SNE : des reformes pour plus d’efficacité

Le président du conseil d’administration de la Société nationale d’électricité (SNE), Eugène Ondzambé Ngoyi, a rassuré que dans le cadre des réformes envisagées, aucun agent ne sera gratifié.

Il l’a dit lors d’une séance de travail avec les directeurs départementaux, directeurs centraux, chefs de services et chefs de division, tout en indiquant que les réformes vont intervenir dans l’entreprise.

Les dirigeants de la SNE ont été invités, à leur tour, à conforter leurs collaborateurs désespérés depuis l’annonce du gouvernement de dissoudre cette société.

Selon Eugène Ondzambé Ngoyi, les réformes de la SNE sont annoncées dans le but d’apporter plus d’efficacité dans le système de service public de l’électricité. « Personne ne peut s’opposer à une amélioration. L’inquiétude qui animerait chacun d’entre nous serait celle liée à la perte de l’emploi», a dit le président du conseil d’administration de la SNE.

« De ce point de vue, nous avons des partenaires sociaux qui avaient été reçus par les hautes autorités du pays. Ces derniers les ont rassurés du fait que personne ne sera mis à la porte dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de réformes à la SNE. Notre ministère de tutelle nous l’a confirmé », a-t-il soutenu.

Le directeur général de la SNE, Louis Kanoha Elenga, a appuyé que quel que soit le nom que prendra l’entreprise, qu’elle soit para-étatique ou privée, les acteurs de l’électricité seront présents. Car, ils sont appelés à travailler sans relâche pour rendre disponible le produit.

Le bilan des activités de 2017 présenté à cette occasion indique que les résultats ont évolué positivement de façon globale. Les centrales hydroélectriques de Moukoukoulou et d’Imboulou, par exemple, ont bien fonctionné grâce aux investissements initiés par la société. La stabilisation des réseaux de transport s’est maintenue. Les coupures partielles et généralisées ont diminué. Au niveau du service de transport, le taux de perte a baissé. Il a été évalué à 5%, tel que le recommandent les normes internationales.

Dans le cadre de l’exercice en cours, l’entreprise compte élargir la base clientèle en électrifiant, entre autres, le quartier Vindoulou à Pointe-Noire. Elle envisage aussi de démanteler des branchements pirates puis de réduire des pertes commerciales.

La distribution de l’électricité constitue un autre goulot d’étranglement. « Nous n’arrivons pas encore à différencier les pertes techniques et commerciales. On va y travailler », a conclu le directeur général de la SNE.

Pointe-Noire : la SNE a des difficultés à faire les recouvrements dans certains quartiers

La population de cette ville a séquestré pendant près de trois heures un agent de la société nationale d’électricité, qui venait couper l’électricité à cause factures impayées.

Des pertes colossales sont enregistrées à la SNE, et la situation a des répercutions sur le rendement de ladite société. Les difficultés financières s’accentuent. Entre autres les difficultés à faire des recouvrements auprès de sa clientèle.

Les zones les moins accessibles sont les quartiers périphériques, les zones de sinistres. Il ne faut pas oublier la gratuité accordée aux « plus grands » consommateurs exonérés des quittances du fait des fonctions qu’ils occupent au niveau des institutions de la République.

Cet agent de la SNE s’est rendu sans préavis pour suspendre l’électricité. Sur place, il a été confronté à des jeunes qui l’ont empêché d’aller jusqu’au bout de son action. Après des échanges, il a été séquestré par ces jeunes.

Après avoir passé trois heures enfermé, cet agent a été libéré par la population.

SNE : les directeurs départementaux appelés à plus de performance

Le directeur général de la société nationale d’électricité (SNE), Louis Kanoha Elenga, a demandé aux responsables de ladite entreprise à améliorer les recettes lors d’une réunion d’évaluation de performance.

Lors d’une réunion d’évaluation de performance, le directeur général de la société nationale d’électricité, Louis Kanoha Elenga a invité les directeurs départementaux à plus de performance« L’objectif de cette réunion est de demander à chaque directeur départemental de nous présenter la situation dans tous les aspects. La dissolution n’est pas synonyme d’arrêt. Nous serons debout aussi longtemps que nous fournirons le produit aux abonnés », a indiqué le directeur général de la SNE.

Louis Kanoha Elenga a déploré la mauvaise gestion des transformateurs, par exemple, le directeur général a révélé que depuis le début de l’année, dix d’entre eux sont déjà endommagés à Brazzaville, alors qu’à Pointe-Noire, il y en a qu’un seul.

Le directeur général de la SNE a également exigé la distribution des vingt-deux mille compteurs se trouvant au magasin. S’agissant des cinq mille autres destinés à Ouesso, dans le département de la Sangha, Louis Kanoha Elenga a affirmé que des mesures seront prises, afin d’exécuter l’opération. Notons que depuis quelques moisla population de Ouesso boude l’installation des instruments modernes de facturation de la consommation électrique.

SNE : aucun licenciement n’est envisagé

Le président du conseil d’administration de la SNE, Eugène Ondzambé Ngoyi, a rassuré, le 15 février à Brazzaville, que dans le cadre des réformes envisagées, aucun agent ne sera remercié.

Le directoire de la Société nationale d’électricité (SNE), réuni en séance de travail, a informé les directeurs départementaux, centraux et chefs de service, ainsi que les chefs de division qu’aucun agent ne sera licencié suite aux réformes qui vont intervenir dans l’entreprise. Ces derniers ont été invités, à leur tour, à conforter leurs collaborateurs désespérés depuis l’annonce du gouvernement de dissoudre cette société.

