Congo : les revendications de la Fesytrasas du CHU-B sur la table des députés

Une délégation de cette section syndicale affiliée à la Confédération syndicale congolaise (CSC), a eu jeudi 26 septembre, une séance de travail avec le bureau de l’Assemblée nationale.

 

Des mois d’arriérés de salaires, le relèvement de l’âge d’admission à la retraite, un plateau technique non conforme sont entre autres les plaintes des travailleurs du CHU-B. Ces revendications ont fait l’objet d’une séance de travail entre une délégation de la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (Fesytrasas) du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) le bureau de l’Assemblée nationale représenté par son 1er vice-président, Léon Alfred Opimbat.

« Nous avons résumé la situation chaotique du CHU en trois volets. Il y a le plateau technique qui laisse à désirer. Sur le plan fonctionnel, nous n’avons plus d’organigramme et sur le plan social nous croupissons avec trois mois d’arriérés de salaires et deux mois de retard de salaires (juillet-août 2024) sans compter septembre finissant pour en faire trois. Il y a aussi la suspension des allocations familiales que nous ne percevons plus depuis près de dix ans. On nous a oubliés sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite », a déploré Bertellet Zebal, secrétaire général de la Fesytrasas.

La Fesytrasas CHU-B réclame les états généraux du CHU-B ; une enquête sur la gestion du prêt contracté auprès de la BDEAC à hauteur de 12 milliards FCFA ; un audit sur la gestion de l’hôpital ; la publication des résultats de l’enquête parlementaire ; le paiement sans délai de deux mois (juillet et août 2024) de retard de salaires. A cela s’ajoutent le respect des termes du relevé des conclusions entre le gouvernement et l’intersyndicale du CHU-B du 3 juin 2024 concernant la concomitance du paiement des salaires avec celui des fonctionnaires ; le paiement de trois mois d’arriérés de salaires (novembre 2019, décembre 2019 et décembre 2020), dont celui de novembre 2019 devait être payé dans un délai de trois mois à compter de la date de la signature dudit relevé des conclusions. Sans oublier le versement d’allocations familiales suspendues depuis plusieurs années, leur harmonisation à la somme de 5 000 FCFA et à l’insertion de ces dernières dans les bulletins de solde comme chez les fonctionnaires ; l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite comparativement aux autres agents civils de l’État.

Les syndicalistes ont dénoncé la situation alarmante dans laquelle est plongé le CHU-B. Face à la presse Bertellet Zebal, secrétaire général de la Fesytrasas explique que « C’est l’état chaotique du CHU-B qui nous a emmenés en ces lieux. Nous avons écrit au président de l’Assemblée nationale qui a décidé de nous recevoir aujourd’hui pour lui expliquer en long et en large ce qui était notifié dans cette note. L’Assemblée nationale étant le représentant du peuple, et que le CHU étant un établissement public qui prend en charge la population qui a élu les députés, nous attendons qu’ils viennent au secours du CHU, selon leurs prérogatives ».

Congo : les enseignants demandent le déblocage des allocations familiales

C’est une des revendications formulées dans une déclaration lue par Raymond Mpika Ntari, porte-parole de la plateforme des structures des diplômés des Écoles professionnelles et des enseignants communautaires.

 

Les membres de ce groupement sollicitent entre autres la notification du quota de recrutement campagne 2024, l’augmentation du quota des écoles de formation professionnelles à 1500 conformément à la déclaration de l’année 2024.

Autres revendications, la signature de la note d’application du statut des enseignants du point de vue financier, la reconnaissance de la première prise de service, le déblocage des allocations familiales, la prise en compte des enseignants volontaires et communautaires de plus de 50 ans dans le quota campagne 2024.

Les enseignants de cette plateforme demandent également La prise en compte des anciens volontaires sur le terrain dans le quota 2024 et le paiement intégral de leur dette financière, la relance effective des activités de la Commission administrative et paritaire, l’augmentation du point d’indice de la fonction publique à 400, le respect du paiement régulier de la bourse des enseignants finalistes volontaires et communautaires, le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, les paiement des émoluments aux enseignants ainsi que celui des fonctionnaires numéraires en charge par le trésor public.

