Congo : le général Norbert Dabira libéré après 5 ans de prison

L’ex-proche du président Denis Sassou Nguesso avait été condamné en 2018 pour atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat.

 

Le général Norbert Dabira est sorti de prison lundi 06 février 2023, après avoir purgé une peine de cinq ans ferme.

« La police est venue le déposer à la maison. Nous étions nombreux à son domicile où il est arrivé en costume–cravate », a indiqué à l’AFP un membre de la famille de l’officier sous couvert d’anonymat. L’ancien détenu n’a pas souhaité faire de déclaration à la presse.

Il a été tour à tour inspecteur général de l’armée et haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants. Le général Dabira était tombé en disgrâce en 2018.

Selon la justice, il avait planifié d’attenter à l’intégrité physique de Sassou Nguesso, 80 ans (actuellement) dont 39 cumulés à la tête du pays. « Le modus operandi était d’abattre l’avion du chef de l’Etat au décollage ou à l’atterrissage », expliquait la cour lors du procès.

Deux ans avant l’interpellation de M Dabira, le président Sassou Nguesso s’était fait élire au cours d’une élection dont les résultats ont été fortement contestés par l’opposition. Le pays avait connu des violences sanglantes à l’époque.

Congo : le CRC condamne le retour du général Mokoko en prison

Le Congrès pour la Renaissance du Congo (CRC) s’est exprimé dans un communiqué de presse qu’il a rendu public.

 

Le général Mokoko a été transféré à la prison de Brazzaville le 1er octobre 2021 sous escorte de la gendarmerie.  Il était interné à l’hôpital Central des Armées Pierre Mobengo où il était en observation depuis son retour de Turquie.

«Ce mouroir pénitencier qui a déjà vu mourir de nombreux compatriotes, avait mis en péril l’état physique de ce brave citoyen âgé de 74 ans et dont l’état de santé avait nécessité une évacuation sanitaire à l’étranger », a déclaré le Coordinateur du CRC, le colonel Simon Pierre Moussounda.

Selon le responsable du CRC, « le général Mokoko est injustement condamné à 20 ans de prison pour avoir défié et battu à plate couture le Président Denis Sassou N’Guesso à la présidentielle de mars 2016 ».

Le général Jean-Marie Michel Mokoko avait été évacué en Turquie pour des raisons sanitaires, en juillet 2020. De retour au Congo, les autorités avaient jugé opportun de le placer en observation à l’hôpital des Armées Pierre Mobengo où il aura passé plus d’un an.

Le 22 septembre dernier, ses avocats avaient manifesté leur opposition au retour en prison de leur client, alors que celui-ci était pourtant déclaré guéri depuis plusieurs mois déjà, mais restait interné à l’hôpital militaire.

Congo : les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko s’opposent à son retour en prison

Pour ce fait, ils ont adressé une correspondance au ministre de la Justice et une autre au directeur général de l’administration pénitentiaire.

 

Les avocats du général Mokoko ont manifesté mercredi 22 septembre, leur opposition au retour en prison de leur client. Celui-ci est interné depuis plus d’un an à l’hôpital militaire pour raisons de santé. Agé de 74 ans, cet ancien candidat à la présidentielle de 2016 a été condamné pour atteinte à la sécurité de l’État

« Nous avons adressé une correspondance au ministre de la Justice et une autre au directeur général de l’administration pénitentiaire pour exprimer et marquer notre opposition à cette réintégration » à la maison d’arrêt, a déclaré à l’AFP Me Yvon Eric Ibouanga.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016 dont il n’a jamais reconnu les résultats, malgré la victoire prononcée du président Denis Sassou Nguesso (78 ans dont 37 cumulés au pouvoir), le général Mokoko a été arrêté juste après ce scrutin officiellement pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes de guerre ».

Il a ensuite été jugé et condamné à 20 ans de travaux forcés en 2018.

L’ancien chef d’État-major (1987-1993) a été évacué en Turquie où il a reçu des soins entre juillet et août 2020 à cause de son état de santé qui se dégradait. Depuis son retour, l’officier est resté interné à l’hôpital militaire.

Les autorités gouvernementales viennent de lui notifier sa réintégration à la prison de Brazzaville.

« Le général Mokoko n’a pas encore recouvré sa santé. En plus, la cellule où il était incarcéré avant qu’il ne soit évacué en Turquie est dans un état d’insalubrité très prononcé, a affirmé Me Ibouanga. » Le réintégrer dans cette cellule, a-t-il poursuivi, reviendrait à le placer dans des conditions inhumaines, déshumanisantes et dégradantes ».

Congo : Raymond Malonga libéré après six mois de détention

Le journaliste avait été reconnu coupable d’avoir diffamé Georgette Okemba, épouse de l’amiral Jean-Dominique Okemba.

