Congo-octobre rose : le dépistage précoce est le début de la guérison

Le collectif « Who I’am » a organisé une conférence-débat le 28 octobre dernier à Pointe-Noire, pour sensibiliser la population sur les dangers du cancer du sein et de l’utérus.

 

Plusieurs activités ont meublé le mois d’octobre rose. A Pointe-Noire, le collectif « Who I’am », a organisé une conférence-débat le 28 octobre 2023, à Pointe-Noire. Il s’est agi de sensibiliser la population sur les risques et dangers liés au cancer du sein et au cancer l’utérus.

La directrice départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, le docteur Victoire Aubierge Matondo Kimpamboudi, expliqué que grâce à un dépistage précoce, il est possible de guérir du cancer du sein et de l’utérus.

« Il faudrait penser descendre dans les marchés, les quartiers et les villages pour sensibiliser la population, notamment les personnes qui sont démunies et défavorisées. C’est cela notre nouvelle bataille », a-t-elle lancé.

C’est sur le thème « Unir nos voix et agir contre le cancer du sein et de l’utérus », que s’est tenue la conférence-débat organisé par le collectif « Who I’am ».

Le dépistage précoce de la lèpre demeure un défi

Partant de ce constat, la ministre de la Santé et de la population a invité les Congolais à se faire dépister le plus tôt possible, afin d’éviter les invalidités.

La ministre de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a invité récemment à Brazzaville, les populations congolaises à se faire dépister très tôt de la maladie de la lèpre, pour éviter les invalidités découlant de celle-ci.

Dans son message publié à l’occasion de la célébration, le 28 janvier dernier, de la journée mondiale de la lèpre, à l’hôpital des lépreux de Kinsoundi, appelé hôpital Raymond-Poaty, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé, la ministre Mikolo a dit que  le gouvernement tient à renouveler ses engagements dans la mise en place et le renforcement des programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées, présentes dans le pays.

Il s’agit d’une élimination et d’une éradication réelle ainsi que de la réinsertion sociale des malades. Pour éviter les invalidités qui découlent de la maladie, Mme Mikolo a mis à la disposition de la structure sanitaire, un don de médicaments et des vivres au profit de ceux qui souffrent de la lèpre, une  maladie infectieuse chronique.

Pour sa part, le directeur de l’hôpital des lépreux, M. Gaston Ngoma Massala, a indiqué que cette structure est le seul centre spécialisé encore fonctionnel dans la prise en charge des malades.  Il a déploré le manque de personnel et plaidé pour le renforcement des capacités du centre. «Nous sommes conscients de l’attention que le gouvernement nous porte et de l’appui des partenaires, mais il y a encore à faire», a-t-il dit.

Au Congo, la lutte contre la lèpre a pris corps dans les années 1980 à travers la création d’un programme de lutte contre cette endémie, la signature d’accords avec des partenaires-acteurs dans la lutte contre la lèpre, notamment la Fondation Raoul-Follereau, qui travaille en partenariat avec le centre Raymond-Poaty de Kinsoundi.