Congo : service minimum au CHU

Le personnel du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brazzaville a entamé un mouvement de grève lundi 03 juin 2024.

 

La grève, entamée lundi 3 juin, est le résultat de la non-satisfaction des demandes du personnel du CHU de Brazzaville. Les revendications portent sur la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires ainsi que l’amélioration des conditions matérielles de travail.

La décision de grever avait été prise au cours de l’assemblée générale de la Confédération syndicale du Congo (CSC) CHU-B qui a eu lieu le vendredi 31 mai 2024. Face à la grève, la direction générale du CHU a instauré un service minimum pour assurer la continuité des soins.

« Nous en tant que travailleur de la santé nous avons une activité particulière, parce que nous avons à prendre en charge la santé des populations et que malgré nos revendications, nous veillons toujours à ce que nous soyons organisé pour que les malades soient pris en charge », a indiqué le professeur Alexis Thierry Raoul Gombet, directeur général du CHU.

Cette mesure vise à équilibrer le droit de grève des employés et la nécessité de garantir un accès aux soins pour les patients les plus vulnérables.

Congo : la grève des enseignants des FUSYNEC se poursuit

Le mouvement de grève entamé en janvier par les forces unies des syndicats des enseignants du Congo (FUSYNEC) reste maintenu.

 

Les enseignants affiliés aux FUSYNEC et les comités des enseignants volontaires et communautaires ont tenu une assemblée générale samedi 17 février 2024. Il était question de faire le point de la grève qu’ils avaient entamé le 20 janvier dernier. A l’issu de cette rencontre, il a été décidé que le mouvement de grève reste maintenu.

« Nous demandons aux chefs d’établissements de ne pas intimider les enseignants, en accomplissant leurs tâches selon les règles de l’art », a dit le coordonnateur de FUSYNEC, Daniel Ngami au terme de l’Assemblée générale.

Les raisons de cette décision sont entre autres la publication de l’arrêté conjoint fixant les montants des primes et indemnités dues aux enseignants, conformément aux articles 54 et 55 du statut particulier des agents du cadre de l’éducation nationale.

Autres revendications on note le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, dont la publication de tous les textes issus des commissions administratives et paritaires (CAP), organisées en 2023 et égarés dans le circuit d’approbation et ce, jusqu’à présent ; le paiement de tous les enseignants communautaires et volontaires ; les intégrations dans la fonction publique de tous les enseignants volontaires  en général,  et  communautaires âgés 45 à 50 ans, en particulier et ce , conformément à la lettre  et l’esprit de la loi N° 068-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique.

Les forces unies des syndicats des enseignants du Congo et comités des enseignants volontaires et communautaires demandent la prise en compte de leurs revendications pour mettre fin à la grève.

Congo : levée de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical a mis fin à la grève après avoir trouvé un terrain d’entente lors des négociations avec le gouvernement.

 

Fin de la grève samedi 13 janvier, à l’Université Marien Ngouabi. Annonce faite par le porte-parole de cet établissement universitaire, Célestin Niama. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui a pris en compte leurs revendications.

Les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Les négociations avec le gouvernement qui a connus des avancées significatives ont donné espoir à l’intersyndicale qui a décidé de mettre un terme à la grève.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République et décide de la levée de la grève, et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h00 », a déclaré le porte-parole de l’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, Celestin Niama, lors de la déclaration Du SYNESUP.

Après 10 jours de grève, les activités vont normalement reprendre à de l’Université Marien Ngouabi.

Congo-Université Marien-Ngouabi : le Collège intersyndical annonce une grève

Celle-ci prendra effet à compter du 03 janvier 2024, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

 

Le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi annonce une grève générale et illimitée à partir du 3 janvier 2024. C’est une décision prise mercredi 27 décembre, lors d’une réunion et sera effective si leurs revendications n’ont pas de suite favorable.

Au nombre des revendications le paiement du salaire de décembre ainsi que des heures de vacation avant le 1er janvier 2024; le remboursement de 219 050 204 FCFA retenus sur le mois de novembre au profit des mutuelles et syndicats mais détournés par le directeur des affaires financières de l’Université Marien-Ngouabi ; la révocation d’André Yoka, directeur administratif et financier, et de Toussaint Ngoubou, délégué du contrôle budgétaire auprès de l’université. C’est ce qui ressort de la déclaration dudit Collège publiée le 27 décembre, à Brazzaville.

