Congo : menace d’une grève illimitée à la DGIFN

C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN) qui s’est tenue le 16 mai 2023, à Brazzaville.

 

Les agents de la DGIFN promettent de d’entamer une grève illimitée à compter du 23 mai 2023. C’est du moins ce qui a été retenu au cours de leur assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu mardi 16 mai 2023, à Brazzaville. Cette décision sera mise en exécution si leurs revendications ne sont pas prises en compte par la tutelle.

Les agents DGIFN recommandent à la hiérarchie notamment le départ pur et simple des prestataires, l’acquisition des moyens de transport pour le personnel, l’élaboration d’un plan de formation des agents, l’octroi d’une prime de motivation pour tous les travailleurs et l’annulation des textes de mutation des agents des assurances.

Le directeur général de la DGIFN, Jean Pierre Nonault, a pour sa part exprimé toute sa surprise de constater qu’à peine créée le 7 avril 2023, la section syndicale de sa direction qui n’a pas encore entamé des discussions avec la tutelle débute ses activités par une grève.

Congo : fin des divergences au sein de l’UDH-Yuki

Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) s’est réconciliée ce week-end à Brazzaville. Cette formation politique a été divisée après la mort, en mars 2021, de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas. Un courant voulait d’un congrès aussitôt pour la désignation d’un successeur, tandis qu’un autre s’est opposé, souhaitant que le congrès se tienne après les législatives de juillet 2022. Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

Dans le souci de voir leur formation politique soudée, comme avant la disparition de leur président fondateur, les militants et sympathisants de l’UDH-Yuki se sont réconciliés.

À la fin de cette assemblée générale extraordinaire, ils en sont sortis soulagés, selon Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki qui affirme que les deux camps opposés ont mis un peu d’eau dans leur vin. « Toutes ces contradictions ont été aplanies au cours de cette Assemblée générale extraordinaire qui a scellé la réconciliation des deux parties en conflit. À présent, l’UDH-Yuki est dans les starting-blocks pour les prochaines élections législatives, locales et sénatoriales », explique-t-il.

Un congrès prévu après les élections locales et législatives

Diop Mahouckous rassure les uns et les autres sur l’avenir du parti : « L’idée d’une implosion ou d’une disparition quelconque du parti n’a jamais traversé l’esprit de ses dirigeants. L’avenir est certain ».

Selon un autre responsable de l’UDH-Yuki, le congrès devant permettre de désigner les nouvelles instances dirigeantes du parti n’interviendra qu’après les législatives et les locales de l’été.