Congo-CHU : le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet présente les difficultés de l’établissement

Face à la presse le 19 juin dernier, le directeur du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, a dévoilé la situation actuelle de l’établissement qu’il dirige.

 

Des difficultés endurées par le CHU-B, à la consolidation des bonnes pratiques administratives, en passant par l’amélioration de la gestion ainsi que de la qualité des soins sans oublier l’équipement des services. Voilà les différents points présentés le 19 juin, par le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet, directeur du CHU-B.

En parlant des difficultés, pour la direction générale, elles sont liées au le contexte général et se traduisent par une crise sanitaire suivie d’une crise financière. A ces crises s’ajoute le problème des incinérateurs et l’approvisionnement rationnel en oxygène.

« Je dis qu’il y a de gros problèmes tant pour la logistique, les moyens, que pour les ressources humaines. Nous avons connu une crise sanitaire suivie d’une crise financière, nous savons très bien que toutes nos activités se font dans un contexte d’austérité financière. Sans oxygène l’on ne peut pas opérer et les services comme la réanimation, les soins intensifs, la pédiatrie et la néonatologie ne pourront même pas fonctionner », a expliqué le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet.

Rappelons que le gouvernement a doté le CHU de Brazzaville d’une centrale d’oxygène. Mais « Des fonds ont été trouvés et la centrale a été construite. Mais malheureusement, au moment où je vous parle, le produit CHU pose encore quelques problèmes. Avec les difficultés de l’alimentation électrique, il faut réadapter, c’est-à-dire faire des travaux d’aménagement, du câblage pour que quand le courant de la E2C arrive, il puisse faire tourner la centrale correctement. C’est le problème que nous avons actuellement. Et à un moment, quand on n’avait pas de groupe, on avait quelques difficultés car quand on parle de groupe, on parle de gasoil. Il y a eu un moment où il n’y avait même pas de gasoil dans la ville, sans compter qu’il nous coûte cher », a expliqué le Pr

Le Pr Raoul Alexis Gombet a également précisé qu’en 2020, des recettes de 800 millions FCFA ont été enregistrés. En 2021, elles étaient passées à 993 millions. Ces recettes sont sécurisées par la Banque postale qui a installé ses caisses et sont versées dans le compte du CHU.

Congo : trois millions de francs CFA pour 11 clubs de football féminin

La Fédération congolaise de football (Fécofoot), subventionne Onze clubs du football féminin et quatorze formations de moins de 17 ans.

 

Onze clubs du football féminin ont reçu un chèque de trois millions de francs CFA et quatorze formations qui participent au championnat national des moins de 17 ans ont reçu deux millions cinq cent mille francs CFA.

Cette subvention a été faite par le président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), le 2 août 2023. Cet argent a pour objectif de venir en aider aux clubs qui éprouvent de sérieuses difficultés dans leur gestion.

Jean Guy Blaise Mayolas a expliqué que les subventions que la Fécofoot octroie aux clubs sont autorisées par la Fédération internationale de football association (Fifa) qui lui demande les comptes après. La présentation des pièces comptables exigée aux clubs sera la condition sine qua non pour obtenir la prochaine subvention de la Fécofoot.

Les mêmes recommandations sont applicables aux équipes de la Ligue 1 qui vont travailler la saison prochaine avec un nouveau partenaire.

Pénurie de carburant à Brazzaville : les élèves face aux difficultés de transport

A peine que les cours ont repris, les élèves sont déjà confrontés aux difficultés de transport pour se rendre à leurs établissements respectifs, par manque de carburant dans la capitale.

Le 3 octobre, des attroupements aux différents arrêts de bus de la ville ont été constatés. Elèves en tenue, travailleurs et coopérants se bousculaient jeudi pour avoir une place dans le premier bus qui se pointe. Une aubaine pour les chauffeurs et receveurs qui en ont profité pour faire des demi-terrains. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, ne ratent pas en pareil moment l’occasion d’associer en une course deux ou trois personnes n’empruntant pas forcément le même itinéraire.

« …il est 7h30, je suis déjà en retard aux cours. Je continue d’attendre puisque je n’ai pas assez de moyen pour me taper le luxe d’emprunter un taxi », a confié un lycéen de Chaminade, à l’arrêt de bus du marché Talangaï, très impatient. Ce dernier envisage de se lever tôt prochainement, dans l’espoir de trouver facilement un bus.

Abordé, un parent a indiqué : « Les autorités devraient penser à alimenter les stations d’essence depuis le week-end dernier en vue de faciliter le déplacement, ne fût-ce qu’à cause de la rentrée scolaire. Hélas ! ».

Indigné de même du comportement des autorités qui, selon lui, ne font rien pour régler ce problème récurrent, un autre parent rencontré dans une station autour de midi a confié : « Je suis coincé ici depuis plus de deux heures. Alors que ma fille m’appelle à sa rencontre », a-t-il raconté d’une voix pâle, attendant dans la file des voitures qui longeaient la station d’essence.

Sans la moindre lueur d’espoir, un chauffeur de taxi affirmait qu’il allait garer sa voiture au centre-ville pour rentrer chez lui. Critiquant le comportement des chauffeurs de taxis-motos qui auraient droit à des traitements de faveur, ce dernier a dit refuser de soudoyer les pompistes pour avoir de l’essence.

Pas trop loin, une dame au volant de sa voiture déplorait également le silence des autorités qui ne font rien pour aider la population à recevoir le minimum.

Des individus, bidons en main près des pompes à essence, des conducteurs perchés sur leurs taxis-motos, d’autres accrochés à leur portière de taxi dans des lignes désespérantes, espérant, même à la tombée de la nuit, rentrer à la maison avec le précieux liquide.

Pointe-Noire : la SNE a des difficultés à faire les recouvrements dans certains quartiers

La population de cette ville a séquestré pendant près de trois heures un agent de la société nationale d’électricité, qui venait couper l’électricité à cause factures impayées.

Des pertes colossales sont enregistrées à la SNE, et la situation a des répercutions sur le rendement de ladite société. Les difficultés financières s’accentuent. Entre autres les difficultés à faire des recouvrements auprès de sa clientèle.

Les zones les moins accessibles sont les quartiers périphériques, les zones de sinistres. Il ne faut pas oublier la gratuité accordée aux « plus grands » consommateurs exonérés des quittances du fait des fonctions qu’ils occupent au niveau des institutions de la République.

Cet agent de la SNE s’est rendu sans préavis pour suspendre l’électricité. Sur place, il a été confronté à des jeunes qui l’ont empêché d’aller jusqu’au bout de son action. Après des échanges, il a été séquestré par ces jeunes.

Après avoir passé trois heures enfermé, cet agent a été libéré par la population.