Il faut rappeler que la signature du deuxième protocole d’accord allonge la liste de ces revendications. En effet, le premier protocole signé avec le gouvernement, le 1er août 2019, était arrivé à terme. L’intersyndicale exige la signature du deuxième protocole d’accord, conformément au relevé de conclusions signé avec le gouvernement, le 21 septembre 2021.

Le Collège intersyndical a tout de même reconnu que le gouvernement s’est impliqué dans la résolution du déficit budgétaire à cette université.

Congo : menace d’une grève illimitée à la DGIFN

C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN) qui s’est tenue le 16 mai 2023, à Brazzaville.

 

Les agents de la DGIFN promettent de d’entamer une grève illimitée à compter du 23 mai 2023. C’est du moins ce qui a été retenu au cours de leur assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu mardi 16 mai 2023, à Brazzaville. Cette décision sera mise en exécution si leurs revendications ne sont pas prises en compte par la tutelle.

Les agents DGIFN recommandent à la hiérarchie notamment le départ pur et simple des prestataires, l’acquisition des moyens de transport pour le personnel, l’élaboration d’un plan de formation des agents, l’octroi d’une prime de motivation pour tous les travailleurs et l’annulation des textes de mutation des agents des assurances.

Le directeur général de la DGIFN, Jean Pierre Nonault, a pour sa part exprimé toute sa surprise de constater qu’à peine créée le 7 avril 2023, la section syndicale de sa direction qui n’a pas encore entamé des discussions avec la tutelle débute ses activités par une grève.

Congo-Enseignement général : les syndicats lancent un mot d’ordre de grève

Les syndicats réclament, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020.

 

Les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo ont donné le mot d’ordre de grève. Cette grève devrait entrer en vigueur ce 21 février sur toute l’étendue du territoire national. Mais sur le terrain, la grève n’a pas été constatée car il y a eu cours dans les établissements scolaires.

C’est à l’issu d’une session extraordinaire organisée le 20 février à Brazzaville, que le mot d’ordre a été lancé. Les syndicats réclament, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020.

Les syndicats réclament, en effet, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020. Ils réclament aussi la publication d’un quota convergent d’intégration des enseignants volontaires, communautaires et finalistes non affectés.

Congo : l’Intersyndicale des transporteurs en commun menace de faire une grève

L’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo menace une nouvelle fois d’entrer en grève le 30 août 2021.

 

Le motif de cette menace est le refus de prendre en compte les revendications des transporteurs par les autorités congolaises, notamment la révision de la mesure limitant le nombre de passagers dans les bus, minibus et taxis, l’annulation d’une taxe hebdomadaire instaurée par la Mairie centrale de Brazzaville aux arrêts de bus, le rabais des frais de transformation des permis de conduire, la suspension du poste de péage et pesage sur la RN2 et la recherche d’une solution pérenne à la pénurie de carburant qui perturbe les activités des transporteurs.

«Pour qu’une solution soit trouvée, nous demandons à tous les transporteurs, gros porteurs, les chauffeurs, autocars, Bus Coaster, Bus Hiace, taxi et Kavaki) d’observer un arrêt de travail de 2 jours à compter de ce lundi 30 août 2021 à 5H00 », souligne le communiqué du regroupement syndical.

Cette grève ne concerne pour l’instant que Brazzaville. L’éventualité d’étendre le mouvement à l’intérieur du pays n’est pas écartée, selon le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo.

Congo : vers un nouveau recrutement des enseignants

C’est ce qui en ressort de la réunion entre le gouvernement et la plateforme syndicale de l’éducation nationale, qui s’est tenue le 10 octobre 2020.

Le gouvernement et la plateforme syndicale de l’éducation nationale, ont échangé le 10 octobre 2020. Il s’est agi de parler des revendications des enseignants. Les deux parties ont décidé de renouveler leurs engagements contenus dans le protocole d’accord signé le 27 septembre 2018.

