RDC : Judith Tuluka Suminwa nommée Premier ministre

Le président de la République Félix Tshisekedi a nommé, ce lundi 1er avril, Judith Suminwa Tuluka à la tête du gouvernement.

 

Judith Tuluka Suminwa prend les rênes de la primature. Elle remplace à ce poste Jean-Michel Sama Lukonde. Cette nomination a été annoncée par la porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama, sur la chaine de télévision nationale, RTNC. C’est la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement en RDC.

Précédemment ministre du Plan au sein du gouvernement Sama Lukonde II, elle était l’une des trois femmes à occuper un poste au sein de cette administration. Cette originaire du Kongo-Central est titulaire d’une maîtrise en économie appliquée, et a fait ses études supérieures à l’Université Libre de Bruxelles (ULB).

Judith Tuluka Suminwa a forgé son expérience professionnelle dans le secteur bancaire et au PNUD, avant d’embrasser une carrière au sein de l’exécutif national. Elle détient également un diplôme d’études complémentaires en gestion des ressources humaines dans les pays en voie de développement.

« Mes pensées vont à l’Est, dans tous les coins du pays qui aujourd’hui sont confrontés à des conflits face à des ennemis qui sont parfois cachés, qui ne se révèlent pas, mais que l’on trouvera, qu’on va pourchasser d’une manière ou d’une autre. Je pense à cette population et je suis de tout cœur avec elle » a-t-elle déclaré après sa nomination.

Congo : un émissaire de Denis Sassou-Nguesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso était porteur d’un message de félicitations de son président.

 

Le Président Félix Tshisekedi a été réélu pour un nouveau quinquennat à la tête de la République démocratique du Congo avec un grand écart (73,4 % ) devant ses challengers. Il a reçu mardi 02 janvier 2024, un émissaire de Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci était porteur d’un message de félicitations du président de la République du Congo.

« La RDC a abrité un grand événement qui a réussi. La perfection n’existe pas dans toute œuvre humaine », a déclaré l’émissaire, le ministre des Affaires étrangères du Congo Brazzaville Jean-Claude Gakosso

Le porteur de message du Président Sassou a par la même occasion rendu hommage au peuple ainsi qu’aux autorités de la RDC pour le calme qui a régné après les élections du 20 décembre dernier.

Congo : un émissaire de Sassou N’Guesso chez Félix Tshisékedi

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a été reçu vendredi 18 août dernier, à la cité de l’Union Africaine par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

 

L’émissaire du président Denis Sassou-Nguesso était porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. C’est du moins ce qu’a affirmé Jean-Claude Gakosso, au sortir de l’entrevue avec le président Félix Tshisekesi. Pour lui, il n’y a pas des raisons qui puissent justifier qu’il y ait des nuages entre les deux pays.

« J’étais porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. Nous sommes des enfants d’une même mère, donc inséparables. Les choses reviennent dans l’ordre, il n’y a pas de raison qu’il y ait des nuages entre nous », a dit le ministre Gakosso.

Notons que cette visite de l’émissaire de Denis Sassou-Nguesso intervient un mois après la visite du président de la République du Congo Brazzaville au Rwanda qui s’inscrivait dans le cadre du réchauffement et de renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Congo et le Rwanda de Paul Kagame.

Déjà en avril 2023, les deux pays avaient signé un accord controversé qui octroyait 11 000 hectares de terres agricoles de la République du Congo à des fermiers Rwandais. Un accord qui a été dénoncé par plusieurs ONGs congolaises.

 

 

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

RDC: « Ce n’est pas une histoire de Brazzaville ou de Kinshasa, Lumumba est un héros africain » ( D. Sassous –Nguesso)

Denis Sassou-Nguesso a participé à la cérémonie d’hommage à Patrice Emery Lumumba à Kinshasa le 30 juin. Le chef de l’Etat congolais du haut de 78 ans s’est dit fier d’avoir été associé à cet évènement.

 

« Je vais remercier d’abord mon frère et ami, le président Félix Tshisekedi de m’avoir associé à cet événement d’hommages à Patrice Emery Lumumba. Ce n’est pas une affaire de Brazzaville ou de Kinshasa, Lumumba a été proclamé ici à juste titre héros national, mais Lumumba pour nous est un héros africain ».

