Congo : un greffier accusé de vol d’ivoire

Cet homme a été condamné le 24 octobre, à un an de prison par le Tribunal de Grande Instance à Brazzaville.

Un an de prison, c’est la sentence d’un greffier qui s’est rendu coupable de vol de six défenses d’ivoire. Les dits défenses d’ivoire qui se trouvaient sous la garde du tribunal, avaient été obtenus à l’issue d’un procès contre trois trafiquants d’ivoire arrêtés en 2017.

Il est rapporté que ce greffier, Boyanga Godefroy, aurait profité de sa position pour tromper le personnel de la magistrature afin de s’enrichir sur les scellés du Parquet.

La sentence a été rendue le 24 octobre, quelques jours à peine après la décision du Tribunal de Première Instance de Bonanjo à Douala sur une affaire similaire et les peines étaient radicalement différentes. Le Tribunal de Bonanjo a imposé une peine de six mois avec sursis à des personnes arrêtées avec des milliers de produits dérivés d’espèces sauvages.

La décision du tribunal de Bonanjo est contrastée de celle du tribunal congolais qui a non seulement a condamné sévèrement les personnes initialement arrêtées avec six défenses d’ivoire, mais a également condamné le greffier qui a volé l’ivoire. Deux des trois trafiquants du Congo ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et à des amendes et à des dommages-intérêts de 3 millions de francs CFA. Le suivi juridique des cas au Congo reposait sur l’assistance technique de PALF, un projet congolais ; membre du réseau EAGLE qui regroupe des organisations travaillant dans l’application de la loi sur la protection de la faune sur le continent.

Madingou : deux jeunes arrêtés par la police

Arsène T. 18 ans et Guilain M. 20 ans sont accusé d’avoir volé deux pains et deux boites de sardines dans une épicerie.

Ces deux jeunes ont été arrêté par la police après qu’ils aient dérobés deux pains et boites de sardines. Le gérant de l’épicerie, qui les observait secrètement, a prévenu la police de leur présence dans les locaux de son commerce.

Pour la petite histoire, le propriétaire de l’alimentation avoir constaté des manquements depuis ces trois derniers mois dans sa boutique. Celui-ci aurait affirmé à la police que Arsène ressemble au jeune qu’il a aperçu plusieurs fois devant son épicerie, se régalant sans jamais payer.

La police enquête actuellement pour savoir si les deux jeunes hommes sont impliqués à de précédents vols dans la ville.

Corniche de Brazzaville : vol des pierres lacées pour la protection du deuxième module

Le maire de la ville de Brazzaville, a fait ce constat lors de sa descente sur les lieux, le 10 juillet.

Roger Christian Okemba, le maire de Brazzaville a effectué, le 10 juillet dernier, une descente à Bacongo, deuxième arrondissement de la ville capitale.  C’est au cours de cette descente sur le terrain qu’il a pour constater les cas de vol de pierres aux abords du deuxième module de la voix.

Les citoyens mal intentionnés ont enlevé les grosses pierres lacées qui protège du deuxième module de la corniche de Brazzaville. Ce tronçon va du giratoire de l’avenue Simon-Kimbangou à la rue Kitengue.

Le maire qualifie ces actes d’« intolérables » et recommande l’implication de la force publique pour sécuriser cette avenue. Roger Christian Okemba convie également l’entreprise chargée du contrôle et de l’exécution des travaux, Egis, à vite agir pour prévenir l’érosion qui s’annoncent dans les environs. C’est le 15 juin dernier, que le deuxième module de la Corniche de Brazzaville a été inauguré.

Arrêté par la police, un voleur se confesse : «J’ai volé pour payer la dot de ma fiancée »

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.

Les faits se passent à Madingou dans le département de la Bouenza (sud). Justin Mabiala, 46 ans, a été arrêté mercredi après-midi par la police de la ville au moment où il tentait de dérober 35.000 FCFA à une vendeuse. Implorant le pardon, l’homme confie qu’il a agi à cause de la pression de la part de sa fiancée et sa famille pour payer la dot était trop pour lui.

«Je n’ai jamais volé dans ma vie, c’est la première fois. Il y a la crise dans le pays. Difficile pour moi de trouver un emploi dans la ville. Ma fiancée s’est enfuie de ma maison depuis deux mois et je l’ai suppliée de revenir, mais elle m’a dit qu’elle reviendrait à condition que je vienne payer d’abord sa dot, ce qui m’a poussé à voler », a confié M. Mabiala aux forces de l’ordre pour justifier de but en blanc la raison de son larcin.

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.