Les deux parties ont, au cours d’une réunion d’évaluation présidée par le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Firmin Ayessa, passé en revue la situation des enseignants. En effet,

Au cours de cet échange entre le gouvernement et la plateforme syndicale, il est ressorti que  des dix revendications contenues dans le cahier des charges, une seule est en cours d’exécution. Il s’agit du recrutement de 1200 nouveaux enseignants dont certains textes d’intégration sont déjà publiés et d’autres en attente à cause de la lenteur administrative. S’agissant du recrutement de 2020, le gouvernement a annoncé le lancement sous peu de la campagne d’intégration de 1400 enseignants tel que prévu en attendant celui de 2021.

Les autres revendications portent sur la publication des textes des commissions administratives paritaires de 2019 ; le paiement d’au moins trois trimestres de rappels de solde d’activités sur dix-huit dus aux enseignants volontaires ; le rétablissement des salaires suspendus aux enseignants réintégrés. Les enseignants réclament aussi le paiement et l’apurement des arriérés de bourses dus aux enseignants volontaires ;  la vulgarisation du statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale ; la mise en place d’une commission paritaire pour le suivi des recrutements à la Fonction publique des enseignants finalistes, bénévoles et prestataires ainsi que la publication de l’arrêté interministériel fixant les montants des indemnités allouées aux enseignants par rapport au statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale.

A cela s’ajoutent le problème du critère d’âge de recrutement des enseignants volontaires qui sont sur le terrain depuis des années et l’octroi d’une allocation ou d’une prime spécifique aux enseignants dans le cadre de la Covid-19.

Le gouvernement a tenu à rappeler que sur les sept mois d’arriérés de bourses dus aux enseignants prestataires et bénévoles, trois viennent d’être payés. S’agissant du paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants volontaires, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a indiqué que, outre la crise économique et financière que traverse le pays, le gouvernement entend passer par un audit pour éviter le flou.

Congo-Mucodec : les agents dénoncent les conditions

Ceux-ci brandissent une liste de revendications dans laquelle on note e départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale.

Les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec), sont une véritable institution. Et cette institution est aujourd’hui malade. Créées en 1984, les Mucodec sont le premier établissement de micro-finance au Congo, une banque où plus de la moitié des fonctionnaires domicilie leurs salaires. Deux grèves ont secoué cette entreprise depuis le début de l’année, les employés dénoncent leurs conditions de travail.

À l’entrée de la caisse des Mucodec, située sur l’avenue qui dessert la direction générale des impôts en plein centre-ville des jeunes dames employées de cet établissement dorment sur des pagnes qu’elles ont étalés. Elles font partie des travailleurs qui ont bien levé un mouvement de grève d’un mois, mais continuent de brandir une liste de revendications énumérées par Armel Romain Okombi agent et membre du syndicat.

« Il y a beaucoup de revendications d’ordre légal liées au Code du travail. Il s’agit notamment de l’allaitement des femmes en couche. Nous avons demandé qu’on puisse allonger le temps de pause qui n’est que de 30 minutes jusque-là. Enfin, celui qui travaille à l’hôtel mange à l’hôtel ; donc il était de bon aloi que nous réclamions parmi tant d’autres revendications nos augmentations de salaires », a étayé M. Okombi.

 Décision unilatérale

L’employeur aurait accédé à la revendication sur l’augmentation des salaires des 427 agents des Mucodec. Mais la décision a été prise de façon unilatérale, selon Armel Romain Okombi qui dénonce une discrimination. « Les augmentations pour la direction générale et certains cadres de l’entreprise vont de 500 000 à 3 millions de francs CFA. Mais, pour les simples agents Mucodec, elles vont seulement de 1 176 à 30 000 francs CFA », a-t-il déploré.

Au sein des Mucodec, la gestion des carrières poserait également problème comme l’explique Félicia Wamba, une caissière recrutée dans la boîte en 2008. « On va dire qu’à la Mucodec la gestion des carrières n’est pas prise en compte parce qu’on ne peut pas admettre de 2008 à aujourd’hui que je sois toujours caissière », se lamente Mme Wamba.