Il attache le combat du Lumumba à celui du panafricanisme: « Pour nous qui nous réclamons du panafricanisme, ce jour est un jour mémorable, historique, inoubliable. On peut dire après plusieurs décennies, plusieurs décennies, Patrice Emery Lumumba est enfin revenu ici à la maison, à Kinshasa, capitale de la RDC ».

Le dirigeant congolais se souvient aussi du discours de Lumumba en 1960. Il avait 17 ans, cette année-là: « Notre génération a entendu le discours de Patrice Lumumba un certain 30 juin 1960 ici à Kinshasa. C’était l’ébullition en Afrique. Pour nous, ce n’est pas un jour de malheur. C’est un triomphe pour l’Afrique ».

Le cercueil de Patrice Lumumba a été inhumé à Kinshasa plus de 61 ans après son assassinat et à l’issue d’un pèlerinage de neuf jours qui a retracé les temps forts de sa vie.

 

 

 

 

 

 

Brazzaville : « j’espère que le Rwanda a retenu la leçon » (Félix Tshisekedi)

Le président Félix Tshisekedi a achevé une visite de deux jours à Oyo (Congo) où il a longuement échangé avec son homologue Denis Sassou-Nguesso au sujet de la crise entre la RDC et le Rwanda.

 

Le chef de l’État Félix Tshisekedi a rappelé au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président Sassou-Nguesso en terre congolaise sa vision et sa politique dans la sous-région.

« Dès mon accession au pouvoir, j’ai envoyé un message très clair à tous les pays frères et voisins. C’était un message de paix, un message de solidarité pour que nous puissions nous liguer pour faire face aux difficultés du moment dans le monde et dans nos pays, tourner nos pays vers le développement plutôt que de vivre les tensions du passé. J’ai toujours soutenu qu’il fallait construire des ponts au lieu de construire des murs. Cela a toujours été mon leitmotiv. Malheureusement, nous sommes là où nous sommes. Je suis le premier affecté et j’espère que la situation n’en reste pas là », a-t-il dit le président congolais Félix Tshisekedi.

A en croire Félix Tshisekedi, il s’agit d’une posture délibérée adoptée et non un synonyme de faiblesse: « Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité n’est pas un signe de faiblesse. Ça on doit le savoir ».

Et pour les rares prises de parole publiques du président congolais sur la question, Félix Tshisekedi a directement pointé la responsabilité du Rwanda: « La RDC que je dirige et celle que je vais voir est celle où règne la paix, la sécurité, l’hospitalité. Notre pays l’a toujours été. Cela ne doit pas constituer une occasion pour les voisins de venir nous provoquer. J’espère que le Rwanda a retenu la leçon. Aujourd’hui, il n’y a pas de doute. Le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC ».

 

 

Grands Lacs : sept chefs d’Etats à Kinshasa pour parler de paix et de sécurité

Félix Tshisekedi a reçu les présidents Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Yoweri Museveni d’Ouganda, João Lourenço d’Angola, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Faustin Archange Touadéra de Centrafrique et Evariste Ndayishimiye du Burundi.

 

Sept chefs d’Etat sont réunis jeudi 24 février 2022 à Kinshasa. Ils ont évalué l’application d’un accord sur la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs africains signé il y a neuf ans à Addis Abeba.

Notons que c’est leur dixième sommet, après celui organisé en 2018 à Kampala. Selon un diplomate de la région interrogé par l’AFP, les sept dirigeants devraient « condamner les acteurs qui apportent des appuis en termes d’approvisionnement, de logistique, en ressources humaines (aux forces négatives) ou qui soustraient les responsables des forces négatives à toute poursuite judiciaire ».

Les chefs d’Etat devraient aussi prendre « note » des opérations militaires menées contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) par les armées congolaise et ougandaise, et féliciter la RDC et la Mission des Nations unies (Monusco) pour « les efforts notables » fournis dans la lutte contre les groupes armés dans l’est congolais.

Dans la sous-région, les sept chefs d’Etat devraient saluer l’amélioration des relations entre le Rwanda et l’Ouganda, ainsi qu’entre le Rwanda et le Burundi après des périodes de tension.La lutte contre l’impunité est également au programme des discussions.

Le Burundi a accepté d’abriter le onzième sommet qui se tiendra en 2023.