 

Raymond Malonga, le directeur de l’hebdomadaire satirique indépendant Sel-Piment a été accueilli à sa sortie de prison par des membres de sa famille, ainsi que par quelques responsables d’ONG de défense des droits humains.

« Je suis soulagé de quitter la prison. Mais je suis malade parce que je souffre d’hypertension. Les conditions de détention sont vraiment déplorables (…). Je vais prendre un peu de repos avant de reprendre le travail », a déclaré Raymond Malonga,le journaliste de 60 ans.

L avait été arrêté sur son lit d’hôpital en février dernier, jugé et condamné à six mois d’emprisonnement ferme et à une amende 30 millions de FCFA (45 000 euros) pour avoir diffamé l’épouse d’un dignitaire du pouvoir, le journaliste Raymond Malonga a été libéré mercredi 11 août après avoir purgé sa peine.

Congo : un braconnier condamné à 30 ans de prison

Originaire de la République démocratique du Congo, Gérard Mombaza Mombembo a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.

Trente années de prison, c’est la sentence qu’a obtenu Gérard Mombaza Mombembo. Ce congolais de RDC a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre. Il a été jugé mardi 25 août 2020, dans un tribunal d’Ouessso dans la région du nord de Brazzaville.

Ce braconnier de 35 ans, surnommé «le boucher de Nouabalé Ndoki», du nom du parc national où il sévissait

« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a commenté dans un communiqué Richard Malonga, directeur de l’ONG WCS Congo, associée à la gestion du parc de Noubalé Ndoki.

Congo : Christian Roger Okemba déféré en prison

L’ex-maire de la commune de Brazzaville est accusé d’avoir détourné milliard deux cent cinquante millions de francs CFA.

Christian Roger Okemba a été déféré le 13 mars à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise avec six de ses présumés complices dont le directeur général du budget, Nicolas Okandzi. Après avoir passé quelques jours en garde à vue à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), l’ex maire de Brazzaville, a été conduit en prison.

Christian Roger Okemba est suspecté de détournement d’un milliard deux cent cinquante millions de francs CFA : un appui budgétaire du gouvernement destiné à la mairie qui serait versé dans un compte d’une structure privée, appartenant à sa fille.

Le ministre congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou, avait donc ordonné le blocage du compte dans lequel a été ordonné le virement.

Congo : un greffier accusé de vol d’ivoire

Cet homme a été condamné le 24 octobre, à un an de prison par le Tribunal de Grande Instance à Brazzaville.

Un an de prison, c’est la sentence d’un greffier qui s’est rendu coupable de vol de six défenses d’ivoire. Les dits défenses d’ivoire qui se trouvaient sous la garde du tribunal, avaient été obtenus à l’issue d’un procès contre trois trafiquants d’ivoire arrêtés en 2017.

Il est rapporté que ce greffier, Boyanga Godefroy, aurait profité de sa position pour tromper le personnel de la magistrature afin de s’enrichir sur les scellés du Parquet.

La sentence a été rendue le 24 octobre, quelques jours à peine après la décision du Tribunal de Première Instance de Bonanjo à Douala sur une affaire similaire et les peines étaient radicalement différentes. Le Tribunal de Bonanjo a imposé une peine de six mois avec sursis à des personnes arrêtées avec des milliers de produits dérivés d’espèces sauvages.

La décision du tribunal de Bonanjo est contrastée de celle du tribunal congolais qui a non seulement a condamné sévèrement les personnes initialement arrêtées avec six défenses d’ivoire, mais a également condamné le greffier qui a volé l’ivoire. Deux des trois trafiquants du Congo ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement et à des amendes et à des dommages-intérêts de 3 millions de francs CFA. Le suivi juridique des cas au Congo reposait sur l’assistance technique de PALF, un projet congolais ; membre du réseau EAGLE qui regroupe des organisations travaillant dans l’application de la loi sur la protection de la faune sur le continent.

Affaire Jean-Marie Michel Mokoko : les avocats dénoncent une « nouvelle violation »

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention ».

Les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko dénoncent, une « nouvelle violation », des droits de leur client. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, avait été condamné à 20 ans de prison.

Sa défense dit ne pas avoir accès à sa cellule. « Je n’ai plus eu accès au général Mokoko depuis dix jours », Me Yvon Éric Ibouanga, l’un de ses avocats. « Le régisseur de la maison d’arrêt nous a fait savoir qu’il a reçu l’ordre de sa hiérarchie d’interdire toute visite au général Mokoko parce qu’il a été définitivement condamné ».

