Congo : menace d’une grève illimitée à la DGIFN

C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN) qui s’est tenue le 16 mai 2023, à Brazzaville.

 

Les agents de la DGIFN promettent de d’entamer une grève illimitée à compter du 23 mai 2023. C’est du moins ce qui a été retenu au cours de leur assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu mardi 16 mai 2023, à Brazzaville. Cette décision sera mise en exécution si leurs revendications ne sont pas prises en compte par la tutelle.

Les agents DGIFN recommandent à la hiérarchie notamment le départ pur et simple des prestataires, l’acquisition des moyens de transport pour le personnel, l’élaboration d’un plan de formation des agents, l’octroi d’une prime de motivation pour tous les travailleurs et l’annulation des textes de mutation des agents des assurances.

Le directeur général de la DGIFN, Jean Pierre Nonault, a pour sa part exprimé toute sa surprise de constater qu’à peine créée le 7 avril 2023, la section syndicale de sa direction qui n’a pas encore entamé des discussions avec la tutelle débute ses activités par une grève.

Congo-rentrée scolaire : les enseignants volontaires menacent de grever

Les enseignant volontaires de l’enseignement général prévoient d’entamer une grève illimitée à partir du 1er octobre prochain.

 

C’est pour exprimer leur indignation au cas de non-respect de leurs revendications, que ces transmetteurs du savoir vont déclencher une grève illimitée à deux jours de la rentrée scolaire. La Coordination des diplômés des écoles professionnelles, signataire du protocole d’accord du 27 septembre 2018 avec le gouvernement, a tenu un point de presse lundi 19 septembre à Brazzaville. Il s’est agi de rendre public un préavis de grève définissant les préalables qui permettront d’assurer une rentrée scolaire apaisée, le 3 octobre.

Il s’agit : de la notification et du traitement du quota d’intégration à la fonction publique campagne 2022 en prenant en compte les enseignants ayant 45 ans révolus ; du respect de l’ordre promotionnel suivant les vagues d’affectation lors du traitement du quota d’intégration à la fonction publique 2022 ; de la publication des textes d’intégration à la fonction publique des quotas campagne 2020-2021 restants dans le circuit d’approbation. Le paiement de cinq mois d’arriérés de bourse ; l’attribution d’un quota de cinq mille places au ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation dans le projet de loi de finances, exercice 2023, allongent la liste des revendications.

« Au plus tard le 1er octobre, le non-respect de nos revendications nous contraint à observer une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans un délai de douze jours à compter du lundi 19 septembre 2022 », a déclaré Nisna Ossere Eloko, porte-parole de ladite Coordination dans le département du Niari, donnant lecture du préavis de grève, le 19 septembre à Brazzaville.

Notons toutefois que, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles est ouverte à tout dialogue avec le gouvernement visant à apporter des solutions aux revendications.

En rappel, en août dernier, la plateforme des syndicats unis de l’enseignement du Congo formulait des propositions allant dans le même sens, avec les mêmes revendications à quelques exceptions près, afin d’éviter une grève illimitée qui porterait entorse à la rentrée scolaire 2022-2023.

Congo : service minimum au Centre hospitalier de Brazzaville

Comme prévue, la grève illimitée des agents du Centre hospitalier de Brazzaville a été déclenchée ce lundi 10 mai 2021.

 

Après le déclenchement d’une grève générale et illimitée qui est entrée en vigueur ce 10 mai, seuls les agents désignés pour le service minimum se sont présentés dans leurs services respectifs au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU).

Le droit de grève concilie la nécessité d’assurer la continuité de certains services considérés comme essentiels, notamment en matière de santé en ce qui concerne le CHU-B, reconnait l’intersyndicale des travailleurs de cette structure hospitalière. Ainsi, dans la matinée du 10 mai, jour de l’entrée en vigueur de la grève générale et illimitée, les malades ont afflué comme d’habitude, les travailleurs retenus pour le service minimum étaient eux aussi au rendez-vous. Il est clair que dans un tel climat les services seront débordés, l’offre des soins de santé sera ralentie, les malades vont durement en pâtir.

Pour la défense des droits des travailleurs, l’intersyndicale se montre rigide. « Au nom de l’assemblée générale des travailleurs du CHU-B, l’intersyndicale met en garde contre tout acte et toute manœuvre de quelque nature que ce soit de la part de la direction générale visant à entraver le libre exercice du droit de grève garanti par la législation en vigueur », souligne le communiqué de l’intersyndicale qui annonce la mise en place du service minimum.

Pour reprendre le service à plein régime, les travailleurs exigent le paiement de deux mois cumulés de salaires sur cinq mois impayés ainsi que la signature d’un protocole d’accord déterminant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants.

De son côté, la direction générale du CHU-B s’est dite surprise du déclenchement de la grève alors qu’elle avait déjà lancé une démarche conjointe avec l’intersyndicale afin d’obtenir du gouvernement l’apurement des arriérés et la régularisation des salaires à venir. Ainsi, la direction a appelé les agents à se rendre au service.

L’intersyndicale attend donc l’intervention urgente et immédiate de la ministre en charge de la Santé pour résoudre la situation salariale des travailleurs du CHU-B qui, selon eux, se détériore davantage.

Université Marien-Ngouabi : grève illimitée des enseignants vacataires

Cette grève illimitée des enseignants vacataires a débuté lundi 28 décembre 2020, et ils réclament trois ans de non-paiement des émoluments.

Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont entamé une grève illimité lundi 28 décembre 2020. « Aujourd’hui, les enseignants vacataires totalisent trois ans de non-paiement des émoluments. En conséquence, il a été décidé une grève générale illimitée à compter du 28 décembre 2020 », peut-on lire sur l’avis de grève du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi publié le 22 du mois en cours.

Cette décision de grever a été prise à l’issue de l’assemblée générale dudit Collectif. Pour causes : le budget de fonctionnement du rectorat prévoit une rubrique de paiement des heures de vacation, des encadrements, de surveillance… Mais cette ligne n’est pas versée au rectorat. Aussi, la non-prise en compte des revendications des vacataires depuis février dernier est également épinglée.

Notons que la grève générale illimitée a été est annoncée au moment où certains établissements de l’Université Marien-Ngouabi commençaient les évaluations.

CHU-Brazzaville : les travailleurs entament une grève illimitée dès le 12 octobre

L’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB) appelle à une grève illimitée pour contester le licenciement « abusif » de président de cette organisation.

Le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville pourrait être en arrêt d’activité à partir du lundi 12 octobre 2020. L’intersyndicale du CHUB appelle à observer d’une grève générale, sans service minimum illimitée à compter de lundi.

L’intersyndicale dénonce le licenciement qu’il juge d’ « abusif » de Victor Bienvenu Kouama, ex-président cette association. Il a été limogé le 05 octobre dernier, par le nouveau Directeur général du CHUB, Denis Bernard Raiche.

Ladite association demande le rétablissement des droits de Victor Bienvenu Kouama.

 

 

 

Congo : les agents de la Sopéco entament une grève illimitée ce 21 septembre

Ils réclament vingt mois d’arriérés de salaire et les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

C’est ce lundi 21 septembre que les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), vont commencer une grève illimitée. Ce personnel demande non seulement le non-paiement de vingt mois de salaire mais aussi les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Cette décision de grève a été tranchée lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 17 septembre 2020, à Brazzaville. Les agents de la Sopéco exigent le paiement de cinq mois en vue d’éponger les impayés à ce jour.

Outre vingt mois de salaires impayés, ce constitué actuellement de quarante-quatre bureaux à travers le territoire national, réclament également les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Pour ce qui est de la suspension et des ruptures de contrats des partenaires sociaux, les agents de Sopéco, demandent la réintégration et la levée de ses mesures.

Hôpital général Edith-Lucie-Bongo-Ondimba : le personnel réclame 7 mois de salaire

Malgré la crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19, le personnel sanitaire dudit hôpital a été appelé jeudi 16 avril à une grève illimitée.

Le personnel soignant de l’hôpital général Edith-Lucie-Bongo-Ondimba d’Oyo dans la Cuvette (nord) est appelé à la grève illimitée, malgré la crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19 au Congo, à partir de ce jeudi 16 avril 2020 par le président de la section syndicale des travailleurs, Kether Itoua Onianguet Assoba pour réclamer le paiement de 2 mois de salaires sur les 7 impayés avant le 15 avril 2020.

Doté de plusieurs services : Administration, Médecine générale, Chirurgie, Cardiologie, Ophtalmologie, ORL, Oto-rhino-laryngologie, Urologie, Pharmacie, Morgue, Radiologie, Laboratoire, l’hôpital général spécialisé d’Oyo avec une capacité de 120 lits a coûté plus de 13 milliards de FCFA à l’Etat congolais.

L’objectif de ce projet, pour le gouvernement congolais, est d’offrir de nouvelles conditions de soins aux populations congolaises dans un environnement plus adapté à leurs besoins.

C’est la première grève au sein de cette structure hospitalière inaugurée en novembre 2016 par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Congo : les employés de la Sopeco lancent une grève illimitée

Les travailleurs de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), réclament le versement de trois mois de salaire sur seize impayés et le départ d’un de leurs responsables.

C’est parti pour une grève illimitée à la Sopeco. Le mouvement a été lancé mercredi 17 juillet par sit-in sonorisé. Il faut dire cette grève intervient trois mois après la signature d’un protocole d’accord entre l’intersyndicale et les dirigeants sociaux, grâce à un arbitrage du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Les syndicalistes accusent les autorités d’être responsables de la situation qui s’aggrave et celle-ci pourrait s’enfoncer davantage au point de créer une crise sociale et financière à la Sopeco. Pour l’un des responsables syndicaux, Franck Siassia Mikouiza, les autorités de tutelle portent l’entière responsabilité de cette impasse et leur refus de dialoguer.

« Nous demandons l’annulation du prochain comité de direction prévue en août ; le paiement des salaires du mois d’avril, mai et juin 2019 pour éviter l’accumulation des arriérés ainsi que l’annulation pure et simple des récentes affectations arbitraires », a déclaré Franck Siassia Mikouiza.

Il faut le dire, l’inspection départementale du travail avait tenté de mener des précédemment des négociations avec les dirigeants sociaux de l’entreprise publique. Lors de ces rencontres, les syndicalistes avaient sollicité l’arbitrage du Premier ministre pour essayer de répondre à cette crise. Mais presque toutes les tentations de médiation ont échoué.

Le protocole d’accord signé entre les deux parties, le 19 avril dernier, prévoyait un paiement par tranche des salaires par la direction générale de la Sopéco.