Congo-rentrée scolaire : les enseignants volontaires menacent de grever

Les enseignant volontaires de l’enseignement général prévoient d’entamer une grève illimitée à partir du 1er octobre prochain.

 

C’est pour exprimer leur indignation au cas de non-respect de leurs revendications, que ces transmetteurs du savoir vont déclencher une grève illimitée à deux jours de la rentrée scolaire. La Coordination des diplômés des écoles professionnelles, signataire du protocole d’accord du 27 septembre 2018 avec le gouvernement, a tenu un point de presse lundi 19 septembre à Brazzaville. Il s’est agi de rendre public un préavis de grève définissant les préalables qui permettront d’assurer une rentrée scolaire apaisée, le 3 octobre.

Il s’agit : de la notification et du traitement du quota d’intégration à la fonction publique campagne 2022 en prenant en compte les enseignants ayant 45 ans révolus ; du respect de l’ordre promotionnel suivant les vagues d’affectation lors du traitement du quota d’intégration à la fonction publique 2022 ; de la publication des textes d’intégration à la fonction publique des quotas campagne 2020-2021 restants dans le circuit d’approbation. Le paiement de cinq mois d’arriérés de bourse ; l’attribution d’un quota de cinq mille places au ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation dans le projet de loi de finances, exercice 2023, allongent la liste des revendications.

« Au plus tard le 1er octobre, le non-respect de nos revendications nous contraint à observer une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans un délai de douze jours à compter du lundi 19 septembre 2022 », a déclaré Nisna Ossere Eloko, porte-parole de ladite Coordination dans le département du Niari, donnant lecture du préavis de grève, le 19 septembre à Brazzaville.

Notons toutefois que, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles est ouverte à tout dialogue avec le gouvernement visant à apporter des solutions aux revendications.

En rappel, en août dernier, la plateforme des syndicats unis de l’enseignement du Congo formulait des propositions allant dans le même sens, avec les mêmes revendications à quelques exceptions près, afin d’éviter une grève illimitée qui porterait entorse à la rentrée scolaire 2022-2023.

Congo : les enseignants volontaires reprennent du service

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement a abrogé son avis de grève et demande aux enseignants de poursuivirent leurs activités.

 

Stop ce lundi 04 avril à la grève des enseignants volontaires. La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement a abrogé son avis de grève. Cette commission demande aux enseignements volontaires de poursuivre leurs activités normalement à partir du 4 avril.

« Dans le souci de sauver l’année scolaire 2021-2022, le bureau exécutif national de la coordination des diplômés  des écoles professionnelles de l’enseignement demande à tous les enseignants volontaires, prestataires et bénévoles de poursuivre leurs activités pédagogiques », souligne la déclaration de ladite coordination à l’issue de son assemblée générale tenue à Brazzaville, le 2 avril. Dans la matinée du 4 avril, la consigne a été respectée sur le terrain car les enseignants volontaires, prestataires et bénévoles ont répondu présents au service.

La décision de poursuivre les activités pédagogiques ne vient pas du néant. Après des multiples échanges avec les autorités habiletées, quelques avancées ont été constatées dans la gestion du cahier de charges passé en revue à l’occasion de cette assemblée générale. Il s’agit notamment du paiement de trois mois d’arriérés de bourse ; de la publication des textes d’intégration, campagne de recrutement 2020 et 2021 estimée à 40% à ce jour ; de la mise en route des volontaires de la troisième vague ; de la prise en compte des enseignants volontaires âgés de plus de 45 ans dans l’intégration à la fonction publique pour la campagne de recrutement 2022…

Néanmoins, la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement estime que la gestion du cahier de charges n’a pas évolué comme souhaité. « Le gouvernement a donc le devoir d’apporter des solutions idoines dans un bref délai », peut-on lire dans la déclaration.

Congo : un besoin d’enseignants volontaires signalé dans les établissements publics

L’appel a été lancé par l’Association libre des enseignants du Congo, le 15 février à Brazzaville, au cours de leur assemblée générale.

 

L’Association libre des enseignants du Congo a tenu son assemblée générale mardi 15 février 2022. A l’issue de celle-ci, l’Association a demandé au gouvernement de renforcer l’effectif du personnel enseignant par des enseignants volontaires.

