Congo : les retraités réclament 39 mois d’arriérés de pensions

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville vont tenir une assemblée générale extraordinaire mardi 29 octobre 2024.

 

Les retraités envisagent un sitting pour réclamer 39 mois d’arriérés de pensions. C’est ce qui a été décidé mardi 15 octobre à Brazzaville, par la Coordination nationale des associations des fonctionnaires assimilés et affiliés à la caisse des retraités fonctionnaires (CNAFARA / CRF) et l’Union pour la défense des intérêts des retraités (UDIR).

Les plateformes syndicales des retraités dans une déclaration ont savoir qu’elles continuent de plaider pour le paiement des arriérés de pensions. Elles envisagent aussi un sitting pour ce faire entendre.

Les responsables des Organisations des retraités ont invité tous les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville à prendre part à l’assemblée générale extraordinaire, qui aura lieu le mardi 29 octobre 2024, dans la salle polyvalente de la mairie de Ouenzé. Il sera question d’organiser le sitting envisagé.

Ladite manifestation fait suite aux promesses non tenues par le Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, relatives au paiement régulier des pensions de l’année en cours.

Congo : la gendarmerie ferme le siège de la Fécofoot

Vendredi 4 septembre 2024, à la veille d’une assemblée générale extraordinaire, les employés se voient expulsés des locaux de l’instance.

 

Le siège de la Fecofoot a été cadenassée sur décision de justice. Cette opération menée par des hommes en tenue fait suite au conflit qui oppose depuis plusieurs mois le ministère des Sports et les membres de l’association en charge du football congolais. L’objectif était d’empêcher la tenue d’une assemblée générale extraordinaire en présence de représentants de la Fifa et de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le lendemain 05 octobre 2024. Le siège de l’institution a été placé sous scellé.

Les deux institutions s’accusent mutuellement de mauvaise gestion du football congolais. Le dernier épisode était la mise en place d’un comité ad hoc, sensé gérer le football à la suite de la révocation du président de la Fecofoot, Jean-Guy Blaise Mayolas. Une révocation faite par une Assemblée générale à la légitimité contestée.

Ladite situation pourrait entraîner une suspension du Congo par la FIFA.

Congo-Fécofoot : l’assemblée générale extraordinaire n’a pas eu lieu

La rencontre qui était prévue samedi 05 octobre dernier, au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) ne s’est pas tenue.

 

Les portes du siège de la Fécofoot étaient closes à l’heure de l’assemblée générale extraordinaire, ce samedi 05 octobre 2024.  Délégués de la Fédération internationale de football association (Fifa) et de la Confédération africaine de football (CAF), le comité exécutif de la Fécofoot ainsi que les trente-un délégué sur les quarante conviés aux assises se trouvaient à l’extérieur du bâtiment.

« Nous avons fait un constat qui sera envoyé au Tribunal arbitral du sport avec tous les documents relatifs à cette situation et on attendra la décision du TAS », a commenté Carle Boniface Malalou, deuxième vice-président de la Fécofoot.

Seuls les rapports des représentants de ces instances permettront de déterminer l’avenir du football congolais dans les prochains mois. Notons tout de même que les membres du comité exécutif ont été expulsés, le 4 octobre, par la gendarmerie nationale sur une décision de justice.

Du côté de la commission ad hoc, la passation de service souhaitée le 5 octobre n’a pas aussi eu lieu. Et William Bouaka s’est exprimé en ces termes : « Le siège n’a pas été barricadé. Le comité exécutif a été mis dehors en application d’une décision de justice. Nous avons besoin de cette passation de service. Ils ont créé le cinéma pour boycotter la passation de service. Nous serons là lundi mais s’ils ne viennent pas, on fera établir un procès- verbal de carence et on prendra nos responsabilité », a-t-il indiqué.