« Les réformes sont annoncées dans le but d’apporter plus d’efficacité dans notre système de service public de l’électricité. Personne ne peut s’opposer à une amélioration. L’inquiétude qui animerait chacun d’entre nous serait celle liée à la perte de l’emploi. », a estimé le président du conseil d’administration, avant de relever que : « De ce point de vue, nous avons des partenaires sociaux qui avaient été reçus par les hautes autorités du pays. Ces derniers les ont rassurés du fait que personne ne sera mis à la porte dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de réformes à la SNE. Notre ministère de tutelle nous l’a confirmé ».

Dans la même optique, le directeur général de la SNE, Louis Kanoha Elenga, a souligné que quel que soit le nom que prendra l’entreprise, qu’elle soit para-étatique ou privée, les acteurs de l’électricité seront présents. Car, ils sont appelés à travailler sans relâche pour rendre disponible le produit.

Le bilan des activités de 2017 présenté à cette occasion indique que les résultats ont évolué positivement de façon globale. Les centrales hydroélectriques de Moukoukoulou et d’Imboulou, par exemple, ont bien fonctionné grâce aux investissements initiés par la société. La stabilisation des réseaux de transport s’est maintenue. Les coupures partielles et généralisées ont diminué. Au niveau du service de transport, le taux de perte a baissé. Il a été évalué à 5%, tel que le recommandent les normes internationales.

Dans le cadre de l’exercice en cours, l’entreprise compte élargir la base clientèle en électrifiant, entre autres, le quartier Vindoulou à Pointe-Noire. Elle envisage aussi de démanteler des branchements pirates puis de réduire des pertes commerciales.

La distribution de l’électricité constitue un autre goulot d’étranglement. « Nous n’arrivons pas encore à différencier les pertes techniques et commerciales. On va y travailler », a conclu le directeur général de la SNE.

Rappelons que c’est lors du conseil des ministres du 2 février que le gouvernement avait décidé de la mutation de la SNE en une société anonyme. 

Dissolution de la SNDE : les syndicats dénoncent le manque de communication

Dans une déclaration rendue publique, le 8 février à Brazzaville, le collectif des partenaires sociaux de l’entreprise a demandé au gouvernement de communiquer davantage sur la nécessité de la continuité de services jusqu’à la dissolution effective de la société.

Le collectif des syndicats de la Société nationale de distibution d’eau (SNDE) rend seul responsable le gouvernement  des préjudices qui en découleront en cas de manque de communication. Car, estime-t-il, depuis l’annonce de la décision portant dissolution de la SNDE, les effets négatifs induits se sont installés. Il s’agit notamment de la réticence des usagers à honorer les factures de consommation d’eau ; le refus des consommateurs de recevoir les visites des agents ; l’installation du climat de méfiance entre les partenaires (banques, fournisseurs, Agence française de développement) et la société. L’autre manque à gagner pour l’entreprise concerne la démotivation généralisée des travailleurs.

Sans s’opposer à la démarche enclenchée en attendant l’adoption du projet de loi par le parlement, les syndicalistes rappellent que les pouvoirs publics n’ont jamais échangé régulièrement avec eux, comme le prétend le compte rendu du Conseil des ministres. « Les partenaires sociaux prennent date avec le chef de l’Etat qu’il n’y aura pas de plan social du fait de la dissolution de la SNDE. Nous manifestons également notre entière disponibilité dans la suite du processus de réformes », ont-ils conclu, dans une déclaration lue par le secrétaire général de la section Confédération syndicale congolaise de la SNDE, Aimé Christian Ouazet.

Rappelons que le gouvernement a approuvé, le 2 février, en Conseil des ministres, en raison de leurs contre-performances, la dissolution de la Société nationale d’électricité et de la SNDE. « Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquence de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables », expliquait le ministre de tutelle, Serge Blaise Zoniaba.

Concernant la SNDE, la société en création sera chargée de gérer le patrimoine hydraulique de l’Etat en zone urbaine et semi-urbaine, par le biais de contrats de délégation de service public conclus entre l’Etat et les exploitants.

A Dolisie, les abonnés de la SNE et SNDE refusent de payer leurs factures

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement. Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

Suite à la décision du gouvernement congolais de dissoudre la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), plusieurs abonnés de ces deux sociétés refusent catégoriquement de payer leurs factures à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud).

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement.

Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

On rappelle que la SNE et la SNDE se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel.

En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités. Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau.

Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

Les autorités dissolvent les compagnies d’eau et d’électricité

Pour Brazzaville, ces sociétés ne parvenaient pas à fournir de l’eau et de l‘électricité de façon permanente.

Après plusieurs mois d’enquête, le gouvernement congolais vient d’annoncer la dissolution de la SNE, la société nationale et d‘électricité et de la SNDE, la société nationale de distribution d’eau. Pour cause, les deux sociétés n’ont été à la hauteur des attentes.

Le gouvernement congolais fait constater en effet que malgré des investissements importants consentis en matière de production, de transport et de distribution de l‘électricité la SNE n’a pas été en mesure de recouvrer un niveau de rentabilité et de viabilité suffisant. Même constat pour la SNDE en charge de la gestion de l’eau, rapporte africanews.com

Ces sociétés ne parvenaient pas notamment à fournir de l’eau et de l‘électricité de façon permanente. Et attendaient toujours des subventions de l‘État pour combler leur déficit chronique.

Toujours selon Africanews, Brazzaville dit ne plus être en mesure de financer ces sociétés publiques à cause de la récession économique. D’où leur dissolution. Le porte-parole du gouvernement congolais annonce la création d’une société anonyme de droit OHADA.