Les Nations unies, représentées par leur secrétaire général adjoint chargé des opérations de paix Jean-Pierre Lacroix, l’Union africaine, représentée par Moussa Faki, le président de sa commission, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs africains (CIRGL) sont des institutions garantes de l’accord signé le 24 février 2013 à Addis Abeba par 11 pays.

Deux pays supplémentaires, le Kenya et la Tanzanie, avaient adhéré à cet accord quelques années après.

Congo : un mini-sommet à Oyo

Félix Tshisekedi ; Yoweri Museveni ; Fauré Gnassingbé et Denis Sassou N’Guesso se sont retrouvés samedi 12 février à Oyo.

 

Le président Denis Sassou N’guesso a accueilli samedi à Oyo, dans le nord de la République du Congo, ses homologues de la RDC, Félix Tshisekedi, de l’Ouganda, Yoweri Museveni et du Togo, Fauré Gnassingbé. Il s’est agi de parler  de la sécurité en Afrique centrale, après la série de putschs enregistrée dans des pays ouest-africains.

Cette rencontre a permis aux présidents des quatre pays de discuter sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans ces deux sous-régions africaines et sur les questions d’intérêt commun des trois pays.

Selon un communiqué de la présidence de la RDC, les quatre chefs d’Etat se sont «réjouis des succès remportés par les Forces armées congolaises et ougandaises dans leurs opérations conjointes face aux terroristes ADF dans la province de l’Ituri».

Les troupes ougandaises sont déployées depuis novembre dernier à l’Est de la RDC où de nombreux groupes armés se livrent à des violences meurtrières contre la population locale. Parmi ces mouvements rebelles figurent le groupe ADF (Forces démocratiques alliées), originaire de l’Ouganda et présent en RDC depuis 25 ans.

Les quatre présidents ont aussi salué la réouverture de la frontière terrestre entre l’Ouganda et le Rwanda, signe d’un dégel des relations entre les deux Etats voisins. En Centrafrique, ils ont apprécié les mesures prises par les autorités de Bangui pour favoriser la participation de l’opposition au Dialogue national.

Concernant les coups d’Etat menés au Mali, en Guinée Conakry et récemment au Burkina Faso, ces chefs d’Etat ont affiché leur «soutien total» à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pris des sanctions à l’encontre des trois pays concernés.

Congo : Félix Tshisekedi invité à Brazzaville

Le Président de la République Démocratique du Congo est invité à prendre part au colloque sur les 80 ans de la création par le général De Gaulle de la « France libre », à Brazzaville.

Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi est invité le 27 octobre à  Brazzaville en République du Congo, pour prendre part au colloque sur les 80 ans de la création par le général De Gaulle, de la «France libre».

C’est ce qui ressort de la déclaration de Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger de la République du  Congo à l’issue de l’audience lui accordée Félix TTshisekedi lundi à la Cité  de l’Union africaine en présence de Marie Tumba Nzeza et Christophe Muzungu, respectivement ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de la RDC au Congo.

Le chef de la diplomatie du Congo-Brazza est venu lui remettre un message de son homologue, Denis Sassou Nguesso, en rapport avec l’organisation de cette rencontre.

Selon   Jean Claude Gakosso, ce colloque réunira les sommités intellectuelles africaines du Congo/Brazzaville, de la République démocratique du Congo, du Tchad, du Gabon et de la République centrafricaine.

Pour le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger du Congo-Brazzaville, il  s’agit d’un événement qui procède d’un fait de mémoire, étant donné que le création de la «France libre» à Brazzaville par le général De Gaulle, a conduit à l’organisation des bataillons de marche pour prendre part à la 2ème guerre mondiale, où les troupes africaines ont joué un grand rôle dans le conflit mondial.

Il a par ailleurs souligné qu’il a abordé également avec le Chef de l’Etat des questions relatives à la coopération entre les deux pays, notamment celle concernant la réouverture prochaine de la frontière sur le fleuve Congo, fermée depuis mars dernier à la suite de la pandémie de Covid-19.

 

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Tensions à la frontière entre la RDC et la Zambie : le Congo joue le médiateur

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Ngakosso a été reçu par le Président de la RDC, Félix Tshisekedi  jeudi 28 mai 2020.

La rencontre entre Félix Tshisekedi et Jean-Claude Ngakosso a porté sur les possibilités de trouver une solution pacifique au différend frontalier qui oppose la RDC à la Zambie. Cette information a été rapportée sur le compte twitter de la présidence.