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention depuis une semaine, tandis qu’ils bénéficient de permis de communiquer en bonne et due forme, délivrés par la juge d’application des peines près le tribunal de grande instance de Brazzaville ».

« Il s’agit là d’une nouvelle violation flagrante des droits de la défense du général Mokoko injustifiable sur le plan juridique », ajoute le texte.

« Mokoko est enfermé 24 heures sur 24. Il a vraiment besoin de passer des examens de santé vu les conditions de son enfermement », a déploré Me Ibouanga.

Une source proche du procureur de la République contactée n’a pas souhaité faire de commentaires sur l’affaire.

Âgé de 72 ans, le général Mokoko, ex-chef d’état-major, était conseiller du président congolais Denis Sassou Nguesso qu’il a finalement défié à l‘élection présidentielle de 2016.

Il avait été arrêté en juin 2016 après avoir refusé avec d’autres candidats de reconnaître la réélection du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir.

Mokoko avait été condamné en mai 2018 à 20 ans de « détention criminelle » pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », à l’issue d’un procès qu’il a qualifié de « règlement de comptes politiques ».

 

Deux ans de prison avec sursis pour Koffi Olomidé

Cet artiste congolais était accusé d’avoir agressé sexuellement quatre de ses anciennes danseuses.

Deux ans de prison avec sursis, c’est la sentence de la vedette de la rumba congolaise, Koffi Olomidé. La décision a été donnée par la justice française lundi 18 mars 2019. Koffi Olomidé était poursuivi pour une affaire d’agression sexuelle sur quatre de ses anciennes danseuses.

Le 11 février dernier, le procureur avait requis 7 ans de prison. Finalement l’artiste a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans.

Rappelons que Koffi, était absent lors du verdict. Alors qu’il était au préalable poursuivi pour agression sexuelle, la justice a requalifié son chef d’accusation.

Dix-huit mois de détention dans une prison au Congo : le journaliste Ghys Fortuné Dombe Bemba raconte

Alors que le président congolais Denis Sassou Nguesso est venu à Paris le 11 novembre pour les cérémonies du centenaire de la fin la Grande Guerre, le journaliste Ghys Fortuné Dombe Bemba, fondateur du groupe de médias Talassa, raconte sa détention à l’isolement dans la maison d’arrêt de Brazzaville.

« Mes 18 mois d’emprisonnement à la Maison d’arrêt de Brazzaville  ? Un enfer », lance, doucement, les traits tirés, Ghys Fortuné Dombe Bemba. Ce journaliste congolais est arrivé en France le 18 octobre. Depuis, ces journées sont occupées par les soins quotidiens qu’il reçoit dans un hôpital de la banlieue parisienne. « Mon corps a souffert. Il se remet peu à peu », dit-il.

Le fondateur du groupe de médias Talassa, qui publie le bihebdomadaire Talassa, un mensuel, un site Internet, et qui comprend aussi une agence de communication et une imprimerie, a été arrêté le 11 janvier 2017. La raison ? « Officiellement, j’ai été accusé de complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État en relation avec le pasteur Ntumi » – un opposant et chef de guerre dans la région du Pool. « Mais c’était un prétexte », répond Ghys Fortuné Dombe Bemba.

Son arrestation est survenue deux jours après la publication d’un numéro fracassant de Talassa sur les dérives du régime de Denis Sassou-Nguesso Sassou, président du Congo-Brazzaville depuis 1997. « Après interrogatoires, intimidations, placement dans plusieurs cellules, j’ai été enfermé à l’isolement… pendant 18 mois. »

Le numéro du 9 janvier a déplu au plus haut niveau de l’État

Qu’est-ce qui a déplu ? « Dans notre numéro du 9 janvier, nous avions publié cinq articles qui firent beaucoup de bruit dans le pays et qui ont franchement agacé au plus haut niveau. » L’un expliquait que le directeur général de la police nationale, le général Ndengué, et cinq autres officiers supérieurs étaient en activité alors qu’ils ont dépassé la limite d’âge autorisé pour la loi. Le général Ndengué et le porte-parole de la police, Monkala Tchoumou, n’auraient pas apprécié.

Autre point de friction, la dénonciation en règle des pratiques occultes et mystiques de plusieurs personnalités. Un sujet tabou, au Congo. « Il y a un courant qui mêle franc-maçonnerie, spiritisme, fétichisme au plus haut niveau de l’État et dont la pratique pousse à faire beaucoup de mal aux gens. » L’article nommait, là aussi, des autorités haut placé.