Pour l’heure, il n’y a aucune assurance sur la tenue de la double confrontation contre l’Afrique du Sud, les 11 et 15 octobre, respectivement à Johannesburg et à Brazzaville, dans le cadre de la troisième et quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025.

Congo-Fécofoot : la commission ad hoc a 90 jours pour préparer les élections

La Fédération congolaise de football (Fécofoot), a tenue mercredi 25 septembre à Brazzaville, une assemblée générale extraordinaire des dirigeants des clubs.

 

Plusieurs points ont été validés au cours de la rencontre ayant réunie les dirigeants des clubs. Après plus de six heures d’échange à huis clos, l’assemblée a validé la mise en place d’une commission ad hoc dirigée par William Bouaka. Celle-ci devra préparer une assemblée générale élective dans un délai ne dépassant pas quatre-vingt-dix jours.

Autres points validés, l’audit des comptes de la Fécofoot, la révocation du comité exécutif et bien d’autres. William Bouaka, qui est à la tête de ladite commission et par ailleurs vice-président de Diables noirs, sera secondé par le président de V Cub Mokanda, Alain Francky Loemba. Wilfried Bruno Monka, Tinio Mandounou, Celestin Mouyabi, Steve Lecka et Djim Oumar font également partie de cette commission

La commission ad hoc aura pour rôle d’installer un climat de collaboration avec le ministère des Sports et l’organisation de l’assemblée générale élective. Ces membres ne peuvent se présenter au poste de président du comité exécutif de la Fécofoot.

Congo : menace d’une grève illimitée à la DGIFN

C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN) qui s’est tenue le 16 mai 2023, à Brazzaville.

 

Les agents de la DGIFN promettent de d’entamer une grève illimitée à compter du 23 mai 2023. C’est du moins ce qui a été retenu au cours de leur assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu mardi 16 mai 2023, à Brazzaville. Cette décision sera mise en exécution si leurs revendications ne sont pas prises en compte par la tutelle.

Les agents DGIFN recommandent à la hiérarchie notamment le départ pur et simple des prestataires, l’acquisition des moyens de transport pour le personnel, l’élaboration d’un plan de formation des agents, l’octroi d’une prime de motivation pour tous les travailleurs et l’annulation des textes de mutation des agents des assurances.

Le directeur général de la DGIFN, Jean Pierre Nonault, a pour sa part exprimé toute sa surprise de constater qu’à peine créée le 7 avril 2023, la section syndicale de sa direction qui n’a pas encore entamé des discussions avec la tutelle débute ses activités par une grève.

Congo : fin des divergences au sein de l’UDH-Yuki

Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) s’est réconciliée ce week-end à Brazzaville. Cette formation politique a été divisée après la mort, en mars 2021, de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas. Un courant voulait d’un congrès aussitôt pour la désignation d’un successeur, tandis qu’un autre s’est opposé, souhaitant que le congrès se tienne après les législatives de juillet 2022. Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

Dans le souci de voir leur formation politique soudée, comme avant la disparition de leur président fondateur, les militants et sympathisants de l’UDH-Yuki se sont réconciliés.

À la fin de cette assemblée générale extraordinaire, ils en sont sortis soulagés, selon Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki qui affirme que les deux camps opposés ont mis un peu d’eau dans leur vin. « Toutes ces contradictions ont été aplanies au cours de cette Assemblée générale extraordinaire qui a scellé la réconciliation des deux parties en conflit. À présent, l’UDH-Yuki est dans les starting-blocks pour les prochaines élections législatives, locales et sénatoriales », explique-t-il.

Un congrès prévu après les élections locales et législatives

Diop Mahouckous rassure les uns et les autres sur l’avenir du parti : « L’idée d’une implosion ou d’une disparition quelconque du parti n’a jamais traversé l’esprit de ses dirigeants. L’avenir est certain ».

Selon un autre responsable de l’UDH-Yuki, le congrès devant permettre de désigner les nouvelles instances dirigeantes du parti n’interviendra qu’après les législatives et les locales de l’été.