Selon le chef de la diplomatie de la République du Congo, les dirigeants africains doivent travailler au développent de l’économique dans la sous-région, au bénéfice des populations et, de ce fait, ne peuvent pas dépenser de l’argent dans des conflits fratricides inutiles.

« Nous sommes venus traduire nos sentiments de solidarité fraternelle au président de la République. Nous avons également évoqué ce qui pourrait ressembler à un différend frontalier entre la RDC et la Zambie. Parce que nous avons des choses plus importantes à faire dans notre sous-région : le développement économique au bénéfice de nos populations. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser de l’argent pour des conflits fratricides ; nous travaillons pour qu’il y ait l’apaisement au niveau de cette frontière entre la RDC et la Zambie », a expliqué Jean-Claude Ngakosso.

Le ministre Ngakosso a aussi été reçu par le Président Edgard Lungu de la Zambie. Ce vendredi 29 mai, il sera reçu par le Président Emerson Mnagagwa du Zimbabwe pour le compte de la SADC.

La RDC et Le Congo à la recherche des investisseurs dans l’énergie et l’environnement

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi ont exprimé leur souhait à l’ouverture du forum investir en Afrique.

Les chefs d’État du Congo-Brazzaville, de l’Angola, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont pris part mardi 10 septembre à Brazzaville au forum Investir en Afrique. À cette occasion la Chine a dit son engagement de travailler avec les institutions financières internationales pour le développer de la coopération sud–sud, tandis que les deux Congo ont appelé les investisseurs à intervenir dans les secteurs de l’électricité et des forêts.

À la tribune du forum, Xu Hongcai, vice-ministre chinois des Finances, a exprimé l’engagement de la Chine de « collaborer avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, de promouvoir la coopération sud-sud et stimuler le développement diversifié et durable de l’Afrique ».

De son côté, le président de la RDC Félix Tshisekedi a présenté son immense pays comme une terre d’opportunités pour les investisseurs, notamment dans le secteur de l’électricité. « Le modèle de développement que j’ai choisi sera axé sur la construction, en dehors du grand [barrage] d’Inga, des centrales électriques de taille moyenne et des micro-centrales pour assurer suffisamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans toutes les provinces de mon pays », a-t-il précisé.

Tandis que son voisin Denis Sassou Nguesso a dit sa préoccupation pour la préservation de l’environnement : « La présente édition du forum élève la lutte contre les dérèglements climatiques au rang des priorités de premier ordre. La protection des écosystèmes nous interpelle tous », a affirmé le président congolais.

Addis-Abeba: le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso a déjà regagné Brazzaville

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville lundi en fin de matinée en provenance d’Addis-Abeba en Ethiopie où il a pris part au 32ème sommet de l’Union Africaine (UA) consacré à la question des réfugiés en Afrique.

Le Chef de l’État a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre, Clément Mouamba, des membres du gouvernement et du Cabinet présidentiel ainsi que par la hiérarchie militaire.

En Ethiopie, le 32ème sommet de l’UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l’Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Ce poids lourd en quête d’influence sur le continent africain, soupçonné de vouloir freiner l’élan intégrationniste lancé par Kagame, s’est voulu rassurant sur ses intentions au sein de l’Union africaine.

Ce sommet a également été l’occasion de désigner le prochain président de l’UA, en 2020. Il s’agira de l’Afrique du Sud.

Le président du Congo et président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, toujours au cœur du réseau africain et des trajectoires des décisions politiques relatives aux conflits en Afrique, a présenté avec luxe et détails son rapport d’évaluation devant ses pairs de la situation politique et sécuritaire de la Libye.

Au cours de ce 32ème sommet de l’Union africaine, deux célébrités ont été invitées par le président en exercice, le sortant Paul Kagame, le milliardaire américain Bill Gates, le fondateur de Microsoft, qui a investi quelques 15 milliards de dollars sur le continent africain depuis l’année 2000 et qui se bat pour chaque pays africain consacre au moins 15% de son budget à la santé et le président de la Fifa, la Fédération internationale de football association, c’est-à-dire, l’italien Gianni Infantino qui a promis de se battre pour doubler le nombre d’équipe nationale africaine à la Coupe du monde de football, où il n’y en a actuellement que cinq.

Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC.

Congo : première visite d’État du président Félix Tshiseked à Brazza

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a accueilli son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi à l’aéroport Ma-Maya de Brazzaville, jeudi après-midi.

Le président Tsisekedi effectue en terre congolaise, une visite officielle de 48 heures. Exécution des hymnes, revue des corps constitués, l’ambiance était à la solennité.

Après quelques instants de conciliabule au salon d’honneur de Maya-Maya, avec le président Denis Sassou N’Guesso,  les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule des congolais des deux rives, qui avaient fait en grand nombre, le déplacement de Maya-Maya.

Les entretiens entre les deux hommes se sont ensuite poursuivis au Palais du Peuple avec en toile de fond, les questions d’intérêt commun aux deux États, le Congo et la RDC, dont les relations ne souffrent d’aucun nuage.

Dans la soirée, Denis Sassou N’Guesso a offert au Palais du Peuple, un banquet en honneur de son hôte et la délégation qui l’accompagne.

Rappelons que Brazzaville est une étape très importante pour cette première tournée du nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi.

Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées au monde, sont condamnées à coopérer, quelles que soient les humeurs des acteurs politiques.

Élections en RDC: report «sine die» de la visite de l’UA à Kinshasa

L’UA renonce à envoyer une délégation de chefs d’État à Kinshasa, comme elle l’avait annoncé. Dans une récente déclaration, plusieurs membres de l’organisation dont son président en exercice le Rwandais Paul Kagamé.

L’union africaine avait souhaité la « suspension » de la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle en RDC et exprimé des « doutes sérieux » sur les résultats provisoires. Mais en passant outre en validant samedi soir la réélection de Félix Tshisekedi, la Cour constitutionnelle de RDC les a pris de court.

Officiellement, la mission de l’Union africaine est reportée sine die selon un communiqué publié en fin d’après-midi par la commission de l’Union africaine. Mais plusieurs sources au sein de l’organisation panafricaine parlent bien d’une « annulation ». Il faut dire que les résultats de l’élection désormais validés par le Cour constitutionnelle de RDC, la marge de manœuvre de l’UA s’était réduite comme peau de chagrin.

« La Commission de l’Union africaine prend note de la proclamation par la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo des résultats définitifs des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 30 décembre 2018 », écrit l’UA dans son communiqué. La délégation de l’UA devait être conduite par son président en exercice, le chef de l’Etat rwandais Paul Kagamé, et le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.

« L’Union africaine est mise devant le fait accompli » explique un diplomate pour qui cette mission « n’avait plus véritablement de sujet ».

Elections en RDC : Denis Sassou Nguesso propose un nouveau décompte des voix

Dans une déclaration publiée ce dimanche 13 janvier 2019, le président en exercice de la CIRGL, a demandé à la République démocratique du Congo.

Suite à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle en République démocratique du Congo, la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), s’est prononcée. Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL, a suggéré lors d’une assise ce dimanche 13 janvier 2019, dans une déclaration, aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix. L’objectif serait de garantir la transparence des résultats de l’élection présidentielle contestée en RDCongo.

Denis Sassou Nguesso n’a pas caché son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions que ces résultats contestés pourraient avoir dans la sous-région. Il a également demandé aux structures compétentes de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants.

Cette déclaration arrive quelques jours après la sortie du porte-parole du gouvernement congolais. Thierry Moungalla avait affirmé que, le président Denis Sassou Nguesso relève que la CIRGL prend note de la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et invite les parties à observer les procédures et voies de recours légales.

RDC : Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle avec 38,57%

Selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans la nuit de mercredi à jeudi, cet opposant est arrivé en tête de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier.

L’attente a été longue. Tout avait été mis en place dans l’après-midi du mercredi 09 janvier 2019. La salle Malu Maluavait été apprêté pour la circonstance. Les journalistes accrédités avaient installé leurs matériels pour la retransmission en direct. La police avait fait le grand jeu, un important dispositif sécuritaire avait été placé à des coins considérés comme stratégiques à Kinshasa, par mesure de sécurité. C’est finalement vers 03 heures du matin ce jeudi 10 janvier que, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle.

L’annonce est faite, Félix Tshisékedi arrive en tête de cette présidentielle. La nouvelle est allée telle une traînée de poudre.