Congo-JIF : les femmes ont leur mot à dire dans le processus électoral

C’est ce que pense la ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Les femmes congolaises de concert avec le reste des femmes du monde ont célébré la Journée internationale de la femme. Cette journée dédiée aux revendications des droits des femmes. A cet effet, la ministre qui présidée une rencontre pour l’occasion a demandé à ses sœurs de ne permettre à personne de détruire leurs rêves.

La Journée internationale de la femme commémorée au Congo sous  le thème : « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de la pandémie à coronavirus ». Un thème qui devrait interpeller la femme congolaise, a-t-elle expliqué.

Pour Jacqueline Lydia Mikolo, la femme a une voix qui compte et ne doit pas permettre qu’on lui vole la paix. Elle doit aussi s’impliquer dans la réalisation des activités du mois de la femme.

Les femmes ont aussi été édifiées sur l’avant-projet de loi sur les violences faites aux femmes transmis au secrétariat général du gouvernement qui suit son cours. « L’avant-projet de loi intègre les nouvelles formes de violences basées sur le genre : les violences en milieu professionnel, les violences économiques et prend en compte la femme refugiée en tant qu’une personne vulnérable », a-t-elle déclaré.

Il faut relever qu’un numéro vert d’urgence est mis à la disposition des femmes  pour dénoncer toutes formes de violences faites à leur égard.  Le 14 44 est un numéro gratuit permettant aux victimes et aux témoins des actes de violences basées sur le genre de joindre les services de sécurité dans l’anonymat.

La ministre a rappelé quelques avancées significatives dans le domaine de l’éducation des filles. Selon elle, la scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. Dans le domaine de la santé avec la gratuité de la césarienne, de la chirurgie de la grossesse extra utérine,  de l’implantation des Centres de santé intégrés maternels et infantiles et bien d’autres.

Coronavirus : 96% cas positifs enregistrés à Brazzaville et à Pointe-Noire

Les deux plus grandes villes de la République du Congo totalisent à elles seules 2.743 sur les 2.851 cas positifs que compte le Congo, en date du 20 juillet.

Brazzaville totalise 1.824 et Pointe-Noire 919 cas de coronavirus. Ces chiffres, ont été révélés lundi 20 juillet 2020, lors du point sur la situation épidémiologique de Congo.

Dans les huit autres départements touchés par cette pandémie, l’on compte 108 cas repartis de la manière suivante : Kouilou : 49, Niari :19, Bouenza :13, Pool :16, Cuvette :5, Cuvette-Ouest : 4, Lekoumou :1 et Sangha :1. Seuls les départements de la Likouala et des Plateaux n’ont pas encore enregistré un cas de Covid-19.

Notons que ce 20 juillet, le Congo a totalisé 666 guéris, 50 décès, 9 cas transférés à l’étranger.  Huit patients sont sous oxygène, à Pointe-Noire. Les Congolais sont ainsi invités à intensifier le respect des mesures barrières. Le numéro vert 3434 est toujours ouvert.

Tchad : vers la mise en place d’un numéro vert

Ce numéro vert pour faciliter les transports d’urgence pendant la période de couvre-feu.

La cellule de veille et de sécurité sanitaire a évoqué mardi, au cours d’une réunion, la possible mise en place d’un nouveau numéro vert pour faciliter les transports d’urgence pendant la période de couvre-feu.

Selon la Présidence, « l’idée penche à la mise à disposition d’un numéro vert pour que des ambulanciers, voire les forces de défense et de sécurité soient constamment disponibles afin de transporter les patients touchés par d’autres maladies dans les institutions sanitaires aux heures du couvre-feu. »

Au cours de la réunion, le chef de l’Etat a demandé que des dispositions soient prises concernant les impératives de santé.

Cet éventuel numéro vert permettrait aux personnes qui font face à une urgence sanitaire de pouvoir être acheminées plus facilement vers une structure médicale.

Le couvre-feu est actuellement de 19 heures à 6 heures mais il va être réaménagé de 20 heures à 5 heures suite à une demande du chef de l’Etat. Il concerne N’Djamena, les provinces du logone Occidental, Logone Oriental, Mayo-Kebbi Ouest, Mayo-Kebbi Est, et les localités de mandélia, Logone-Gana et N’Djamena-Farah à Guitté.

Congo : un numéro vert 1314 pour dénoncer la corruption

Un nouveau numéro de téléphone pour dénoncer les actes de corruption vient d’être lancé par le Ministère congolais des Finances et du Budget.

Ce numéro vert 1314 est exclusivement dédié à la réception des dénonciations d’actes de corruption. Pour les pouvoirs publics, ces dénonciations peuvent renforcer les autres mécanismes déjà mis en place.

Après avoir reçu l’appel et si le cas de corruption est avéré, le dossier est transmis au juge qui devra ensuite se coordonner avec le procureur général pour tenter d’arrêter le suspect en flagrant délit.

Ce numéro de téléphone est une nouveauté au Congo-Brazzaville.

On rappelle que le Congo est classé au bas de l’échelle en 2017 en ce qui concerne le marqueur de perception de la corruption de Transparency International. Notre pays occupe, en effet, le 159e rang sur 177 pays, et dans l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, nous sommes classés 42e sur 54 pays.

Les structures anticorruption mises en place par le Congo n’ont pas fourni des résultats escomptés, au bout de plusieurs années d’exercice.

Il est devenu de plus en plus ardu d’obtenir normalement un document administratif ou un service dans les délais normalement impartis. Tout recours à l’administration publique ou privée pour un papier ou une pièce spécifique, voire un service dont la délivrance est censée être régentée, du type passeport, carte d’identité, intervention des forces de sécurité, un poste budgétaire, une facture au Trésor public, nécessite un pot-de-vin.

A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.

La corruption et ses infractions connexes ou assimilées comme la concussion, le trafic d’influence, la soustraction et le détournement des biens, la gestion frauduleuse, l’enrichissement illicite, le favoritisme, la prise illégale d’intérêt, les abus des biens sociaux et le blanchiment des capitaux constituent un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du pays d’atteindre ses objectifs du développement.

Le 31 juillet 2016, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.

Congo : Florys Doungangoye derrière les barreaux

Ce colonel séjourne depuis quelques jours à la maison d’arrêt de Brazzaville pour violences sur sa compagne.

Florys Doungangoye est actuellement enfermé à la maison d’arrêt de Brazzaville.  Sa compagne l’accuse de violences conjugales et sa plainte a été corroborée par les témoignages de plusieurs personnes. Selon les témoins, le colonel se serait montré très violent envers sa partenaire.

« Gifles, coup de poing, coups de pied au ventre et au visage, les cheveux tirés, les menaces de mort », sont là, la listes des propos employés par ce dernier lorsqu’il la violente. C’est après la déposition de son épouse auprès des autorités qu’il a été interpellé.

En République Démocratique du Congo, suite à la récurrence des violences faites aux femmes, le gouvernement a pris des dispositions pour y mettre un terme. Les violences faites aux femmes sont sévèrement punies par la justice. C’est d’ailleurs à cet effet qu’un numéro vert, le 1444 a été récemment lancé à Brazzaville. Il permet d’alerter les autorités en lorsqu’une femme fait face à une telle situation.