envers la Chine.  Chen Xiaodong a aussi confirmé l’appui de son pays dans la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Chen Xiaodong et Sassou N’Guesso ont évoqué les projets tels que le nouveau siège du parlement, le Centre de maintenance aéronautique ou encore les centres commerciaux à Brazzaville. En outre, Chen Xiaodong a rassuré le président congolais de l’entière collaboration de son pays à la matérialisation des projets susmentionnés et autres en vue d’amener la coopération entre les deux pays à un niveau escompté.

« Mes collaborateurs et moi venons d’être reçus par le chef de l’Etat congolais après l’entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres de votre pays. Nous avons fait le bilan de la coopération entre nos deux Etats après le Sommet de Beijing. Nous avons également planifié notre coopération future. Les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire grâce à l’impulsion et l’engagement personnel de nos deux présidents », a déclaré Chen Xiaodong.

Autre information, la Chine va apporter son appui à l’organisation au Congo du 5e Forum « Investir en Afrique », et les entreprises chinoises y participer activement.

Le Congo et l’Unesco renforcent les liens

C’est ce qui explique la rencontre entre le représentant par intérim de cette organisation, Jean Pierre Ilboudo, et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

La rencontre entre ces deux personnalités a eu lieu le 15 janvier dernier à Brazzaville. Jean Pierre Ilboudo, le représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO) au Congo, a indiqué mardi, à Bruno Jean Richard Itoua qu’il va poursuivre des actions entamées par son prédécesseur, Vincenzo Fazzino.

Jean Pierre Ilboudo a laissé entendre que c’est avec ardeur et enthousiasme qu’il mènera les projets initiés par son collègue, Vincenzo Fazzino, jusqu’à la nomination du nouveau chef de bureau de l’UNESCO au Congo.

C sont entre autres projets, la bioéthique et la recherche scientifique, la qualité de l’assurance au niveau de l’enseignement supérieur qui, a-t-il souligné, constituent une priorité pour cette organisation onusienne.

Cette rencontre était l’occasion pour ces deux personnalités d’évoquer les sujets liés à la coopération entre cette organisation onusienne et le Congo, tels que la culture, la recherche scientifique, des technologies de l’information et la communication, le numérique.

Economie numérique : Powermalta entend financer des projets au Congo

Le consortium composé de quatre entreprises a résolu, la semaine dernière à Johannesburg, d’apporter un financement cohérent pour la réalisation de huit projets essentiels au Congo, dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique.

Les projets sont consignés dans un mémorandum d’entente qui sera signé en juin, à Brazzaville. Il fait suite à une mission de travail, du 5 au 8 mai, à Johannesburg, du ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Les entreprises Altron pour l’Afrique, Altech Radio Holdings, Power Malta et Altech UEC, réunies au sein du consortium, se sont engagées à financer des projets à valeur ajouté pour accompagner le Congo dans l’implémentation de son économie numérique.

Ces projets concernent la fibre optique à travers la dernière phase de réseau qui doit permettre l’accès à internet et des services innovants. Les investisseurs souhaitent financer les opérations déjà dessinées par Congo Télécom et destinées à connecter, à grande échelle, les ménages. Dans le même élan, l’ambition est d’étendre le backbone fibre optique dans d’autres localités comme la Likouala pour apporter le haut débit. La société Altron souhaite, dans ce registre, fournir à l’opérateur public les services 4G à travers ses infrastructures. Pour accompagner la commercialisation des services mobiles chez Congo Télécom, Altech veut, pour sa part, fournir des smartphones conçus pour des besoins spécifiques et estampillés au nom de la société publique.

Désireux d’apporter une expertise dans le développement des smart city ou villes intelligentes, le consortium sud-africain entend développer des services à l’instar de l’e-gouvernance et l’e-education. Powermalta envisage d’apporter l’éclairage solaire dans les zones rurales, tout en percevant le même dessein pour les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, à travers de panneaux solaires intelligents dotés de bornes Wifi. Ce projet n’est pas loin de celui que propose la société Altech dans l’implémentation d’un réseau Wifi hotspot à partir d’infrastructures existantes.

Dans le cadre de ces projets, le secteur postal n’a pas été lésé. En collaboration avec la Poste sud-africaine, la société Altron a exprimé sa volonté de fournir un réseau digital pour la gestion des services postaux. Elle propose des solutions d’inclusions financières à travers les services bancaires nouveaux.

La signature de ces projets, le mois prochain à Brazzaville, sera précédée d’un travail technique des deux parties. Une mission des experts sud-africains est attendue dans les tout prochains jours. Le ministre Léon Juste Ibombo estime que ces projets sont d’une grande importance, d’autant plus que les partenaires apportent à la fois l’expertise et le financement.

Ces accords font suite à la visite de travail effectuée par une délégation de l’Agence pour la promotion de l’investissement que dirige Annick Mongo, des semaines avant en Afrique du Sud. C’est grâce à un relais assuré par l’ambassadeur sud-africain à Brazzaville que la mission du ministre Léon Juste Ibombo a été organisée, dans le cadre des relations entre le Congo et le pays de Nelson Mandela.