Talassa s’est fendu, également, d’une enquête sur les dessous de la rencontre factice de Denis Sassou Nguesso avec Donald Trump en décembre 2016 : parti aux États-Unis pour rencontrer le nouvel hôte de la Maison-Blanche, le président congolais n’avait pas été reçu par ce dernier alors qu’un communiqué officiel affirmait le contraire. « Une honte pour tout le Congo et un déplacement qui a coûté plusieurs milliards de francs CFA. J’ai demandé la démission de sept personnalités, toutes liées à ce voyage raté. »

Autre prise de risque : le choix de publier, non pas le discours à la nation du président Sassou Nguesso mais le message « de paix » de son ennemi de l’époque, le pasteur Ntumi.

Un succès immense pour cette édition

Le succès de cette édition fut foudroyant : « Elle a été tirée à 3 000 exemplaires. À 10 h 30, tout avait été vendu. On a sorti une deuxième édition, toujours de 3 000 exemplaires. À 17 heures, il n’y en avait plus un à vendre. Alors, j’en ai réimprimé 6 000 dans la nuit. Puis encore 6 000 : les 26 000 exemplaires ont été vendus. Et puis, j’ai été arrêté. »

Ghys Fortuné Dombe Bemba est donc jeté à l’isolement pendant 18 mois, sans procès, sans recours, sans jugements. « J’étais enfermé 23 h 50 sur 24 heures dans une cellule sans toilette, sans eau, sans électricité. Je faisais mes besoins dans un seau que je vidais lors des 10 minutes où j’étais autorisé à sortir. Interdit de discuter avec les gardiens. Et puis, les fourmis, les cafards, les rats, les souris, les lézards, les moustiques… Je couchais sur le sol. Aucune visite, sauf ma fille qui m’apportait de quoi manger deux fois par semaine et, rarement, quelques minutes, mes avocats. Ma cellule fuyait, dès qu’il pleuvait, j’étais mouillé de partout. »

À bout physiquement, le journaliste obtient un visa pour la France

Dans ces conditions, il tombe malade, attrape plusieurs pathologies. Sous la pression des ONG de défense des droits de l’Homme et de quelques officiels américains et français, Ghys Fortuné Dombe Bemba est hospitalisé pendant 26 jours, en février 2018. À peine remis, il est renvoyé dans sa cellule. Une nouvelle campagne de presse est organisée pour obtenir sa libération. Le 4 juillet, le juge ordonne sa liberté provisoire.

Le journaliste est épuisé. Il passe 40 jours à l’hôpital. Mais c’est insuffisant. Il obtient un visa pour la France pour s’y faire soigner. Arrivé le 18 octobre à Paris, il est soigné pour des problèmes cardiaques, de circulation sanguine et d’acuité visuelle. « Je récupère, peu à peu, explique-t-il. Et je me tiens tranquille. J’ai eu de la chance, je ne veux pas que ma famille restée au pays paie pour moi. »

Le pays, il y pense, toujours. Il tient à lui dire qu’il a pardonné à ceux qui lui ont fait du mal. Le journaliste a, pour l’heure, déposé les armes.

Le général Mokoko crache enfin sa part de vérité, mais pas à la barre !

Comme annoncé depuis le début du procès par ses avocats, Jean Michel Mokoko est resté fidèle à sa stratégie devant la barre, le silence ! Toutefois, l’ancien militaire a choisi de s’exprimer via une lettre ce 9 mai depuis sa prison.

C’est dans un style soutenu, digne d’un homme d’Etat que l’ancien militaire s’est exprimé à ses compatriotes et à la communauté internationale. L’ex chef d’Etat Major balaie d’entrée d’un revers de la main toutes les accusations portées contre sa personne.

« Ce n’est pas à la justice que j’ai à faire mais à l’arbitraire. Je me suis heurté à la machine totalitaire. Cette machine, via ses émissaires congolais et ses complices étrangers a essayé en vain de me faire plier en exigeant de moi la reconnaissance des résultats que le monde entier savait avoir été grossièrement truqués. Face à mon refus, la dictature a ensuite entrepris de m’intimider, d’arrêter et de torturer mes compagnons, de dépenser des fortunes avec des consultants et des complices étrangers pour me diaboliser.»

Mokoko va plus loin, il accuse Brazzaville d’avoir ensuite « dépensé des fortunes » pour le « diaboliser » avec « des consultants et complices étrangers » et de « jeter les adversaires politiques en prison pour tenter de masquer l’inexorable descente aux enfers du pays ».

«Après plus de quarante ans d’une carrière militaire sans tache, au service du peuple congolais, et au terme de deux ans de prison, il ne me reste que mon honneur dont je n’ai pas l’intention de faire offrande à ce régime. » Conclu t-il. Pour rappel, c’est la deuxième fois depuis son arrestation en juin 2016 que Jean-Marie Michel Mokoko écrit une lettre en prison. La première en mars dernier, était adressée au doyen des juges d’instruction.