Congo : vers l’assainissement du secteur de la santé

Le sujet était au centre du point de presse animé vendredi 15 mars, par le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

 

Le secteur privé de la santé a besoin d’assainissement. C’est pour attirer l’attention des acteurs de ce secteur que le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé a animé un point de presse le vendredi 15 mars dernier au cabinet du ministère de la Santé et de la population à Brazzaville.

Au cours de cette rencontre, le Pr Richard Bileckot a parlé de la mise en place, cette année, d’un système de veille et d’alerte dans le but d’assainir le secteur de la Santé pour le bien-être sanitaire de la population.

« Nous avons identifié des structures qui offrent des soins de santé, ces structures pour certaines sont en règle et doivent s’efforcer dans le cadre sanitaire à offrir des soins de qualité, d’autres par contre exercent en toute illégalité et mettant même en danger la santé d’autrui lorsqu’il ne s’agit pas uniquement de but mercantile », a déclaré l’inspecteur général de la santé, dans cet extrait tiré de congomediatime.com.

Des sanctions s’en suivront pour ceux qui ne s’aligneront pas. « Ces sanctions vont des amendes jusqu’à la fermeture, nous allons faire appliquer la loi », a-t-il dit.

A cette rencontre étaient présents des responsables de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (UNOC), de l’Ordre national des médecins, de l’Alliance du secteur privé de la santé ainsi que de la police administrative.

Congo : la convention nationale de l’UDH-Yuki se tient à Brazzaville

Le bureau politique de l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) l’a annoncé, le 16 mars à Brazzaville, à l’occasion d’un point de presse.

 

L’UDH-Yuki tient sa convention nationale ce jeudi 17 mars 2022 à Brazzaville. D’après les initiateurs de ces assises, c’est une meilleure occasion pour sauver « le parti de la ligne dictatoriale de ses détracteurs ». Pour le porte-parole, Justin Nzoloufoua, le 18 mars 2022 était la date prévue au cours de laquelle le défunt président fondateur de l’UDH-Yuki, Guy Brice Parfait Kolelas, devrait remettre son mandat en jeu. Considérant qu’au-delà de cette date, aucune instance ni organe du parti n’aura plus de légitimité.

Aussi, qui que ce soit n’est habilité à proroger les mandats des structures dirigeantes en déhors de la convention ou du congrès. « Tenant compte de ce manquement, le bureau politique prendra ses responsabilités en convoquant cette rencontre. En dépit de cet impératif, la convention nationale reste le cadre indiqué pour harmoniser les textes organiques du parti », a précisé Justin Nzoloufoua.

La tenue de cette convention vient, sans nul doute, remettre en cause la réconciliation que d’autres franges pensaient actée.

 

Congo : le Parti républicain déplore les conditions sociales des populations

A l’occasion d’un point de presse animé le 15 janvier à Brazzaville, le président du Parti républicain (PR), Paul Marie Mpouelé, a indiqué que la situation sociale des Congolais n’est pas reluisante.

Le conférencier a soutenu sa thèse par des éléments puisés dans le quotidien des Congolaises et des Congolais. « Plus de 70% de la population congolaise vit dans le dénuement total. La fourniture irrégulière d’eau et d’électricité ; le chômage massif des jeunes ; le délabrement du réseau routier ; le phénomène des érosions ; la cherté des prestations médicales et les conditions de santé précaires ainsi que l’importation des produits alimentaires de mauvaise qualité », a-t-il rappelé.

En outre, l’école publique congolaise est en déroute entrainant ainsi la recrudescence de la violence dans les grandes villes. Dans le même ordre d’idées, Paul Marie Mpouelé a déploré la montée des antivaleurs. « Le Congo est devenu le pays par excellence de l’immoralité. Le vol, l’escroquerie, le trafic d’influence, l’achat des consciences, la prostitution… sont devenus des vertus. Par contre l’honnêteté, le respect d’autrui et de la chose publique, la conscience professionnelle et la discipline sont désormais classés au rang des vices », a-t-il signifié.

Sur le plan politique, le président du PR a constaté les faits suivants : le consensus politique et l’avancée démocratique instaurés et obtenus au cours des années antérieures sont complétement érodés ; les droits humains sont régulièrement bafoués ; les leaders politiques sont persécutés et le processus électoral est profondément « vicié ». Abordant la situation économique et financière, le conférencier a relevé que le Congo a connu une embellie financière entre 2002 et 2015. Brusquement, a-t-il renchéri, l’espoir des Congolais s’est mué en désespoir. Les fonds dédiés aux générations futures, par exemple, ont été totalement « dilapidés ».

Paul Marie Mpouelé a mis à profit cette occasion pour donner le point de vue de son parti sur le message du président de la République devant le parlement réuni en congrès. Selon lui, trois thèmes ont retenu son attention, à savoir la paix, la sanction et l’humilité.

A propos de la paix, le président du PR pense qu’elle ne se décrète pas ; mais se construit. En ce qui concerne la sanction, Paul Marie Mpouelé a noté que le chef de l’Etat a épousé le point de vue du PR qui conclut qu’une société où la sanction n’est pas pratiquée est une société vouée au désordre, à l’impunité et à l’anarchie. Le conférencier a noté un manque d’humilité chez les hommes politiques congolais.

Parti de l’opposition républicaine, le PR adhère à la proposition du chef de file de l’opposition Pascal Tsaty Mabiala de reporter l’élection présidentielle de 2021 au motif que toutes les conditions ne sont pas réunies pour son organisation.

Brazzaville accueille la 3ème réunion de l’initiative sur les tourbières

L’annonce a été faite le 10 février par les ministres des deux Congo, lors d’un point de presse. Du 21 au 23 mars 2018, la République du Congo servira de cadre  à la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières.

La République du Congo abritera du 21 au 23 mars 2018 la troisième réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières. L’annonce a été faite le samedi 10 février 2018 au cours d’un point de presse par les ministres chargés d’Environnement des deux Congo.

« Nous réitérons notre engagement à renforcer la collaboration entre nos deux états dans la protection de l’environnement et la valorisation des tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du bassin du Congo pour assurer l’équilibre climatique », a dit Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo Brazzaville.

Au cours de la prochaine rencontre qui aura lieu à Brazzaville, il  sera question de poursuivre le dialogue avec les parties prenantes et les partenaires de l’initiative mondiale afin de coordonner les actions pour la gestion des tourbières.
Cette rencontre sera organisée en partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo  avec l’appui financier de la FAO et du PNUD.

Les tourbières sont un gisement de tourbe en quantité exploitable. Elles servent de combustible. Découvertes en octobre dernier à Lokolama, dans la province de l’Équateur après une expédition des scientifiques, ces tourbières dans le bassin du Congo s’étendent sur 145.500 km2. Une quantité capable de stocker au moins 30 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de 3 ans d’émissions de combustibles fossiles dans le monde.