Cette demande fait suite au constat selon lequel nombre d’entre eux sont encore à Brazzaville alors qu’ils devraient déjà être dans les localités où ils sont affectés pour réduire le déficit en personnel enseignant. L’association demande aux pouvoirs publics de faire en sorte que ces derniers soient mis en route avant le début du troisième trimestre. Cependant, les mettre en route sans moyens d’accompagnement est une équation difficile à équilibrer.

D’autres demandes allongent la liste des réclamations de ladite association. « Reconnaissant les efforts consentis par le gouvernement dans la prise en compte des préoccupations des enseignants, nous, Association libre des enseignants du Congo, lui demandons de publier tous les textes d’intégration comptant pour la campagne 2020-2021 ; notifier et publier le quota de recrutement 2022 dans un délai raisonnable », a déclaré le secrétaire général de la structure, Jean Steve Nsumba, donnant lecture des conclusions de l’assemblée générale.

Pour cette association, le gouvernement doit prendre en compte les volontaires ayant plus de 45 ans d’âge. Le retard qu’ils ont accumulé pour être recrutés à la Fonction publique ne relève pas de leur responsabilité car ils ont fini leurs études il y a belle lurette, et le recrutement a tardé à venir.

Congo : grève illimitée des enseignants volontaires

Ils ont formulé plusieurs réclamations notamment le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique.

 

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève à partir du 31 janvier. Ils se plaignent du non-respect du cahier des charges par le gouvernement.

« Vu le non-paiement de cinq mois de bourse y compris l’arriéré de décembre 2020, vu le non-respect du préavis de grève des enseignants volontaires de l’hinterland… Nous, coordination des onze bureaux départementaux et sa base, constatons avec amertume le non-respect du cahier des charges, en rejetant avec la dernière énergie le mois de bourse viré, demandons à tous les enseignants volontaires d’observer une grève illimitée à partir du lundi 31 janvier », souligne la déclaration de la CDEPE, rendue publique à Brazzaville.

Les réclamations de la CDEPE sont multiples. Celle-ci fustige, en outre, le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique ; l’enrôlement des nouveaux finalistes au moment où la plus grande partie de ceux qui sont sur le terrain n’est pas encore intégrée…

Le gouvernement et la CDEPE ont signé un protocole d’accord en septembre 2018. A cet effet, 4 660 enseignants volontaires ont été affectés dans les différentes localités du pays. Selon la Coordination, le cahier des charges né de cet accord n’est pas respecté comme prévu. Ce qui, de temps en temps, explique les grèves déclenchées pour se faire entendre. Une situation qui peut avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire en termes de finition de programmes.

Congo : plus de 4500 enseignants volontaires demandent le paiement de leur bourse

Certains d’entre eux ont exprimé leur mécontentement lundi 07 décembre 2020, devant les locaux du trésor public, à Brazzaville.

Les enseignants volontaires réclament le paiement de six mois d’arriérés de leur bourse. Lundi 07 décembre, ils étaient nombreux à avoir manifestés à Brazzaville, devant les locaux du Trésor public. Ces enseignants volontaires sollicitent le paiement des six mois de bourse leur permettant de survivre à leur lieu d’affectation.

Ce sont au total, quatre mille six cent soixante enseignants volontaires qui avaient été affectés dans les différentes localités du pays suite à un protocole d’accord. Un accord qui avait été signé le 27 septembre 2018, entre le gouvernement et la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement. C’est du moins ce que confirme le secrétaire à la coordination, Bruno Christian Madila.

Selon lui, ledit protocole d’accord prévoyait une bourse chaque mois dont le montant n’a pas été révélé. Cette rémunération devait leurs permettre de survivre dans leurs localités où ils ont été affectés. Notons que c’est en 2019 pour les uns et 2020 pour les autres que ces enseignants ont été envoyés sur le terrain.

Le secrétaire aux questions juridiques de la coordination, Jivy Moufou, a martelé que parmi les doléances figurent également la situation de leur intégration à la Fonction publique. « L’Etat doit prendre ses responsabilités pour redorer le blason du système éducatif. Nous déplorons sa façon de faire. La situation d’intégration pose d’énormes problèmes et de temps en temps revenir à la menace de grève au moment où nous voulons lui rendre service ».

La manifestation organisée par les enseignants volontaires consistait à rappeler au gouvernement de respecter ses engagements consignés dans le cahier des charges. Précisons aussi que des correspondances ont été adressées à la hiérarchie pour justifier l’absence des enseignants volontaires dans les établissements jusqu’à nouvel ordre.