Les opérateurs économiques invités à postuler au projet d’appui à l’agriculture commerciale

Le gouvernement congolais a invité, mardi 27 mars à Brazzaville, les opérateurs économiques à postuler au projet d’appui à l’agriculture commerciale (Pdac), a lancé le ministre d’Etat, ministre congolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, lors d’une rencontre avec les responsables des associations patronales.

Selon Djombo, le projet d’appui à l’agriculture commerciale a été initié pour assurer le développement agricole et de l’arrière-pays par les appuis technologiques de toutes natures. Il concerne les groupes de producteurs actifs, les micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles, les femmes, les jeunes et groupes vulnérables ainsi que les prestataires de services agricoles de tous les départements du Congo.

‘’ Nous avons besoin de faire face à un secteur privé responsable. Capable de sensibiliser, de vulgariser le bien-fondé de ce projet aux populations pour que chacun se mobilise pour arriver à la sécurité alimentaire ‘’, a affirmé M. Djombo.

Présentant le Pdac, son coordonnateur, Isidore Ondoki, a expliqué que ce projet de 60 milliards de francs CFA a pour objectif d’améliorer la productivité des agriculteurs et de permettre l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des acteurs agricole dans les zones sélectionnées. Il s’agit de financer les activités agricoles de production, de transformation et de commercialisation.

‘’ Avec le Pdac, le Congo vise à accroître la productivité et améliorer la commercialisation des produits agricoles, renforcer les accords commerciaux entre les groupes de producteurs et les acheteurs, développer les infrastructures de base et mettre en place une politique et un cadre réglementaire qui favorisent l’émergence de l’agriculture commerciale ‘’, a-t-il précisé.

« A la fin du projet, nous voulons qu’il y ait une augmentation du rendement de certaines spéculations : manioc (15 t/ha), maïs (2,5 t/ha), aquaculture (4 t/ha) et aviculture 250 œufs par poule). Une augmentation de 20% du volume de produits bruts ou transformés vendus par les groupes de producteurs et les micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles. Au total, 500.000 bénéficiaires directs, dont 50 % de femmes sont visés « , a poursuivi Isidore Ondoki.

De son côté, le président de l’Union des opérateurs économiques du Congo (Unoc), El Hadj Djibril Abdoulay Bopaka, a proposé que soit mise en place une plateforme agricole publique-privée pour l’avenir de l’agriculture congolaise.

‘’ Les opérateurs économiques congolais sont prêts à accompagner le gouvernement pour le développement de l’agriculture au travers de ce projet. Car, le secteur agricole nécessite des grands mayens financiers ‘’, a-t-il indiqué.

 

Agriculture : des projets participatifs chez Agromillenium

Le cercle de réflexion Agromillenium vise des relais de développement économique, en ciblant l’agro-alimentaire comme l’un des leviers principaux de l’essor du secteur agricole au Congo.

Agromillenium a été lancé en septembre 2017 et ambitionne déjà de faire de l’agriculture une alternative au modèle de développement existant. La plate-forme rassemble des profils professionnels divers et regorge des Congolais et d’autres nationalités de plusieurs horizons. Elle veut construire une communauté d’engagement, accompagner les nouvelles formes de promesses philanthropiques ainsi que les personnes voulant s’impliquer dans des projets en accord avec ses missions sociales.

En s’engageant dans l’agriculture, précisément dans le secteur de l’agro-alimentaire, Agromillenium veut mutualiser les efforts pour tenir le pari d’aider à la production des besoins alimentaires en matière agricole. Si c’est vrai que les moyens financiers sont indispensables à une telle démarche, la plate-forme compte d’abord sur l’expertise de ses membres.

« En matière d’expertise, d’analyse et d’approche, le continent africain regorge de talents. L’objectif d’Agromillenium est d’aller chercher ces talents là où ils sont, afin de mener à bien le projet. Notre équipe est donc constituée d’économistes, de financiers, d’agro entrepreneurs au sens large, et de communicants », souligne Josian Koukaye, initiateur d’Agromillenium, Congolais vivant et travaillant en France.

« L’Agriculture est le combat de notre génération », lâche-t-il. Comme preuve de cet engagement, Josian Koukaye rappelle les deux cents millions de personnes sous alimentées en Afrique subsaharienne, dont 20 % de la population congolaise. « Au Congo 26% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique alors que 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorique minimum de 2400 calories par jour », précise-t-il.

Pour porter haut ce projet, une équipe d’Agromillenium avait séjourné à Brazzaville en octobre dernier. Le but était de s’imprégner du quotidien des différents acteurs du secteur. C’était également l’occasion de discuter avec la jeunesse congolaise afin de sensibiliser au potentiel et à l’avenir que représente l’agriculture au Congo.

La diversification de l’économie congolaise pariant à fort potentiel sur l’agriculture, le projet ne doute pas de l’écosystème encourageant, misant sur l’urbanisme, l’aménagement des territoires, les multimédias pour tenir un tel pari.

L’analyse des réalités du marché étant désormais opérée, Agromillenium espère bientôt rencontrer les autorités congolaises pour passer à la deuxième étape de sa stratégie. Pour l’heure, les cotisations des membres battent leur plein, pendant que se peaufinent déjà des projets de collaboration avec les banques et les fonds d’investissement.