Une pétition pour le départ de l’équipe du conseil d’administration

Les agents des Mucodec exigent désormais le départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale. Ils font circuler une pétition à cet effet. « Nous demandons le départ du président fédéral et du directeur général des Mucodec et la suspension de tout le directoire jusqu’à ce qu’on trouve de bons dirigeants », suggère Mme Wamba.

Ils assurent les sociétaires que leur ambition n’est pas de détruire l’entreprise, mais de lui trouver des managers plus outillés. « Nous avons tenu cinq assemblées générales depuis le 29 novembre 2019. Dans tous nos procès-verbaux, l’ensemble des salariés demandent purement et simplement le départ des dirigeants Mucodec pour incompétence », lâche le cœur serré Blandel Bouanga Kiongo qui évolue dans une succursale Mucodec basée à Pointe-Noire

La direction des Mucodec n’accorde pas du crédit aux déclarations des travailleurs qui d’après elle, sont plutôt aux bons soins, malgré la crise économique que traverse le pays.

Cuba : les autorités congolaises à la rencontre de leurs étudiants

Composée des ministres des Affaires étrangères, de l’Enseignement supérieur et de hauts fonctionnaires, la délégation espère trouver un terrain d’entente avec ses étudiants.

Elle devait se rendre à Cuba ce week-end, la délégation du gouvernement congolais. L’objectif est de rencontrer les étudiants congolais en médecine, qui revendiquent depuis des mois des arriérés de bourses. Composée des ministres des Affaires étrangères, de l’Enseignement supérieur et de certains hauts fonctionnaires, la délégation entend trouver un compromis avec les étudiants.

Depuis quelques semaines, les étudiants congolais de Cuba organisent des manifestations, pour réclamer des mois d’arriérés de bourses. La situation avait dégénéré sur un campus de la Havane où les étudiants avaient bruyamment réclamé leurs bourses. Vingt-sept mois exactement, estiment-ils. Les revendications avaient été sévèrement réprimées par la police cubaine, faisant quatre blessés, car considérées comme violentes.

Au Congo, les autorités sont conscient de la situation et disent cherche des solutions pour y remédier. C’est ce qui explique d’ailleurs de déplacement des certains autorités congolaises pour Cuba.

Le gouvernement pointe évoque la conjoncture économique actuelle qui a entamé les caisses de l’Etat et hypothéqué les initiatives. La république du Congo est en négociations en ce moment avec le Fonds monétaire international (FMI). Elle espère faire face à sa crise économique.

Revendications sociales : les enseignants congolais exigent au gouvernement le respect des engagements !

La grogne monte au sein du corps des enseignants congolais regroupés en syndicat (METPFQE-MEPSA). Le panel des syndicalistes appelle le gouvernement à respecter dans les brefs délais, les promesses qu’il a faite lors des assises du Comité national du dialogue social, le 17 avril dernier. Faute de quoi la fin d’année scolaire sera menacée…

L’euphorie de la célébration de la fête du travail n’a pas apaisé la ténacité des enseignants congolais à poursuivre la revendication de leurs droits  ! Tout au contraire, les  syndicalistes du mouvement général des enseignants du Congo et ceux du Syndicat des enseignants ex-bénévoles ont haussé le ton.

En toute fermeté, ils ont convié le gouvernement à traduire dans les faits les six recommandations adoptées lors de la dernière session du Comité national du dialogue social. Ils exigent le traitement rapide des dossiers des enseignants nouvellement intégrés dans la fonction publique, suspendu suite à la non-conformité de leurs premiers textes d’intégration.

Les enseignants réclament entre autres la suspension des circulaires conjointes des ministres chargés de la fonction publique et des finances au sujet des révisions des situations administratives des agents de l’Etat ; la nécessité du recrutement à la fonction publique dans les secteurs sociaux ; l’actualisation et la relance du statut particulier des enseignants dans le circuit d’approbation.

Enfin, ils insistent sur l’harmonisation de leurs textes d’intégration dans la fonction publique, ainsi que le traitement, dans les délais raisonnables des rappels de solde d’activités et des émoluments dus aux enseignants.

Les syndicalistes précisent surtout que l’effectivité de la mise en place de ces mesures  est nécessaire pour maintenir le climat de paix dans le pays et garantir une bonne fin de l’année scolaire.

Serge Nkepseu